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LE I

aeur que Pl"'on, Arinnre

&

Archtmde enfemble en

font 3 la Grece, n'ait pas en: ore recoeilli ce qui ell foni

de fa plome. Ce qu'il

a

compofé fur le monde, fur

D ito , Cur la nl tpre, fut 1':s:me, comporcoit Péloquence

la plu; foblime. Si

ce;

idécs avoienr

ét~

expofées avec

le col:>ris de Pi3too, le ph!lofophe de Leip6c oe le cé–

dero;t en

,;~o

au philofophe d'Atheoes. ( t)

O o s'cil plaint,

&

avec quelque ra•tim· peut-étre, que

llOUS

n'avimtS pas rendu

a

Ce philofophe tOlltC la junice

c¡u'il méritoit. C'étoit ici le lieo de

réparer ceue

fuut~

Ji

oous l'avons commife;

&

oous le faifous avec JOÍe .

Nous n'avons JOmais penfé

a

déprimer les grands hom–

mes: naos fon.mes trop jaloux de l'henneur de l'efpece

hu maine;

&

pois nens aorioos beau dire, leurs oovrag s

tnnünis

ii

la poflérité dépoferoieot en leor faveur

&

con–

tre oous ; on ne les verroit pas meios graods,

&

oo ooos

trou veroit

bi~n

petils.

L E' l CE S TER,

Liujlria,

(

Gl•g.)

ville

a

mar–

ché d'Angleterre, capitale du LeieeOershire. L3 quahté

de comre de

L<iufler

efl plus ancienne c¡ue la conqu.é·

te d' t\ngleterre par les Normands; car ti y a eu trois

cetntes áe

L<iufler'

ravoir. Leofrike. Algar'

&

Ed"win'

du tems que les Sa10ns regnoient. La ville etl riche,

commer~ame,

bien peuplée,

&

daos une ao{réable litua–

tion,

a

8e milles nord·eoen de l,.ondres.

Long.

¡6.

25'–

lat.

52. 3f·

(D. ].

)

LEICESTERSiilRE, (

Glog.)

prevince d

An~le·

terre daos

l'mt~rieur

do pays, •o diocefe de L ineoin.

Elle a

96

mil les de tnllr, contient enviren

roo

rnille

a~pens, ~

98 !"ÍIIe

700

m~ifon$,

G'elt un

pan

de bon

atr, d'm¡ "'fOtr feru le en blé, .el) paturages,

&

abon–

danr en cbarbon de rerr!';

laine

~fl

la plus

g¡-~nde

do

rOY1JUI1}e . Seslrincipales rivier,es fent la Stoure, le Reck

&

le

Swin :

.

eicefl.r

en

e(l

.Ja capi_tale.

Joftph

Hlll,

Sir

Edouard

Leigh.

&

Thomas

Mar–

fchªll, toas trois conous par leurs travaux, étoient du

CQilJt.é de Leicener.

Le premier 8orj0eit (ur la fin du xvj . liecle,

&

devim

par

mérite

év~que

de Norwich. C'étoir un homme

fag

in d'efprit

&

de lamieres. 11 prbendolt que

le

livre le plus otile, fen¡i';

d<

ptttfci!

e;edeJfdis

ad

fal~<tem.

I)

~ir

dnns un fermoo qu'il

pronon~a

devant le fynede

de Dordrecht, .qu'il

y

ayoit deux fettes de Théologie;

I'Jln~

boune

&

fample, qui faifeit le chrétieu; l'autre mau ·

,.aife, fchola(lique

~

(ubtile, qui fai(oit le difputeur;

&

qu'il cemparol,t c.e11e derr¡iere théologie

¡\

la

'l'l""ti¡l

des

Géometres,

)a~uelle

en diviilble

2

l'in6ni. Plufieurs de

fes écrits ont paro dans notre

la11g~e.

Son trait/ centre

les vovages. iotitulé

mrmdus alt<r

ftl

ídem.

en une

pein~

tur_c

tres-

ingéoieufe

des

ma:urs de dilférences naJI!>PS .

On deir ¡¡u chevalier Leigh une critique facrée? hé–

braYque

&

greque

1

"qu'on elllme encere.

~arfcl¡all

junifia fon éruditioñ daos les langoes

fept<:~J­

trionaks, par un grand epvrage intitulé

Ohfuvationes i11

Evawg,/ium gothicum,

&

aNglo·f=ontrNm;

&

cemme

cit<?Y<l},

il

léi\Ua teus fes livres

&

(os

manufcrits

.~

.l'uoj–

,.erlité d'Chferd,

"LE INE,

ou

ItA

LEYNE, (

Gl•g. )

riviere d' Alle–

ma~ne.

Elle

a fa fource

a

H~yligenfladt,

pa(fe

¡¡

G ot·

tiogen,

a

.lrl•IJnover,

a

Noutbdt,

&

va fe perdre daos

!'Alter entre Zell

&

Ferdel}.

·

LEINS

r

ER

Lagénia,

(

Glog. )

provioce maririme,

&

1!1

plus cor¡lidéraole de

l'lrl~nde:

on la nommoit

aQ–

ci~oqemeot

'"'U")

les

_natur~ls

du pays l'appellent

Z.•igh–

"'{h,

&

les Ga11oJS

Lmt.

Sa longueur en d'envireu 112

m!lles ;

&

fa lar&enr de 70 milles; elle peut avoir

36c]

mtliCS de

ClrCPÍI,

a

cempter (es !OUIS

&

fes retours.

Ses principales riyieres foot le

~rrow,

le Shannon,

la B>yne, le Lelfy, la Nuer,

1~

Slaoe

&

l'lnni.

Elle

abonde en grains , en paturages, en bétail , ea

p~ilfons

&

.el)

oifeanx aquatiqoes; elle nourrit auffi de

tres-bons chevoux .

11

y a daos cette prOVÍOCC

UD

archevtché, quJ en ce–

Joi de Dubtín ,

&

trois

év~cbés.

Elle a fei1.e yilles qu.i

oot des marchés publics, 47

vill~~

de commerce,

:l

peu–

pres autaot de villes eu be urgs qui em dreit d'envoyer

Jeur~

dc!poté< au parlemeot d'lrlande, uoe .cinquantatoe

de chateaux forri6és,

&.

926 paroHJes. Dublin, capitale

de l'lrlande, efl la p1emiere de tootes

les villes de

Leiwjler .

·

Ancien~ement

ce pays étoit partag<! entre divers pea–

pies; fave11 les .Bri¡¡antes,

~ui

occul"lient Kilkenoi, Ca-

{1)

Dam

J.a

ciltbre

Ville

d.e:

Turin

1•oa

J:Ta•.aillc l raJfemblu Iet. oo..

f1:i8C:J

da

f.am.co%

Lcibain. poor

~u

-ao poblic ·ane Umoa

LEI

thetla~h,

Kiogs-Connry

&

Queens-County; les Méut–

piens, qui tcnoient Wexford

&

les cnviroos; I<:S Cau–

ci,

~ni

aveieor Wicklow

0:

fes dépendonces; lei Blonil

ou Elbanii, qui poO<!d ient Dublio , Eallh-Méath

&

Welt-M<!ath.

EnCuite par fuceeffion de tcm•, le pays fut p:uug-.!

en deux roy3l2mes, celui de Leintler

&

celui de

M4!atft;

ce qui

~

duré JUiqu'i Henri

11.

qui

en

61 la

cooqu~tr .

On le divife prélimtement en t

f

comtés.

LEIPSIC, on 4!crit

autli

LElPSICK,

&

LEIPSIG,

Lipfja ,

(

GloJ(,)

riche

&

c~lebre

ville

d'

Allemagnc dans

la

M ifoie, avec un ehiteau appelll!

Pleifftmbo.,rg

&

une fJmeufe univerlité érigée· fous

l'élefleur Frédlric,

en

1409:

pluúcurs fnuverains en ent été

les

reéleurs.

11

te fait

a

Llipfic

un gqnd cetl)Qlerce; elle fe gou•'er–

ne par res propres lois depuis t

:lÓ3'

&

dépend de l'é–

leéleur de Saxe . Elle elt remorquable p3r fes

foircs

&

par les batailles qui s'y donnere!lt en J6Jo

&

1642.

Elle

a feuvcnt ferv1 de théitre

a

de grands événemcns dsns

les guerres d' .-\llemagne. Elle ett litué dons une plaine

&

d•ns u

u

tcrroir

fcrtile,

emr< la

S

Jale

&

1•

Molde,

a

u conflueQt de la Pley!fe, de

1'

Elfler

&

de la Barde

A

1

r

Jieo<S

S. O.

de

Winemb<r~;

r

5'

N . O. de Drefde;

1.6

.

E.

de Magdeb arg roo N.

O. de

Vicnne.

L••K·

fui,Vln~

.,Riyious , CaiJ!ni, ..Licutaud

&

Defplaces,

19"J.

fl .

Je . '"'·

5'ld•

.19.

14 .

11

n'ell peut etre poiot de villes en

Allem~¡!ne

qui ait

donn~

la nailfauce

a

tant

cl_e

gens de teures que

L<~pfic

:

J'ell

~~reuve

eme

plufieurs de célebres. Tel.! fout, in–

dépeodamment de M .. Leibnitz., fJvant uniyerfel ; tels

fontj dis-je, ks Car_pJ.OVc,

le>

li:tmullcr, les Fabri¡:ius,

les

ungenvan, les IYlenckcn, le'

Th

malias; car l'a–

bondance m'llblige de m'arréter

a

C~!le

lifle, fans que

meo

til~qce

pour d'autres puifle poner ¡moime aux élo–

ges qu'ils méritcnt .

Les Carpz.eves, fe font dillingués par leurs ouvrage1

de Théolegie, de L illtrature ou de Jurifpradellee. L'o11

convieot g.én.éralemen.t q11e _Benott Carp-z.ovius men en

t666, igé de 72 ans. ef

l _le

meilleur écrivain rur

la

pratiqué, )es eenllitutions, l.es jng•meos, les décilions

critninelles

&

civiles de

1'

1\lle

magne .

Les Etmuller pere

~

fils, on< brillé daos la Méde–

CÍI)e. Les ouvrages du pere foovent

r~imprimés,

for–

mel)t fept volot;l)es

in-fol.

d~

.1'

!!didon de Naples de

1728.

Entre les Fabricius, per!Onne oe doutc

.que

Jean Al·

bert ne foir un des plus laborieu¡,

d~

plus .érudits,

&

des plus otiles

l¡!t<!rateurs du ltVÍÍJ. ficclc. Sa

biblioch~·

que greque en 14 vol.

i>~-4°;

fa biblíotheque lacine

~n

6

voJumes; fes

mémoire~ d'Ham~ourg

en

8

vol~mu

in-8°; fon' eode apocryphe du vieux

&

du nouveau Te–

llamellt en

6

volumes in-8°. en foot de grandes

&

de

bnnnes preoiles, Cct bemme infatigable elt ¡nort en 1736,

i go!

de 68 ans.

Les

]

ungermao freres (e fertt attacl¡és

;~ve~

jtooneur,

l'un .

i

la

Bot~J)Ique,

l'autre

a

la Lit.térature. Louis

a

donné entr'autres ouvrages,

1'

Hortus

eifleuwfi¡.

J..e

lit–

téra.teur Godefrey a publié le premier les

commcnt•i~cr

de jules-Céfar en grec. Cene éditinn tai_te

i

Francfott

en 16o6 Íll·4°. en extrémement recherchée des curieoJ:

le m-'me favant a mis au jour une traduélioq latine des

panorales de L opgio , a

ve.c

des tl<>tes .

Nous devons

~

MM. Mencken pere, fils

&

petit–

ñls, le Jourpal de

~.Jpfif

1

li

cOfJDU fon> le uem

d'aéfa

eruditorum

;

jls n'ont pemt

én!

difcootioués ces 3Gles

des favans depuis r683,

&

ils

form~ot

aduelleu¡eot prh

de cent volumes

in-1°,

·

Entre les Thomafius,

ChrijJi,,.,

s'clt i)

lofl.ré

daos la

Jurifprudence p:

u- foo bifie

ire do dreit )laturel; par celle

des di(putcs do

facerdo

.ce

{L

de l'cmpire,

&

par d'autres

euvrages écrits eo lacio en en allemand.

En611 J.,.eibnitoz.

feul au.mit fu$ pour denncr

da

re–

lief

a

L<ip[rc

fs patrie. Ce

f~m~ux

Leiboit-z., diJ M. de

Voltaire,. mourut eo fage

a

Hanovre, le 14 Novcm·

,. bre 1716,

~

t'age de 7e

ans,

adoran¡ un dieu com–

" me N ewten, faos cenfulter les hommcs. C'ttoir peut-

!tre le

Gt

vant le pJJls oniver(el de l'Europe

¡

hiilorien

infatigable dan¡ fes recherches , JUrifcon(ulte profood,

éclairant

l'étude do droit par la philofophle, teute

étrangero qu'elle pareit

ii

ceue

~tode; mét~~phyficien

alfel. délié , pour vouloir r€aencllier la

Th~ologie

avec la Métaphyfiqoe; poete latio

m~me,

&

de plm

mathé-