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LEN

pere-eptíble'

a

au-'?eaous de cclle

d'~ll

graíu

~e

mJllct ;

d'aurres ont JUfqu

a

UO

pquce de

d1am~tre :

C

en a CeS

jlerníeres que l'on a donné le nom de

pr<rrcs nmn i[ma–

lu.

On rrouve ordinairement une grande quantiré de

ces pierres jointes enfemble; elles foot

li~cs

les :mes aux

aurrcs par la pierrc qui les enviroone, qui efi quelque–

fois d'une aurre narure qu'elles ; cependant on en trou"c

auffi qui fonr détacrhées

&

répandues

d~ns

du Cable ou

dans de la torre

t

calles de ces pierres qui font

c>lc~iros

érant mifes

311

f<u'

r~

parta¡¡ent !uivant leur lar.gcur. en

deux parries égales; on remarque une fpirale

fin

lcur

furfJce intéricurc' ou une lignc qui va en s'élargi(iant

vers la

circpnf~renae;

le long de cetcc fpirale on i:lifiin–

gue de petites

O

ríes, qui forment des efpeces de perites

cloifons ou de chambte'S'. On t&ouve des

pi.rru lcnti–

cttlairu

qui ne font con vetes que d un cllré

&

plates par

l'atltre: elles ne doiveut• l!tre regar-dées que comme des

moitiés de ces pienes qui ont été féparées de l'autre

moitié par quelque 3ccldent.

·

L es Natural illes font tres-pattagés fur la formarion

des

picrres

/e¡~ticulairu

;' bien des gens

Ú:

font imaginé

que c'étqicnt en effe¡ des lentilles párrifiées; mais pour

feotir le ·ridicule de certe opinion, on o'a qú':l. faire

31-

tention

a

leur tilfu intéiieur garni d'une fpirale,•• qni tle

fe remarque point dans les

lemille~

·qui d'ailleurs n'ont

jamais un pouce de diaQletrc.

, , Woodword penfe 'que ée font .d.,s es M1aohés qui fe

~uvenr

daos

hvt~te

do qualq)les poilfons inconnús,

&

qui

fervcnt

a

i 'orgarte de Vouie; d'aotres ont ar,ll' que cfé"

tojcnt des coquillos

appel~ées

oper:úle<

'ou

coN:!Ú"!&Ies,

tle

fat

na~ur,e

de cdlles qu'on nomme

Rl'ltb.i/iom

UtJm.rú

:

m·ais ce Cemimenr patoit auffi

~

fo¡Jdé

qu~cc:cluj

d

e

Woodw~rd.

~

~

ro

J'

uM.

~elhcr

•regarde les

pi~rrei~

lit'ntlculalriiACorbma

fdrmées par-;de- petites 'iio•nes dlammon, dC>. la naturc

dé· celles qui fe

'!rouvent~.~

Rimini fitr les bords do la

mer Adriarique, que M '. Plancos,

d~ns

for

i. traité

de

C:0J1'fhis

l'hinUJ noÚI

t

appétle

COYHU

hamtnonrs- /

itf.ar.is

(!rÍ'–

tnj116njir mi11zu

wulgt~r'e, ~

orbiot.latum,

flrialum ·,':!

--.um/,

"'~

c•la

prominente, e.x

'1*"

flria

&

loculamentD'

qnmm

p

r.o·

.Jettnt,

&

_.que M. GuattierL.•.dans fon

¡

11dcx

t~arum ,

talz.

XlX.fig. l

H, · appelle.

•autil

ur•mi

nimus, calla am·

tiJRnra margilldta,

uniúili'CfJ

utrinf¡

11e.ff]

rrunitunlr

,.'~

ce•""=

frd •'aá circaTZJfefmtiam' ftriatus, flriu

./inttofi< ··n.¡l~i<,

-ntiu,utiJ!imo granulátrll,

x

fufco fu/vida colur< '[pftvzdcns;

&

•tjue areyn appelle

,,¡,,.,Ntt~ orúicUit~ua

ftri'ritt<'!

ton·

bilrco protttitrewt<,

e:oig~rust!

CiJette coquill\Ooc;(b: d'.lme pe–

.fitolfe

extr~rñe

¡

on iOn trouve fuo les c6res de

1

Sicilc

&

pres do Bergen .en N orwege d2ns le fable . Quelques–

uos nnt cru qoe

1~

pierru ¡,,ejculttii>.cr

devoient leur

fotq¡ation

a

une coquille ·biv3lve, par la propriété qu'el–

les •om

qe

fe

p;lrlag~r

en1 deux partles égales ; ·mais M.

Gefner remarque que i:efa n'<trri'lte qu'i celles qui

fon~

calcaires,

&

q'u'ollos .re parragenr ainfi

.a

eaufe du;Juyau

9 ;1ll va le long du dos t par'. ou l'Clcaille eíl: lru.plus-foible.

Yoye1;.

Gefner

d~

petri{icatorrm• dijfermtiis

&

varia ori·

ginc,

~ - ~l.

pag.

1.9. Selon ce fentimant, les· cornes

d'ammon

&

los

pierr6I

l~nti&~tlai,.tu

ont Ja mc!mc ori.,.

gine: au rcfle, le• cornos d'ammon qui fe trouvent dañs

le fable de

~imini

font li perites, qu'il en faut qo pour

pefer un graiu de froment; elles ont cioq volutes,

&

l'on y aompte environ

40

ohambres ou clolfons, lcur

couleur en blanche' ou de la

couleu~

argcnrée de la na.

ere de perle .

lfoycz

les ouvrages cités,

&

at1a academi"'

<letloralis Moxuntime fcicntiarr<m uti/[um 9ua Erfocdid!

eft,

tom. l . pag.

&

fr<iv.

~

118·

&

[Hiv.

On trouve des

picrres {cnticulairlfr

en plufieurs en–

droi¡¡ de l'Europe .

.6n

France

11

y en a bcaucoup dans

le voifinage de 1>oilfons

&

de Villes-Coterlhs ; ces der–

n ietes o'nt

f

ou 6 ligues de diamerre: on en reocontre

aulli en .Tranfilvanie, en Siléfie, en Sate, en Angle.

terrc,

ése.

On a donné différens noms

a

b

plerr~

lcntimlaire,

fuivant les diffc!rcns afpeéls qll'elle préfentoir: c'en ainfl

qu'on l'a nommée

falicitn,

lorfque quelquef<>is on l'a

trouvée tranchéé fuivaot fon épai!feur paree qu'alors elle

en terminée en pointe par les deux

b~urs

comme la 8cur

du faule; ,hns ce

m~me

cns on l'a auffi nommée

la–

pis

frrem~11t4rius,

lapir fominali.J, iapis cttmini.

On 1'a

auffi dc!lignée fous le nom de

lapis vermiwlarit

&

de

belicit~s,

&c.

On trouvo en Suede, daos le lac d' Afnen, une mine

de fer, qui erl en petites maffes femblabl es

á

des len–

ttl\es; on la

notnme

minera

ferri

lcntictllaris:

ce 1ac efi

litué dans la provincc de Smaland ;

il

y a aulli des py ·

ritci qui out ttoe forme

l~nticulaire .

11 ne faut point confondre les

picrrn lcnticulaira,

qui

tbnt l'objet de cet article, avec des

pierre~

qui leur ref·

'.Lome

IX.

LEN

femble_l'lt

21T'e~

au

p~e~ier

.coup d'O!il,

&

qu'on no mme

»r~mm!

Braunhurxtcz,

qut onc une orig-ine

différcnte.

Voy. 1 ar:.

NvMISMi\.LES, PJ!:R RES. (-)

L¡::NTIC ú LAIRI!:,

( Chirurg. )

intlrutr¡ent de Chirur–

gie.

Voye:r;

CouTEAu LENTICULAIRE .

LENTILLAT,

f.

m.

(Hijl.

natur, ltlyologi~.)

on

donne ce nom

Cll

Languedoc

a

un chien de mer. qui

a fur le corps des taches blanches de la J(randeur d'une

lenu

!l.,,

&

d'autra~

R'¡arques en forme d'é1oilcs, qul lui

Gnt auffi fait donner le nom de

chien

d~

mcr

étoile .

Rondelet,

hift.

da poiJTom, /iv .''

X /ll.

LENTII.,LE ,

lou,

f.

f. (

.fli/1.

11tú.

Bot. )

genre de

pla!Jte

a.

~eur

papillion.acéc;

il

(ort

du calice un pillil

qu

1

dev1e01 qons

la full!' une fihque eourte, remplie de

femcnces rondes, mais applatie>, convexes !br chaque

face, c'en-a-dire plus ép>iffes au cen'rre que fur les bords.

Tournefort,

l nfl.

rci h"b. Voya:.

PLANTE,

LENTtLLE, (

B •tqw.)

M. i:le Touroefort compte fix

afpeces de

IMtillcs'

nous a!lons décrire en pe\1 de mots

les p~incip

ales

da

t~rr~,

petite

&

~rande

1

é¡

la

/o¡ti/le

aqnauq.ue

ou de mgra1s .

L~

pe

titc lmtillc,

la

lmtill•

cqmmune,

lms arvmfi<

mi»or,

Olt

/ens 1JH/ga1'if,

e(l una

plan

re annuelfj;!; fa ra–

~Íne

en menue, bTanehe, garuie de p,eu de libres. Sa

tige en a(i·ei grolfe; eu égard au rene de la piame: ella

elt haUie d'environ dix pquees, branchu!' des la racinc,

vel<Je, anguleufe, foible

&

cnuchée fur terre,

~

moins

qu'elle ne trouve quelqnes plantes auxquelles elle puifie

s'accrocher. Ses feuilles placées

'\lternativement

je1ts:nr

de

l~¡irs

ai!felles des petits

rarne~ux

comme los aurres

plantes

Jegumineufe~:

elles fom comportes de cinq oq

lix paires del.petites feuilles portées fur une cóte qui fe

terminé eu únc vrillé; chaque petite feuille efi oblohgue,

t!rroire', ve!ue,

terminé~

en uoe po iote aiguC.

JI f'<lrt des· aiffelles des feuilles , · des pédicules grc!les,

oblongs qul'porrent deux ou trols fle"urs légumipcufcs peti–

tes, blan-ohUres, dont cependant le petale (bpér!eur ou l'é–

tcudart en marqué intj!rieuremem de perites lignes bleues.

11

s'~e\le

dü callee de la fleur un plflil qui {e Ch5ngc en

une gouffe lilfe, courte, large, platc, conrcnant deu>.:

ou trois graines; ces graines fom fort grandes

a

propor–

tion

d~

cerré ' petite plante : elles fonr orblculaires, ap–

platles, <!onvexcs des deux ¡:6tés, c'en-i-dlre un peu

plus

é~ailfes

vers le centre que fur les bords, dnres,

liffi:s, JaunBrt.,s quand elles fom m'Cres, rougeatres dam

quelques

efp~ces,

&

nok~tre~

daos ' d'autres ,

!

l;a-

~r:aóde

lentille, l·en/

majo,,

'lens

ttY.'l'UJjis

major,

e(]; la plus belle

a

IOUS égards,

<'<

plus grande que la

'

leutilfe

'<Íomdtnne. lia tige en plus haute. fes f<uilles font

plus grandes, fes l!eurs fom pl11s blanches; fes

filique~

&·. fes· graihes. fom deu; fols plus grolfes que daos

la

précédente. ,,..

·

On feme beaucoup de !'une

&

de l'autre daos les

champs 1 par"e qu'Íl fe fait Qne grándc confommation de

141ft

&i-alile~.

!Elles !'om une des principales nourritures

do pem peup'le dans.les' p'iys chaudcs carholiqnes

&

dans

1'

Aréhipel. JI• efi connant p9r

les · monmfiens des :m–

deos

que l'on les efHmalr beaucoup autrefois daos la

Grcc~.

A1hclnée dit que le fage atfaifónnoit roujours bien

fes

lent illos;

mals on n'a jamais trop elfayé d'en falre

du paln, peut-étre a-t-on pc'nfd que

l~ur

fécherelfe

&

leur t'rioblfité n'y convenoient pas .

On. trouvc au refle plulieurs variétés dans les deur

efpoces de

ln~tillu

que nous venons de décrlr.,, tant

pour la oouleur des fleurs que des graines , mais ce ne

font que des vaiiétés accldentelles .

L:i

lentillc

de ntarais, /mr ou

lmtlwla pnluflrú

des

Botanifies ne fe plait que dans les caux qui croupilfent ;

elle furnage au-delfus de l'eau comme une e(j>ece do

moulfe V'crte; elle en aouvre toute la fuperficle d'une

multit\lde intinio de feuillcs

trl;s-pelitcs, noirhres en–

deffous, verles en-deffus, luifantes , orbiculaircs

&

de la

forme des

lenti/1~<.

Ces fcuilles font unies

c:!rroitcment

enfemble par des 6lamcns b!ancs tres-menus,

&

de cha–

que fcuille part un filet ou racine par le moyen de la–

quelle la plante f<> nourrit . On trouve cette

lmtillc

dans

les taos , dans les foffes des

vi

!les,

&

dans les ea

u~

dor·

mantes, Elle fait les déliccs des canards, d'ou vicnt que

les Anglois l'appellem

dnclc m<al.

(D.

J.)

LENTILLE,

(Dicte

&

Mat. mcd.)

Le> Medecins

ont tOUJOUrs regardc!

les

lmsill"

comme le pire de t ous

les lc!gumes. Riviere, qul

a compil é

la doélrine des

anoiens fur ce poiut; dit qtte les

lmtiller

font froides

&

feches , de di!Jicile digeflion; qu 'elles engeudrent un fue

mélaocholiquc , caufent des obll. uélions, orfoiblilfent la

vllt:, occa(Jonnent des rl!vcrs tumuhneux, nuifc::nt 3

13

ttce , aux nerfs

&

aux poumoHs,

refferrcnt . le vcmre,

cmpéchent l'écoulcmont des regles

&

de$ urmes : route$

Rr

~