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LEN

On pe>urroit ajoutcr une .troiliewe

fo~te

de

lentill~,

qni confine en une go1¡1tte d'ean pofé<! fur un perit trou

fait

a

une piccc de laiton que

Po~t

applique au !1licrofce>–

pc; cette

~O\Itte

réunie en globe par la preffie>n de l' air

fait le méme effet qu'une

lentille

fouffiée: ce font les

march~nds

de Junettcs

q~ti

font

~

vende11t ce_s

lmtilles.

Voye>:.

Lus¡::TTIER .

M.

Guinée a donné

dg.ns

les

lVfémoiru de l·'acadln;ie

Jer

Scimcc.t de

1704,

une f

ormule généra-Je pour 'trou–

ver le fcner d'une

lenttlle,

en fuppofam que la réfra–

é1ion des rayons de l'air dans le verre "foit CQmme

3

a

2 .

Voyez

R ÉP" R/\CTJOX.

'

·

11

"ruppofe l•'objet placé

a

un~

difianee

q~elconque

y

daos l'iue de la

lenlille.

11

fuppofc enCuite un autre ra–

yon q1¡1i

p~rtant

du ml:me objet tombe

inlir:timent pres

a~

celui-la ;

&

il

trouve facilement le point ou ce ra–

yon rompu par la

réfr~&ion

de la premier_e furface de

la

lentille,

iroit rencontrer l'axe . EnCuite

il

regarde ce

ray<:>n rompu corr:tme

\lO

rayqn

incident fur ta· feconde

furtace,

& il

t_rouve eacore

~res-aifément

1e point oii ce

rayQR rompu de OOUVeau par

)a

premiere

furfa~e,

Íroic

rcncontrer l·'ue;

&

ce point en

le foye

r.

Voyez

FoYER .

6i on nomtbi:

a

le rayva de la

ooa.ve

:tité tournée vers

t'ob¡et qu'on appelle la prem'1e

re conv

exité;

b,

le

r~~

y ol) de la f-econde conve>:ité;

z ,

la dinance du fo,

yer ou

vert;

&

qu~on

néglige l'épaiffeur de la

lentil–

le,

on

au.ra,

f\tiv~ot

1,!!5

,fora¡.ule~

de

~-

Guinée,

z

~

7

~

T=

;;7i;-=~.

Si l'objet en tres- éloigné, de maniere que les ra–

yons puiffent

~tre

cenfés paralleles '

o~

aura

y

=

a

l'infini ;

&

né~ligeant

alqrs daos le dénominateur

le

~erme

2

a

b

qUl ell nul par rappo,rt aux autres, on

~~ -

1

••

.1

1

.

"'

¡:;

=

0---:;-r-;

=

~.

Si

de plus daos cette' fuppbfition ,. étoit

=

b,

c'en–

~-dire

que les deux

v¡:rre~

de la

lentille

fuffent de con-

ve~ités cfgal~s,

alors on auroit

z

=;-~=a;

c'eC!-iir

dire que daos une

lentille

fqrmée de deux faces égate·

m eot .convexes, le foyer

de~

rayoru; parallcles qu'on a¡>–

pell e propret]lent le

fdyer de

la

Jmei/1, ,

en au centr.e de

la pr_emiere 'con-velité.

G'ell

ii

"et endroit qu'il faut ap–

plk¡uer un corps que l'on veut briller au foleil , au mo–

yen d'un verre ar.jent; Far un ve¡-re

a,rden~

q'ert

au~re

chofe qu une

lentille .

Si

les i'ayqns toml:¡oient divergens fur le yerre, il fau-

_,

. f:.

é

.

&

1

.

- ••'Y

.,.!ott :me

y

n gauye;

. a ors on a,uro1t

>:.=;:_._,_,_,_-;:;;,

••'Y

'(!.

¡¡·

.

:::;: • _, ,.. 6

Y

+

1

6 ,

qm

e

tOII)O\lrS po

111

ve .

~

Si

d~n!

6

1e cas oii les

rayo~s

totpbent convergens, on

'!-y

<

;;-+----¡'

alors

a

y

+

by -

2

ah,

cfl

une quantité

négativc,

&

z

en par conféquent uáuative, c'en-il-dire

que les rayons , au lieu de fe réunir

a~-detfous

de la fe–

c onde conv<xité, fe réunir

0

ient aQ-deíioliS de

13

pre–

mie;c;

&

qu'au lietl de fortir con vergens, ils fortiroient

<jiv~rgens.

·

·

Les rayons fortent done divergens d'une

l11ttille

deux

verres,

fi

l'obj~t

en placé en-dec;a du foyer de la pre-

iniere c onvexit¡!. D e plus,

fi

y

e~

::;::

:;

:, c'en-a-dire–

{1

l'obJet en placé au foyer méme . Alors

z

=

co,

c'cn–

i -dire que les rayons fortent paralleles. De-lit o n voit

qu'e

fi

un objet e!l placé en-der,:a du foyer d'une

lentil–

le

ou d'un verre convexo,

&

alfe?. proche

de ae

foyer,

ii.

r"ndra les rayons beaucoup moins divergens qu'ils ne

le font en partant;. de l'objet

mt1~e:

on trouvera en ef–

fet que

z

ell

alors beaucoup plus grand que

y,

fi

a

y +

¡,y-

2ab.

en négative

&

fort petite . C'e!l pour cela que

les verres de cette ef-pece font utiles aux pre, bytes .

Voy.

PRESBYTE.

r'

.l!.orfquc les

det¡~

faces de la

lentllle

font fort con–

vex'es, c'en-a-dire que leur rayon eil trcs-petit, la

!m–

tille

rec;oit alors le nom 'de

loupe,

&

forme une cfpece

de m icrofooee.

Póycz

MICROSCOPE.

·

Les

lenti/1"

a deux furfaces convetes ent cctte pro–

priété, que

fi

on place un objet

alfoz

pres de la

leneil–

le,

les rayons qui partent des deux extrémités de l'objet

&

qui arrivent a l'reil, y arriveront fous un angle beau–

coup plus grand que s'ils 'qe paffoient polot par la

len–

tille.

V oila pourquni ces Cortes de

leneilles

ont en gé–

ftéral le pouvoir d'aug memer 'les

ob~ets

&

de les faire

paroitr" plus grands .

Voyez

ÜPTIQUE, VISION,

&c.

: Daos les

Mém. de

1704,

que nous avons oités, M.

G-uinée doitne la formule des fuyers des

lentilln,

en

fuprorant en g6néral le rapport de la

réfra~ioo.

comme

·

.

'!'ome

1~

LEN

m

i\

n,

&

en ayant égard,

-ti

l'on vcut

-a

l'épaiffour

de la

lentille.

On peut vo(r auffi la form:Jk des

lentil-

1'",

daus la

ruherche de la vérit.!

du

P.

Malebranc he

tome

IV.

.il

la

fin.

Voya.

les conféquences de

c~1te

fo r–

mule,

:un:

mots Me,os_Qt;E, VERR_E,

&c. (O)

I,

E NT ,t

L L

.1!;,

.C

Horlogc~te:

).

_fignll'i_e au

ffi

parmi les

H_orlogers un eorps pefam qlll tatt partle du pendulc ap–

pl!qué

a.e.~

-horloge_s . On l'a nommée ai\IÍ1

a

ca ufe de

fa for me . L a

lenttlle

e(l adaptéé nu

bas

de la

~ergc

du

pendule ,

_&

die y eR ordinairernent

foutcnue par un

écrou

qu~

l'on touroe

-!i

dtoite ou

a

gauche pour faire

a-vancer ou retarder l"horlogc.

Poyez

PENDULE en tnnt

qu'appliqué aux -horloges, pendules,

&

verge de pendn–

le,

voyez

PexDULE

life<ondu,

& ,.,

Pl(lnches d' Hor–

logeri~,

&

lu~r

cxplicatio-n

.

·.~E

N

T 1

NI,

~eontittm,

(

Géog.)

aneienne ville de

81c11e da<ts la vallée de Noto; elle fut fort endomma–

gée par

111¡1

tremblement de ter,re eH

1693.

-Elle en

fnr

.fa riviere de méme nom

a

1

millcs de la mer ,

10

S.

O . de Cataue,

20

N .

O.

de Syracufe.

L ong.

32.

fG>.

lat.

'l7- 18.

Voyn

L ÉONHNt.

(D.

'J.)

J,..EtJTl5QUE,

f.

m.

ltnti[cru,

(

Hijl.

nat. Bot.

)

r;enre de plante q11i diffcre du térébinthe en ee que les

feuilles nailfem par paires Cur une córe qui n'en pas tcrr

,,,inée par une feu·le feuille, comme la cót_e qui

routiet;t~

les feuiHes

d11

térébin_thf. Toyrt;tefor$,

l njJ.

re;

herb,

f/O)'<"

PLA!-(TE.

LENTISQUE,

lentiferu,

nrbre de

moye~tt)e

grand,eur

qui en toujonrs verd.

ll

cro1t naturellerncnt daos les

provinces méridi01ples de ce roy\(ume,

e1~

Efpagne, el)

ftalie, daos la Grece, aur Indes,

&c.

CeF

arbre prcnd

de lui-mcme

¡me

tige affez droire; il fe garnit de beau–

coup de branc:hes. dont l'écorce e(l cct)drée: fa fcuille

ert eompofée de huit folioles, rangées pa; paires fur

mt

filet commun qui n'en peint tert)"lil)é·par Hl).e foliole utl-i–

qu.e,

comm~

cela fe trouve qrdinairement dans les feL¡il–

les· conjuguées . Le

lmtif'lue

m

a

le donne fes ftcms ;tu

mois de M ai

¡

elles viennetu en grappes aux aiffellcs des

fenilles:

&

)eur couleur herbacée en relecvéc d'une teintc

de pourpre. L es fruits viennent fur le

lentif'f.'"

femellc

1

ce font de petitcs baies qni devicnnent

noires

en mcuriC–

f.tllt

¡

elles font d'un goilt acid<!,

&

elle• renfermenc un

noyau qui ell petit, obloQg, dur

&

noir. Cet arbre ca

délicat;

il

tui faut un terrein fec

&

l'cxpofitton 1:1 plus

~~:haude,

pour réfiner en plcin air :iux

hiver~

ord!naires

daos nos provinces foptcntrionales. J\1a!S,

a

moms de

gr~odes

précatuions,

il

arrivera quelquefois qu'il Cera for t

cndomnpgé par les grands froids: crependant fi Jlarbre

ert dans fa force

1

il pouffeq de nouveaux re¡etton&. On

p_c:ut le multiplier de graines on de

b~aoches co~~hécs

.

JI

-faut femer la graine d"os des

ternnes au prmrems

¡

ell~

ne

leyera

qu\1

l'autre

printems:

l'année fuiva.ntc,

au mois d'

A

vril ,

il

fauJra ¡ranfplanter _tos ¡cunes plants

daos des oetits pots,

&

au bout de trms

<'!t!

quatre ans,

on pourra·les mettre

en

pl•ine _terrc: en fuppo[aut

nda~moins qu'on

aura

en fom de mettre pendant chn<jtte ht–

ver [oit les terrines , foit les pots,

:l

l'abri des gclées. Los

brijnehes couchées fe f<>nt au printems;

il

f:\111

les mar–

cotter

&

les arrofer fouveni: aepcindani ell<s ne feront

de bonnes racines que pct¡dant la [cconde annéc,

&

on

pourra les tranfplanter en plein air au mois d' Avnl da

la troifieme.

11

faudra encare des prdoaut1ons pour les

garantir

des,

gelée_s

pen~ant le~

d_eux ou trois prem!ers

hivcrs; apres quo1 les foms ordmaues fuffiront , avec 1 at–

tention pourtant de ne pai couper le bom des branchcs

>

il vaudra bien m ieux 'retranther en enticr oelles que l'on

voudra fupprime; pour faire une tigc .

~

c,et aibr<:. 11 fait

naturellement une

t~te

régullcre,

&

•!

s élcva a dou·te

ou quatorze piés.

·

Au

moyen des incilions que

1

n fait au tronc

&

au~

groffes

branc~es

du

lentif'lue,

il

;n découl7 une ré-fine,

que l'on appclle

maftic,

&

qne_l on empiole:\ plooeurs

ufao-es.

OIT G'en

rcrt e

n M édeo

me,

&

on le f:m

ClltrCP

daos

1~

compofition de

ditfére.ns

"ernis. L_es "Pures

ma–

chent ha\>ituellemcnt d

u mante,

pour foruficr-leurs gen–

ciyes, blanchir leu:s dents,

&

ayoir l'halcin<: agréable .

On tire des .fraits du

lentif'ltU'

una

hUI

le q\!1- en bohne

a

bríller

&

qui entre daos quelqoes compoh uons de la

Pharmacle. Le bois ·de cet arbrc

auffi des propriétés,

cellc entr'-ao1res de fortitic'r les Jlenci,•es; c.: qui

a

fait

imaginer d'ea fairc des curedents . Vo.ici

les différcntes

e!"pecco de cet arbre:

1

<>.

Le

/c.;ttif'!tt•

o'rdinairc.;

ott

IMtifqtu

de

MoJJlp~~/úr.

e•

en principalement

:l

c'ctte efpcce. qu\il faut opph–

quer tout ce q ui próccde.

,_o.,

Le

/enei[qHe eulti'Vé

.-l

larges fmille i ,

q11o les

Gre.cs

d'aujourd'hui dinin. guent par. le nom d<:

fclmtó<.

3

o.

L e

leúti[q.tte

~law<

cultivé,

connu a

Sc1~

fous le

non:~

de

Jchinos-"./prOI

R

r

:¡,

4 · Le