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LEP

.nimal &

a~rondies

fur le dos, mais toutc5 ,féparées les

:unes des autres, & <lilférentes des .taches eh forme de

,rore, dont il vient d'étre fait mention.

L t oPARD, (

Mat, mefl.)

(a

graiffe paffe pour un

d~s

mellleurs cofrottiqu<S . ll eft au moins certain que ce

.remede eft digne d'occuper une place [ur la toilette de

,nos damés; car il ell rarc, & par eou(équent tres-cher,

Ji'

que d'ailleurs

il

eft peut-ctre beau de mettre la uatu–

te

~'miere

a

cOntribution,

la

marthe

&

la

civette

du

nord , & les monflres d' Afrique.

· LE'OPA R DE' , adj.

m tennu de Blafo»,

.fe dit

du !ion·.paffant.

Teflu.

a

Pads, d'or ,2 trois Jions

llopardb

Ele fable,

l'un fur

l'autr~·.

celui du milieu contrepaffant.

· ·

L E'O POL,

Leopolif,

(

Glogr. )

ville de Pologne,

au palatinat de

~uflie,

dont elle eft la capitale , Les

Allemands l'appelleilt

Lembrrg.

Elle a un

archev~ché

pauvre,

&

un chapitrc du rite latín, mais c'eft une des

·rneilleures !laro{lies de la province. CaCimir

ll.

ou le

,Grane!, fe rendit maltre de

Llopol

en

1340,

& Con

év~ché fl!t honoré dn titre

d'archevéchl

I'an 136J;

jJ

n'y

a daos t 0 ute la Pologne que cct archevéché & celui

de 'Gnefne. La ville efl lituée aupres de la riviere de

.Pietewa,

a

36 licues N . O. de Kaminieck, 6<t S. E .

'de Cracovie, So S. E. de Warfovtc.

Long.

4l.

49·

l<~tit.

49·

fl·

.

LEOPOLSTADT,

Leopoldifladium,

(

Glog.)

pe–

.tite, mais forte ville de la haute Hongrie, bitie par l'em–

'pereur Leopolp en t.66j'. Les méconrens de Hongrie

·l'affiegerent en J707, mais le comte de Staremberg Jcur

tit Jever le fiege. Elle ell fur la .Waa5,

il

t&

lieues

N .

G. de

Neuhauf~l,

u

N . E . de Presbourg,

40

N.

.O . de Bode, 34 N . .E. de Vienne.

Long.

36.

JO.

/4t.

t8. 45'·

LEOSTHENIUM;

(Giog.

a~tc.)

golfe du bofphore

de Thrace, felon Etiénne le géographe. C'efl peut-etre

le

m~me

qui e!l nommé

Lajlhmu

par Denrs de By–

z:ince,

llc

le

m~me

qui eft appellé

(Jajlhmes

p~r

Pline,

liv. IV. eh.

~¡ .

(D.

J.)

L E'P ANTE, (

Glog. awc.

&

mod. )

ville de Gre–

ce dans Jo Livadie propre, avec un port fur la cóte

fcptcntrionale du golfe, qui pr<nd d'elle le nom du gol·

re

de Lépante.

Voyez

LÜANTE,

go/fe de.

Cene vil le efl appellée des Latins

N~tupaéltu,

d'un

. mot grcc qui lignilie

bdtir ttn vaifTeau,

foit que les

Héraclides , ou les peuple; de la Locride , comme le

veulent d'a1,1tres auteurs ,

3yent

conltruit leur premic:r

navire daos oct endroit-Jil. L es Grecs modernes norn·

'ment Lépantc

Epatios,

& les Tufes

Einbachti.

Elle eft fitu ée daos le pays de L ivad ia, fur le riva–

ge, peu Join de l'o¡lVerture du golfe de fon nom, aa–

tour d'une

monta~ne

de figure conique; fur le·fomrqet

;de

Jaqtt~lle

efl

b~tic

la fortcreffe, fermée de quatre rangs

de gro!les muraliles féparées par de petits vallons entre

deux, oi') les habitans ont Jeurs maifons .

Les aqciens Grecs avoient

a

Naupaéte quatre tem–

ples célebres, !'un con[acr¡!' a Neptune, l'autre

a

V

é·

J}US,

le troifieme

a

Efculape.

&

le quatrieme

a

D iane .–

Aujourd'hui que N aupaéte a pris le nom de

Einbach–

ti,

q~'elle

eft

~ous

la _domination du fui tan, &

gouver~

née par no vatvode, ti

y

a fept mo(quées, deux égli·

fes pour les Grecs

mé~rif6s

pap les Turcs, & troi fy–

·na¡¡ogues

d~

Juifs qui tont Je commorce du pays, conT

fiftaot en

appr~ts

de maroquins.

·

L'anaque de cette place étoit tres-difficile avant

I'n~

fagc du -caoorc Eq, 1408, elle étoit foumife

a

l'empe–

renr <Je .Conflantinople; mais l'empereut Emanuel, crai–

gnant ele· oc Rouvoir pas la cooferver ,' prit le ·parti de

la

céder

a

la république de Yeqi(e, qui la munit de

maniere

ii

réfi!ler

a

une puillante apnée. E u elfet

le~

Tures

s:y

motfondirent en' 1475', & fureut obligés', ati

bout de quatre mois a1attaque'

d~en

Jever honteufement

1~

(Jé¡:e. ' Entin, Bajaze¡ fut plus heureu; , la prit fur

les V énitiens en 16ll7, & le chateau de Romélie fut

rafé eo·

16~9,

en exécut'ion de la paix ·de Carlowitz .

'

Llpa~~t•

efl

:i

45' lieue.s

lj,

Q .

d' Athi:nes, 140 S.

.0·

~e

C:onflantinople.

Z,on~.

39· 4&.

lat.

38. 34·

L EPANTE, {

GQ/fe de) Glog.

ce golfe pris d•ns fa

)ongueur do fepfentrion jufqu'au r,ivage de 1'Acha'ie, &

au midi jufqu'a celui de la Morée; fépare ces deux

g randes parties de¡ la Grece llune de

J~autre.

11 a cu

plur.eurs boms que les :iuteurs lui ont donnés Celan les

diff~rem

tems'

~

les ncqar.ons particulieres. Quelques

anctens Jlappellotent

Crt<i![IJs,

Strabot¡ le· nómme

M are

Alcyonit~m,

&c. Son nom le plus ordinaire étoit le

gol~

fe corjnthien

corintlúacus jihtu .

Ce g?lfe comprend quatrc écueils daos foo éteodue,

~ ;e~ott

17s

eau1 de la tpeF

ionienn~

par I'entrée qui

'LE P

e!l entre dcux promontoires avancés du continent, &

fur lefquels fom deux chlteanx, qu' n nomm: les

D.zr–

da~tellu. T~;>utcs

les marchandifes qni f<>rtent de ce gol–

f~:

comme les cuirs, les huiles, le t!ll;>ac , le ris, l'or–

ge' payent

a

}.'émir troís pour cent;

&

cet officier cu

re~d

fix milles pialhes par an au

~ran:i fei~~n~ur,

mais

fon entrée n'e!l plus libre aux navire; étrangers.

, C e fut dans

le go/fe de Lipa·""•

non Io:n do.

~o-

1,

rinthe, que Dom fuan d'Autnche & le; Vémttens

remporterent fut les Turcs, le ) Gét bre

1)71 ,

une

·~

.viétoire navale, d'autant plus illuilre, que c'étoit la

:.:

premiere

d~

cene efpece. Jamais,

dep~is

la bat.aille

d'1\.:lium, les mers de la Grece n'avo•etH vu

01

des

" flotes

fi

nombrenfes, ni un comba!

fi

mé morable ,

Les galeres ottomanes étoient mana;,uvrées par des

efclaves chréticns , qui tous fervoiént mal¡(ré elll:

, contre !ettr pays . Le Cueces

pro~nilit

la

li~rrté

:i

en ·

viron cmq milles efclaves chréttcns. Vcmfe fignala

:; cene viétoire par des fetes <JO'elle f<ule

fa:voi~

. don–

ner. Zarlino compara les a1ts pour les ré¡oUtffances

:: de cette viétoire, & ConOamiuople fut daos la con–

"

Clernntion

.

Dom Juan

ce célebre batard de Charles V .

~omme vcnge~r

de Ja Cbrétienté, en devint le hé–

" ros .

H

mérita fur·to\lt ·cette idolatrie

~es

peuples, lorf–

" que dcux ans apres

il

prit Tunis

:l

1e¡¡emple do Con

" pere, & fit comme lui un roí africain tributaire d'E–

'' fpagne . Mais c¡m!l fut le fruit de la bataille de

Ll–

"

pante

& de la conqnéte de Tunis? Les Vtnitiens ne

" gagnerent aucuu terreio fur les Tures,

&

l'amiral de

" Selim 11. reprit fans peine le royaume de Tunis deu:<e

" ans apres, en IS'74· Tous les chrétiens furent égor–

;: gés. 11 fembloit que les Tures enffenf gagné

1~

ba–

" taille de

Llpante

, .

Ext<art du

<Qap~tre

du la btf–

t aille de

Lépaote

áam M.

ck

Vol!:ure,

tom.

llf.

(D.

'}.)

L

É

P A S,

f.

m. (

Conchyliol.)

genre de

coquil~age

univalve, ainli nommé en grec, comme fi l'on dtfoit

l'lcaille

da

rochers,

paree qu'il ell toujmll's adhérent '

aux rochers, oU

3.

quelques autros co_rps durs;

&.

ce~te adhérencc lui fert de

re~onde

coqmlle' pour le pre–

ferver des injures du tems . Nous appellons ce coquil–

lage en frans;ois

patelle

ou

~il-de-!NIIC,

voyez.

<ll<IL·DE~

Bouc

ou

PATELLE · mais

il

n'y auroit point de

m~l·

de lui conferver le r{om de

tipas,

& dire ""

tipas

épi–

neux, un

tipas

finement cannelé, un

léplfs

tacheté de

bl3nc. & de rouge, car

~out

es ces épithetes oc fonoent

pas bten avec le mot

rr:l-de·bouc.

LEPETHYMNUS

ou

LEPETHYMUS,

(Giog.

a11c.)

montagne de l'lle de Lesbos, que Philo!lrate met

aux environs de Méthymne. Le nom moderne de cette

montagne e!l

Leptimo

ou

mo11tngnc de f aint Thlo/Jore.

(D.

J.)

LEPIDIUM,

f.

m. (

Hifl . 11at. Botan.

)

genre de

plante

a

fteur en croix, compofée de qnatre pétalcs; il

fort du calice un piflil qui devient daos la fuite un fru!t

en forme de lance, divifé en deux lagos pat uqe clm–

fon qui foutient des panneaux de chaqoc c6té,

&

rcmpli

de femences oblongues . Touroefort,

inft. roi her.b. Vo–

yez

PLANTE ,

LEPIDOCARPODENDRON·,

f.

m. (

H ffl. nnt.

B ot.)

genrc de plante établi par Bocthaave, & qu'il ca–

raétérue aioíi .

Les feuilles font entieres , & ordinaircment rangées

fans f)"mmétrie : Son ca!ice eft compofé d'ua grand

nombre de feuilles

placé~s

tes unes fur les autres en é–

cailles & par ordre fuaceflif. Lorfqu'il ell: mur, il prcnd

la

forme d'un vaiffeau écailleux, & fe ferme enCuite .

Ses fieurs en grand nombre, & compofées d'une mul–

titude de fteurons, remplillent le 'fond du calice: Elles

font

a

pétales, irrégulicres, éapillacées & he<maphrodi–

tes. L'ovairc ell placé au milieu de la fleut;

il

el! garni

de tnbes, plus ou moins longs, t¡ui forment une capfule

oblongue, & fiiti1fent en deu'X longs filamens. Sa grair.e

efl ornée d'nn graod filet, qui porte une petite plumc

i

fa fommité. Boerhaave aompte douie efpeccs de ce genre

de plante ..Son nom fignific

arbre

ou

fruit lcai/Jn;x,

de

>..•crfr,

lcaille,

~~.&pou,

frtlit,

&

IJ~1rn

1

arbr6

;

Linnaus

I'

appelle.im<

ddendrou (D.

J.¿

.

LEPIDOIDE

ot<

LEPID EIDE,

en Anatomre,

e!l

un nom que l'on donne

a

la future écailleufe du cr3ne.

Vo1_ez

SuTORii :

Ce mot ell grec,

l.•rr•l oul'u,

formé de

,.,•.,,

kai/1~,

&

de

"~",

forme , figure. VoJ.<Z

EcAILLEUSE.

LEPIDOTES, f.

f. (

Hifl. n&t. Lithol. )

nom don–

nó par quelqucs auteurs anciens

:l

une pierre qui reffem–

bloit

a

des é.:ailles de poiffon . D'autres fe fom fervi< de

ce nqm pour

défign~r

en général le¡ pierte.s qui font

I=OI]'lffiC