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LEG

de Deceotius n'elt aux yeox d'on aotre

fHant

Jéfune,

F roel"ch

(Ji/¡:

de

mm•~-

>f!Dw•t. <Hip_. vuiaf eap.

i¡.

t:

381.)

qu' une pure tmagmat!on umqueonent fondl!e

fur l'arrangcmcnt bifarrc de

quelquc-~

letrres tnofpofécs

par l'•gnorance de l'ouvrier qui a gra\·é le c.:lin.

ll

ne faot pas fe perCoader que les moni!Uiires ayent

étl! fi favans, qu'ils n'ayent fait quelquefois de tres-grof–

fes faotes

dans

les

llgmJcs.

Nous en avons en patticu–

lier des preuvc< trop évidcnres fur cerraines médailles

fr~ppées

hors

d'ltali~.

comme cellos

de~

l'erricus,

&e .

Ces méprifcs veno!ent, tant6r de précipitation, tanr6t

de ce que les ouvrier. ne favoient pas

alfe~

le l:uio ou

le grec, tant6t encare de ce que ceu x qui leur donnoient

des

llgcnáeJ,

ne les écrlvoient

pas

a([e~

dillinacmeut .

N'oublions pas de remarquer, en fimiTam cet anicle,

qu'il y a des médaillcs dans la

llgcn:i<

dcfquelles on lit

le

mot

rcflitut.

entier on nbrégé

rql.

O o nomme ces

médailles,

mEd,.i/111

de

rqlitruion,

ou

mldaílles rqii–

tulu.

1/oy•::.-m

l'artide.

(D.

J.)

L E G E

R. ;

ce mot fe dit en

Archíeeflrere,

d'uo ou–

vrage percé

a

¡our, ou

h

benuté des fo.rmes conllfle

daos le peu de matiere, comme les portiques dont les

trumeaux font rnoilié des vuides, les périnytes,

&c.

On pourroit auffi l'appliquer aux ouvrages gorl¡iques.

Ce mor s'cotend en!=Qre daos l'art de bhir; des me–

nus ouvr!lges, comme les plhres, favoir

les plafqnds,

les ourdis des cloifotJs, les lambris, les enduits, les eré–

pis

&

le< ais des planches , les tuyaux de

chomin~e

er¡

plltre, les DlMJteaux de cheminée,

&

le carreau de terre

cuite.

On nomme tous ces ouvrages

ltgers

M'tJr:~gu.

L éol!ll,

fe dit auffi dans

1'

Ecritu",

d'une main c¡ui

daos le;

f~u

de fon opér:¡tion a le moa vement

(j

a1fé

qu'ellc oe illit que lécher le papier.

1/oye:z:.

LÉGERETÉ

(

Phyfi'{u<

&

Moro/e.

)

L EGER, LÉGERETÉ;

(

/'r(arlcha/1.)

on dit qn'un che–

' 'al en

/é~er'

lorfqqliJ efl vtre

&

difpos; qu

'íl

en de

llg!re

tq!lle,

quand

il

e!l: de taille décjlargéc

1

quoiqu'il

.fott d'ailleurs lourd

&

pefaor; qu'il e!l:

Ugir

a

la main,

quand il a boqne bouche,

&

qu'

íl

ne pcfe

pa~

for le

mors , Qn dit auffi qu'un cheval de carroffc e!l:

ltger,

lorfqq;il fe remuc bien; qu'il craiot le fouet, ou qu'il

trottc lé erement . Dur au fouet efi en ce [eos le con–

traire de

llger.

Avec un cheval

llger

&

ramingue,

il

faut tenir la pa!Tade plus courte

&

1

s ronds plus étroits

qu'avec un cheval pefaot

&

engourd1. Les chcvau r qni

font déchargés du devan¡

&

qui ont peu d'épaules, fonr

ordiqairemcot

llgcrs

ii

la main . Un cheval doit c!tre

lt–

zer

du devaot'

&

fujet des hanches .

Eq

p~tlant

du cavalier

!es tt:rmcs de

llt;er

&

de

11-

geretl

s err¡ploicnt dans pÍu(jeors fens . Un bon écuyer

i:loit monter

~

chcval

&

fe placer fur la felle avec tome

la

l!gereel

poffible, de peor de l'imili:lider

&

de l'incQm:

rnoder. Un cavalier qui efl:

llger,

&

qui

Ce

tient ferrne,

fatigue moins fon cheval qu'no autre q"i s'appcfaqtit 9eí–

:fu~ ,

&

il

cfl: toujours mieux en état de foufl'cir fa dé–

fenii: malicienfe. En fin, un homme de cheval doir avoir

la maín

tres-llgtre,

c'efi-i-dire, qu'il faur qu'il fcnte

feulemeor tbn cheval dans la m1in pour tui rétiOer lorf–

qu'il vcut s'échapper;

&

au iieu de s'attacher

i

la main,

il

taur qulil la ba1Lre, des qu'íl a ré lifié au cheval.

c•en une des meilleqres marques d'un homme de che–

v;tl, que d'avoir la maiu

llg<re .

LÉCF:R, L ÉOERETÉ, (

PántMrc.)

pinceau

llger

1

11-

t.<rell

de pinCCl\U, fe ' di! lorfqu'on

re~:ouooit

qans un

tablean la fu reté de la maio,

&

une grande · aifance

i\

exprimer les objets. L'on dir encare qne les bords ou

exrrémités d'un tablean dolvent

~tre

Ugerf

d'ouvrage

1

e'efl:-:i-qire, peu chargés

d'ouvr~ge,

paree qu'amrement

il y auroit tcop d'objets cQupés par le bord do tablean,

ce qui produiroit des .effe¡s difgracieux.

LE'GEREMENT, adv. ce moten

Ml<}iquein–

dique un mouyement encore plus vif que le gai, un mou–

vement moyen entre te gai

&

te vite. ll répond a-peu–

prcs

i\

l'ltalien

vivau .

(S)

LEGERETE',

f.

f.

(Phy[.)

privation ou défaut de

pefnuteur dans un corps.l comparé avec un autre plus

pefant.

Voye:t.

P ms .

tn

ce feos, la

Ugeretl

e!l: oppo–

!ée

i

!a

pifauttNr.

P.

PE~ANTEUil

&

GRAVITÉ.

L'~xpéri~nce

démootre que tous les corps font pe–

fans, c'efi-i\-dire tendent naturellemenr au coqtre de la

rerre, ou \•er des poims qui en Coot

tres-proc~es

.

11

n'y a done point de

llgereel

pofitive

&

abfolue

1

mais

feulement une

ll.reretl

rel3tive, qui ne li¡¡nitie qu'uoe

p•f•uzteur moiedn .

Archimcxle a démontré,

&

on démontre dsns l'Hy–

dronadque, qu'oo corps folide s'uré1era ou on voudrn

dms un fluide-

~e m~me

pefuntcur

fp~cifique

que tui,

LEC

&

qu'un c:orps plas léger s'élevera daos le m me tlu!–

de . LA ra•fon en ell qoe les corps qoi font dits d'une

m~me_

pefanrew-

fp~citiqoe,

fonr ceox qoi tou

les

m~mes d1menlions oa

le

m~mc

volume, oe cnmiennl!'llt

pas

plus de pores oo d'inrerulles delli¡oé de mnticre

l'uo que l'aotre;

&

par coofl!quenr qm fous l<1

m~mes

dimeolioos renferrr¡em un

m~me

nombre de parties ·

concev:¡m done que le fnlide

&

le ftuide de méme

pe~

fanteur fpécilique foient

divlt~s

en on m<!me nombre de

parties égales, qoetque grand que foit

ce

nomore

11

p'y aura poim de mifon pour qu'uoe parrie du folide

f~lfe

defcendre une pan!e du floide, qu'on ne puiffe alléguer

ao!lj pour qo'elle la falfe monrer,

&

i1

en fers de

m~me do folide tot:ll par rapport

1

une ponion do fluide

de meme volume;

&

eomrne ce folide ne filuro!t en ef–

fet

defcendre fans faire élever un volume de fluide égal

a

celoi qu'it d6pl3cerolt, il s'enfuit dc-13. qu'il

n'y

3

pos

plus de nifo.n pour que le foli<le deCcende, qu'il n'y en

a pour qu'il mQnte;

&

comme il n'y

a

pns non ph¡s de

raifon poqr qu'il

fe

meuve latéralemeot plut6t

a

droite

qu'i gauche, il s!eofuit enfin qu'il re!l:era tOiiJOors daos

la place oü oo l'aura mis.

De-li on voi¡ qu'uo corps q11i pefe rnoios qu'un égal

voh¡me d'eau, doit l!tre repoo!fé

~n-haut

des qu'il e!t

plac~

daos l'eau; car fi ce e rps étoit auffi pefam qu'un

égal voh¡me d'eau, il

reneroi~

en la pince oü on le mee,

comme on vient de le voir, Or comiTie

il

cfi moiQs

peCaot par l'hypothcfe qu'un 6gat volume d'eau, on peut

fuppofer qu

1

il foit poniTé en en-bas par une pcfanteur

égale

a

cclle d'un pareil volume d'eau'

&

en en-haut

par une pefanteur égale

a

l'exces de la pefilmeur de ce

' 'Olume d'eau fur celle du corps . Done comme l'effet

de la premiere de ces forces efl détruit , il oe re!l:era

que la

(~conde

qui fera par conféquem monter le corps

en en-ham.

En général tm corps efl: dit d'au¡nnt plus

lég~r,

que

fon

pqid~

ell rnqiodre ¡

&

e poids en proportionnel l

la quantité de matiere qu'il ·contient, comme M .

N

ew •

toO

l'a démontré.

f/oyc::.

DESCENTE

f:j

rLUIDE,

f:ic .

Les corps qui fous les

m~mes

dimenlions ou le

m~me yolum

ne pcfent point également, ne doivem poinr

contenir des portions égales de matiere . Alnfi lorfquc

nous voyons qu'un cube d'or s'enfqnce daos

l'eaq ,

&

qu'un cupe de liége y fljrnage , oous fomr¡¡es en drolt

de con<!lure que

IJ:

cube d'or contient plus de partÍCi

que le ITI9me volu

m~

de li11ge, ou qne le lié

gc a plus

de pores, c'en-a-dire de cavité's qeftimées de matie.re,

que l'or; nous pouvons a!furer de plu , qu'il

y a da

ns

l'c:tt¡ plqs de ces vu¡qes que dans uu vqlume égal d'or,

&

moms que daos ¡¡n méme volume de lic!ge .

1/oyc::.

HYDilOSTATtQUE

~

B.,L

t;CE.

Cela nous donoe tou¡-a-la-fois une idée claire, foir de

la pefanteur de¡ corp•, qui ert la fuite de leur denlité,

foit de leur

llger(ll,

&

nous fait connoitre que In der–

niere ne peut pas <ltre regardée comme quelque chofe

~e

pofitif, mais que c'e!l: une pure oég11tioo ou une ab–

fence de parties qui fait appcller un corps plus

lége~

qu'un

2utre, lequel cootíent plus de muiere que !ni.

11 efl vrai que le doéleur Hook femble fontenlr qo'il

y a une

ltger<t./

pofirive; c'efi,

(i

nous ne nous trom–

pons, ce qu'il enteod par le terme de

ilvítdtion ,

qni ne

pcut fignitier nutre chofe qu'11ne propriété des corps di–

reélc;ment ·cqntralrc

a

¡:elle qui les fitit_gravi¡cr.

ll croit avoir découverr cene

propn~té

daos le cours

de quelque¡ cometes, qui devant defccndre ver> le fo–

leil

s'cn for¡t cependaot retournées tout-3-coup en

fu–

yan~,

p(\ur ainll ·dire, ccr al\re, quolqu'elles en fuLrent

:1 une prodigieufe difiance,

&

fans que leur cours l'etlt

encore embraLré .

Mais cette apparence vieot de la útLlntion <{es come–

tes par rapport

a

la terre,

&

du mau vemenr de la terre

dans fon orbite combin!! avec celui de la comete,

&

ncm d'nucun príncipe

Jc

répulfion . Car 13 comete efl:

toUJOurs pouffée vers

1~

foleil par une force c<ntrale o_u

cemripctc qui lui fait décrirc une ellipfe fort excenrn–

qúe dont le fqleil occupe le fo>:er.

f/oyn.

C~METE .

Quoi qu'il en foit, 11 pourro1t

n'~tre

pa< unpoffible

qq\il

y

ellt dan$ la o:¡ntre une

cCpec~

de

ltgeretl

abfo–

lue · car

fclor¡ M. Newton, ou ceLre la iorce de la

gra~ itad~n,

la paroltroit devoir commencer une

-~orce

contraire,

&

cette deroierc force paralt (e

tn3DIIefler

dans qoelques phénomenes. C'efl

e~

que M.

e\Vto_n

n

appell~

vis rtpel/cHs,

&

qui paroit l:ue une des

lo;•

de la naturc

fans hquelle il ·feroit difficile, felon

lo1,

d'expliquer

1~

rnréf:lélioo,

&

qoelqoes autres effets phy–

lique<.

N ous avouerons cepeodant que les preuves fur

lef–

quellcs

1\1.

Ncwton cherche

il

~tablir

c:ettc force, n

nous