LEG
l:li~
comment cela ne feroit-11 plS arrivé
a
des hi–
Oorlens
eccl~lialliques,
par un picux -¿ele d' honorer les
tia•m s,
&
de rendre lcurs vies agrélblcs
au
peuplc, plus
port.
.!
ordim•irement
a
admirer ceux 9u'il revere, qu'a
les tm·cer, puifque ectte li!ocrté
s'~tOit
autrofuis
gliiT~e
JUfque dans la traduélion de quelques livrcs de la Bible.
Nous apprenons de faint ]érOmc dans fa préf.1ce fur
eelui d'Ellher, 9ue
l'~diuon
vulgatc de ce
livr~
de I'E–
critare q_ui fe lifo11 de fon ccms, étoít pldne d'additious ,
ce que ¡e ne faurois mieux exprimer que par les
term~s
de ce pere de l'Eglifc, d'autant mieux qu'ils vont
i
l'oppui de l'anecdote de
V
alerio .
Q:um li5rum,
dit-il,
parlant d' Enher,
editio tJulxata lacrwo{iJ bine ináJ ver–
borum
jiwilnu
trahit, addenJ
'"
'l".e
ex tmrpor. Jiei
po1Mer•wt
&
attdiri, fiwt folitHm efl jeholaribuJ difci–
plilris fumpto th1mat<
,
ouogitare 'l.uibMJ •urbi1 uti
potMit
'fiiÍ
injuriam pajfuJ
,
ve/
·
'1"'
in;uriam fuit
.
(D.]. )
(t)
LÉGI!NDE, (
Art. nMmi[11MI.)
Elle conrifle dans les
lettres
marqu~es
fur la médaille dont elle ell l':1mo.
Nous dílling11erons ici la
/Ir,
ende
de
l'infeription,
en
oommant proprement infcripcion les paroles qui tien–
nent lieu de revers,
&
qui ch1r¡;enc le champ de la •fté–
daílle ,
a
u
lleu de tit:ur<s . Ainli nous appellerons
llgen–
Je,
los parolos qui foot autour de la médaille,
&
qui
tcrvt nt
l
expliquer les figures gravées daos le champ .
Dans ce lens il faUi d1re que chaque médaille
p:~rte
deux
llgmdOJ,
celle de la
t~te
&
ccllc du revers. La
premicre ne fcrt ordinairement qn'a faire connoitre la
ptrfonne repréfentée, par Ion nom propre, par fes char–
ge¡, ou par cortoin¡ Curnoms que fe-! vertus lui ont
acquis . La Ccc011de en de!linée
il
pnblier foit
ii
tort,
foit :1vcc JUrlice, fes venus, fes belles atlions,
ii
perpé–
tucr le fouvenir des avanuges qu
1
il a procurés
a
l'em–
pirc,
&
des monumens glorieux qui (ervcnt
3
immor–
tnlifcr fnn nom. Aiuli la médaillc d' Antonin porta du
cOté de la
t~tc,
llntoniuJ Auguflllf f>ÍitJ, pater
patri~,
~rib.
pot. ••f. IIl.
Voilil fou no
m
&
fes qnalités . Au
revcrs, crois figures, l'une de l"empcrcur affis fur une
cfpecc d'échafaut; l'autre d'une femme debout, tcnant
une corne d'nbondance,
&
un earton quarrd, avec aer–
tain nombre de points. La rroilieme el! une figure qo!
fe préfentc devam l'échafaut,
&
qui tend fa robe, com–
me pour recevoir quelque chofe : tout cela non< en ex·
pliqué par la
llv;e,á•, libcralttaJ
'{"""",
qui no lis ap–
prend que Eet cmpereur fit une qnatrieme
lib~ralftcí
3U
peuple, en luí dinribuant certnin nombre de mefu res de
blé felon le befoin de chaque famille .
Cet uf\ge u'cll pas néanmoins li univcrfel
&
li indi–
fpenfable, que les qualitó
&
les char,:es de la pcrfon–
ne na fe lifent quelquefois fur le revers , :lllffi bien qoe
du cóté
d~
la
t~te;
fouvent elles Iom partagóes mCJitié
d'un cOté, moitié de l'autrc, d'autres fois on les trou–
vc
fur le revcrs, oú on nc luiffe pas encore, quoique
plus raremenc, de reocontrer le nom
m~me,
celui d'
A
u–
gulle par excmplc, cclui
d~
C oonamin
&
de fes cnfans .
On
ttouve quelquefois des médaillcs Cur lefquellcs le
110 111
fe lit des dcux cótés ,
m
eme fans prefqu'aucuae
dirii!reuce dnns la
J<~.,ule.
T émoin u
a
petit médailloa
de potin fr.1ppl! en Egypte, fur lcquel on trouve des
deur cOtés ,
e.rbeir~a,
ee b.,eth.
L.
1E,
quoiquc Cur un
d~
ces cOtés on voye la téte de Sabinc,
&
fur l'autre
une 6gurc de femme a!lifc, teuant de l:1 main droile
des
~!pis ,
&
une halle de la gauche. Tcl ell encorc un
m~daillon
d'argcnc de _Connamin, ou du cócé de la
l~te
on lit
Conj/a,timu·max. Aug.
au revers,
Con.flan–
-¡,IIS
Aug.
ayec trois labarum, dans l'cxergoc
fit;
&
ccc autre méd1i!lon auffi d'argent, de l'empereur
J
ulien,
ou aulour
de
la tete fans couronne, on trouvc
FL.
CL . "1uliantu N ob. C«f.
au revers trois labarum pour
llx.,,;¡,,
DN.
Julia""'
c.,¡.
daos l'cxcrguc
T. Con.
Enfin une médaillc de Maximien Da·¿a, qu'on pcut
placer, éRaleme!"'t daos le moye'!
&
d~ns
!e petit bron–
ze
nu l'on vol! d 1un cl\cé Max•m•en a m•-corp; , ayanr
J<t
'tete cuuronnée de taurier,
&
la poitrine couverte
d1une cuiraiTe; il ticnt de la mair¡ droite un globe , Cur le•
T ome D(.,
(1)
Je
o'cnten•
~
difcanrenir
que
le
celebre
Simcon Mct:aphraílc
a inferé & n1
f.t legendc
grequc.
plufi~ur.t rcci~t
f.tb~.¡lcux.
Se
qo'
Oft fM:':Ut
imp~¡~tct
fe
q~l!mc déf~ut
&
la Jegendc
J'or ele
j
acquca
de
V.auJc qu'on aprcllc auffi de
Voragine .
mait on nc doit ras
pour
cel:\
rcjencr
coutcs
lc,s vles dc.J f.1itu.s
que
ce.s
atucnu onc
éenc~ .
m
cotu le• f.tiu qul
y
font
r~ppon~;
il
fuHit de .confulter
~es
V lea
dt":t f.tinfl que le
critique
o.~ill:c ~
mif-=•
~u
JOUt .
&
que t•norrcf-
~~~n3~trc~J~::u~~i~q=~~ ~~~r; refil:~~~a ~~d~~~Zt~:u;¡:~ ~ r:~~
in les aélc.¡
du
(:ÚDU
.tuxqud.J If.lYolilh:n; e:t
fC
[Jrdi
ataaCI\t
les
LE G
qu_cl ell une
viao~rc;
Ü
gauche crl cachée par fon boa·
cher, dom la
puu~
[upéricure r.:prél.,ntc deu1 cavalicrs
cour~nt ~
toUte bnde de gauche
¡\
.lro'te , pré.:édés plr
la V¡éloJre . D ans la ptrtie inférieure lont
q>utr~
pcm;
enfaus deb011t , qui dtli)(nent les qo1trc filifoas de I'Jn·
née .
La
llsmá•
de ce cOté
e;t
;ll.:ximiwu1 1\'•v.
C..,.¡.
au
r~vers
un h?mm: debout , vétu du p•lud1tnem, te–
!"'an~
de _la dro1te un globe lilr lequel cll une
\•i.:t~>irc ;
1
s
appmc de la ¡:auche fur une halle; on lit
JUI<lc1r
M ax iminuJ no6iliJ!imuJ
C.etdans le chlmp
l
g.IUch~
E ,
dans l'exergue
11
N T.
Quand les tn édaille• n'onr pGint de t.:tcs , le; fi;:ures
qui y font repréf"ontée> en ticnnent lieu;
&
alors
IJ
1! –
genát
ciu r\!vers efl une cG.,ecc d'infcription . Par
e~
cm–
pie, dans
ll
médaille
da
Tibcre, en rcconooitl1nce du
foin qu'il pric de faire rétablir les ville> d't\lie qu'un
tremblemenc de terrc avGit ruintes , il ell rcpré tl:nté af–
lis fur une chaife curnte , :tvec ces ntots :
civ italtbNs
;#fi,e r.¡litlltÍJ,
&
le revers n'a qu' nne fi mple
llgmát
1
'fiberitu C.r{ar áivi A ugufli fi/itu
.1/ug~tjilll
Pont. M nx.
Tr. Pot.
XX!.
Quant il ce qui ooncernc les médJilles des villes
&
des provinces, comme elles portent ordmaircmcnt pour
t..!ce le génie de la vi lle , ou celui de la province, ou
ql)elquo autre Mité qu'on
y
adoroit, la
llgend•
en au!li
le nom de la ville, de la province , de la
dtic~,
ou de
tous les dcux enfemble,
"'"'"-'"
l:uf&.&orln ,
& t.
(w~
•'–
.,.,,,,
%Uf~~orTitn
1 nf:UA,Itlt
$&U!' ,
&c. 1
foj[
que
JC
n0m
de
la ville
fe
lifc au rcvcrs,
&
que le uom de la
d~i"té
dc–
meure du
cOt~
de la téte , foit que le no
m
de la
I'Íik
ferve de
llgmdt
:l
la dé"ú é , comme
••~«ui~• ~
J
upitcr
Hammon,
M,,,.,¡.,
a
Hcrculc,
&c.
Dans ces
m.:
mes médailles, les rcvcrs font tOÜJours
quelques fymboles de ces villes, fou vent fans
ll¡:wJ, ,
plus fuuvent avec le nom de la ville , quelqueloiS a•·cc
G:clui de quelque
magiftrac,
cotnmc
A',."'"41t~~,
ioí
~'o~
..
;~t ,
&e.
cnforre q11'il ell vrai de dirc que l:l
llg<uJe
dans
ces Cortes de médailks ne nous apprend que le nom de
la ville, ou celui du m1ginrat qui la gouvcrnoic 1 lorf–
que la médaille
a
écé frappl!c.
Par-tout ailleurs le; belle; aéliom
(<)nt
e~primécs
fur
le revcrs, foit au narurel, foit par des
(y
mboles , done
la
llt.et~á•
cll l'explicatiun . Au naturel ,
comm~
quand
TraJan en repréfcnté meuant
la
couronue fur la tétc
a
u
roi des Parthes,
re:< P arthÍJ datm .
Par fymbolc ,
comme lorfque la viaoire de Jules
&
d'
Au~u:le
en
repréfentée par un crocodile enchalné
:l.
un palm1er a\"ec
ces rnots,
Egypto eapt!i .
l)on 1•oit auffi dan. Hadrien
toutes les provinces qui le reconnoilfent pour le11r répo.–
ratcur,
&
ceus qui n'en connoicroicnt pl' les fymboles ,
apprendroiem
il
les dininguer par les
ligm ácJ ; reflitu–
tori
Galli~
1
reflitiJtori Ilifp.mi.r,
&c. A inli les diftc–
rentcs vi
él
aires délignécs par des couronnes, par des
palme;, par des trophées,
&
plr de femblablcs morques
qoi font d'ellcs-mémes indific rcmes , le rrou,•em
dét~r
minées par la
lll(mde1 .!1/ia [Nbaé1o
d' A ugolle '
nlc–
mannin Jevitla
de
C onllantin te ¡cune,
Jud.r" eap!
;l
de
Vefpalien,
Arme11ia
&
il'ltfopbtami!_' in pot,{IJte•" popu–
li rom..zni
redaél~c
de TraJ1n, ou hmplemt:nt,
":
G~r
YA41'lb
á~
Sarmatit
de Mare AUr\!le ; car le>
l~x~·z.t(
r
les
pl~s
limple's ont' ordinairemcnt le plus de di¡¡nité .
Metraut done
:l.
pare les
ll~enclu
de la
t~tc dcll in~es
i1
marquer le rom, foit tout feol, comme Urutus ,
Ca:–
far, folt avec les qualités, ainli que nous vcnon. de
Ic
di•e; les autres
llgm :iu
ne doivent
~tre
que des expll–
cations, des fymbole;, qui paroilfent [ur les
m~J.111lcs,
par lcfquelles on prétund faire
oo~nomq
les venus dos
princes, certain< évcnemens fingul•er¡ de leur
~!••
les
honneurs qu'on leur a rcndus, l es avantage_s qu 1ls
O!~t
procurés
ii
l'état , les monumcns de leur
_:;lo~ro,
ks
M~té¡ qu'ils ont le plus honorées
&
dont 1ls ont cru
!IVOIC
rCQU
une
proteaion
pudcuticre:
car les re.vcrs
n,é:1ut
charg¿s que de ces Cun es de chofos , les
llxmJo
y
<>IJt
un raoport clfontitl; elles fon_r co!n mo )a clef de, lype_>,
que l'on anroic oien de
1•
p~IOC
a devmer Cans Icor lO–
cours, fur-cout daos les lieclcs
~loignés,
&
da
m
des
N
n
pays
1\allamlifb:•; rucc
que
ce.•
aat;a~
fi
jaA:err.ctu¡ecrcJh6 .
fa.
~t
arpliqul•
~
rc:jener
toot
ce
qcu d\ .1poerYrhe .
&
d~"»nt
1
orzgmc
c::f\:
inccrt:cinc.
on n'y crouYe que
det
f.atu
euth .
~
qui (ont l
l'c!pccuve de la c:ritiqae hiRonquc: l.t
rlu'
¡11Jicieufe
~
b.
plu•
(olzdc
lf
(e
f>CUt
cepo:n.:fant
qu'on
tfOU't'e dAru fct'OU\'rJigC:t
d.:
criv;¡n.s
fi
exatb . qctclqw:s
:td:et
de
fa1ou
qui (ont con6g0(• .'..an•
<:eJ
dcax: aateau ancic:n•
qoi
pu
une
pie:
te!
m~l
_cntendac ,
;~vo1:-nt
c:ru dc:Yair augmenter
les
aélions
illuftre~
dec
f.t1tlt• ,
mau comro:
•
le• fcrivaint
qu'
on
vient
de eicer, nous
cnfei¡a~nt .
,•e•
.~uccurs
ont
pui~
du• de m:,.bonnc• (oarQ:J ce: c¡o.·ih
o•\
a.Y.H\te •
(..A)