LEG
pays ou les u('¿ges .font tour
différ~ns
de
~eui
des an–
ciens.
C'ell en cela qu'excellent les médailles du
haut .em–pire, dom l
es 'rypi:s' font toOjours choilis
&
3ppllqo.tspar quel'!ue
bon.neráifoh
qu~
la /lgmd6r;teus d
!couvre:au lieu que
daos lebas emptre on ne .eelfe de .répéter
les mtmes types
&
les·
in~mes
llgmdu;
&
fon voiJ
que )es ·uos
&
les autre.s íom doooés ·jnditféremment
.a
toy.s les empereurs, ph,ntlt par coutyme que ·par méme·.
TJ,moin le
t.lorJn exa&i!tll
,
f#lix t<>nP?,''""'
~tllo'IJ'!'io.
Comme les venus qll'l
c~ndent
les
pnnc~s
ploti au1)a–
ble,s
.~
J>llls
eflima~les·
a
l.euts
peuples, font aolJj ce que
les revers de )eurs m,édall\es repréfentent
ordiQ~iremeQt,
JesJigrnd<J
les plus
~omo:tun,es
font celles qui for,t
!=Ot,J–
nonre ces
vertu~
.• tant6t par leur limpJe nom, comme
dai,U ces
rev~rs
de Tibere qu'il méritói.t li mal,
mod•–
'"tioni,
tltmtf~;.,,
¡uftitid!:;
tant6t
cm
les appliquam aux
princes, ou''par le nominatif ou par le .génitif,
¡p.,
.Au–
lufla;
ou'
f¡n Al<gN.fti; tonflantia 41fgtljla.
ou
tonflall–
li.a'
'Au.~•fl•
;
gardant auffi .i.r:td.ilféremment le
m~e
ré–
gt~~
a
,l'égard de .la vertu
m~m~:
.'IJirtllr .Aug.
0)1
pir~
INit
.tft~g.
tlemmlta,
ou
de'f1<n1Ja!, &c.
·
· Les' honneurs
ren<l.u~
3UX
prin.ees conlillent partico–
lierement 'dan.s'
~es f~,rt;~oms
gloriellX qu'cin Jeur
a
don–
nés , p<;>ur
m~rqu~r
ou leurs aélions les
plu~
lnémora–
bles •.
o.uleurs
pi10JS
~11)inemes
verJl,Js; c'ell •inft que je
les dt
(l.tl)gu.e des monumens publfcs quí devoienr
~!re
les
té':l1oi
hs4u·r~bles
de leur itoire: Ges ',furnoms ne peu–
vent Etre exprimés que
p~r
la
Jlgrn4~
1
foit du e6té de
la téte, foi.t d1,1 c6té du rev.i:rs .
· ·
Q1,1ant au11_
hon~eur~
rendus aux prit¡ces apres
1~
mort,
qut
con~otent
a
les placer
au
rang des
die~x
, nous
les conn01!fons par le mot de
tonf~cratio
1
par 'cc1ui de
pater,
de
di'IJus,
& de
/)euJ. Divo pio, di'IJIIS
.Aug11-·
flur pat", Deo
&
{:?9minq carp .
Que.lq1,1efois autour
des temples
&
des autels on met,toit
m•mori11 ¡,lix
ou
m•mor;d! d!ttrn.s:.
'.Quelquefois fur les médaiUes des prin–
eelfes on lit
atter,~iar
, ·
on
fyd•ribur 'reupta;
&
du c6-
té de )a
t_~te
di'IJa,
ou en gre<!
,e•i..
1;-e.s
llgmdtr
q
~i exl]riment les bíen(aits
ré~ndus
fur
1~
'!'tlles, fur les
yrq.vn,tces,
&
fur !'empire, font or–
d.t\)atremem fort
courtcs&
for~
limpies; mais
~:lles
ne .
,lailfeut
).~ d~e.tre
IJ'l.agnifjquc;s. Par exemple,
eo,for'1Ja-
1or
.ur~¡r {it~, a>npl~ator ~'''"'"'!',
funáator paeir, r.tlor
11rbt.'
.'
r~fitt'ft~r u~b11,
HiJi!alllat,
.
Gallid!.
&c.
pMator
6rb11
,'
faltf~
,gmerts humam •.l!at<ámm r.ipublicd',
g/.,!
a
rom. brlarttaJ
p~p.
rom.
~<Ctttt<•
fundata, t.l!stJ .ftabllita,
~x?Jptr'!tor
om_nn1m
_gtt~tru.m, gl~ri•
orbi.J
terrd!, ho11o
rnpt<bltc.e natt, glorta "•"' fa-tH!t.
Quelquefois la ma–
niere en ell encare plus vi
y
e, comme
Roma
rtr'afe~nr:
,&
R?"'!a. !'/.n'f{<n
.;
~oma_
"[urg'"',
·
lilt&rtaJ rij/ituta.
Les
btel)~:u~s
plus parstcu,lters fot¡t
que)q~~fois
expri–
més plus
?t~tncf;te~~?.t d~nf
les
llgmáu,
con¡tqé
r1Ji–
tutor m_o1fttif.' remiff'!
d11cent_e/inta.,
quadragifsma remíf–
fa, 'Ufh;cu/atJ?'1< ltaltd! remiffa, fifci jm/ai'ei ealll"'f1Í4
Jttb['?h1.•
<ongtarttl~
pop. ro'!'· .aat1tm,
pt~e/1..,
fau.ftinla-
114!,
'Vta tra1ana,
'.Hdulg_~»_lla
111
q
artha(.,Uiilfo!, relit¡tta
t!Oera H. S. novto mtlltn aboltta
c'ell-a-dtre douze
million~,
plebei urbana: frumento
eo~/lituto.
Telles font
le
llgmder
de plufteurs médailles
d'
Alexandre Sévere
de CaHgola, de D omitien, de Septime Sévere d'Ha:
drien
&
de N erva .
'
O
o dillingú.e encor.;
p~r
les
l~e:endo,
les évenemens
p•rticulier's
~·
e
baque pro;vinaé,
lqr~ m~me
qums ne foot
repréfent~s
que par de$ fymboles communs. Par erem.
pie, une Viéloire aveé !In
!í'oph~e,
· une palme pu une
couroooc¡ tjélignem une médail)e
4r:
Vefpafien
&
font
déu;r~iti~es
par le mot
'vitto'ria .v;ormanic.i;
a ,
fignllier
u~e vt~oJre r~mportée ~F
les
~er~ains;
i! en ell de
mEmJ 8e ees 3ntres
llge,áer,
t~tllorta
nav,./u
vittoria
pa,.!hl&a ,
pr~toria,i
rltepti, imptr#tore
,.e~ep;o qu~on
voit fuf les médai!les de 1\qarc-l}urele.
La
1/l!mde
nou~
Jllarque la
récepuon glopeofe que ñrent
3
Cl~ude'
les
foldats de· fon armée. La grace que l'or¡ ñt
a
''N
éron
d~
l'aggréger dans tous les eolleges facerqotaur,.
a
été
cqq(e'ivée par celles-ei:
facerdor cooJ!Iatur
;,
omnia
<ol·
leg"J f.upra numerum;
dans cet ;¡utre',
pax
ft~~itiaia
<Nm
Per./ir;
l~empereur
Philippes
OOU$
a laitré
un
monuméot
de .la'
gai~
qu'il lit avec les feríes. La nieneille qui
a~nva
'
T•r~agone,
lorfqiJ'e
¡le
l'~utel
d'Augulle l'on
"'ll
fornr une palme, nous
eq
connue par une médallle
fu r laquelle on voit le type du ' mir¡¡cle,
&
11!5
gnatre
lettr~s
e ·.
P..
'1·
-r;.
Golo"i"
vi~rix
togata,
o'o P.I!Jtót
1NrrtJ• Tarraro;
1
emperear T tber<; fit
a
ce fujer une
agré:lble raillerfe·, que Suetone rápporte.
·
·
Les m'!O!Jmens pablics foor
~qffi
coonas
&
díllingués
par la
llttniú,
de íorte que ceu1 qui ont étc! conllroits
r~
le prWCC
1
mtme,
ÍODI
~S
au
nomioaúf
ou'
~U
j¡éni·
LEG
tif, ou exprimés par un v!!'rbe, au lieu que
ceu~
que
rol' a batis ou confac:rés en
leur honneur font mis au
daqf.
'Marcel/11, AN[.Nlli. Bajili<ll (/Jpi4.
Ac¡t~a
MartiiJ.
Pprtur' Oftienfir . Forum _rr,iani .
r •
.,plt~m
,¡;,,¡
AH.(
N•
.fti rejlil'(ltum;
paree que ces édifices
ont
été
élev~s
par
N
éron, par Tra,jan, par Antonio : au lieu
qu~
nous
voyons
Ro"'d!
&
¡:fMgHft•, '}o;vi Deo, lJifJo P io, Opli·
mo Pri11cipi;
poar mnrquer les temple$ en
l'h'.)tweur
d' augulle,,
{!e
)es coiOQ\lCS élevc!es pour Auton!rt
ele
pour TraJan.
L'attsclte~ent
que leJ; princes
Ont
eu
a
certail)es déi–
tés,
&
les titres fous
let"~uels
i1
l~s
ont honorc!es en re–
.connoilfance
d~
leur
prote~Hon
ea général, ou de quel–
ques graces particulLeres. uous ell conn1,1e
p~r
les manie–
res diftérentes dont la
llgmd~
ell eiprimée. Nous fa–
vons que Numérien honoroit ftogulieremer;tt Mercure,
paree que 'ée dieu
efl'
au
rev<!r~
do la médaille avec ce
mot
Pietar
.At~g.
Nous connoüions que Dioolétien ho–
noroit
}
up(tei CO\Jlme fon prqtec9eor, paree .9ue nous
voyons fur des médailles
'}o'IJI {:on{erv.•tori, J•••i
P~o
f'•gnlltori,
&
mc!n;te le fttrnom de
'jo'IJti!,S
;
que GordteA
attribuoir
a
c:e' dieu le fucces d'une batatlle od t'cs
gens
n':l'voient point Uc;hé le pié,
'}o'IJÍ Statori .
Sur les médailles des princerfes, on mettaiJ l'image
&
le nom des déités de leur fcxe,
fJer<r,
]•w•,
Vt.ft4
v.,,.,,
Dia,a.
09
marqÍJoit le bonbe·ur
de
leur maria–
ge par
Ven111 Félix;
la recmnnoilfance qo'eHes avolem
ele leurs couc:hes heure11t"es
&·
de Jeur féconditc! ,
]1mu·
,;
Luei,.,,
v~weri
ge11itr;ci.
· La bonne fortune des prinees qui a toujours é!é leur
principale déité, fe tro\IVC auffi le plus fou.vent fur leu¡s
médallles en toutes
[orles
de mameres :
J.orel""'
ANgt<–
(la,' Pup¡t11a. ForttJnd! Feli$;, JV!Niiebri.
1<9r_tuna
,,.
~.,,,
FortNII• ob(•'{Utnt,
For~Unf!
Rtthor,
ou le nom
de la Fortune e!l indifféremment par le non¡inatif, par
le dat1f, ou par
l'a~Zcuf3tif:
car nous voyons égalcmcnr
Marr, Villor, Marti Ultori, Martem
ProP•.~natorrm,
~
m!me
Mt~rtir
Ultoris:
m~is c~tte
derniere
llgende
fe
"pporte au temple blti pour venger
)a
mort de
J
ules,
e~
qui fait
un~
dlff6rel)ce notable.
11
ne faut pas oubljer iei que les noms
cxprím~s
dons
les
1/g,Jn
fe lifcnt quelquefois au nominatif.
C..:(ar
Augu(lur,
quelquefois au génitif
Di'IJi '}stlii,
en fin au
datif
Imp. Nerv.s: Traiano Germanico,
"&c. nu
:1
l'ac·
cofatif,
M. Av,-.c.
A-.•~arlpu,
é/&.
Ou ne
trOllvp
gucre
d'exemples de
l';ccnl.~tif
fur les médailles
latil)CS, que
dans celles de Gallicn,
Gallicnum Aug.
au rever · ,
Ob
<o>~[ervationem
falt<tiJ.
N e parlons plus maintenant des perfonnes, mal< des
chofe~
mEq¡es qui paroi!fent íur les médailles, ou lcuri
o~ms
&
le!)r~
qualit6s !ienncot lieu
de
llgenáe:
¡e
r3n–
gerai dans
ée
IJOI1)bre,
t?.
J..tes
yilles, ·les provinces, les rivicres, dor¡t nous
voym¡s
'tes
unes avec lenr limpie nom,
Tibtrir'
Da~M
VÍIIJ, Rbmstr, Ni/yr, /Egyptqr, Hjfpanía, Italia, [),,.
tia, .Afriea,' Roma,'
.Aie~andru,
/7alenlia;
ltali~a,
Dii–
/Jilil.
Le< autres avec )eurs titres
p~rtícu~le.r~,
le•1s
qu1-
li1és
&
leurs
prérogativc~
.:
C1olo11ia 'Julia .Au¡:!!ft•,
Fe–
Ji.'<
Beryt111.
eolqnia /mmunir
illiei .Attgu!la. eolotria
/l,ftnlia. Mttro'poli/idon. eo/mia Prim•
Ft..
viq Au;:u-
11•
.e.efarmfir.
M~'fi~ipin"'l/~rda,
eelium MH!Iitipitlm
e
otlft~tanum
Anlfl'l'"i"'!lf"f
.
· Les villes ¡¡rel!ques fur·roqt 6toient foigneufes !i'expri–
mer les ,privJie_ges' dont elles jouilfoieot
r-
r.,.,, "'"'",
Au-rnt,u.•.
BAtyitl!ltl
1 N4U1Cf;tb.!r'
~OA~r;&f.
t'OQf Jnarquer
q,o'elles
étoi~nt inviola~les, c'e!J-~
dire qulon ne pouvoit
en retirer les criminels qui s'étoient réfugiés daos leurs
murs, elles fe qtialflialent
r,,., .,••,,.
Le qroit qu'ellcs
avoient
con~rvé
de fe
~ouvcrt¡er
par leurs propres Iuis
s'erprimoit' fur leurs
mé~ailles
par le mot
4""'""'".
Les
villes qui n
1
c!toient' poi!l! foqtJ)ifos
~
la
jurifdltlion
dn
magi!l rar
enyoy~
eje Rome pour
~¡ouverner
la province
dans laqQelle elles étoienf
fttuc!~s,
s'apPI'Iloicnt
li~res
,
e.••
o.,.,.
C'ell une obfervation au M arquis Matféi. Le
privilege d'llyoir un por¡ de mer
&
des vailfcaux
fe
marquoiten
llg~,¿~
fur les
médaille~
l!:lf
le mot
W""•fX"".
Celui d'étre exempt ' des rributs
&
des impllts
par
le
mot
E...,.,..,.
Les privileges parricoliers
d~
colonics,
tels que le droit du pays latín, ou le draft
des
citoyens
romatos par
le
u¡or
II:OAuua.
Ceu~
des N éocores, qu'el–
les
~toient
fort foigneafes
de
marquer
par
les mots ''"',
""'!r,
.,.•:t••
1
t
N••Jf•l''.
Eofln les alliances
qn'elles
avoient
avec
d~autres
villcs
par ie terme o,...,.,. ,
11
faut con–
fulter fur tous
ce~
litres, les favantes
r~tJ)llrques
de
M.
V
ai
ll~nt,
dans
íqQ
livre des méd:úlles grecques, il fcroir
diffi cjle d'y ríen ajouter.
:1.
0 •
Les
llgenán
de médailles noos déco11vrent
le:
no m
~
légioos particulieres qui compofoient le• ar–
mécs.