LEB
A11
Lebedum
laud11s odio marit, ttt'{ue vi11rura?
Stis
Lebedus
.¡uam fit Gabiis deferttor, atr¡ue
Fidenit vicHI.
LEC
LECCE' ,
Alttium, (G/og.)
ville d'Iulie, au ro·
y~
ume de Naples, dans la terre d'01rante, dont elle
dl
la priucip31e,
&
)a réúde[\ce du gouvernonr, avec un
évEché fuffragant d'Orrame. Elle ell
a
4 licues du gnlfe
Ennuyé de courir les mers,
n'~tes-vous
point tenté
de Venife, 8. N. O. d'Otrante, 8 S. E. de Brindi!i, 78
, de vous fixer
a
Ltbtdut?
ce féjour n'a-t-il point
S. E. de Naples.
Long.
36.
H ·
lat.
40. 38.
, d'attrait pour vous?
Btdl.
Save_z-vous ce que c'efl
Leed
efl la patrie de
Amn¡ica~o
Scipi01u
,
q11e
le
, que
Lebedut,
UD
féjour plus defert que Gabies
&
que
grand-duc de Tofcane accueillir obl igeamment
a
Flo-
" Fidene , .
rence; il publia en iralien l'hifloire de cene ville,
&
,de
En effet, ce lieu refloit defert plus des trois quarrs de
fes familles illuflres: il¡ mourur en
1003.
l'année,
&
n'étoir fréquenré que
pend~nr
que les c01né-
Palmis
Ahraham
ju' ,
&
do&eur en Medecine aa
diens y féjournoient pour jouer Jems pteces,
&
célébrer
commencement du xvj. !iecle. Je le nomq1e ici", paree
les
f~res
de Bacchus .
qu'il e
JI,
je penfe, le premier qui ait .donné au .Publ i0
Enfin, cene ville, dont Hérodote, Srrabon,
&
Pom-
une grammaire hébra'ique . 11 n'en avoit poinr encare par11
ponius Mél.a, nous parlent comme de !'une des dom.e
en Europe avant la !ienne; il efl vrai qn';mjou rd'h11i
anciennes villes de l'lonie, n'étoit plus du tems d'Au-
cette grammaire de Palmis n'en point enimée, mai,<; elle
gune
~u'une
méchante bicoqne.
en a occa!ionné
de~·bonnes,
fans Jefquelles ou ne p"u,t
LE BE N A, (
G/og. anc. )
A•"•"- ,
ville de !'He de
<tpprendre l'hébreu .
Crete, fur la cóte méridionale, voi!ine du promontoirc
LECCO,
(G/og.)
perite villc d'ltalie, en L om,b:lr-
de Léon , Elle fervoit deporta Gortyne, dont elle
die, daos le MilaoC?., vers la fro\)tiere de l'ér1t de
V ~-
étoit a 90 flades . 11 y avoit un temple d'Efculape,
nife,
&
du Bergamafque,
fur
1'Adda,
a
9
m:ltcs de
Ao~
...lar ,
bari
f\lr
le modele de celui qui éroit
a
Cy-
Come-
Lmg.
26.
33·
lat.
45'· 46.
rene,
&
felon Philonrate, /.
IV.<-
xj.
toore la Crete
LECH, (
G/og.)
riviere d'AIIemagne; elle
il
Í.'\
fe rendoit ice temple, de merne que tuute I'Afie fe
fource au Tirol, fur les fromieres d<:S Grifons,
&
fe
rendoit
a
Peq~ame.
Jetre dans le D1nube, un peu au-deffous de D onaven .
LEBER, (
G/og.)
riviere de la haute Alface; elle a
(D . '}.)
fa fource
a
J'orient des montagnes du Vofge, aux con-
LECHE,
Cyperoidu,
r.
f. (
Bot.)
genre de
plan~e
fins de la Lorraine,
&
fe jette dans 1'111; la vallée qu'elle
dom la Beur n'a point de pétales; elle ell co1npofée de
arrofe s'appelle le
Lib/raw,
ou
Lebertha/1.
(D.
'J.)
deux éramines, nérile
&
foutenue par un calice d'une
LE BESCHE,
ou
SUD-OU EST,
C.
m.
(Marine.)
feule piece en forme d'écaille. L'embryou efl renfermé
C'efl le nom qu'on donne fur la Méditerranée au vent
dans une capfule qui vienr d'uo autre calice alfe?.
fcm~
qui fouflle entre le couchant
&
le midi, uommé fur 1'0·
blable au premier. Cet embryon devient dans la fuite
céan
Sud-Ouefl .
une femeoce ordinairemenr triangulaire. Lorfque cene
LEBINTHUS, (
G/og. anc.)
lle de la mer de Cre-
femence n'en
~ncore
qu'un embryoo, elle .en tcrmioée
te, voi!ine de Calymne
&
de Nifyros; c'en préfente-
par un filament qui en branchu par fon
e~ttémité,
&
mem
Llvita,
lle de 1'Archipel .
qui paffe par l'ouverture des capfules. Ajoute?. aux
c~-
L E'.B 1TON,
r.
m.
(Lite/r.)
.,_e;~.,
;
c'étoit un
rnéleres de ce geure que las ca\ices des
ll~ur~
font di-
habit de maine fait de poil, felon Suidas; fclon d'au-
fpofés en épi cylindrique, de meme que les calices des
tres auteurs, c'étoit
\me
tunique de lin fans manches,
&
femeoces; ce qui f.!it la plus grande différence qu'il y
alfe?. femblable
a
un í.•c que portoient les folitaices de
ait entre la
/u
he
&
le carex. Micneli,
N.o:JJ.
plpt. gm.
l'Egypte
&
de la Théba'ide.
(D.
'J.)
Vo:tez
PLANTE.
_¡_;E B 1N 1,
[.
m. •(
Onomnt. du drog.)
nom donné
LECHE,
C.
m. (
Commerce.)
c'ell une efpece de verni
par les anciens Arabes
a
une des efpeces des norax;
de Jie que J'on doone en Amérique, mais fur·tout au
nous racherons d'éclaircir certe dénomination avec les
Mexique, aux piaflres que les Efpagnols y fabriquem.
autres qu'on trouve daos Jeurs écrit> au mot
STORAX.
Voyn
l'arr. LECHEUM . Cette variété tant6t de
nom~p-
(
D .'}.)
.
clature, tanrlit d'orthographe, doivenr I)Cca!ionner daps
LE BE RE T,
or.
LE B R I T, en larm
Leporetl{n,,
un ouvrag,e de l'étcndue de celui-ci, des repites, comre
(
G/og.)
ancien nom de
la
ville
&
du pays d' Albret, en
lefquelles
il efl difficile d'étre en garde ; d'ailltur-s il
.~afcogne;[ur
quoi voye?. M . de
Ma~ca
1
J:Iifl.
de B/arn.
vaut mieux redire qu'omerrre.
li'V. VIl.
c.
.-.
not.
3,
4,
&
5'·
L ongme de ce nom
LECHEPRITE,
f.
f. (
Cr<ifine.)
uflen!ile ou e[pece
vient des lievres ou lapins, qui fourmilloient alors dans
de vaitfeau plat de tóle ou fer battn, oblong,
il
pié ou
les Jandes du pays .
. fans pié,
a
une ou plufleurs mains ou poiguées,
&
r~r-
LEBRIXA,
Nebriffa,
(
Glogr.)
ancienne v(Jle d'E-
miné par J'une
&
J'autre de fes extrémirés par .une gou-
fpagne, dans 1'Andaloulie. Elle ell dans un pa'ys admi-
Jette, ou un bec qui fert
a
verfer la graiffe
&
le jus
rab)e , abondant en grains, en vins excellens,
&
en oli-
qu'il
re~oit
des pieces qu'on fait rótir,
&
fous lefqucls
vicrs, dont
otl
f.!it
ll
meilleure huile d'Efpagne,
:1
qua -
iJ
y a tq¡ijours une
lechefrite..
t¡e lieues N. E. de S.
Lu~ar
de Baraméda,
a
deux du
LECHEUM,
on pourroit dire en
fran~o¡s
LE'-
Guadalquivir . Elle étoit connue des anciens fous le nom
CHE'E, (
Glogr.
"'"·)
port fur le golfe de <;:orinthe,
de
N<brifJ•,
qu'elle porte encere, avec un fort leger
fervant de port
a
la vil le méme de Corinthc. Tous \es
changem!'nt.
Long.
12.
3·
1-ae.
36. 5'6.
ancieqs, folybe,
Str~boq,
Paufanias, Prolomée,
~
au-
.L EB U 1, (
G/og. anc.)
pe)lple de la Gaule-Cifpa- ·
tres en font mention. Corinthe quoiquc íi.tuée entr-e
d¡:~x
dane, qui occupoir le pays ou (ortt Brixia
&
Véro-
mers (ce qpi fait dire
a
J;J,orace
himarit Corintbi),
ne. Tite-Live,
l.
XXI.
r.
xxxviij.
en parle en plus d'uo
n'étoir pourtant fur le bord
ni
de 1'11ne ni de l'a\l!r-c,
endroit.
mais plle a-vai¡ de chaque cóté un lieu qui lui fervoit
LEBUNI, (
G/og. anc.)
ancien peuple de l'Efpagne
de port, favoir Ccnchr6es au
Jevant~
&
Luh..,,m
au
Tarragonoife, felon Pline,
l. I/1.
r.
iij.
L'Efpagne éroit
couch~nr;
c'en préfenteme¡¡.t
l.efleioc9ri . .(D.
'J.)
divif~e
fous les Romains en affemblées de
convtntus,
&
L
É
CHE R, verbe aél. (
G•·am.)
c'ell polir, nena-
les
Lebt~ni
étoient fous l'affemblée de Lugos .
ycr, fucer avec la languc. L'ours
leche
Con
petjr;
l';tu-
·
LEBUS,ou LEBUSS,
Lebuf}a,
(
Glog.)
perite ville
ceur fot;t ouvrage. On n'aime pas lfS pei1,1tmcs
/lcl;
l.et.
d'AIIemagne, dans le cercle de la haute Saxe, au mar-
Voyez
LECHE
R..
Peinture.
quifat de Bran.debourg, avec un évéQhé, autrefois fuf-
LECHER
en Peinture,
c'efl finir extféllWfW'nJ les
•1~-
fragant de Gnefne, qui a
~té
fécularifé en
I5'f6,
pour
bleaux, mais d'une
fa~on
froide
&
iu fi pide;
&
ou l'on
la maifon de Braodebourg. Elle en fur I'Oder,
a
buit
c?noolt
p~r-tour
la peine que cela a co(\ré au _peintre.
lieu~s
de Cunrin,
&
a
deux de Francfort.Voyez.fur cet-
.B]en termmer fes ouvrages, en une i}oan¡: qualité; )es
1~ VllleZeyt~r,
Brandh. Topog. p.
71,
&
C~ytrret,
Sa:<o-
laher
efl un vice. Ce peintre
le(l><
tn>p fes opvra¡¡es;
mn, p.
95'5'·
Lor1g.
32. 30.
{at.
p. 2.8..
C
D.
:J.)
. .
cet ouvrage o'a J<Oint d'ame; il en rtop
11&/;1.
~ECA_NOMJ\NC_IE, ~-
f.
(Drvm.')
forre de d1v.t-
LECHI, (
Glot;. facr.)
c'étoit une v,ille eje In
~ri!JU
n~tton
qUI
~e
prat1quo!t en Jettanr dans un bnffin plem
de Dan. dans la :rerre-fainre,
&
.ce
n'efl aujnunl'hui
d.eau des pterres préc,teufes '!larquées ele
caraéler~
ma-
q_u'~m
m1rérable Vlllage; mais l'on -recucille daos le ror-
gtqu~s
&
d~s
lames d
~r
&
d. argent auffi
con(\~llées,
de
1
ruo~re
vo1fin beaucoup de coron, ele d:tttcs
&
d'o!i1 es ,
~amere
qu on entendo1t forttr i!u fond du ballin la que-
au rappon du P. Roger Aquila Symmaque
&
G lycas
fhon
a
ce qu'ou demandoir. Glycas rappprt
e, lip. 1/.nomment
Ll<hi,
ep
_gre~
"•)•l .'
.le
.fe~
Annalet,
que ce
fu,~
pªr
~e
moyen que
Neélane.heL~GHO,
f.
¡n.
(.Jlfo.,noir.)
pp oommc ninfi dalls
ro~
d Egypte!
co~nut
qu 11 ferott
détrón~
pa
rfes cnne-
le
man~oyage
de 1'Amérigqe
efp
9
g¡~oJe ,
parrjculiercmeot
.
~ls,, ~ Dclrt~
BJOute que de fon
te~s
oet!e efpece de 1 au
Me~1que,
\IIJ,!;
efpec~
!le oouebe de vernis de líe gue
d,IVInatt~n ~tott
enc?re en
_voguepar.m~.
les
Tur~.
Del- 1 J'_on donge
~ .~e¡tain
~s piaGres qui s'y fabriquent, afin de
~to,
Difr¡.,i_fit. maguar. l•b.IV•
.111p.
IJ.·
r¡u~fl.
V/.fiél..
1~, r~qre
!l
qn pl9s
b.elre!l.
Cependant ce vernis fait
•fi:
P·
f4f· (
G)
'l.
U O!l
préfere dans le
comm~~
Jes -¡¡Whes dites
rof.,,