LAZ
C\es, fureot encare 3ogmemés de cinq autres, fur lefquels
il y
a
des lettres d'Heori
111.
du
7
Jaovier
t
r82.
Cette communaoté a fes Jurés pour veiller
a
Ces pri–
•iléges, faire les vifites &
onner les Jettres d'appremif–
fage
llc
de maitrife. Ces charges nyont été érigées en ti–
tre d'office par J'édit de r6;¡t, furent l'année fuivante
réunies & incorporées, & le droit de l'éteaion rétabli.
L'appremilfage eO de quatre années, & l'afpirant
:1
la
maitrife eO fuje¡ au chef-d'ceuvre,
a
moios qu'il oc ioit
ñ
ls de maltre .
Les
LayttitrJ
fe fervent de prefque tous les omils des
Menui!iers, étant en
eff~t
des menuifiers de menus ou–
vrages. lis eu ont cependant qui leur font propres, tels
que la colombe, le
poin~on
, le plioir & deux enclume<
l'une
:l
main, t'autre montée rur un billot.
Voytz lt Di–
llionnaire de
c.mmerc~.
LAYLA, J-.AYLA-CHIENS,
(Chafft.)
termes
dont le piqueor doit ufer pour tenir les chicos en crain–
te lorfqu'il
s'apper~oit
que la
b~te
qu'ils ciJarfent eO ac–
eompagnée' pour les obligcr
a
en garder le change.
L
4,
YTON,
(Giog. )
bourg d' Anglcterre daos le com–
té d' Erfex,
au~
confins de celo! de Middiefex. Plulieurs
favans le prennent poar l'ancien Durolitum, petíte ville
des Trinobames; mais Cnmbden préteod que
Duroli–
tum
eO
0/Jfoord upon
/u,
dans le méme comté d'Ef–
fex .
(D. '].)
LAZACH,
(Giog-.)
ville. &. royaume
d'A~e
dans
J'Arabie heureufe, fous la dommatton do grand-fe1gneor.
LAZARE, SAJNT,
(Hifl. mod.)
ordre militairein–
fiimé
a
Jérufalem par les chrétiens d'occidem lorfqu'ils
fe furent rendos maltres de la Terre-fuinte. Les fon-
8ions de cet ordre étoient d'.1voir foin des pélerins, de
tes garder & de les Mfcodre fur leur route des infultes
des Mabométans. Quelqucs autcurs difent qu'il
~
été in–
fiitué eo 1119. Le pape 1\lcxaodre IV. le confjnna par
une bulle en Ilj"j",
&
tui donna la regle de faint Au–
¡:uOin. Les chevaliers de cet urdre ayant é11! charfé< de
Ja
Terre-f.1inte, il s'en retira une pí}rtie en
Frlncc,
oU
tls pnffédoient détii la terre de Boiguy, pres d'Orlóans,
que le roi Louis
V 11.
leur avoit donnée, & daJ!•
b–
quellc ils lherent leur réfidco
cc, gardercnt leurs litres,
&
tinrent Icor> alfemblées. En
t.polnnocent
V
111 . filp–
prima en halie l'ordre de
Sai
nt Lat.arc,
ou plu16t ii
J'uni~ ~
celui de Malte. Léon
X.
le remblit en IJ:tlie
au
·commcnccmcnt do xv¡. fieck. En Jf7l Grégoire
XIII.
t'unit en Savoie
a
t'ordre de S. Mauricc, que le
duc En1manuel Phiiibcrt venoit d'il¡(litocr. En t6.::>8 cet
ordre
fut
uni en France
a
celui de Notrc-Dame de
Moot-Carmel, & Louis XIV. tui accorda depuis plu–
íieurs privilégcs. Les
chevali~rs
de
Samt Lat.art
peu–
vent re marier & polféder en meme tems des penlions
fur ·bénéfices: on l'appelle maintenant
l'ordrt
de
Notrr–
D amt de iWont-Carmel
&
de
Saint Lazart dt
'}lrt~{a
ltm .
11
en compofé d'env iron
6so
ta·iques-pricors & !'re–
res fervans d'ar.nes, qui jouirfem des cqmmanderics
&
d~s m~mes privile~es
que les chevaliers, ainfi que des
penlions Cur bénéfices. Les premiers porten! la croix
émaillée de poorpre & de ven, fleurdelifée d'or, atta–
chée
a
un grand cordon de f01e moné, pourpré ; & les
amres portcnt la croix émailléc & fteurdelifée d'or aux
m~mes
émaux
en forme de médaille, auachée
:i
une
chalue d'or
a
'ta boutonniere' avec la devife de l'or–
dre au haut de
l'écuílon de leurs armoiries ,
Di
m
&
mun Roi.
M . !e duc d'Orléaus en :). été le grand-lTl!li–
tre; c'ell préfentement m
mfei~neur
le duc de Berry , fe–
cond tils de monfeigoeur le Dauphin .
. LAZA
RE,
Saint,
(
Pritro dt)
nO~":JéS ~ufl!
Lat.a–
ri/lo,
clercs féculiers d'une
con~régatJon
mfbtuée en
FrJnce dans le xvij. liecle, par M. Vmcent de Paute.
lis
prennent leur nom d'une maifon qu'ils ont dons le
faubourg faint Denis
:i
Paris, qui étoit autrefois un priru–
ré fous 'te titre de
Sarnt Lao:.are.
lis ne foot que des
vceur fimples' & ils peuveot en etre emierement difpen–
fés au befoin . Leur iullitut eO de former des miffion–
naires
&
des direéteurs capables de conduire les jenoes
eccléJiafliques da!ls
les féminaires , dont
plufieur~
en
Frauce fom confiés
a
teurs foins. Leur maifon de
Saint
Lat.art,
ou réfide le général, efl auffi une maifon de
forc:: pour reofermer les jeunes gens dont les déb1oches
& la mauvaife conduite obligent leurs pareos de févir
contre cut. Ces prétres dirigcnt auffi quelques emes en
France, entr'autres celles de \' erfailles & des Invalides,
de Fonrainebleau,
&c.
·
L ZARET,
C.
m.
(Hift.
n~od.
&
JITar.)
bhiment
poblic en
f<.~rme
d'hópital, ou l'on
re~oit
les pauvres
malades .
Lazartt
daos d'autres pays dl un édi6ce deCliné
a
faire faire la quarantaine
a
des perfonoes qui vieonent de
lieu%
foup~onoés
de
la
pelle .
LAZ
C'ell un vsfte bltiment alfe1. éloign<! de la ville
i
lt·
quelle il appartient, dont les appartemeos fnnt détachés
les uos des aurre , ou on décharge les vairfeaux,
tx
ou
l'on fait reOer l'équipage pendnnt quarante ¡ours, plns
ou moins, felon le lieo d'ou vient le vaillbu & !e tems
auquel
il
ell p:trti. C'ell ce qu'o11 appelle
f•1re '{Uartr•–
tai•t. J/QVet,
QUARANTAINE.
11
y a -des endroits ou les bommes
&
les marchandi–
fcs payent un droit pnur leor fé¡our au
l•o:.artt.
R ien, ce me femble, o'eO plus contraire au but d'une
pareille in!litUJion. Ce but, c'ell la sftreté pnblique con–
rre les maladies contagieufes que les commerjfans
&
na–
vigateurs peuvent avoir contraétées au Iom. Or n'ell-ce
pas les iuviter
a
tromper la yigilance,
& il
re fou!lraire
a
une e(pece d'exil ou de prifon
trcs-défa~réable
3
fup–
porter, fur-tout apres un long
éloi~nement
de
Con
pay~,
de
f.-¡
fumille, de fes amis, que de la rendre encore di–
fpendieu fe?
Le féjour au
lat.artt
devroit done
~tre
gratuit. Que
d'inconvéniens refultent de nos longs voyage< fllr
mor,
& de n
0
rre connoirfance avec le nouveau monde 1 Des
millier<:
d'homme~
font coodamoés
a
une vie mal-faine
& célibataire,
&c.
LAZE
o~<
LESGl, (
Gl•r;.)
& par quelques-nns de
nos voyagems LESQU
1.
C'eO un people Tartarc qm
habite les montagnes du Daghe!lau, du cóté de la mer
Cafpief}ne ,
3
vingt ou trente licues de cene mer. Ce
peuple tartare & &uvage a la teint bafaué,
)e
corps ro–
bulle, le vifnge effroyaolement laid, des chevour noirs
& gros qui .tombcnt fur les épaoles; ils
rc~oivent
la cir–
couci¡ion, comme s'ils étoiem mahométans. Leur
ar–
mes font anjourd'hui le fapre & le piOolet.
lis pillent
& volent de tous
c~tés
tous les marchands qui palfcnt
par leur pays, guerroient contre les Tartare, N o¡:ai> &
C ircafles, font d.e fréquentcs ineurlions fur les Géorg1ens,
&
[e
gou vernent fous l'nutorité do roi de Perle par un
chef particulier qu'ils nommcm
(chcm~al,
lcquel rériJe
a
Tarku. Ce chef a fous tui d'autres petits feigneur> qu'
on appelle
beghr;
m•is
voytt.
[ur ces barbares orien1au:r
Chardin, Oléarius, & les
m!
m. deJ miffiom d11 LctJane,
tomt
IV.
LAZIQUE,
(Giog. nwc.)
pcuple& paysd'Afiedc
l'un & de l'autre cóté dn f'hafe, dans
la Colchidc.
Procope a décrit ce pays dans ron
hi/loiro dt
la
¡:Ncrre
du Per{t1, liv.
11.
chap. xxix.
La
Lnz.i'(tlt
devint une
province eccléfiaflique ou étoicnt cinq
év~chés,
au nom–
bre dc[quels Phafide la métropole. La Mingrelic répond
a
la
Lat.ique
des anoiens.
(D. '}.)
LAZ!
V
RARD,
C.
m.
(
Lithoi•Jr·)
C'cfl un des plus
anciens noms du lapis qUJ foient daos
le~
auteurs ; mais
il déligne indifféremment la pierre lnuli & la couleuc
qu'elle donne: d'ou vient que dans les liecles qui foivi–
rent, tout bleu fut appellé
laz,ivrard
.
De ce mot font
venus celui
d'alazarad
qu'Aviccne emploic, ceur de
lazurad, d'at.ttri,
de
lat.urd ,
& finalement de
la:::.u!i,
fous Jeque! nous connoilrons au¡oord'hui cette p•erre.
pn en trouvera l'article au mot LAPJS
(D. '}.)
·
LE
LE, (
Grtsmmairt.)
anide mafculin des poms fuq:
rlamifs.
Voytz l'areide
ARTrcr. E.
LE', f.
·m.
(Commtrct
.)
largeur d'une étoffe ou d'une
toile entre les deux lilieres; aiuli l'on dit un ou plufieurs
I!J
d'uoe étotfe, pour lignificr une ou plufieurs fois fa
largeur. Un
11
de drap, dcux
I!J
de fatin, trois
/!J
de
gros-de-Tours, qoatre
/!J
de taffetas.
DiEltM1Jatre de
Commrre~.
L É, (
tcrmt dt rivitrt .)
efpace que les propri€1aírea
des tcrres doivem lailfer le loug des rivieres pour le ti–
rage des hommes & des chevaur qui remontent des ba–
teaur .
11
eO de 24 piés .
L E.A M, f. m. (
Commtrct .)
morceau d'argent qui
fe prend au poids, & qui eO
a
la Chioe une efpece de
monnoie courante . Les Portqgais l'appel!eot
ttl
ou
latl.
Voyt:t:.
T
A
t
L.
Dtlltonw. dt Commtrct.
•
LE'AND~E,
LA
TOUR
DE, (
Glot. Littlr.
Antit{·
Jllldail.)
tour d'Afie en Natolie, dAns
le
Bo–
fphore de T"race, aupres du cap de
curari. Les Turc.s
o'ont daos cette
to11r
pour toure garnifon qulun concier–
ge. M. de Tonroefort dit que l'empereur Manuel la fit
batir, & en éleva une nutre femblable du cóté de l'Eu–
rope, au momllere de S. Georgc, pour y tendre uoe
chaine qui fermir le canal de la mer Noire.
Certe
tour
de Scutari eO nommée par les Turcs
ro:tr
<le
1•
p,.cel/e;
mais les Francs ne
la
connoirfenr que
fous le nom de
¡,.
loar tit LlmJr,,
qnoique la vrae