LAY
.!tal ordinaire, fe rompent li le mouvcment cll plus im–
pl!rucux que de coutume. Or l'on connolt que la
laxit.!
ell trop
gran~e,
quand
les
6brcs fourenam
limplement
l'effort dU mo uvement vital, fans qoe leur cohéGon foit
interrompuc , s'altongent au
1n oindrc
cffort.
Les canfes antécédentes de cette
lnxité
font
t "·
le
dl!faur de nurririon, qui provient ou d'une rrop grande
diffiparion des bons liquides,
&
du pcu d'aétion de•
(o–
lides fur les tluides, on de ce qu'on prend des alim,ns
1rop tenaces, pour
qu'il~
pui!Tcnt
fe convertir en
bonnus
humeurs.
>
0 •
L3 cnhélion trop foible d'nne moléculc
-avcc une autru molécnle
1
qu'il faut auribuer
a
la trap
grande foiblctre de la circulation, laqudle vient
elle-m~me ordioairement do d¿faut du mouvcmcnt mufculaire.
3"·
La dillenfion de la 6bre, li cxceffive, qu'clle ell
pr~te
il
céder .
Les petits vaitreaur compofés do ces libres, n'agitrant
que bien foiblemem fur leurs liquides ,
(e
dilatent & fe
rompent facilement . Voila !'origine des
tnmenrs, du
eroupitrement, de l'exrravafation des tluides, de la pu–
tréfaétion,
&
d'une infiniré d'autres efters qui en réfu!rem.
Les eau[es particulieres de la
laxité
fonr un air chaud
&
humide, l'l¡abitation dans des fonds marécageux, le
manque de forces, le cepos, les maladic:s ehroni{¡ues, la
trop
g~andu
extenliotl des libres, les émanations métal–
liques de
mercnrc, d'antlmoine
¡
l'abus
des favonncux,
des aqueux; la colliqnation, la ténuiré des humeurs,
&
l'évacuation abondanre do celles qui dc:'nuifent
1~
circu–
lation ,
D c-13 procede la foibleiTe daos les aélions générales,
b . lenceur du mouvement, la ciroulation tnoindrc, la dé–
bilité du pouls, la laffirude, la pareiTh, la prompte fa–
tigue, l'engourditrement, le penchant au fommeil, les
évacuations abondantes ou
arr~tées,
la pefameur,
1~
froid
le rhachitis .
Dc-1:\ naitrent daos les humeurs la crudiré, le Caorbut,
l'acrimonie nitreu[e & acide, J'hydropifie, la leucophleg–
tn:uie,
les
tumeurs tnollcs,
froides des bras
ou
des jambcs,
les maladies catarrheufes, les urines blanches, épaitrcs,
crues , cllires
.
JI
faut rapprocher, Coutenir modérérnent les panius
Hches, les
animer par des
fríaio11s,
les rc!Terrer,
les
renforcct, les réchaufler par les aromatiqucs, ainfl que
par
Jlexercice.
La guérifon générale confill:c
1<~.
a
fe nourrir d'a!i–
mens fubll:antiels,
&
qui foient déja aum bien próparés
qu'ils le font dans un corps f.1in
&
robui1c .
ll
faut met–
tre 3u
nombre
de ces alimens
le
lait ,
les reufs,
tes
bouillons de viande, le pain bien fermenté, bien cuit, les
vins auflercs, dont on u
Cera fouvent
&
en
petite quan–
tiré. 1°.
ll
f.1ut augmenter le mouvement des folides &
de; fluidcs' par les
e~ercices
du conps' la promenade
a
pié,
a
oheval' en voiture. 3°.
11
f'aut pretrer légerement
les vaitre•ux gar des friélions,
&
repoutrer doucemen<
les fluidcs.
4 .
Fairc un ufage prudent & modéré de
1nédican1ens acides, aull:ercs
,
&
do fpiritucux qui aient
fermenté.
fQ.
Enfin, metrre
en wuvrc tous les
moyens
propres
:l
remedier au tiraillement des 6bres.
(D.
J.)
LI\Y,
(Giog.)
riviere de l•"rance; on en dillingue
deux de ce
m
eme nom, le
gra11d Lay
&
iep.:it
Lay;
la premiere prend fa Cource au Poitou au
vi~ux
PguC:m–
ges,
&
apres un cours de
1
S'
lieues, va tomber dans la
mer,
a
cóté de l'abbaye de Jar. Le
petie. Lay
vient de
Saint-Paul en Fareda, & tombe d•ns le
xr:md Lay;
mais
l'un
&
l'autre
Lay
font plutót des
ruitreau~
que des ri–
vieres.
(D.
J.)
LAYDE, LALDE,
ou
LEIDE,
(Jurifprud.)
ell:
la méme chofe que
la11de
¡
on dit plus communém:nt
layde . Voye:z:.
LANDE.
(A)
LAYE,
f.
f. (
ArthiteEI.)
o'ell: une perite roure qu'on
fait dans un bois pour former u
u
e al!líe, ou pour arpen–
ter; c'cll en lever le plan quand on en veut faire la
vente.
LAYE, (
Jeu
á'or~ru.)
daos l'orguo cll 13 bocte
E E,
fig.
4·
6.
7·
9·
10, qui
renf~rme
les Coupapes
&
le vent
qui vienr des [ouffiets par le gros portc-vonr de bois qui
s•abouche :\ une des extrémirés de la
/ay~,
l'autre bou t
efl bouché par une planche. Cette bocte qui n'a que trois
eótés, la partie du fommier ou font les foupapes faifant
'te quatrieme, efl compo(ée d'une planche de bo1s
de
chene, ainíi que rour le relle, de rcois ou quatre pouces
de largeur, un pouce on trois quarrs de pouce d'épailfeur
&
oulft longuc que le fommier; ccrre barre ell appliquée
fur une partie des pieces
X
X, fig.
2.
Orgru.
Le cóté
Foppofé
a
cette barre s'appelle
le devane de la laye ;
il
·ell compofé de
deu ~
planches enraillées ¡¡ m i-liois dans
tout
leur circuit: ceue entaille o u dragcoir efi:
fait
avec
un
guillaume,
~uffi-biea
que celui du chaffis qui
re~oir
'Tome
lX.
LAY
les deux devans de la
l•y e ; voy•.t
la
fig.
6.
qui ell le
pro61,
&
les
fig.
7·
&
10.
Les dcvanrs de la
la¡•e
font
revétns de pe:1u de mouton colde par fon córé glabre
fur toure la [urface qui regorde l'intérieur de la
laye
afio
de la fenner exaélcmenr. Chaque devant de
laye
a 'deux
anneaux
G G, fig.
7·
10. 1
~b
qui Cervenr a la pouvoir
retirer quand on veut rétabhr que!que roupape: les de–
V3otS _de la
laye
font retenus dans
leurs cadres par des
totJrn.quers de fer
pp,
fig.
7;
le dclfous de la
laye,
qui
efl le cóté oppofé aux foupapes ell: alfemblé
a
rainurc
&
la~guette
avec le f?nd
E
de la
laye,
&
¡¡
tenons
&
mor–
taJ[cs avec les trOIS morccaux de bois
E E E
qui for–
mcnt, avec le chaffis du fommier, les deux cadrc> cn–
taillés en drageoir dans tour leur pourtour, qui
rc~oivent
les deux devants de
laye.
A la parrie intérieure du def–
fous de la
laye
efl collée une barre de boi;
m,
fig.
6
auffi longue que Piotéril.!ur de la
layr:.
Ceue barre,
qu'o~
appelle
guide'
efi
rraverr~.
par des traits de foie
"'m'
fi~.
'f,
paralleles & direélement placés vis-.\-vis ceux des
Coupapes qui doivent les rogarder;
voyn
G
u
t oE. Ces
rraits de Ceie, rant ceux du guide
m
que des fou?apes,
Cervent
:l
loger un
relrortfgc
,jig.
6.
&
9,
de laiton fort
éláfiique.
Ces
retrorts ont la forme d'un
U
d'Hollan–
de,
&
font pof6s horifontalement en cette Corte
:::> ;
il•
fervent
a
renvoyer
& ii
tenir appliquées les Coupapes con–
tre le fommier;
voye.t
RESSOR
T .
Entre le guide
m
&
le devam de la
laye '
font des trou•
d
<
qui fcrvcnt
a
pa(for les bourfettes (
voyn
BouRSETTES) qui commu–
niquent, par le moyen d'une
S,
aux anoeaux
f
des fou–
papes. Le• bourfettes fonr tirées par le moycn de la l{tt–
re dn fommier
&
de cclles du clavier;
voye>:
ABREGt.
Tous les JOÍnts de la
laye
&
du po
rte-vent font couvens
de peau de mouron parée (
-voy•.t
PAR.ER)ou de par–
chemin qui, lorfqu'il efi bien collé, rctient égalemenr
le vcnt.
Vo:yn les
PI.
de Lutb.
LA
YE ~R,
v.
n. (
D roit flodal frpnc.') !ayer,
fclon
Lalande,
c'ell marquer les
bois qni doivent c!cre tailfé;
daos l'abattis des bois de haute futaie ou qans la coupe
des tail1is,
fuit
b:ttiv~aux,
foit piés cormicrs,
&c.
pour
laiffer lefdits
boii
croitre enfuite
en hame
futaie. Préfentl!·
1nent on enrcnd l'article
'1f
de
13
coutume
d~Orléans,
qui
déclaro, que le (eigneur de fief emmeublit
&
fait les fruits
,
tiens
quand
ils
feront en coupc, mcfurés, arpentés,
layh,
,
criés,
&c.,.
Je ne
dis
point
que
la
coutuml"'
d'Or–
léans décide bien, j'explique feulement
le terme
laye.·,
&
l'on n'en trouve que rrop de !emblablcs qui Cont ces
refics de norre barbarie.
(D.
J.)
LAYER, (
Coupe
da picrra,)
el
u latín
l<e"!liga",
po·
lir'
c'efl tailler une pierre avec une efpece de hache bré–
telée, c
1
ell-a-dire
dent~e
en
fa~on
de
f~ie,
qu'on appel·
le
laye,
laquelle rcnd la fnrface unie quoiqt¡e rayée de
petits ljllom uniformes qui
lui donoent une apparence
agréable .
LAYETTE,
f.
f. en
••rme de Layetier,
ei1 un petit
coffret ou
boe~e
fait d'un bois fort
l~.~er
&
fort mince,
ordinairomcnt de
h~tre,
dans Jeque! on ferre du linge ou
autre< chofes femblables .
Ll\ YETERIE,
f. i.
(Are. mécb.)
l'art ou le métier
des L ayeriers. Ger ort ell auffi nécelfaire qu'il cfi com–
mode; c'ell par aes ouvroges que l'ordre
~
la propretó
regnent dans les 1naifons, on peuc mCme ajotlter le re–
pos: C3r fanS pJufteurs petits uJlcnfiJoS qu'iJ
110US
four•
nit,
nous
vivrions au milieu d'une muhicude
d'animau;
bruyans
&
incommodes, dont oous ne fommes délivrés
pour la plupart que par l'indullrie des Layelicrs . C'ell:
encore
a
eux qu'on doit la facilité de tranfporter tourcs
forres do marchandifes fans étre cxpofées
a
les voir bri–
fer · ce qui a•riveroit fans doute fans
l<s
caiJTes daos
lef<Íuelles les Layeticrs les cmbalent trils-[urement.
LAYETJER, [,m.
(0f<vrin.)
qui fait
&
vend des
layeces
&
tomes
fortes d'autres boCees
de menue menuiferic.
Les
mairres de la commQnauté des
Layetien
de Pa.·
ris
1
fe
qua.Hfieat
maítr~J
L a)'ttierJ-E,rt:inierJ
de la vil·
le
&
faubourgs de Pam.
Leurs pre111iers Oatuts fonr atret anciens, commc oa
le
peut voir
par
les
quinz.c.
articles meot1onn
...és
dans
la
fenrence dn prevót de
P~ns,
auquel le.; manres
Laye–
tier.J
avoiem
été
rcAvoyés
par Frans:ois
l.
en
Ifl.I, pour
donner Cor¡ av[s Cur les nouveaux 1\atuts qu'ils avoient
fait dretrer.
C etre Centence, du 3r Janvier tfu , n'ayanr été
~ré
fentée
au
roi
que
quatrc ans
apr~s,
le méme
Fr.an~OIS
f.
donna de nouvelles lcttres portant encare rcnvot au pre·
v6r de París pour
confirmer
&
homo!oguer les
nouveau1:
fiaturs que lcdit prev ót •voit vus, réformés
&
approu"és
en
Ifl.2;
ce qui fut
fait par
une autre
fentencc Cu
2.7
Juin
lf27·
Enfin
ces
fiatuts, contenant vingt-neuf artl•
L 1
eles,