L,AW
ron
:t
pratiqué le t:.ylindrc
a
bafcule' ou cyliud!e de
ri!nvoi. Sur le ddfus , c'ea-3-dire, entre le premter
&
le fccond plancher, .c;¡ui
ea
fc:mtenu par
6
colonnes
a
f
po~c~ d'élévat,io~,
on y voi,t les
12.
~onie:s, 1~
bat–
tene des
11.
marteau¡c, le cyhndre qut les fatt
'gtr,.
IJ:
bra~
de levier qui comn:mnique le mouvc1J1ent au cyhn–
dre
dC
ren.voi, la moitié de
!~
potnpe,
l'effet de fog
:móu.vcment,
1~
moítié de la roue plane qui fait
tour~er
le
cylin&e
a
marteau, la moitié de la roue de champ
qui
lui
~h
joiote, le foafflet'
&
le foyroeau delliucf
a
t'ondre le produit
c!'~ne
l,v ur,e
,
~c.
Sur
k
fecond planchee, c'ell-i -dire, entre le fecwnd
&
le troifieiJle plancber, ,ljUÍ ea égalcment foutenu par
6
colonnes, toprnéc& avec prc¡preté,
a
6
pouces d'élé–
vatiou; on
y
voit
daos chacun des intervallcs
de 6!=O"
lonnes,
f
baflines, tjxées fur ce plancher,
&
da.nslef–
quelles tournc une croifée, dont l'arbre porte
fttrune
.tfpecc de crnpaudine attachée au centre des baffines,
s'éleve
&
pa!fe
au-traver~
du p)aoaher fupérieur pour re·
ccvoir la manivelle dont nous avons parlé.
Ce font ces balftnes réunies avec leurs croifées en
mouveme.ntque j'ai jufqu'ici p,ommées
mot¡lill
J mer–
~~~re' a t!.aute c;¡ue c'eil-lli
propr~ent
que le fait'
r.arle
moycn du IJ:lercure
1
du mouv.ement de la croifée
&de
l'eau, la féparatiqn des
mét~ux
d'avec )es cendres qui
Jes cc;mtienneut;
00
y V<?it ies
6
baffins defiinés
a
bro–
yer la matiere des
lavHr<¡
avant d'étre apportée dans les
mou)ins
a
mercure dont on vient de parler . Elles font
d'un' ••olume un peu pi.U$ confid6rable que les premie–
re<,,
&
)e l¡royement fe fait par le moyen d'un cylindre
qu1 tournc fur lui-mo!me dans le fend de chacune de ces
baffi'nes, indépendamment de fon mouvement horifon–
t~l;
on ·y voit l'arbre de la roue, qui porte la grande
manivelle, qul repréfente la rouc
a
eau: cet arbre, qai
el!
l¡qrifon,al, ea placé daos l'épaicreur méme
d~
ce fe–
concj plancher
1
daos lequel on a pratiqué une entaille ,
9!1
y voir par
conf.~quent
l'autre moitié des
d~tix
roues
JOIIl,tes .cnremble,
&
portées par cet arbre; on
y
voic
l'arbre du' centre' portan¡ la lanterne' qui ea menée par
la
roue de c,hamp,
&
c'efl auffi daos cet intervalle que
fe )ailfe voir l'3utre moitié de la pompe
1
qui fournit le
réfcrvoir
1
quí
cll
anach~e
fous le trol fi emc plaucher,
&
qui
p~roit
daos la méme cage, atn li que tous !'es
tuyau~ ,
Sur le troifieme planchee efl logé ac que l
1
auteur ap–
pelle
la cadraturc,
qui efl compofé, comme nous l'a·
vons dit, de 37 effieux limés par leurs bouts fuillans en
quarrés: des 37
maniveli'O~ appliqu~es
fur les 37 dficux
du
chaffis,
&
de
fix
~aus ,
3
fes
li x
angles, pour l'em.
pécher de s'élever .
Ceu¡:
parrie ell fans conrredit la plus
curi~urc,
&
celle sui a le plus couté
~
l'ima¡\illation de
l'invemcur; le dcOus el! recouvert d'un couvercle de
m enui(erie , orné de fix
pomm~lles,
&
d'une feptieme
~
ron centre qui domine fur les
6
des
6
angles: toutes
fes panies tant de métal que! boi&, ront
orné~s
de mou–
Jurts polics,
&
d'une cxécution qui.fait autaot d'hotmeur
a
la main-d'reu vrc de
l'auteur' que la compolition en
fait
a
fo n génie.
L AV,URE.
Les FonJeurs appellent ainfi le
m~tal
qu'
its retirent des cendrures,
all é~ures
&
fcieures qui font
tombées dans la pouffiere des fonderies
&
a¡eliers ou
ils travaillent, en les lavant.
LAWENBOU RG,
Leob~trgum,
(GJpg.)
vill~
d'AI–
l_em~gne, dan~
le cercle de ba(fe-Saxc, C!apitale d'un du–
ch~
de
IJ')~IJle
nom, qui appartient
a
l'éleétcur d'Hano–
~er;
elle fÍre fon nom de fon fondateur Heinri
<lkder–Lauwz,
&
ce nom veut dlre la
vil/e du /Ion;
le
prin.cefurnommé de meme, enleva ce canten aux V
endesLawmbo~trg
ell fur la rive droite de I'Eibe,
a
4 lieues
norcl'eíl de Luneqourg, ·
10
fud-ell de Hamb'oure;,
6
fud
de .t,.ubeck .
Lo11g.
28.
26.
ltrt.
f3 ·
j'Ó.
(D.'].)
LA
WE~S ,
en latin
Lavico,
(
Glog.)
petit~
riviere
des provincesruf!iC$ des pays-b¡15.
:¡!:11~
féparc la proviocQ
(•)
~e•
rare•,
&:
prodigienx talens
df'Atbcrt
le
sro1ad.
l'ont fait
~J':"
rn!rer de toa• le,
aotc.~rs
{es
CQntempor~in•.
cependant M.
d~
Vol–
t'\,lre en
p,ad:utt de ce favanr. dit qu'on ne lui avoit donot le fur–
nom de
_gra.ndqnc paree ql!'il vivoit d.:uu
un
fiecl~ ~U
let hqru–
rnet
~co•
ent for~
peuu :
on ne
pourrpir
tour :au
plua.admettre cene
reflex•on qn'eu
_~g-ar~
aux
ro:uieret de
phi}orophie,
~uoíqu!Aibcrt
en
fOt
2~tant
_anfinm' que le
ponvoient
etr\!-
ccux qut vivoíent de
(on
tems
i .
rf!au
pqur .
ce qni
regante
la
Théqlogie,
il a'y
étoit
tel_lemcnt
d•O:angué qu'•l
~-t l'at.lmi_r~tion
de l'école de P,:¡ris qui
~roit
dep.
rr~s-~~!ebre.
Ce
qn 11
3
écr1t
titr le devoir conjuga! cfans fon
commcnt:urc
'!ll
ma1tre des lentences, n'cfi:
p.u
l'i
indect:nr qu'on
f eftorce
de
l'ml'inuer dan' cet
atticle:
Albert noeft
~·o
comme
-"'tf?ne,
~ans 1~
c.u:
de fe
difend~e
&.
de
dire que .. ,.
üfci"fl-'
ljl
'!'hu
P•.t'""'
o
"~~''" tr~hA
1j1;
JC
m
en
uppoqe
211
lelteur impan i:rl;
JI
~e
fullh
da
ren\lrc
honun:Jge 8
la
vérité
i
Albert
c.O:
moh cu
LAX
de Frirc de celle de Groningue, traverfe le canal de
Groningue
a
Dokum,
&
fe va perdrc dans un petit
golfe,
a
l'extrémité de ces denx provinces: Cettc.
ri–
v.iere a été auffi nommée
I,.abeh,
en
la1111
L a/neo
.
(D.
J.)
J,.AWINGEN,
Lavi,~a,
<,GI-g.)
~illc
d.'
hlle.ma–
gne en Souabe , autrefois tmpénale, mms enrun
e fuJ eucau duc de Neubour.g. Elle ea rur le Damibe,
a
3
licues
nord-ouefl de 6urgaw-,
5'
nord-eft d'Uim,
6
de Dona–
ven,
&
u
nord-eCl d'Augsbourg.
Lo,g.
28. ·4·
lat,
48. 31.
L\
lber-t-le-grand,
AlbertuJ·magnuJ,
qui
a.
fait
tatu de
bruit daos
!.e
trei:Lieme liecle,
&
qui en ferott
fi
pea dans
~e
di!!:-lmitieme, étoit de
LQwingen.
Ses prétendus ou–
vrages parurent
a
Lyon en
I6fl,
en
2;1.
vol.
m-fol.
mais les fept hniriemes de cette édirioo Re font pas de
lui. r>ans fon Commentaire du
ma!tre des fentences ,
l'on troove au fujet du devoir
conjug.al,les queflions
qui ré·voltent la pudeur la moi
ns délicate; il faut peut–
ttre en auribuer la tt.aufe
3 h
groffiereté des tems auz–
quels
il
a vécu; mais
e•
ea mal le juaifier, que de
dir~
qu'il avoit appris tant de chofes monllrue¡¡fes au con–
feffional, qu'il ne pouvoit fe difpeofer ó'en rraiter quel·
ques-unes.
(D.
J .)
(1) (2)
·
•
LAWKS, (
Com. de Ruffi,.)
ce mot efl rulft,
&
fi·
gnitie les
boutiquu.
C'ea ainfi que l'on oomme le mar•
ché public établi par le czzar Pierre
Ale~iowitz
a
Pe–
tersbourg, peur
y
débiter teutes les marchandifes qui
Y.
arrivem du dehors, ou qui s'y fabriquent, en forte qu't!
n'ea permls
a
perfonne de garder des marchandifes daos
fa maifon, ni d'en vendre
d~ns
aucun ¡¡utre cndroic
qu'aux
lawlu .
Ce marché publie ea compofé
1
d'un: grande cour,
avec Utl b3timent de bois
a
deUX ét3ges, COUVCrt de
tuile~,
&
partagé en deux ponions, par une muraille
qui le coupc d'un bout
a
l'autre' dans fa longueur.
Il
y a un double
rang de boutiques, tant en
bas
qu'en
haut, dont l'un
do~tne
fur la rue,
&
l'amre Cur la cour .
Le long des boutiques
regnent des galeries, ou aeu:r
qui viennent acheter ront
a
COlt vert.
Cene maifon appartient au rouverain quien louc che–
rement les bomiques auz marchands auKquels pourtant
il
efl défendu d'y loger .
11
y a des fentinelles
&
des
corps-de-garde aux quatrc: coins
&
aux quatre portes de
ce marché.
- Les inconvéníeos d'nn établifiement de ce
u
e naturc,
fans aucun avantnge, f1utent aux yenx de tout le mon–
de; c'ell le fruit de l'e'rprit d'un prince eocore barbare,
&
bien mal éclairé
d~ns
la fcienae du commace.
La
C7.3r devoit fooger
a
faire une douane de fon bitimcnt
&
non pas un marché excluíif qui génit les négocians
a
y poner leurs
effet~,
&
3
ne poqvoir les vendre che1.
eux.
11
auroit tiré beaucoup plus d'argent par des droits
modérés d'entrée
&
de fortie tur les marchandifes, que
par la .:herté du loyer de les boutiques. D'ailleurs
ríe~
de
(j
fou que d'expo!Cr les bien&
d~
fus fujetG
:l
~tre
aonfomés fans recrourac par un inaendie. Ce malheur
arriva en I7tQ,
&
peut üns doute arriver encere, rr¡al•
gré toutes les préaautions humaioes .
(D.
J.)
LA X
A T 1
F, adj . (
Mld. Thlr .)
ce motea 3-peu• .
pres fynonyme avec le mo
t purgatif.
On l'emploie feule–
mem
dan~
un í'ens moins
géné.alque le dernier: on
nc
s'en !Crt poinr pour défig
ner les purgatifs violcns .
P~yc:<.
PuRGATJF.
(B)
LAXITE',
f.'
f. (
Mld.)
ce n'eft autre chofe que la
cohélion des parties de la libre qui
ea
fufceptiblc d'un
ch¡~ngement
capable de l'allonger . C'efl done un degré
de foiblecre,
&
le príncipe d'ou dépend la flexibilité . La
débi!ité des fibres efl excellive, lorlqu'elles qe peuvent
faQ; que Jeur eohéfion cecre, foutenir l'effort qui réfulte
des aéfions d
1
un corps en Canté, ou qui, quoiquc
G~pa"
ble de fuffire
a
eell~s
qui ont coutumc q'arriver dans un
état
odeur
de
fainret6,
on peur con(uher 1& deffu.s la
~crivaicu
de loor.–
dre
de•
ft.erc:.J
precheuu .
(..A)
\
('1)
La villc Je
Parit
3
donné
~
une de
(e\ placet
publique•
le
q~IT'
de ce gf'3r¡d
Mahre
&
profc!feur, elle
eft
firu~e
dant le
qoaruercoqnu
(Qtu
le
nom ancicn
du
P".Js
l4tin
aujonrd'hui place
.MttN.tr.
elle
eíl
dc:venUc:
nn
marché public, depuis qu
1
on a
tr.·uuter~
lec~coles
qui
é~Qit:nl
contigue• 1
cette
place
o
en des enC'roiu ph&s c.lecc:ns
;
l'affJuence
des
~colis~:u
&:
des
perfonnc:s de tour -age
_q11i
ycnoienc
.
encendre M. Alberf rcndoit
trO('
petitc.s
les
(al..:'
con1tguc• ;\
cctrr:
place.
&:
'\lef\inéet
rour Jea
le~ons
pt1bliqqes.
il
fut
ohligé
d'enfei..
gner dana
la
place
m~me
<JU
0
on
appelloit
alou
la
place de
At.
Albert,
&
qui par
corruptton
de
lang;tge
n'ef't-
plw ,·onnac
que
fmu
le nom de place
Mauberr .
Pour dire M. Albert
OR
y
.:woit
erigi
1~
fbtnc
~ai
;¡.
é~é
dcuaite
po\t
l-1
c?dqcit~
de.t
requ
.
(
e~