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LAT

LATB4,

(Mar/ch.)

piquerenlatin .Voy~z PJQU~R.

LA

TINI!:,

(

Eglife)

dl

lo

m~

me ciloíc que l'égHiil ro–

maine ou

l!églií~ d'o~ciclcnt'

par oppolition

a

l'églife

grecque ou é¡;lifc

d'ori~nt.

!7oy<z.

E .GLISE GR)::CQUE.

LA

TI NS

d~ns

l'hifl?i,·c eccléfi•Oique, fur-tout depuis

le)~·

fieclc

&_le

fchllll)e des Grecs, lignific les

c.ª–

thollqll~S

roma!

OS

répondns "" occident. On travailla

a

la réuoiou des

Latim

&

des G rees c!ans les coucfles

d~

Lyon

&

de Florence. Dn tem s des croifades, les

La.–

ÚIII

s'enw~rerent

de Conflantinople

&

y

domioerent ph¡s

.de

foixante ans fous des cmpereurs de let¡r communion.

On nommoit ain'i les Catholiques d'oecideot, paree qn'ils

or¡t retenu daos l'off¡ce divin l'ufage de la langue

latine,

· LATDIE,

1'1nJ[Ue. Vaya.

/'llrti fle

LJ',NGUE,

LATINE .. (

Ma~ine.)

voile

latine'

voile

a

oreille de

lievre, voile

a

tiers point. Cet¡e Corte de voiles e!l fort

en ufqge fur

!:::

Méditcrrauée; elles foQt en triangle;

Jes

galer~

n' en portent poin¡ d'lu¡res ..

Voye:r.

!1'~

mot

ValLES.

,

~A

TITER, (

Juri[pNui.)

en

termes de pratique,

tigQitje

ftf<her

ii

receleP

une Perfonno:.oq quelques effets:

oq dj¡ d'un cdébiteur, qu'il

fe:

latite ,

lor!'qu'il fe cacl¡e

de

~;rair¡te d'~tr-e arr~té;

on dit auffi d'une veuve o•

d'Wt hiritier, qu'ils ont caehé

&

latitl

quelques etreis de

11!

communau~é

oo fucceffi ()n du défunt, lorfqu'ils ont

.commis quelque recelé ,

Voy•~

D¡vERT!SSJ;MENT

e,'

. .R¡;:cELÉ .

(A

)

. LATITUDE,

f.

f.

(Giogr.)

la

latitude

marque la

dlflancc d'un lieu

a

l'équateur' oq l'arc du méridien

.com_pris entre le zénith qe

e~

lieu

&

l'équa¡eur. La

la~

tit:rde

peut done !tre ou fep¡eotrionale on méridiooale

felon que

le

lieu, don!

il

efl queflion , efl litué

en-de~.\

ou

aq.delii de

l'~qu3teuc;

fayoir

en-de~:\,

qa1¡s la partie

·

fept~ntrion~le

que r¡ous habitons,

&

au-del:\, dans la plr–

tie méridionale. O

u

dit, par exemple, que París efl fitué

a

48

degrés

N

m inutes dQ

latit;"le

feptentrionale.

Les cercles paralleles

a

l'équateur font nommés

pa·

ra/lrles de

la~itude,

paree qn'ils font connoltre

les

lati–

tNdu

des

lieu~

au moyell de lenr interfeétion ¡tvec le

m éridien.

Voye:r.

PARAL.LELI!.

Si l'o n con,oit un ,nombre infini degrand! ccrcles qui

paífent tous par les potes du monde , ces cercles feront

autant de méridieus;

&

par leur moyen

011

pourm dé–

terminer, foit fur 1:¡ tcrre, foit daos

le

ciel, •la pofttion

de ch3que point par rappor.t au cerclc équinoxial, c'efl-

3-dire

la

latitNde

de ce poínt .

C:elui de ces cercles qui paífe par un lieu marqué de

la terre, efl nommé le

mlriilie11

de

e~

lieu

1

&

c'efl fur

!ui qulon meíure la

latitre4

du lieu·.

Voyez.

MÉRJDtEN ,

·

L~ /¡¡litt~de

d'uo lieu

&

l'élév3tinn du polo fur l'ho–

rifoq de ce lieu font des termes dom oo fe ferr indif–

f~reDl.nieP~

Puo pour l'autre, paree que les deux ares

q~t'ils

défigneot, fout tonjoms égaux.

Vo¡ez.

Po

LE

f.;¡'

lj:,Lf;V, A•'fiON,

.

Ceai paroltra facilement par la

PI, d'

Aflro,,

fig .

f.

ou le cerele

HZ

Q:

repréfen1c le m éridien,

H O

l'huri–

fon,

4.

Q,

l'équateu~,

Z

le zénith,

&

.p

le pote.

,I,a

/pltMr/r

du lleu, ou

fa

diflanee de

l'~quatcur,

ell

(ei !'are

Z A,

&

l'~(évation

dn p.ole ou la diflance du

pqle;l l'borifon .el\ l'llrc·P

O;

mais !'are

P A,

comprís

~lllr~

1e poi!!

1!¡

l'~quat~qr,

efl un quart de cerclc,

&

!'are

Z

.O,

compris en¡re le zénith

&

l'orjfon

1

en cfl auffi

1m..

Ces deux

are~

P A, Z O,

font done égaux,

&

ainft

b.mnt de

ch~ctm d'eu~

la

parti<¡

z

P

qu! leur efl com–

mone{;il

refl~ra

!'are

Z A,

égale l'arc

P (),

c'efl-i\-dire

la

latiluá•

dtl lieu égale

3,

l'élévation

du

p.ole fue

l'ho–

rí(ou de ce lieu .

On tir¡¡ de,Ja unQ méthode pour mefurer la circon–

fé•ern;:e ,;le la

terr~,

OU

pour déterQliOer au·iTIOÍns la

~uantné

d' un degré fnr fa forfaee en la fuppofant

{pliél'iqQe. En

~et,

il n'y

11

qu'a

aller direétemen t du fad

:m

lNrd,

ou

du non!

aU¡

fud,

jufqu'~

ce que le

poi

e fe

foit

élev~

ou

abalíf~

q1un degré,

1!¡

m efursnt alors l'in–

taryallc compris entre le ter

me

d'ou on Cera partí,

&

«~lqi

ou on fera

arriv~,

on aura le nombrt: de mil les,

de toifes

&<.

que contient

1111

degré du grand cercle de

!~

terr-e. C'efl ainfi que I!ernel, méqecin de 1:-:{onri

11,

mefura un degrt! de

1!'

terre ;

i1

alla de l'aris vers

1~

nord en voiture, en mefurant le chetnill par le nambr<:

de'

l<¡~rs

de rove,

.&

retran"hant de la quantit<." de

e<;

chemin une certainc portian,

a

eaufe eles détours de la

voiture

c5c

des chemin$;

il

détermina par ce1te opération

le degré

a

euviror¡

pOOQ

toifes,

&

ce

c~lcu\

grotlier

e,fl celui <¡ui s'approche le plus du

c~lcul

e>:aét f3it par

1

Académte.

Au

refle, comme la tcrre n'cfl pas 'fphéri–

que,

i1

eCI bon de remarquer que ¡ous les degrés de

la–

ti~udt

ne font pas égaux,

&

la comparaifon

c~aéle

de

~uelqu<;s-wn'

de ces

degr~s

peut fervir

it

dérern1ioer

1:~,

LA T .

figure de

)a

tcrre.

Voyc::.

DEGI.'.t

&

F¡GUI.'.E DE

r

A

TEI<RE.

11

s'agit m aintenant de ravoir comment on détermine

la

ltttitqde ,

Oll, CC

qui ¡evjent au meme, )a hameur

Oll

l'é}ev~rion

do poie.

<:;en e eonnoiOance en de la plus grande conféquence

en Géographie, en Navigation

&

en A!lronomie; voici

l!!s moyens de

l~

dj!t<rm iner tant fur terre que fur mer.

Commc le pole efl

UIJ

point

rnarhematiql.lc

,

/Y.

qui ne

peu¡ ttre obfervé par les leos,

c.~

hauteur ne rauroit non

plus erre déterminée de

1~

m.éme maniere que celle dll

foleil

&

des étoiles,

&

c'efl pourqt¡oi on a imaginé 011

autre moyen pour co venir

a

bout .

On commence par tirer une méddienne.

Voye:r.

a•

"?o!

lv,lÉRIDIENNE,

1~

mé.thode qt¡'il faut fuivre pour

cela .

On place un qonrt de cercle fur cette ligne, de fl,O il

que lpn plan

[<.~ir e~aétemcnt

daos celui du méridien:

on prend alors quelque étoile voifine du pole,

&

qui

ne

fe couch{! point,

p~r

excmple-, l'étoile polaire ,

&

on

en

obfer-ve la plus grande

&

la plus pe¡ite .hauteur .

Voyez:..

QUAR'I' DE CERCLE.

Suppo(oos, par

ex~n¡ple,

que la plus grande hanteur

fót défignée par

S O,

&

que la plus petite füc

sO;

la

moitil!

P S

ou

P

1

de

1~

différence de ces deux ares

\ftant óiée

de

la plus grande hauteur

S O,

ou ajoutée

a

la plus

p~tite

sO,

donneroit

PO

la hauteur du poi

e

iür

l'horifon' qui e(l' comme on !'a dit' égale

a

la

latitu–

de

<iu lieu. On peut au.ffi trouver la

laeitude

en prenant

avec un quart de cercle, ou un aflrolabc,

011

une orba–

leflrille.,

&e.

voye:r.

ces

mots,

la l¡a<Jtcur tnériJicnne du

(oleil ou d'une étOile .

En

voici la mé1hbde .

J.l

faur d'abord obferver la diflance méridienne du fo–

leil a¡¡ zénith, laquelle e(l toojours le complément de

la hauteur méric!ienne du fol,.il '

&

cela fait, il pourra

arrive.r qeux cas, ou bien que le foleil

&

le zénith du

)ieu fe trouvent

pla~és

ele

différens cótés d.e l'équatcur;

en ce cas, pour avoir la

latitude,

il faudra

to~jours

fou–

flraire la Mclinaifon connue du toleil de

f.~

diflance a)l

zénith; ou bien le foleil

&

le 1-énith Ce trouveront pl<t–

eés du méme cóté de l'équateur,

&

alors il pourroit

arriver encore que la déclinaifon du foleil doive écre ou

plus grande ou plus petite 9ue l<t

la.titr!de,.

e~

qu'ou re–

aannottra en remarquaot

h

le Cole11

a

m:J1 fe trouve

plus pres ou plus loln que le zénith du pok qui cfl éle–

vé fur l'horiCon. Si la déclinaifon

efl

plus grande, com–

me il arrive fouvent dans la ·¿one-rorride, alors

i1

fau–

dra poor avoir la

latitt~dc

íouflraire

~e

la

dé~linaifo1~

du

folell la diflan ce de cet aflre au zémth du hetl; maiS li

la déclingilon du foleil doit

Ó<re

plus petite que la

lati–

t~td•

(le foleil

&

le zénirh éraut toOjut¡rs fuppofés d'un

ml!~e

cóté de l'équateur) dans ce dernier c:ts, pour

avoir la

l.<tiettde,

i1

f:tudra ajomer la. t!éclinaiíon du fo-

kil

a

la diClance d(l

ce!

aflre au 7.émrh.

Si le ("oleil ou l'étoile n'opr point de déclinoifon, o u

1

s'agiffant du foleil

,

ti

l,'obferv~rion r~

fa}t n_n jour. oU cct

aflre fe meuve daos l équ3tetlr,

~

efl

a-d~re

le ¡our

de

l'équinoxe, alors l'élévalion de )'¿quateur deviendrn éga–

le

~

la hauteur rnéridienne de l'ailre,

&

p>r conféquent

cette hau1eur Cera t¡écelfairetpent le complémcnt

\le

lll

/ati.tude,

C~ne

dern!ere

m~chode

cfl plus propre aux ufages de

la navigation, pare-e qu'elle efl plus

pr~ticable

en lll<'r;

n¡ais la premien:- cfl préfér:•blo fue terre.

L a coonoilfance de

1~

latit11de

donne le moyen

d~

mol)ter lA globe horifonplement pour un licn, c'cfl-3 •

dire de termlner l'horifon de ce

li~u,

pqur répo11dre a

u~

que!!ion$ qu'on peut fair<: fur l'heure aéluclle, fur le le–

ver

Q\1

le couchcr du folcil d•ns cct hor{i'on

\lO

tcl jouc

lle

l'annéc; fur la

dur~e

des jonrs, des nolts, des _cré–

pufcules. On

dem~nde,

par cxemplo, quellc heure

11 di:

a

Tornéo

d~

L3ponie' loríqu'il e!t

~i~i

¡¡

París. le IQ

Mai . 1\.prcs avoir attaché fur le

m én.i1~11

le pem cer–

clc; horaire avec fon aiguillc, ¡•ameue

1

ornéo

1

fo\IS le

wérjdien, le trouvant

a

66

-;-

d, de

(atiettd~.

je

donnc

a

u pote amant d'élévation:

je

cherche dans le calendrier

de l'horifon le

10

M ai ,

&

j'apper~ois

qu'il r<"pond at¡

19

degré _du lion.

]'a

mene

!~ms

le méridien ce point du

ciel que ¡e remarque avec fom,

&

fous lcquel

dl

aétuc~lern~nt

le fqleil. Si aprcs avoir appliqué l'aiguille horot–

re fur midi c'efl-ihdire fur la

plu~

ólevée des deux

fi–

gures

marq~ées

XII .

je

fai~

rei}\Onter le globc

a

l'oriont;

1

!l)om,ent qut;

l~

12

degrt1 de. I'ecliplique joindra

l'ho~

rifon, )'aiguille

horair~ 1110nt~era deu~ ~

hcures pour le

lever du foleil ('ur

ce~

horifon , Le

mén~e

paint

c~mduit

de-13. a,u méridien

~

&

du m éridien au, bord

o~ctdent~l

de

/