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LAT

de l'horiron, exprimera

la

1race ou !'are diurne du foleil

fur l'horiCon deTornéo : l'ai¡;uille horaire marquera

9

--';

heures au moment que le

19

dcgré du taureau defcen–

dra fou; l' horifon . j'apprens ainli fur le champ, que la

durée du jour le

10

Mai , eCI de

19

heures

a

Tornéo,

&

la nuit de cinq. La connoiffance de la

latitttdt

d'un

Jieu donne encare celle de l'élévation de l'équateur pour

l'horiion de ce Jieu. L e globe mon ré horifomalement

pom París, vous avez

49

de¡¡rés de diCiance entre le

poie

&

J'horiCon, comme vous les avez en

latitude

en–

tre l'équateur

&

le "Lénith; or du •¿énith

a

l'horifon' il

n'y a que

90

degrés de part

&

d'autre . Si de ces

90

vous rctranchcz les

49

de

la(itude,

11

rene

4''

nombre

qui exprime la hameur de l'équateu r rur l'horifon de P a–

ris. La hameur de l'équateur fu r l'horifon e!l done ce

qui re!le depuis la hauteur du pote jufqu'a

90.

Spdla-

·

Jlt de la N aturt, tomt IV. pagt

400.

Voyt::

G LOBE .

L ATITUDE,

m

tff/ronomit ,

ell la diCiance d'uoe étc>i–

Je ou d'une planetc

>

l'éclipriquc; ou c'e(\ un are d'un

~rand

cercle perpendículaire

il

l'écliptique, paffaot par

le centre de l'éroile.

Pour mieux emendre cette notlon ,

il

faut imaginer

une in6oité de grands cercles qui coupent l'écliptique

a

angles droits,

&

~ui

paffent par fes potes. C es cercles

s'appellent

cerdn de latitudt,

ou

urdtP fuondaires de

l'ldiptique;

&

par leur moyen, on peut rapporter

a

l'é–

cliptlque telle étoile ou tel point d)l ciel qu'on voudra,

c'eCI-a-dire déterminer le lieu de certe étoile

Oll

de ce

poiot par rapport

3

l'écliptiqne; c'e!l en quoi la

latitu–

dt

diff<re de la déclinaifon qui eCI la diflaoce de l'éroile

a

l'équar<ur. !aquel!e fe meím<: fur un graod cercle qui

paffe par les

?O

les du m nde

&

par l'éroile, c'e{!-a-di–

re qui e!l perpendi . ulaire non pas

a

l'écliptique, mais

a

l'éq uareur .

Voyn

D ÉCLJNAtSON •

Alnli la

latitudt

géographique ell la meme chofe que

la déclinaifon all ronomique,

&

elle

e!l fort différente

de

la

lr<titwle

aflronowique.

La

latiwdt

~éocentrique

d'une planete,

PI.

aftr.

fig .

~6.

ell un angle connu

P,

7',

R,

fous lequel \;\ diClan–

ce de la planete a l'écliptique

P, R,

efl vue de la ter–

re

T .

L e foleil n'a done jam1is de

latitudt,

mais les pla–

netes en onr,

&

c'ell pour cela que dans la rphere on

donoe qnelque largeur au zodiaque; les anciens ne don–

noi"nr a cette· largeur que

fix

degrt!s de chaque c6ré de

l'écl iptique ••U

12

degrés en tout ; mais les mo>deroes

l'onr pou lfée jufq•1e<

:1

neuf de¡;rés de chaque c6té, ce

qui fait dix ·huit degrés en total .

La

latitude

héliocenrrique d'une planete efl l'angle

P

SR,

íous lequel elle ell vue du fr>leil

S,

la ligne

R

S,

~tant

íuppofée daos le plan de l'écliptique, la plus gran·

de

latiJudt

héliocemrique d'une plancre , (! égale

:l

l'in–

dinaiino de l'orbire de ceue planete avec l'écliptique,

Ceue

latitud•

ou

inclinaifon a-pen ·prcs connante aquel–

ques perites alrémions pri:s , qni viennenr de l'aétion des

planetes les unes íur les autres.

Voyt~

N EWTONJI\NJS–

ME, L UNE,

&c.

Q 11and on a dit ci-derTus que le íole1l n'a point de

la–

titud

e,

cela ne doit pas s'emeodre

:l

la rigueur · car

li

o n fupooíc un plan fi xe qui paffe par le roleil

&

par la

terre, lorl'qu'elle ell dans une pofition qurlconque ,

&

qu'o n p<>nrra appeller le plan de l'écliptique, le

foleil,

ou plutót la rcrrc , aura un mouvement en

latitude

par

rapport

il

ce plan.

Voye::. l'articlt

EcL rPTrQUE

J

In

fi>t.

Pour trouver la

latitudt

&

la longitude d'une étoile.

V oyn /'nrtic/e

LONG rTUDE .

Quand les planeres n'ont poinr de

latitudt ,

on dit qu'

elles íont alors dans

le~

ncx:uds

d~

l'écliptique

ce qui

veur dire daos l'interícétion de leur orbite avec'celle du

foleil;

&

c'efl dans cette fituation qu'elles peuvenr fouf–

frir des éclipres, ou étre cachées par le íoleil, o u bren

pafTcr rur fon difquc.

Voy.:<

NOEUD

&

ECLIPSE.

Cacle d, latitudt,

efl u

o

!(rand cercle quelconque

qui pa(fe par les potes de l'écliptique .

'

Latitttdt

ícptenrrionale aíccndame de la tune

fe dit

de la

lntit,.d<

de cet aCirc lorrqu'il va de ron nreoci' afcen–

dant vers ía limite íeptentrlonale

1

on fa plus grande élon–

garion .

f/oyez

L ntiTE, LusE,

&e.

Latitudt

feptentrionale defcendame, c'ell celle qu'a la

]une , lorfqu'elle retourne de ía limite feptentrionale·a fon

ureud de(cendant .

L•titudt

méridionale defcendante, c'e(! celle qn'a la

!une , lorrqu'ellc va de Con nreud def\:endaot

ii

fa limite

méridionale.

Entin

latitndt

méridionale aícendame

íe dit de la lu–

:ne,

lorCqu'elle rewurne de fa limite méridionale

~

fon

nreud aíccndant .

LAT

Et

le~ m~mes

termes ont Iieu

a

l'é?,ard des autres pla–

netcs.

Voyn

1\SCENDI\NT

&

DESCENDANT.

(1

y a daos les Traníaétions philoíophiques quelq ue<

r.bícrvations du doaeur Halley , qoi peuveot ferv ir

:l

prouver que

les latitudes

de quelques étoiles tixes s'al–

tcrent

1t

la longue, en particulier eelles de

P olilicium,

de

S~rius,

tfrélunu,

d'ou quelqnes a!lronomes concluent

qu'il en peut

~trc

de

m~

me des amres étoiles , quoiquc

kurs variatlon puiffcm

~tre

tn<>ins remarquablcs, paree

qu'on les ÍUppofe

a

lHl C

plus grande di!lance de nous,

Ce qo'on pont alfurer en général, c'e!l que la

latitu–

dt

de la plílpart des éwiles !ixes, ou lettr dillance éclí–

ptique. ell renllblement cnnCiantc. ao-moins dans un ccr–

rain no mbre de fiecles ,

!\uf

les

pclite~

irré¡luhritó q ui

viennent de la num ion de l'axe de la

terr~.

V oyn

N u –

TATJON

&

EcLtPTI QUE .

Parallaxe de

latitrdt, voyez

P ARALLAXE.

R~frat1ion

de

latiJude , voy<:t.

R ÉFRACT ION.

Cbam–

/;m.

(0)

LAT ITUDIN /\ IRE,

f.

m .

f.

du latín

latus,

large ,

ou

lati111do,

largeur, (

'l'hlol. )

no m que les Théolo–

~gi~ns

donnent a une certaíoe eípece de

Tol éran~,

qui

'

pplaniffent

&

facilitent extri:rncment le chemin du ciel

a

rous les hommes,

&

qui ne veulent pas que

la

diffé–

rence de fentimens en fait de religion loit une raiíon pour

en cxclure les fcélaires

m~ me

les m oins foumis a I'E–

vangile . L e mini(\re J urieu cmr'amres éroit de ce nom–

llre, comme il parol t par l'ouvrage que Bayle a pnblié

contre

bi

fous le titre de

Jan11a ccelot'llm

omnihuJ rt(t!–

rnta;

la porto dn ciel onverte

ii

tous.

Voyez

ADIAPHO–

JU

TE

&

T oLÉRANCE .

(G)

LATIUM LE,

(Giog.

anc.)

c'ell·:\-dire le paysdes

Latins; rn!lis heureoíernem nous avons plus accoutu:nt

nos yeux

&

nos oreilles au mot meme qu'a la péri–

phraíe. L e

L atium

e!l une contrée de l'ancrenne ltalie,

fi tuée au lcvant du Tibre,

&

au m idi du Téverooe,

aujourd'hui

A

nio .

O vide nous dit d'apres la Fable , que Satorne ayant

été cnaffé d'u ciel par ron fils Jupiter, te tint caché

quelque tems dans cene co ntrée d' ltalie ,

&

que du mot

lat-r<,

fe cacher, étnit venu le nom de

Latium,

&

ce–

tui de

L atini,

que prirent le pays

&

les hab1tans . Mais

V arron aime miel\

X

tirer J'prigine du mot

L atium,

de

ce que ce ·pnys ell en quelque

fa~on

caché entre les pré–

cipices des Alpes

&

de

1'

il

~ennin;

&

quant

3\IX

Latins,

ils dérivcnt leur no m du ror Latinus , que Virgile a in–

~énicuícment

fuppnfé beau-pere d'Enée, pour tui faire

jouer un grand r61e daos ron Ené'ide.

'

Rien n'ell pl\11 obfcur ni plus incertain que l'arícienne

hill oire du

Latium ,

quoiquc D cnis d'Halicarnaffe ait fait'

tous íes effons pour la débrouiller,

&

réduire les f•–

bles ainfi que les traditions populaires

a

des vérités

hi·

Cluriqoes.

'

-

Strahon prétend que l'ancien

L ati!'m

reofermoit •un

tres-petit pays,

!JUÍ

s'accrut infenfiblemom par les pre–

mieres viéloires ' de Rome comre fes 'voifins; de Corte

que de ron tcms le

Latium

comprenoít plulieurs peuples

qui n'appartenoienr poim :\

1

ancien

Latium ,

comme les

Rutulcs, les Volíques, les Eques, les Horniq_ues, les

Aurunces ou Auíones, juíqu':I'Sinueffe, c'ell-A-dire une

parrie

de

la terie de L abour, j ufqu'au couchant du golfo

de Gaete.

11

faut done diC\inguer le

L atium

ancicn du

Lati:nn

nouveau ou

a'u~memé.

Les R utules, les V olíques, les

Equcs, les Herniqúes, les

A

Úrunces exclus de l'and ei\

L atium,

íom oompris dans 'le fecond;

&

ni l'un ni l'au–

rre

L atium

ne quadre exaél:ement avec ce que nous ap·

pellons

la eampag>J<

dt Romt ,

quoi qu'en ¡liCent Orte–

lius

&

les modcrnes qui l'om copié. L 'ancien

L atium

cr1 trop petit pour y répondre,

&

le fecond cfl trop grand;

puifque le

L iris

aujourd'hui le Garillnn , y naiffoit

&

n'en rortoit point depuis fes íources jufqu'á Con· embou–

chure . On juge bien que daos l'Enéi'de il n'efl queC\ion

que de l'aocien

L atirrm

pris dans fa plus oetite éreodue.

Virgile le furnomme

lf•Jperium ,

mai6 H'arace l'appelle

fa-Ox ,

féroce.

11

íaut convenir que jamais

t!pithete n'a mieux peint

l'ancien

L atimn

que celle d'Horace, s'il efl vrai qu'nu–

trefois on

y

facrrfinit tous les ans deux hommes

a'

Sa–

rurne,

&

qu'on les précipitoit dans le Tibrc de la m t!me

maniere que les Lcucadiens précipitoient un crimine! dans

la mer . C'ell

O

vide qui nous rapporte cotte tradition ;

cníuite il ajoOte qu' Hcrcule ayant été túmnin de ce

lll–

critice en paffant par le

Lntlum,

n'en put foutenir la

cruauré,

&

qu'il lit

fubflitu~r

des hommes de pnille a

de véritablcs hommes.

(D . '}. )

LA'l'MICUS S INUS,

(

Gl•g· anc. )

golfe de lamer

M éditerranée fu r la córe d'Afie, aux contins do l'lo–

nie