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LAT

nie

&

de 1:. Carie; on le nomme

a

préfent le golfe de

palat<hia . (D. J.)

LATMOS,

(

Glog.

""'·)

ancienne

vil!~

de I'Jonic

dans 1'Alíe minmrc . Elle fue du nombre de

c~lles

quj

brifa fes chalnes Ion de la Mfaice de

Xerc~s

pu 11"

Grecs fous les ordre¡ de M iltiade; mais Artémife

rei–

ne de Carie, s'e-n reodn maitrdfe par un de ces finta..·

g~mes

que 1> politique autorifc,

&

que l'honneur

&

la

t>rnbicé condamnenc tres jnllemenr. La more de cectc:

reine

&

les mauv>is fucccs des Grec• dans !'Afie four–

nirenc

~

la ville de

L4tmos

les moyen• de recouv;er Con

ancicnne liberté. Elle la maincint quelque tems par foq

courage,

&

ne la perejil une fcconde

foi~,

qu'en fe l3ilfaot

tromper par, les arri6¡:es de Maufi,le.

(D.

J,)

LATMOS

011

LATMUS,

(Giog. qnc.)

mouragoe

d'A!R:, parrie

d~os

l'lonie , & parcie dans la Carie. Pom–

Ronius

M~la,

l.

f.

c.

xvii.

dit qu'elle étoi¡ célebre p!r

1

av111ture fabuleufe d'Endymioo, pour qui la Lur¡e eut

de l'amour De-la viene qo'il

e(!

nommé

/atrniru h•ros

1'"

Oviq~,

Trifl. l.

(1. v.

299· &

latmius wnator,

par

V

aleriu~

Flaccus,

l .

17'1

/l.

v~

28, l;e nom modern!'

de cette

monragn~

etl

Palatchia

felor¡

J\.1.

Bau<1ra11d,

{D.

J.)

LATOBIUS., (

Lit1~r.)

nom d'un dieu des anciens

N

ariques, qu'o11 fuppofe

~tre

le dir.u de la fanté. Quoi

qu'il en foir, il n'en el! parlé que dans deux infqipcions

de Grurer cpouvde& en Carinchie; l'qne d..

ce~

infcripcions

el! un V<l!U qq'une

mer~

t:1it pour la fanté

d~

foq lili

~

de fa tille

l

~11

cei mots; Larabio

j'ac. pro [if/ut• Nam.

s,¡,;,;ani

&

Julit,. Babill.- 17indqn" m-ttrr,

V. S. L.

L .

M.

NllllS

n'avqns augu¡1 aqtre rnonurnenr qui QGus

innruif~

du dieu

Lqe.birt~,

&

noqs igiJoro\)s

~

c.; rno¡

eil grec, latín ou fclavon . (

D.

J ,)

L ;\ T'QB.RIG ES Lt:s

¡

ep latiq

Latqhrigi

&

Luobri<i

(

GloK,

4'".)

ancien people de

la Gaule

a

u voifinage

des Helvériens. Quelques critiques les ont placc!s

~

Lou–

fane, d'autres daos

1

Vallais,&d'autrcs

daq~

leKiergow;

mais N icolas Sanfnn les mee a\'CC plus <l'appareqce, prcs

des

R ar¡raci,

peuple aux envirnns de B!le,

&

des

Tu–

lin;:i,

peuple du pays

d~ Outling~n .

Dan$

c~tte

fuppo-

1ltion, il ertime que les

Latobn~_i

nc fe peuvem rnieux

choilir que pnur le BriCgaw cont•gu au territoire de

B:\–

Je, &

~

celuí <le Durlingcn . Sanfon ajoilre que fQn fen·

timent

1'~o¡:ordo

a

l'ordre de Cc!far, quond

i1

porle des

peuples auxquels

le• H el véciens avoient perfuadé de

quitter le pay•,

&

d'en chercher un plus avaur daos les

Gaules , & qui fOt hors des courfes continuelles des Ger–

mains :

p•¡fuadent R auracis,

T~t,

~in.gh

&

I..,arobrlgis

fini–

timis

fr~is

1

ut <odcm uji conjilio

, op

pidis fuis viúj'r¡ue

exuflú , una

cum iis proficij'.-anlllr.

"

11~

perfuadeo¡

a

, ceux

qe

Bale, de

.llutling~o

&

de Brlfgaw leurs voi–

" fins, de fuivre le me¡ne coofeil,

&

de Te joiodre avec

, eux

apr~s

avoir

brdl~

tQ\Ite• leurs

vilte~ ~

leur$ bour–

, gade

, .

(D.

J.)

L ...TOM

1

ES, f.

f.

pi. (

Glot,. biflqr.)

cheoz, les La–

tíos

ltda,Jaite,

1not

qu'ils emprunterent de'

~recs;

p.our

(lgoifier 1111

lieu oii l'on coupoit le. piarres. Comme ce

n om devine comrnqn

~

roures

le~ grand~s

carr(eres, il

a.rriva que le

~ncienr¡

noll\tnerent

lato.miu

divers endroics

.de l'lcalie, de la Sicilc, de 1'Afriqul',

&f.

Eo elfec les

latami.s

de Sicile c!toienc d'abord une carriere; mais el–

les devinrent faf!leufes

p<\r~e

que< les tyrans du

pays ""

4irenc une prifon, dans laquelle ils envoyoienc oeux qui

avoient le malheur de

l~nr

déplaire . Ces prifonniers

y

demeurqieq¡ quolquofols 6 long-cems, que quelques-uns

s'y 1qnc ll\a¡i6s .

CC}II~

que Dcnys cyraq de Syrac;ufe, 6t

creufer dans

le roe, avoii un tlade de long,

f~r

deut

cene pa> de large. Le poete Philotene y fue QlÍS par or–

dre de ce prince,

po~r

n'avoir pas app¡ouvé

fes vers;

&

!'011 erok que ce fuc-li qu'il COil1POfa fa piece

lool–

gbnce, inciculée le

C)'f'•P•,

Cicéron reprocho 3 V

~rres

d'avoir t;,i¡ enfcrmcr dans cene

m~me

prifou des cico–

ycns romains: cec endroit s'appclle

auJour<l'h~i {~

Taglia–

t<.(D.J.)

LATON E,

[.

f, (

Mythol.)

déelfe dn p.aga11ifme, fur

1aquelle

j~

ferai trcs-coun; fou hifiolre ell for¡

c~ch~e,

&

répond

~

l'érymologie qu'on

d0nn~

du nom Je cettc

d1vinit~.

On fait qu'HéliQde la faic tille d11 Titan Cocus

&

de Phébé [a fumr. La Fable aJol\ce

qu'ell~

eut

d~

Jupiter Apollnn

&

D ianc, qui lul valoren¡ une place dans

le ciel,

m~lg ré

la hai11e de ]unan , Les autres

av~ncures

de cctte dédfe fe troqvenc daos Oviqe, Apollodore,

N oel lo Comte, & ailleurs.

L a<one

éroic hy¡¡erboréenne felon n ;odore qe Sicile;

Horodnte fa fait

é~ypcienno,

&

poorro[t bieq

~voir

rai–

ll'n:

e~r

il femble que les Grecs u'onc fai¡

qu~ dé~ifer

fous le oom de

Lat011c

une hiiloirc vc!ritable des l!.gy–

pciens.

!1

efi certain qu'eJle avoit un

~;ul¡e ~

un

or.u;l~

LAT

!r_i:s-refpeélé daos .la vi)le de Buto en Egypte. Le< ha–

bl¡aps de D ¿los lu1

b~mcnt

uu mnple , mais celui qu'el–

le eur d

aos A

rgos l'empor¡a de 1beaucoup par la magni–

ticence,

ouc.rc.

que fa llarue

c!to1~

l'ouvrage de

Pra~ilele¡,

Les Trl

pohram

s & les G auloiS

lui rendirenr auffi de

gran<ls honneurs. Elle avoic part aux jeux apollinair<S

oti or¡ lui f3critioit une génilfe aux carnes dorc!es ·

enfi~

L Jton• ,

Dianc

&

Vénus ¡levinrent les trois divinlcés les

pi~JS.

vénéréeo

che~

les Ror;nains par le beau fexe;

ell~S

fa•fo1enr ¡outes cro•s la manere la plus ordinaire de leurs

caqtiques,

(D.

J . )

L'A

TONE, (

Glog,)

ville d'Egypte fur le Ni!, fe–

Ion Pcolomée,

/.IV.

c.

f.

Le nom grcc e!!

A,.,.,;v,.:,.,

c'efl-i-dire la ville de L atone, paree que Laronc

mer~

d'Apollon y ¡¡voit un temple

&

un culee particulier. El–

le écoit la capitale d'un nome qtíi en prenoit le nom de

Lat~polite, ~atapalius

nomos.

On crCiit que cetrc vil–

le eil préfentemenc

Dlrot•. (D.

J .)

LATONIGENE,

(Mythol.) Latonigma,

Ovide

Seo~que;

épitl¡ece d' Apollon .& de Diane, nés de

La~

tpno & de

.J

upiter feloo la Fable.

(D.

J.)

1;1\

l'OVJCI, (

Glogr. anc.)

anclen peuple de la hau–

te Pannonie . Aoconin place

pr(t!tori~tm

Latovicorum

fur

1~

route d'JEmona

a

Sirmich; cene poftcion répond anx

eqvirons du conHuenc de la Save & de la Sane .

(D.

''f. )

Ll\l'OWITZ,

(Giog.)

ville

&

cl)aceau du royaÜme

d~

!?ologne,

a

peu de ilifiance de Varfovie,

L A T R A

N, (

Tll{al.)

origlnairemeot nom propre

d'homme, de 'P!autius Laceranus confut détigné, que

N émn ñt mourir, qui a pa!fé daos la fuite

~un

ancien

palai~

de .R,ome, <¡ue Conllantin, felon Barooius, don–

na au pape Melch1ade,

&

>ux bhimens que l'on a faics

a

r~

place, fur·tout

:l

l'églife

d~

('aint

Jeau d

e

LatraH

qu.i etl le principal fiégo de la papaucé.

Vo.yp:

.

PAPE .

On qppelle

cqwcila d< Latrnn

ceux q

ui fe

foot cenas

a

Rome dans la bafiliq_ue de

Laeran

en 1123, 11351,

1172. ¡21f

&

lfl3·

Vll)'(1:.

CQNC(LE .

Chanoines r6guliers de la congrégacion de fair.c Sau–

veur de

L atran,

el!

une congrégacion de chanoines ré–

gulicrs done

l'églite de faint ]ean de

Latran

étoic le

chef-lieu.

On prétend qu'il y a eu depuis les ap6rres une fuc–

ceffion non-intcrrompue de clercs vi\'aus

en

commun;

&

qu~

c'efl de ces clercs que les papes. écablirenc

a

Í.1inr

)e>n de

Latran

apr~s

que Conflamin l'eilr iaic bncir.

Mais ce ne fue que fous Léon (. vers le m ilicu du •·iij

tiecl~.

que

le~

chanoines réguliers commcncercnc

a

,.¡.

vre en COf!lf!lUll. lis

polf~de¡enc

certe églife

pend~nc

8oo

a.flS ju[qu'a Bonif.'\ce VIII. qui la

leur

lit~

l'an 1294

pour y mettre des chanoines régulicrs ; Eugene

1

V les

y

récabli~

lj'O

' ans

apr~s. Voy~:r.

¡,

Dilfionn(Zir<

d~

Trlvor~x.

·

· LATRIE, f. f.

term• de T bloloJ:i< .

Culre de rcl igig¡J

qui n'appar¡ienc qu'a D ie(\ [cul .

1/oyn:.

CuLTE, Au"t/–

RATION .

L es Chréciens adqrenr Dieu d'un culte de

latrie;

iis

honorenr les

f>ÍiltS

~)'un

culee de

drtlie.

On confond

quelquefois les termes

howorer, adorcr. V o)'<Z:.

SAtNT,

REL! QUE,

&<.

Cer¡e adoration intérieure que nons rendons

a

Diet1 en

cfprit & en vérité a fes m>rqlleS

exc~

rieur

cs,

do11t la

~indpale

eil le facrifice qlli oc peuc

~t.re

olfcrt. qu'a

.Vieu feul

paree que le racnfice efi éta

bh p

onr

fa~re

un

aveu pnblic & une prorefiation folemnelle de l_a fouve–

raineté de D ieu,

~

de

nocr~

dépendaocc de lm .

Voya:.

SACRI FIC E.

M. Dalllé eil convenn que les peres du iv ticcle ont

reconnu la difilnéHon que nou• fl\ifons de

latrie

&

de

áulic.

D illio11naire

de.

Trlvoux.

.

LATRINE

f.

f. (

Lit<b,

)

/atriwa,

~,

dans Varron ;

lieu pnblic che; les Romains, oii alloienc

ceu~

qui n'a–

voi~nt

poinc d'efclavc pour vuidcr ou J>?Ur

!~ver

leurs

baffins. On ne uouve point daos les écms , m dans les

b,~cimens

qui nous fant rcfiés des ancicns, qu'1ls eu!fent

dans leurs moifons des falTes

a

privés, ceiii'S que nous

en avops aujourd'hui.

.

I..eurs

/i,ux prtblia,

&

¡¡ )' en avmr. plufieqrs de

~ene

cfpece

A

Romet

é[uient nomn1és

/,urul.s!

ou Javatnn

te .

de

lava

11

do,

fclon l'ét)'l::tolog•e de \'uroo:

Plaute.fe

fert

auffi du cnoc

latri,~,

pour déligner

1~

paff

in; car 11 p

arle

de

1a

fer

•ame

qui lave le

b~ffin ,

'{Ud!

latri~tam lav~t,

Or ·dans ce paíT:Il'e du poece,

latrina

ne peut erre en–

renda de 1> fo!fe a priv.S des maifons, puifqu'il n'y en

avnit poim, ni de la folfe

d~

?ri•·és publics , puifqu'olle

é¡oic {letcoyée par

d~;s

conduus foucerrains, d•ns lefquels

le T ibre ·palfoit.

Non fcolemco t les

latrinn p"blir¡uu

é~oienc ~n

grand

noQibre

a

Rome

rnais de plus on les avmt en

d1 ver~

ea.

'

dro•t