LAS
ícmble aux maladcs que tour leur corps eO: C•)uvert d' ul–
eercs ;
fi
ce
f~ntilnent
fe réduit
3.
uuc ten fion , on
tui
donne t•épithete de
te11jive;
&
ti
le
tnalade
nc Cent qu'un
poids iocommode' on dit que la
laffitudc
en
gravative.
Ces
diOinélions doivcnt avoir fans doutc quelq oe uti–
lité. Quelques écrh·ains s'ilnagineot que les
/,t¡fitudes
ulcéreufes indiqucnt· t'lne grande =lcrimonic ; les
~ravati
ves, un limpie épaiffi!fcment des hu mems ; celles qui
lont tenfives, un état 1no yen,
fides
fit
p~1u.r
aué1ore1.
L'avantage qu'o n peut retirer de l'attention aux
la.ffitu–
des
fpontonécs, COiltid<!récs géné ralement , n'efl pas nuffi
hypothétique ; nous r.'avons qu'il conCulter le prince de
l3
m edecine, le divin Hippocrate ; il nous apprendra
t
0
•
que ces
lajJit~tdes
prt!Cagent les maladies.
~
0
•
Que
ceux qui les éprouvent dans le cours de la rnaladie, font
en &tngor.
3°.
Que
(i
aprt!s des fueurs critiques, avcc
la¡Jit ude
&
fri (Wn, la chaleur revient, c'eO: un mauvais
figne'
foit
qu'il )'
air
en
m
eme
tetns hémorrhagie
du
nez ou non.
4° .
Que les
lajJituáes
JOÍntes
~
des anxié–
tés, friffons, douleurs dan:; les reins, font une marque
que le ventre ell
lib.re.
:s-
0 •
Que dans cet étar de
lajJi–
trld~
il ell bon que le malade ait des folles rougdtres,
i"ur-rout dans le rems critique.
6°.
Que les
lalfitudeJ
qui
pcrliO:ent pendant
&
apr6s la fievre, donnem lieu d'at–
tcndre des abCces aux joues
&
aux articulations .
7°.
Les
iaffit udu
fponranées
dan~
les vieillards, avec engourdif–
.fement
&
vertige , font les avanr·coureurs de Papo•
plexie.
Ces
lajJitude~
font auffi un fymptome bien familier
dans les maladies chroniques; elles fonr fur·tout propres
au Ccorbur, dont elles caraélérifent, p<eCque feules le
prcmier degré: il y a
lajJitude
dans toutes les m>ladies
ou il y a !oogudlll'; oes deux états paroi!fent oependant
d itférer en
e¡;
que la langueur affai!fe
&
anéaotit l'eCprit
&
le c;orp>,
&
précede le mouvement; au lieu que
1'1
lajJit ude
en eO: une fuite,
"&
ne femble affeéler que la
machíne,.
OQ
pour mieox diFe, les mouvemens animaux.
•.L,es
lajJitudu
fpootanées n'exigent en elles-mt!mes au·
cun temede, [oit qu'elles annoncent ou accompagnent
les maladies. P•ns le promier
cas
elles averti!fent de pré–
venir, s'il .oO: poffible, la malqdic dnnt elles menaoent.
11 efi alors prudent de fe lnettre
a
un rógitne un peq ri–
gpnreux:, de faire dicte;
l~émétique
pourroit peur-ecre
faire échouer la maladie; dan.s lo fecond cas elles doi–
venr engager un medecin
a
Ce
tenir fur fes
garde~,
il ne
pas trap donper
a
la nature,
a
s'abrtenir des retnedes qu i
pourr.oien! l'atfoib.lir,
&:
a
recourir fur-tout
a
ceux
qui
peuvent rirer le corps de
l'eo~ourdi!femeDt
mi il cqm·
meo,ce
a
~tre
plon¡;é. Ces
lajJitude~
dans les maladies
chroniques
~
·indiquenr
auffi des remedes atl:ifs, invigoraos,
tonigues.
&e,
propres
a
corriger
&
changer !'état
, .¡_
c ieux du faog
&
des folides qui out doDné o,aiífaDce al\
.fymP-tgme,
&
qui !'entretieonent.
(M)
LASL:.
·~
LASTE,
C.
m.
e
Marine.)
o'e!l le poids
de dcux touneaux. Les H ollandois mefurent ordinairo·
meut la cqarge de leurs vai!feaux par
la(te~.
O
o
dit un
vªi.ífe'au
4"-•'
f'O
laftes,
c'efr·a-::Hre, qu'il.ell de 300 to n•
neaux
.
.
,Paos qt1elq\les pays du oord ,
fajle
ell
Ot\
terme gé–
néral , qui
fe
prend pour la charge entiere du vai!feau.
ll
lign>tie yuelquefois un poids ou uo,e meCure parucu–
tiere;
m,ai
cetto mefurc change qon-feuJetn eor eu égard
aox lieux, mais rnéme eu égard
a
la di!Térence des ma<–
chaDdifes; dewrte que pour déterminer ce que coorient
un
lafte,
il faut [a voir de quel en.d.roit
&
de quell« forte
de marchaDdife oo veut p¡¡.rlec .
LAST-GELT,
f.
m .
(Oommerce.)
nom qÜ'on don–
ns en Hol.laDde
a
UD droit qu.'on leve fur chaque vaiC–
í"eau qui entre ou qui fort,
&
on l'appellc ainli de ce
qtli
fe
paye
a
proportion de
1:1
quantité de
left
ou
lll(t
que choque b3tim ent entrant ou fortant peut conrenir.
Ce
droit
ell
de
r
fols Oll O:uyvers par
left
en fortam,
&
de
10
fols en emrant. Mais il ell hon d 'obCerver que
ce droit étant une fois payé , le vailfeau qui
1'11
acquitté
iG troove fcanc peodant. une année entlere,
&
qu'on peut
le faire
rentrer ou fortir de nouveau,
&
autant de fois
qu'on le juge i-propes ,
f::~.ns
qu'! pendant cette année
il
fo!t fujet au
laft-g-elt .
VoyC'l.
le DiE!. de Com.
LAST·GELD,
e
Com. ).
en un droit de fret qui fe leve
a
·Hambourg
1i.trles marchandifes
&
vai!feaux é <rangers
qui y arrivent ou qoi en parten
t.
Par l'art.
41
du traité
de commerce conclu
a
Paris, le
~8.
Dé.ceJ~bre t ]t~,
entre la Frauce
&
les villes anCéatiques , les vai!feaux
fran<;ois qui Vont rrafiquer
a
H:tmbourg' Conr ·déchar–
gés de ce droit, qu'o11 ne peut e> iger d'eux fous quel–
que nom ou prétcxte
<J.Il~ce poi!fe erre ..
Voyez le D iE!.
ttf~ C~Jmm~rce
.
Z'om e
IX~
LAT
%.43
LATAKIE',
o"
L ATAQUJ E,
&
LA.TlCHEZ
ielon Maondrell,
e
Géog.)
vil!e de Syrie, Cur la cóte '
a
1
f
lieues de TortoCe,
&
30 d' Alep.
C.."~ll
UD
retl~
de l'ancienoe Laodicée fur la mer .
f/oycz
LAOD IC~E,
nHm.
3·
L e lieur Paul Lucas dit y
a
voir trouvé par-tout des
colonnes forrant de terre prefqu'a moidé,
&
de toutes
forres de tnarbrc;
il
ajome que tous les licn•x
de~
envi–
rons nc fonr que plaines
&
collines plontées d'olivicrs,
de müriers, de fi guicrs,
&
arbres femblab!es.
11
y pa!fe
un bras de l'Oronte, qui arrafe en ferpentant une bonne
partie du pays.
Cette ville a été rétablie par C oplan-1\ ga , homme
riche
&
amateur du commcrce, qui en
:1.
fait l'endroit
le plus ilori!fant de la elite.
L ong.
f'4·
>.f .
lar-.
35"· 30.
e
D .
'J.)
-
LATANIER,
C.
m .
(B otan.)
forre de almier des
iles Antilles,
&
de
1'
A mérique équinoxio
11
pou!fe
une tige d'environ fix
a
fcpt ponces de diamctrc, haute
de 30
a
3f' piés
&
plus , touj ours droirc commc un
mats, fans aucune diminution fcnfiblc . · Le bois de cet
arbre eO: roide
&
fo rt du•, mais il dirninue de folidité
eLi
approchant du centre, n'é tant dans cctte partic
qu'u11
aompoCé molla!fe de longues fibres qn'il e!l aifé de Cé–
parer du reOe de l'arbrc, lo rfqu'il a été ce>upé
&
fendu
dans fa longuenr. L e fommet du
latanier
efl eDveloppé
d'uD rézeau compofé d'une multitude de longs filets
droits, ferré s ,
&
croiCés par d'autrcs filets de
m~
me
e[pece, formant un gros eannevas qui fembte avoir
é té
tilfu de mains d'hommes; entre les circonvolutions de
cette efpece de toilc, fortent des branéhes d1Cpofées
en
gerbe; elles font platcs , cxtrCmement droitc , fc:rmes ,
lilfes , d'an verd jannS.tre., loogues dlenviron trois pié-s
&
de1ni, larges a-peu-prCs d'un pouce , épailfes de deux
ou trois ligues d.ans le tn i1icu de lcur largeur,
&
rrao–
chumes fnr les bords , re!femblaot parfaitemenr
it
des la–
mes d'efpadon; ch::tque braoche n'efi proprement qu'une
longue queue d'une trC:s-gr:mdc fcuille qui dans le c om–
rneucement re!femble
it
un é vcntnil fermé ,
rn:~is
qui fe
dé veloppaDt enCuite, forme un graud évenrail ouvert ,
dont les plis fom exaél<mcnt marqués,
&
non pas un
foleil rayonnant, ai"(j que le difent les RR . PP. Du–
tertre
&
Labat, qui
en
ont donné des figures peu cor-
reB:es.
'
•
L e tronc de l'arbre, aprcs avoir été fendu
&
nettoyé
de fa partie molle , comme on !'a dit ci-de!fus, fert
a
faire de longues gouttiercs ; on cmploie les feuillcs ponr
couvrir les ca-¡es; plufieurs do ces feuilles
écant
réunies
enCemble ,
&
leurs queues apres avoir été fortement
liécs, compoCent. des balais fort-commodes : on en fait
au(f¡ qes efpeces de jo!is paraCols , en forme d'écraos
Oll
de grands éventails que les Aliariques pci:;¡nen t de di–
verfes cooleurs;
&
le Caratbes ou Sauv>gcs des 11es ,
fe. CervcJJt de
la
peau folide
a
uuic des qocues , poor en
fa_briqu(}r le ti1Tu de lcurs ébichets, matatous, paniers,.
&
amres petits
~n~ublei rres~ propres.
LATENT, :tdj. (
'JurifP.md.)
1ignifie
ocmlte,
&
qui
n'ell pas apparcnt: on appelt'l:
'!Ji
ce
lae<>lt
celui qui
n
'e
O:
pas cx térieur,
&
no
ft:
connoit que par l'ufage: par
exemp\e, en fair de chevaux, la pourfe, la n1orvc,
&
1a.
c.ourbature fonr des vices
l.ztens
dont le veodcuro doit la
garentie pendant
''cuf
jours.
Les fervitudes
laemtcs
fon t celles qui ne Cont pas en
é videncc , comme un droit d" palf.•ge.
11
n'efl pas né ·
ce!f:;iré de s'oppoCer ao decrct pou r des Cervirudes appa–
retl,tes , tc\les que des rucs & ég:outs, n;'lis
~it>n
pour les:
(ervitodcs
latentes. f/oycz
D E eRE T
&
S
E
R
v
1
Tu–
DE .
e /1)
LA T E' R A L, adj. (
Géom.)
mot qui ne s'cmploie
guece qu'avoc d'autres '!lo&s
3\'CC
leCq'!::els
il
for~ne
de-s
cornpofés, comme
équ;latt!ral,
&e .
Ce mot vtent de
I(Jtru ,
có<é,
&
il
a.
rappm~
"ux lignes qui .formenr la
circooférence des fiv.urcs .
Voycz
E Q,U ILAT ERAL .
Une équation
latérale
daDS les anciens aureurs d"al–
gebre, ell une équat1on ump_lc ou qui n'ell que d' une
dimenfion , & n,a qu'unc raeme.
Voy~z
EQUATION.
On ne dit plus équatioD
latérale,
011
dir équ3tion
fim.ple
ou
linlair.,
Oll
du
prcmier
d<gre·.
(O )
L ATÉRAL,
droit d e
la
tél c . f/oyez..
P·artidc
DR OIT ~
L ATÉRALE,
paralyfie
LAT É R .'\LE;.
f/oyez
PA·
RA~YSI E .
LATÉRALE ,
op/ratÍoll
LAT ÉRALE.
Voyez
LtTHO–
TQM!E.
Les tinns
latératlx
&
1-a
dure-mere fom comme deux
branches du liuu,s longitudinal [upérieor, qui vont !'ul>e
a
droite
&
l'autre
a
gauche, le long de la grande cir–
co nf<!reoce de la tente du cervelet, jufqu'a la blCe do
\' l\POphyCe ¡>ierreufe
de~
os des ·tempes;
de·l~
ils de(cen'
H \.\
1.
denr,