LAR
Elle
r~
dillribue
~ux
bryn:t, oux glandes th¡•roi'deo,
au
pharynx ,
&
produit quolquefois
l'ancrc épineufe,
&c.
on la nomtnc auffi
grltttlralc
[replrie~tr~
.
Voyez
GurTURALE.
LARYNGOTOMIE,
m C hirurg!e,
ell une inci–
fion
a
la
traché~
anerc entre denz de Les anneaux, pour
donner paífage
ii
1'a1r \orfqu'il y a danger de fnffoca–
- rion par une efquinande ou autre caufc que ce foit.
Vo–
yrz
ANGtNE
&
ESQUINANCIE. Le mor eO: grec
'"I"'Y"
)':J'T~J.I.~rt. ,
fonné de
A•fu'Yf
,
larynx,
&
de
•up.'H»,
je
coupt:.
La
1-..yngotomie
ell la meme cho fe que la
broncho–
tomie , Voyez.
BRONCHOTOM!E
&
TRACHÉOl'OMIE .
(Y)
A
.
"
1
.
!i
LARYNX,
f.
m. en
nato>me
e" a part1e
upé-
rieure ou la tete de la trachée artere.
n
ell litué audef–
fous de la rocine de la langue,
!le
devant le pharynx,
Vo,ez
TRACliÉE J>,RTERE.
Le
larynx
ell un des organes do la refpiration,
&
le
principal inílrlllnem de la voix.
Voycz
RESP IRAfroN,
& c.
Il eO: prefque entierement
carrilagin::u~
'·
&
il
do!~ et~e
to\ljours
ouve~t
P.o11r donne• paffage a 1atr. dans 1
m(~•:
ration
&
l'exptrallon . Sa figure e(l
ctrcula~rc,
qu01qn •1
s'avance un peu ontérieurement;
iJ
eíl légercment appla–
ti
par-derrier~,
pour ne pas incommoder !'refophage fur
lequel il fe trouvc. placé.
Le
larynx
eíl d'ua diffé•enr dhmetre, fuivant les di–
vers
ig~s.
Dans les jeunes gens il eíl étroit : de-la viem
qu'ils ont une voix aigue: Dans un
~ge
plus avance:,
il
cll plus ample, ce qut rend la vo1x plus grotTh
&
plus forre. Dans les hommes il cil plus grand que dans
les femmes; c'elt pourquoi la voii des hommes eO: plus
grave que celle des femmes ,
11 paroh moins daos les femmes, paree que les glan–
des lituées
a
fa partie inférieure font plus groffes dons
les femmes qne dans les hommes.
Voy<:<.
Votx.
Le
lar¡•nx
11:
meut daos le tems de la d6glutition .
Lorfque J'refophagc s'abaiffe pour recevoir les alimens,
le
!
4
rynx
s'élcve pour les comprimer
&
les faire def–
cendre plus
~ifl!mem.
l?oy<>:.
D ÉGLUT! TION.
Le
larynx
ell compofé de cinq forres de parties,
r.~voir de cortihr;es, de muCeles, de membranes, de ocrfs
&
d~
glandes. Les cartilages font le th)'roi'de , le cri–
coi'de
l'aryténoi'de
&
l'épiglotte; par le moyen def–
<¡uols
iJ
pcut aifément s'élargir
&
fe rclfcrrer, fe
fer–
.mer
&
s'ou vrir . Ces cartilages forment
tout le corps
du
larynx;
ils fe Cechent
&
fe durciffent
a
mefuro que
l'oo devient
vie~x;
&
alors le
larynx
paro1t quelque–
fois offeux.
L e plu; graod des cartilages eíl .le
thyroi'de
ou
fouti–
forme;
il
eO: fitué
ii
la partie antcneure du
laryn,x ;
~
il ell ainfi nommé
il
coufe de la reffemblonce qu on IUI
fu ppofe avee un bouclier. 11 eíl concave
&
convexe,
&
de figure
quarr~c;
Ca partie caneave ea rournée cn–
de<laos,
&
fa partie convexe en-dehors, ayant dans Con
milieu une perite éminence appellée
pomm< d'Adam,
comme
fl
nn morceau du fruit défendu s'étoit arrcot.!
dans le 'gofier d' Adam,
&
avoit caufé cettc élévarion.
Le fccond cartilage
S
1
3ppelle
cricotd~
ou
annulaire,
il
cauCe de fa reffemblance avcc nn aoncau;
il ell fort
étroit
a fa
partie antérleure qui eíl placée fous. la carti- .
lage cricoi'de; mais
il
ell largo, épais
&
fort a ia
pa~tie poílérieore, étant comme la bafe des amres caw–
lages .
Le troilieme
&
le quatrieme
[e
nomment
arytlnoid<J,
paree qu'étant joints enfcmble ils reffemblent
ii
une efpe–
ce d'aig11iere. A Jeur joné'Hon eO: une perite ouverture
ou fente en fonnc d'une pctite l:tngue,
&
qui
a
caufe
de cela ell appellée
gloeu.
C'cO: par cettc feme que
J'air defce11d dan; les poumons,
&
que furt la pituite
que l'on crache dans les rhumes en rouffant. Elle
fert
auffi a mod;fi er la voi<,
&
on l'imite daos les flutcs
&
les tuyaux d'orguc.
Voyez
GLOTTE.
Sur la
¡¡lott~
ell un cinquieme cartila!;O nommé
lpi–
~lotte,
qut ell lt'@:s-mince, tres-flexible,
&
qui dans ccux
'qui ne font pas encare adultes fe trouve prefquc mem–
Tomc I X.
~)
L'on Jécrit m!•-bien dan1 cet :utiele les
mufcles Jeninés
~
moo–
voir le l2.rynx ,
&.
qui
y
foot attachés imm6Ji:ucmcnt, m.1is l'on
doit obfcrver qac le larynx pcut cncorc recevoir
le mouvemcnc
pu
de•
=nuCcles
qui ne
lui
fonc
point
proprcs.
&:
qui fonc
dclli–
né.s
3
d'aurres
panies voifines; de plus,
que
les C.1ttilage.t dont
il
clf
icl
quefiíon (ont :1ffiljettis
&
onis
par
un
grand
no:nbre
de
li–
¡;amens
&
de cordes lig:amentcu(CJO que l"on
d~couvre
en fépar:tnt
les
cartib.g,cs .
Jeme difpcnfe
d"entrer fur cela daas le détnil, p:ar–
ce
que
l'on
peut
s'eo infiruire dans les
OU\'t.Jgc.l
des meilleun A–
natomiftcs.
&
rarticoliercmcnt dans
celqi
de tf'insloll qui a ronr
LAR
braneux;
il
<;ll
concav~
inférie11rement
&
convexe fupé–
r!eu~ement~
JI
couvrc 1entrée du
lary11x
&
cmp~che
les
liqUides qut en buvant gli(fent por deffus pour enrcer
daos l'refophage , de tomber dans
1~
trachée artcrc
Vo•
yez E'v
r
<10
Lo
T T
E.
·
L e
larynx
a fcpt paires de mufcles qui
fervcnt
a
rnouvoir fes divers
cartilages,
&
3.
les
comraél:cr
ott
les ditater felon qu'il plait
a
la volooté.
11
y a deux
paires de mufcles commuos
&
cinq de propres. Les
!nufc)es propres font ccux qui onr leur origine
&
leur
mfe~uon
au
larynx;
les comtnuns
n'y ont
que leor in–
íertlon.
.~~ltre
les.m_u,fcles
pro~res
du
la;ynx
iont
1~
crico-thy–
rotdten, qut tatt mouvo1r le eawlage thyro'tde, le cri–
co-aryténo'idien poílérieur, qui en fe conrraébnt écane
l~s
cartila,ges ary,ténoydes
&
ouvre la glotte, J'aryténoi'–
d•en, qut fert a JOindre enfemble le• cleux cortilagcs
arytóno'ides
&
a
fermer la glotte, le crico-aryténo'idien
latéral, le thyro-ariténo'idien, qui fcrme le
larynx.
Les mufcles communs du
lárywx
font les llerno-thy–
ro'idiens qui tirem en bas le carcilage thyro'idc,
&
les
hyo-thyro'idiens qui le tirent en haut.
Voya.-m
la def–
cription
a
leur article particulicr.
Le
/arynx
n'a que
deux n1embranes,
une etterne,
qui eíl une continnation de celle de la trachéc ortcre,
l'autre interne, qui eO: une continuation de celle qui ra–
pilfe tome la bouche,
Le
lar1nx
re9oit deux branches de nerfs des
recur–
rens,
&
1l eO: humeaé par quatrc groffcs ghndes , deux
fituées en haut, appellées
amygdaler,
&
deux en bas,
appellées
thyroi'du. Voye::.
AMYGDALES,
&e.
Le
larynx
efl f'ort utile non-feulement pour former
&
modiñer la voix plr les diverfes ouvertures de la
glotte, mais encare pour comprimer plus ou moins las
poumons au 1noy•n de l'air, En etfet, fi
le diametre
lllterne qu
larynx
avoit été égal
a
celui de la
trachée
:trtere, les poumous n'auroient foutrert que peu ou
point
du tout de compreffion,
&
par conféquent fans
le
la–
rynx
nous n'aurions retiré aucun avantage de
l'infpira–
tton, paree que l'air n'auroit pU refifier a la force avt.·c
11quelle
iJ
e!l
chaa~
dehors dans
l'e~piration,
&
en con–
féquon cc les poumons n'auroieqt pu
~tre
comprimés ;
ce qui c!l néanmoins néceffairc pour brifer les globules
du fang,
&
ponr produire le mélangc de J'air avec ce
liquide.
Voyn
RESPIRATION .
Quant
it
l'aaion du
larynx
dans la formation des
fons,
-z,oyn
GLoTTE
&
SoN.
VoJeZ.
auffi EPrGLOT·
TE, TRACHÉE, ARTERE,
&c.
(1)
LARYSIUS,
(Giog. anc.)
A•l"'"'•
montagne du
Péloponoefe daos kl Laconie, au-de(fus de Migonium,
contrée qui eíl vis-a-vis de Cranaé . 11 y avoit fur cet–
ro montagne un temple dédié
a
Bacchus,
a
l'hoonenr
de qui on y célébroit une féte
tous
les
printems .
(D.
J.)
LAS, adj .
(
Gramm. voyez
LASS!T\JDE.
, LAS
ott
LASSJEN,
(
Econom. rufl.)
c'ell la p5rtie
d une grange a cllté de J'aire ou l'on entaffe les gerbes.
LASCI VETE',
C.
f.
(Mora/e.)
efpece de molleffe,
tille de J'oili veté
de J'aiCance
&
.Ju lu•e; de-Ja v ieot
que l'autcur de J'Andrienne appelle les plaifirs des grands,
la.fcivia nobili"m.
Lo
la[<ivetl
ell
a
parler propremem
un vice qui bleUe la purcté des
m~urs.
L e Bramme
infpiré va vous troccr d'une main Jégere fon caraaére
&
fes effets ,
Couchée mollement fous un berceau de llettrs, elle
mandie
les
re•ards des enfaos des hommes, elle Jeur
tond des
piége~
&
des amorces daogercufes.
Son air elf délicat, fa complexion foible ,
fa parure
eO: un négligé rouchant; la volupté cll daus fes
}'Cilt,
&
la féduaion dans fon ame.
Fuis fes charmes, fermes J'oreillc
a
l'enchantement de
fes difcours:
(j
res yeux rencontrent la langueur dos liens;
fi fa voix douce paffe jufqu'l ton cccur;
o
dans ce mo–
mcnt elle jettc fes bras autour de ton col, te voilii fon
efclave, elle t'.:nchaine
a
jamais .
La honre, la maladie, la miferc
&
le repcntir mar-
chent
a
fa fui te.
H
h
Affoibli
tiue
E1q•f·
..A"• tsm.
Tom. IV. pag. 11. 11
y
::1
encore
!
obfer_
ver les ventricule• des Anciens dont le grand
Morg:~óni
a
~enon·
vell~ l'id~c ,
8c.
dont
il
donnc une excellentc defcriptipn; rn:\u pour
ne p:u
~tre
prolixe,
je
renvoye :\
l";toteur ; l'on
y
rrouvcra a!lfli
la defcription des
gl.1ndes
Arp:enoTd¡ennes
p3t
lui
d~couve
rtes,
6:.
qui font
fórm~cs
par un corps g:3nduleux qui
coavre
la
~
J.ce:lD–
t~ricure
de chaqac
Aryu:nolde ,
&:
en
p:trtie
s'étcnd
dt!pu.u
l.:l
~fe de ces c.util2ges
\'Cts
le devant , fur
la panie
pofténen~c
do
la cordc li¡;amc:ntcufc Toifine. Voyc:t. Morgagnl. ad..crf.
Aa:tt.
l ·
t.
JÓ. (
p)