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LAR

íem0\1~~

ue muri!f"nt guere biel) daos nos climat; tetn–

yúés.

( D .

J.)

L<('RMED I!: ] or:,

{Mat:m/J.)

~'"Y"" GRÉ~ IL .

LA

R~IES

picrre de ,

(

H•fl· nat.)

eu alleman,d

thr.,n;n–

jlein.

Quclques Awcurs onr donl;lé ce uotn

~

.uuc pler-

' re

de

f<)rme ovale d'un blanc falé,

&

rempl1e de

!tl–

chrs fembiables

a

des ¡:ouu<S dlca\l Ol\

~

cles

/arma

que

le

ha.C.rd

y a formées . On dit qu'il s'e11 trouvc en Hoo–

gric,

&

q1.1'ou les .tire

d~1

IÍt

~~

la riv!erc de Mold

¡t.ve

.

f/oy_:z.

Bruckmaoc1,

Ept/lol.

tltn~rtlrta.

L ARMES DE

V~R~E,

(

Phy(

~

font

d:

p~tits mor~

ce:lUX

de

verrc ordtn:11re qu'nn tlrl'l:

du

va(.c ou

le

verrc

.cft en

fufion a.vec

l'extré::nit~

d'un tuyau de fer .

O n

en

l•irfe toll)ber le¡

~outtes, q~>i

f<>ot

CJ<tr~mcment

chaudes,

d;!os un vafe ou il y a de l'eau lfrnide ,

&

on ks

y

la1Cfe

ufroidir. La elles prennenr une forme n!fez femb!able

~

ce\le d'une

/."m•,

&

cid! pour cene raifon qu'on les

appelk

lm·mes de 'turre;

elles font compofées

~\111

corps

;úfez gros

&

rond, qui fe termine par un pctlt tilet ou

.mpu fermé. On fait avcc ces

/armo

une expérienec fort

rurprcnante; clefl qu'auffi-tl\t qu'on en corre l'extrémitd'

t'>uto la

lar

m•

í-:: briíe en picces avec un grand brQit,

4

quelques

morce:~ux

font meme réduir. en pouffiere .

L e

Dr.

Hoo~ ,

daus fa

M icro¡;raphi•,

a d•>nné mte dif–

fenation paniculiere fur ce ÍUJet. La cauíe de cet etfet

u'crt pas cncore trop bien coonue; voici une des

e~pli¡:¡atioos qu'on en

a

imagiuées. Quand la

lar"'e

fe refwi–

dir

&

dcvienr dure,

il

reflc ou cenrre de cette

/arme

un

p>u

~

1

air

eurememe¡¡t rarélié par la chaleur;

&

on voit

e¡¡

eft<t le; bulles de cet air renferm<'el ou-dedans de la

/;~rm:

de

·'Z

~cr.rc

,

de fhrte que l'intéricur de cette

/arm~,

depots le bout juíqu'ou fond. el! orettx.

&

rcmpl i d'air

belu=ocp moins condcníé que l'air exrérieur . Or, quand

.on viw¡

o

romprc le bom du tuyall ou 6!et qui termine

l.J

larm~,

00 Oll\' TC

un

paff:u~e

a

Pair

enéricur

qai nc

u ouvam P.Oint de rélitlnnce dans le creux de la

larm•,

s'y jctte o¡•ee ilnpéruofité,

&

JY.lf

cet efforr la briíe. C<t·

te

expl!cation foutfre de grandes difficultés,

&

doit

~tre

:.lU tllOIIH

regard~e

commc infu fliérntc · car les

/armes de

wrrc

Ce

brifent dans le vuiJe.

'

c~s

/qr>na de wrrc

s'appellent auffi

lar>pa haeavi–

'J"<I

;.

porce que c'ert en Hollonde qu'on a commencé

3.

en

f<11te. On pe<a voir en différons auteurs de phyAque

les explicadons qu'ils ont tenté de donner de ce phéno–

mcne ,

&

que nous ne rnpportcrons puint

ici ,

comme

étam tomes hypothétiques

&

conjcéhnalcs.

(O)

LA R~IgS,

t erme d'llrchitefiur.. Vo )'e:t.

GOUTTES.

L AR "ES,

.C

Vcrruie

. )

ce fon t dts -gouncs

q~1i

tom–

bem. des j>aro1s

&

des voOtas des fonrneant: vitrifi és par

~

Vlolence dn fcu. Si

ces

gouttes (e mélent

3.

la ma–

llcr¡: con<enue dans les pots comme elles íont trcs-du–

r.es

&

qu'clles no s'y melen; pas, elles g&teut los ouvra-

'

ges ·. Le

moye1~,

finon de próvcnir onricrement leur for–

mauon, dn-mums de

les

rcndrc rures c'cll de bien choifir

l~s

pierres

4

les :erres dont on fait 'las fourncaux,

Vqy.

l art.

VERRERIE .

.L~R~I f;S,

(

Cba.fT

~. )

on aopol!c

/armas¿, ccrf

l'eau

q01 coule des ycux dn ccrf dans fes !armi.res ou elle

~'éRaiffi~

en fmme d

1

ouguenr , qni

efl

de

coule~r ¡aun~tre,

&

íouverain ponr les fommes qni ont la mal-de–

u~cre,

en délayanr

ce¡

onguenr

&

en le prenaut dans du

"111

blanc, on dans de

1

o:~

u de chordon beni .

L<~rma

de plo»Jb ,

c'e(l une eípecc de potit plomb dont

on fe. íen pour tircr aux oifeauK; ce terme ell fort u

lit~

panlJ' les e

hu

rfcurs .

· ·

L ARMIE.R,

í.

In:

(Ma}unneri<.)

c'efi J'avanGe QU

cípcce de peute cor111che qm el! au haut dn toit

&

qui

pr~f<r ve

les murs de la chate des eaux qu'elle 'c:<sarre .

L

"'trémlté de< tuilcs, des ardoires

&

des Ghevrons· po–

fe fnr le

lqrmi<r,

qu'on appelle •uffi

totJronnc , mouchel-

u

&

gout{It:rt:.

·

L n.rmi.r

fe dit aum du ehapero';. ou fommet d'une

~

nu.ra¡

!Je

de elótnre .

11

en fait en ¡al ud.

11

donne lieu

a

1

éaoulc'1'ent des eaux. L oríque le talud el! doublc

pn en condut que le mur en tnitQyen.

~

Le couronncmeur d'unc fouohe de chemincle s'appelle

le

ltzrmter ,

·

· ' ,

~o lan>zi~r

ert enca re une cfpece de planohe en ahamp–

fra•n

&

fauct~l~e

en

<\elfou~

en canal rond, pour éloi–

gner

plu~

fae1l emcnr les eanx du mnr.

Le

!armt<r

bombé

&

ré¡¡Jé d'unc pnrre ou.d'une croi–

~e,

C·efi daos un hors-d'ceuvre ¡¡n Jinteau cimré par le

¡fcvant

&

drqit par foq pro

ti

J.

·

Ce~ fcn~tros ~braíées,

qu'on pratique aux cui!ines

&

aux aaye¡, s

1

appellem

larmícrs. Voya. ,

01

Rl. d<Char–

pcnte.

L I\.RMIERS , (

sl•larlchalleri<. )

on appclle ainfi daos

!e

c~~yal

J'efpace qui ·va dopuis le 'pctit coin de l'ceil

LAR

jufqu'aa dcrrierc des oreillcs; c'ert, pour :rinfi dlre,

~es

te

m

pes du · cheval. Ce m t .fe prend au.ffi pour

Ulll!

vei,

ne aupres de l'ceil du chcval.

L ARM!Ell, (

Ch~fT• , )

ce font deux feotes qrri (ont au–

deftous des .yeux d11 cerf, il ea íorr uue liqueur jaune.

L ARMOJEMENT,

C.

m.

(S/mlioti'{•«.)

le

lar–

moiemmt

ca un effct allcz ordinaire

&

un fignc prc-íqu'

alftlré de' l' impuHion plus

for.te

1

du fang vers

la

te; les

enf•ns dons qui les humears ont parriculieremcM cene

te¡Jdan~e

ont les yeux roujour& hai¡;nés de !armes; & ·

il<

fonde~t

ea pleurs

a

la

mnindre .ocealion. Le

lar~

moitment ,

daos les mal>dies aigues, ett pre(que toujours

un mauvais figne, il

préÍaJ\~

le

~élire

ou ,."hémorragic

c!u nez; mais, pour

~trc

hgne , tl faut qu 11 ne dépen–

de d'aueun- vice local dans les yeux,

&

.qu'il ne puiffe

Ctre a.uribué

a

aucune

cau[e

évidente,

P•

&~T'!t ,.,.-.J,.~,;

3lors,

die

Hippocrate, ,

il

e.n

~'n:'~'l

0

~

c'e0·3..Gire qu'il

marque une grmde ahénauon d eípnt; car les larmes

qui font excitées par que!que affettion de !'ame, n'indi–

quent rico d'abfurde,

,¡ , .....,, ,

Aphor.

p..

lib.

IV.

Et

en nutre pour que le

larmoi•mmt

foit un

figne

fil.eheux,

il faut qu'il poroiffe daos un tems

a

eriti'{ue;

car, lorf–

qu'on l'obferve pendant les jours delliné¡

au~

elforts cri–

tiques,

il

el! l'avant-eoureur

&

le figne d'une hémor–

raaie du nez prochaine, qui (era íalutaire

&

indicatoire,

fu;-tout

(j

les aurres !ignes confpirent.

L orfque le

lnrmoi<ment

Ce

rencontre au commence-·

ment d'une fievre aigue avec des naufées, vomiffe–

ment, mal de

t~te,

douleurs dans les reins,

&c.

fui–

tour daus des enfans, c'ert un figne arfcz Gertain que la

rougcole va paroltre. Ce fymprome ne s'obferve que

tri:s-rarement, quand l'éraprion varioleufe íe préparc .

Gn

i~nore

quelle el! la liaiíon entre ces deux. etfcts,

&;

par que! méchaniíme !'un précede auffi

ordma~rement

l'ourre;

&

ce n'ell pas le feul cas en Médecine, ou

1:1

conje.5lure ne puiffe pas me

m~

avoir lieu.

(

_IJ1)

LARNUM,

(Giogr.

<~n<.)

riviere de l'Efpa¡tne

T arragonoiíe, íelon Pline, /.

111.

c.

ilj.

Cette riv1ere

fe nomme préfentement

'Tornera .

(D.

J .)

LARRONS,

f.

m.

(Hijl. anc. )

en latin

latro_

C'étoient originairement des braves , qn'on engageoif

par argent

¡

ceux qui les avoient engagés les tenoient

a

Jeurs cótés

¡

de-la ils furent appellés

lat.ronu,

&

par

cllipfe

latronu.

Mais la corruption fe ll)it bieqtt')t dans

ces troupes; ils pillerent, ils volerent,

&

latro

íe dit

pour

volmr

de grand chemin.

lJ

y en avoit beaucoup

au tems de Jefus-Chrifl ; ils avoient leur retraitc daos les

·rochers de

1•

Trachonite, d'ou H érode eut beaucoup

de peine de les déloger . Les environs de Rome en é–

toient auf!l infe!lés . On appella

lat•·ams

cettx qui at–

taquoicnt les paffaqs avec des armes;

graffatoru

ceur

qui ne fe fi:rvoient que de leurs poings.

·

L AR

RO~,

(

Jardinag, .)

~{!

une br:¡nche gourman.

de.

Voyez

Go uRMJ\ND. •

L ARRGN,

term• d'lmprimeric ,

c'ell un pli qui fe

trouve dans une feuille de papier, Jeque!, quand les Im–

primcur~ q'on~

pas foin de l'óter avont que la feu ilic

po!fc fous la prclfo' cauíe une défeéluofité qui re ma–

nifefie loríqu'on donne

a

cette feuille fon étendue

1\3•

turelle, psr un blona déplacé

1

ou interru'ption d'imp<cf–

fion ; les lmprimeqrs enreudent auffi par

/,rron

le

mé–

me cffet, produit par un petit marceau de papier qui íc

trouve fur la feullle qu'ils

impr~meot'

&

qui vient a fe

déracher au íortir de la prelre, ce cas el! méme plus

ír~quent

que le prell)ier.

·

LARRO!¡S

/er í/o do,

(

(flo~~·)

VO\'<:G

MARIANES

~,.

.

.

~A

R vE S,

!: .

m.

pi. (

.Mythol. )

c

1

éto!ent, ¡lans le

feQt1men~ d~s

anc1ens Romains, les ames des méchans

qui erroiem t;a

&

L\ ,

pour etfrayer

&

tourmeiner les

vivans;

larva

fignilie proprement un

ma[t¡ue;

&

com–

me autrefois on les faifqit

fi

groteíques 1 qu'ils épou–

vantoient les enfans

1

on s'efi (ervi de ce nom pour dé–

ligner les mauvais géqies, que l'on croyoit capables de

nu1re aux hommes . On les appe\loit ¡mtrement

l.!>nur<s.

Vo

1V<Z ·

~ÉMURE&,

LÉMVR!ES, LARES ,

.YuTI~S

&

G ~N IE&.

LAR

Y.

M

N A, (

Gl-ogr..

anc.

)

ville ma.itimo do

Gre~e

dans la Béotie;

a

l'embouchure du Oéphiíe,

fe–

Ion Pauíaqins. Cqmme elle étoit au> confins de la. L o–

cride

&

de

la

Béotic , Strabon ' en· a fait doux 11illes 'au

~ord

de

h

m~r ,

!'une en L ocride,

&

l'autr6

~n

Béo–

t•c .. It,ell vrot

.c~pendant

qu'·il y avoit d!!UX

L.arymnrs,

ma•s

1

une étmt daos les terrcs pres du lac Copai'de !

&

l'outre au

bor~

de

1~ m~r.

(: D.

J.)

·

LA V

1

N

G

E

E,

m ll>1atgmi<,

nom d\unc artero

produite plr la carotide enernc _

v ..

y.>:.

CAROTinE .

'

·

El~