LAQ
p~Ul
fcrte
CJ.';>rcffion, OU
<l'J'or.
cll oalig<!
d:
rl c ler
de
ddfus
le
i'ngc avcc un coQreau ,
etl ;>iu>
brun"
&
d'un
moindre prix .
G,
[M
'M"Irf•
"""'''l'u.
M.
Lemery l'a fa'tr, pr;n–
cip•lcment
dans
la vtle de
•'arlur~r
r.
1~
la¡ue
éroir une
s:omme on une rélin::. Ces deut mine<, alfe?. fcmbla–
blcs, ditféreot en ce que le foofre domine dans les ré–
fine•,
&
le fd oo l'eau datls les gommcs .
Il
rrouV3 que
l'huilc d'olive
D-
di!folvoir point la
lat¡~<e,
&
n'cn riroit
:sacuDe
tcinrure; que l'huilc éthcrée de térébenrhinc
óc
l'cf?rlc--de-vin n'en ciroient qu'unc légcre teinture
r~>uge;
ee
qui
fair
voir que la
la1~«
n'etl p2< forr réfincufe,
&
n'aboode
pas
ell
(oufre; que d'ailleuri une liquellr un
rcu acide, comme l'eau alom;ncufe, en tiroit une reiu–
ture plus fonc, quoiqu'dle n'cn Ht qu'uue dilfolurir,n
r-ort légcre,
&
que l'huile de rartrc y faifoit
allh
d'effor;
ce qui morque qu'elle a que!que panie faline,
&
qu'clle
l!ft implrfaitement gnmmeufe ,
&
que par conféquent
c'erl un mixte moyen entre la gomme
&
la réfine.
ll
cft
i
remarquer que les liqueurs addes foibles
tiroient
quelque reinture de la
l"111e,
&
que
les
fortcs, comme
l'ctj:nit~Je-nitre
&
de virriol, n'cn
tiroienc
aucune. Ce–
venJant la
laque.
qui ne leur donnol! poinr de coulcur.
y
perdoir en parrie la ficnne,
&
devenoir d'un jaune
p~lc.
La Phyúque cft trO? compliquée pour nous permertre
de prévoir furement aucun eff<r par le raifonnemont.
liifl.
de I'Acad. Roya/e, m
1710,
pa~.
j'8.
6o.
La'{t« fiwe.
La
'"1"'
ou
laclfll<
elt une gomme réfi–
neufe, qui a donné fon nom
a
pluli~urs
efpeces de pAres
feches, qu'on emph>ie égalcmem en huilo
&
en minia–
ture . Celle qu'on appelle
la'{t!e fine
de Veb1fe e(l faite
avec de la cochenille moncque, qoi relle aprQS qu'on a
tiré le premier carmln : on la prépare fort bien
a
París,
&
l'on n'a pas befoin de la faire venir de Vcnife; on
la
forme en petírs throcbifqnes rendus frbplcs de couleur
rouge foncé .
11
y
a de trois Cortes de
la'!'";
la
fat¡tu
fine,
l'imuil
ele
V
cnife; la
laqtu
plaee
na
colombÍite,
&
la
la'{t«
li–
cttúde.
La
la'l'"
jllfe
a conferve íhn nom de Venife,
d'ou elle fur d'abord apportée
c:1
France ; ma1s on la
filir aulli-bicn
a
Paris; nous n'avons pas hef'oin d'y re–
cuurir . Elle erl compofee d'o• de fec,he pulvérifés, que
l'on colore ave;: une teinrurc de cochcnille melleque, de
boí• de flrélil de Fernambouc, bnuillis dans une lellive
d'alnn d' Anglcrerre
calcio~,
d'arfl:nic, de natrum ou
fondc
bl~nche,
ou foude d'Aiicanre, que l'on rédu!t en–
Jilit<: en pate dans une forme de throohifque;
ti
on fouhaite
qu'<llc Coir pln
brune, on
y
ajoilre de l'huile de tarrre:
vour
.;rr~
bono
;¡
faut qu'elle foit tendre
&
frial'..le, en
pcrils rhrochifqucs.
Di!Cio.
d~
Comm•rce.
L"1'" commtt:::e.
La
'"'f'"
colombine
QU
plateen faite
a,·ec les rondures de l'écarlare bouillie daos une lellive
de loude blanche, avec de la craíe
&
de l'alun; nn for–
m~ ccrt~
pate ou rablette,
&
nn la fait fécher; on la
prcpnrc mieux
il
Venife qu'ailleurs; elle doit érre nette,
ou le moins gravelcllCe qu'il fe pourra, hame en cou-
leur.
Lcmery.
·
La
laque
pinte ou colombine eft faite. de teintur<: d'é–
carlare bouilli., dans In méme lellive d·ont on fe fert pour
la
laqHe
de Ven1fe,
&
que l'on jerte apres l'avoir paiTée,
fur
de la craie b!Gnche
&
de l'alun d Angleterre en pon–
dre, pourri pour en former enCuite des rablertes quar–
rées, de l'épailfeur du doigt. Cette e(pece de
laque
van.
mieux de Veuife qne de Paris
&
de Hollaode,
a
cauce
•1ue le blanc' dont les Vén!ricms
Ce
ferveot, efl plus pro–
pre
a
recevoir ou
a
confe•ver
ta
vivacir~
de la couleut.
La
{,.t¡u~
liquide n'efl autre chofé qu'une teinture de
bois de Fernambouc qu'on rire par le moyeo des acides .
On
appelle aufli
1"'1'",
l1\,1Ís
a(fe.z impropremem, ccr–
taincs fubnances colorées, donr fe ferveor les enlumi–
neurs,
&
que l'on tire des tlcurs par le moyen de l'eau•
de-vie,
&c. DiO.
Ju
com.
Gomme
lalftttnjé
.
La- gorome
l'aftt<
décaule des ar–
brcs qui fonr dan¡ le pays de Siam, Cambodia,
&
!'ego.
L AQ.UEA R IUS,
f.
m.
(Hi{J.
anc.)
cfpecc d'aLhlete
che-¡. les anciens.
11
tenoit d'une main un filet ou un
piege dans lcquel il tichoii d'embarra!fer ou d'cntortil–
lcr foo amagonifte,
&
daos l'aurre main un poignard
pour le ruer.
Voyc~
A
T H L ¡;TE.
Le mot dérive da
llrin
'"1'""'
,
filet, cord-.: nouée. L
A
Q.
u
E.
Voy•~
LAcq_uE.
LA(.,!UEDlVES,
(Giog.)
eet-
3rnas
prodigieux de
pctite< iles counues fous le nom de
Maldiva
&
de
La–
fllcdi¡,.,,
s'c!rend fur plus de
:.oo
licues de longueur nord
&.
fud;
~lus
de
so
ou
6t>
llenes
en-de~a
de Malabar
&
da cap Comorio; on en a dillriboé la poOtion fur pref!
que mutes nos cartcs
·g~ographiqocs,
confufément
&
a
u
haí!lrd.
(
f).
J.)
i n_.
IX.
LA
1.)5
L AQUI \,
( Gio~r.)
''"Jn..ie ,·,¡ere ce l'lnde
•u–
delj du U2nlle. El
e
l~>rt
da lac
d~
C hilmai , co:r;:
·,u
r'?yau¡ne
d'
Achaffi: ou A
Leln,
le
tnn:rlC
d"orit~ltt
-en
oc.
crd.,nr , pacre enfmre au
royJuu¡e
de
Ben<'llc
te
0
¡,
:ti:
en tro!; hrlnches qui tOrmcnt
J\!UÁ
iles. ,
33m'
l'
Jnc: dC'f–
qoelles el! flruée la ville ele
D~c3
for le G ¡oge,
.x
c'cit
U
que fe
~rd
cene rivie:c .
(D.
J. )
LAR. (
Glogr.)
villc de Perfe, C3pitale d'un royan–
me p3rdcu1ier qt.l'on nommn:r
L11r;¡laJt ;
-e'
le
fail'Oit
te
!ieu
de
h
réO ~cnce
da roi, lorCque le> Goebre<
ndo –
r>teurs Ju fcu, éroienr m1itres de ce pays-13 .
L~' gr~nd
Schach Ab1s lcur óra cettc
''Íiie,
&
maimenam il y
a
un kham qui y rélidc •
.5c:
en
m
mande
a
roure la pro u nce
que l'on nomme
Ghermlt,
&
qui s'é"'nd ¡ulqu'aux por–
tes
de Gommeron.
Lar
en erl litué
;i
qu4trc journées
a
mi-chemin de Schiras
:l
Mino, fur un rochcr,
dan~
un rerroir couvert de
palmien,
d'ora.ogcrs, de citroniers ,
&
de tamarifques; elle ell
f:m•
murailles,
&
n'o ríen
qui m<!rite
d'~rre
vft, que la maifun du khan, la place,
les bazars,
&
le chateao; cepeud2nt Thcvenor, Gemell i
Careri, Lebrun, Tavcrnier,
&
Chardin, out roas
dé–
crir cerre petlre
vil
le. Les uns orrographient
L u.:r,
d'au–
tr~s La~r,
d'autrcs
Lar,
&
d'autres
Larn.
CornciHc en
fait trois artlcles, aux mnrs
Laar,
Lar,
&
L,;rn .
La
Maniniere
en
parle deux fois fous le mor
Laar
&
L.~r;
mais le fccond arricle contiene
ces
détaits qui ne font .
pas daos
le
premicr.
Long.
de ceue ville
¡:~,,
:to.
lat.
27·'7·(0. ].)
LAKA,
(Ciog.)
ville d'Efpagne, daos
1:!.
Caflille
vlcille, for la riviere d'
A1
ianza .
LA RACHE, (
Gl~(r.)
ancienoe
&
force vil
k
d'
Afrí–
que, au royaurne de Fez,
a
l'embouchurc de la riviere
de méme nom, nommée
Lu/To
par quclques voyageurs,
avcc uo bon port. Mllley Xec, gnuverneur de la
pla~
ce,
la
livra
au>r Efpagnols en t6ro; mais les Maures
l'oot reprifo.
Laraehe~
en un mot corrompo de 1'1\rays–
Beni-Aroz, qui erl le norn que les habitans lui donncnt.
Grornmaye s'erl follemenr perfu•dé que la ville de
La–
rach•
cll le jardin des hefpéridcs des anciens;
&
Sanut
prétend que c'eft le palais d'Anrée,
&
le lieu ou Her–
cule lutra conrre ce géanr; mais c'cO vraiffemblablcment
la
Lixa
de Prolomé'e,
&
le
Lixor
de Pllnc.
Voye~
Ln¡:A
{D.
J.)
LARAIRE, f.
m.
lararÍitm,
(
Litt/r. )
efpcce d'ora–
toire ou de chapclle domdliquc, deOinée chez le<
au–
cieiiS Romains, au culre des d'eux lares de la famille ou
de la rnaifon; car c;haqoe maifon , chaquc tümille, ch3-
que individu ovoit fes dicux
l~res
parricGiíers, fuivant fa
dévorion ou fon
ioclination ; ccux
de
Marc- A:::rele
éroieut les grands homrncs qui
~voicnt
éré fes m:tltrcs ,
ll leur portoít tant de refpe&
&
de v.!nération, dit Lam–
pride, qu'il n'avoic que kurs fhtncs d'or d:1ns fon
/¡2rai–
re,
&
qu'il fe
re~doit
mCmc tOu
\'ent
a
leurs tombcanx
,
pour les honorer cncore, en leur offrant des tlcurs
&
des
facriliccs . Ces fentimens fans doure dcvoicnt fe rro.uver
dnns
le prince fous le regne duque!
on
vit l'accomplif–
fement de la maximo de Platon, , que le monde feroit
, heureux
li
les phílofopbes étoienr rois, ou li les rois
,
~oient
philofophes. ,
(D.
J -)
LARANDA, (
Glog,-. anc.) Lara,.áa,
r;énit.
oru,.
ancienne ville d' Aúc en Cappodoce, daos l'Anriochia–
na, feIon Proloméc,
l.
V.
e. vj.
lequel JOÍnt ce canton
3
la Lycaoni'e; en effet, cetre ville étoir aux con6ns de
la Lycaonie, de la Pilidie,
&
de l'liauric. Delil \'Íent
que les anc1ens
~a
donoent
:l.
ces diverfes pro;vinccs. Elle
conferve encare fon nom, fi l'on en croit
M.
B.10drand ;
car
11
diE que
Larande
eA
une perite
vil
le de
la
Turquic
aliatfquc, en Natolie, daos
13
provínce de Cogni,
alle~
avant
daos
le pays, ft>r les frooricrcs de la Caramanic,
&
a
!-a
lauree
de-
la rivierc
du
Cydne, ou du Carafon,
avec un évecAé du rit grec. (
!>. '}.)
LARARIES,
f.
f.
pi.
lararia, (Littlr.)
f~tes
des
aucíen.s Romains, en l'honoeur des dícux
Jan!>;
élle fe
céléhroit l'on2íeme des Calendes de Janvicr, c'en-a-di–
re,. le
:ot
Décernbrc.
(D .
J.)
LAR C
IN,
f.
m. (
Juri{prted.)
en un
vol
qui fe
commct par adrelfe,
&
non
~
force ouverte ni avec
effraaion. Le
lar<ÍH
a
quel~ue
rapport avec ce que les
Romains appelloieot
fortum nec
manif<}l~tm
,
vol cach<! ;
íls eorendoienr par-la celui' oii le voleur n'avoit pas été
pris dans le lieu du détir, ni encere faíli de la chofe
volé·e, avant qu'il l'e(lt portee- ou il avoit de!l'eín; mais
cerre definition pouvoit auffi C01Wcnir
a
Un VOl
faít
a
force ouverte, ou avec effraétion, lorfque le volear n'a·
voir pas éré' pri' en fiagrant délit: aínli ce que nous en–
tendeos par
larcin,
n'cft précífément la m<!me chofe
que
lct
furtum Her
manif~ftum.
Voy
e~
VOL . (A)
G
g_
1.
LARD.