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LAR

JamAii v&i.ffeatt-1 fl_arti¡ t:f.u rives

Ju Sc11manJre,

AHx

cbamps thefTtlliens

~;ferent..-i!J

defc,.endre?

,f:t

jamaÍ! Jan!

l,arilfc

ltH

fách<

TaviJTmr

.Me viHt-i/

e11lever

ou ma femme pu "'"

frzur?

Lariffc

fubit le for.t du pays dont

~lle

éroit la métro–

pole; ell.e

per~it

fa (plendeiJr

&

Con

lunre,

"''1"'

olim

Larill:e

potm!!

s'écrioit Lucaio , en

conl)d~rant

)es vi–

ciffitudes Qes

chofe~

hnmai<)cS.

Ccpend~ot

I_ariffi

fu!>fllle

e.néor~

p(éfentell)ent,

&

coq–

·fcrve, fous l'cmpire turc, le no

m

de villc dans la pro–

vince de hnna,.

QIJ

la ¡;¡ommJ!

~)ljourd'hui

!-tJrU,

Le

íieur Paul Lucas, qui

'1

.étoit en

J

706,

d\t .que

.t_aru

,el!

fituée

alfe~

avantageni}meot dans upe plaine

f~r.rile,

·

!:<

a,rofée d'une bcl\e riviere q1,1i palfe au

pié

de fes ¡;nai–

fon

;. Corte rivicrc,

IJ'

Pénée des ¡tnciens, en nommée

.P.ar

·les' ,Gr,ecs modJ:rnes,

Salcmbria,

&

par )es Turcs

Lico

riflop.

€\le a .un pont de

pierr~

fort bien .cannruit;

Lar

:t.•

en nabitée par des Tures, des Grees,

&

priQci–

p•lemenr des Juifs, qui y font .un commeice

alfe.~

con–

iid<!ra\¡).e.

11

n'y

a

qu'une fcule .églife pour les

chrét~ns

grecs,

<'!t

cet.refcule églife pqrte

le

nom d'.év.l!ché,

(D.:¡.)

LA~JS;;E,

,(

Glq?;.) monta

gne c;le 1'

.~.ral;>ie

ptrrée; le

long d¡: la

n¡~r

Méditcrrao.ée

. 1\¡¡e faut pns cn>ire T .he–

;vel,

$JI'!

pré¡e!l

d que

clefH~

le mo

nr

(Jajjru

QU

(Jaffiur

des onc<cns,

)<~u

G.él¡

:b'e, d<t

SJ.ri

'.bon, paree que c'en

fur ce<Ce

~om~¡¡n,

e .t

¡ue r1:pa

C, le c

orps .du grand ,Pom–

p<le,

&

$JU

on

11011

le

~~mple

de Jupiter

·G~ffiu§.

L~K~

s¡;; (

Gl,graph.?

fiyicrl' de la 'Turquí¡:

c~ropéen­

ne

dan¡ la Rmpanje. Elle a fa

four~e

entre 4n<Jrioople

!1-

Chiourli~)í,

&

fe jette

~'lt)S

l'Archipel, •

LARI>SJJS, (

GF~gr.

4nc.j}

tjet¡ve

<\•J

Pélopoqnefe

I'JUi féparoit

1'

Achai'e J!(opremcnr dire d'avec l'Eiide, Prcs

du

bor<J pe aeue rLviere éroit un temple

a

l'v).inerve La–

rilllcnne .

Lf\.IHST,AN, (

Glog.)

cor¡tr¡!e d; J'erfe aux envi–

rons de la

vtJlc

de L ar; cet¡e ¡:onrrée

app~flcqoít

:tutre–

fois aux princes des G.uebrcs, qui faifoiet)t prof!:fliq n de

)a rel'igion des Mages. Les Arabes IJ:s en dépouil\crent

fans abqlír ,le culte

du

~ays

¡

ccux-ci furent cha!fés par

les Curdos l'an

'roo

de l'hégire; & ces dorqieri s'y ,aain–

tinrer¡j jttfqu'aq rcgne

de

6c)tach-l\b~s .

Le

¡.,ariflatt

s'étend depuis le

2f.d

de

/qtit.

jufqu'au

~7·

(

D ,

J.)

Ll\.~ IX,

(

l,ittlr. Aot.)

nom J 'un boi,s do nr parle

Virruye,

liv, l .

ch.

Í"),

~1

dit que Céfar étal)t

camp~

pri:s

des Alpes, youlut fe rcndrc mal<re d'unc

forrer~lfe

no'TI–

méc L

a.-¡g,um

(

Wdore

liv. )(VI/.

ch.

vi),

~orit

Lari·

r

:ir.in

),

dev~nt

¡aqtÍellc il

y

avoir une tour de.pois d'ou

,o

n p,o

o voit incommoder fes

troupes.

JI

y

lit mettre le

feu ,'

&

en

,peu .de rems elle parut

ro

ure eml¡rafée , n¡nis

cnl'ui¡e le feu

f~¡eiguir

de 'lni-m(\<rJe

f~qs

avo{r conll:¡m–

mé le

boi~

de

~~·

¡pur.

Céf.~r

vayam

fQJl

proje< manqué

ti

1

une rranchée, &

le~

·.,lupm<s fqren¡

oblig~s

de

Ce

rc¡)dre,

p~

lui apprirent qlors que la tour étoit cqnflruire

di! pois

la~ix,

qui avoit

donn~

le nom au ch4<eau,

<'!t

qqe ce b<.>is ne pouvoit etre cndommagé

p~r

les t!am–

rncs. M. Perrault,

ineert~io

fi le

lari¡r

d?nt 11

s'agit ici

en llO!re

méJpf~

1

~ ~onfcrvs!

le

t~rme l~tin dan~

f.1

Ir~~

dué\:ion : Con dente

m~Srite

des lonangcs,

4

c'eiJ bien le

dome d'ul) vra[ favanr

¡

car quoiq¡te la

m~lefe

Coit un

bois

<ri:~-llur

&

<rcs-durabl~.

excellen¡ pour la cO<¡nru–

él:iol)

d~s

vaiffeau¡,, on a de la ,peine

a

fe pa¡fuader ql,l'un

l;>ois plein de réfiiie

4

de

téreb~nrhine

ait la

propri~t~

de

r~li(ler

aux

~a1nrn~s,

com<lle

Vitr(\V~

le racon<e du

lar

i>f , (

D.

J.

)

Lf.ll

:M'E,'!'. m , (

¡lnat.)

lymphe c:laire, !impide fa–

c, q1

¡i,

·p~r

le moqvemenr

de~

paupieres, fe répaqd, fur

rout le giP,bl! de j'<I!il,

humea~

ta

carné~,

&

llenrr~uenl

neue

&

<ranfpar~nt¡:

1

fn

~ffet,

la

glac~

qui fait

!'egtr~¡;

du globc de l'reil,

n'c!l pas

ll'l Gry(lal fo,Jide; e'en, je

l'<~voue ,

une mem–

brqne d'lre

4

palie,

OV'Í'

c'efl

!Quiot~rs

une mctl)brane,

elle doir tout

fu11

poli, tOl!\e fa ¡ranfparence,

IJOO

fet¡le–

mcnr

ii

l'humeqr aq11eufe qu'elle conrienr, mais encare

a

une amrc humcur\Íinpide, qui l'abreuvc

r~ns

cerre par

dehllJs

&

·en remplit

cxa~ement

le pares; .fans

c~uc

eau,

la córoée tranfparen!c expofée

·a

l'ali:fe fééheroir, fe ri ·

deroit, fe rerf\iroir,

&

celfer~!i,t d~

lallfe( yalfer les

ra–

yons,; .Or cette CaU

(j

ell'ct1t<el\~

ª

\a

Vl(par~ni'C

de \a

corn~e

a

la vue, ce fom les

{arma'

.

On leur ¡lonne 'pour fóurce une glande piare, nom–

méc

gl~•¡

d< la

(1)'11!4.1< ,

fi¡;u~e

au

eOt~

exu:frieur

&

fup.!–

rieur de l

'a.il

.

Voy<:t

4.-AcJ<~MALE, GLA"n~¡.

L es

/ar

me<

fo.n1

vcrf~cs.

de

ce~te

glande fu.r le devant

de l'reil par de• conduits

trc~-tins;

&

le

mouv~menr

fré–

queo< des paupiere> les répand,

&

en arrofe route la fur–

face polie de l'cril;

~ofuitc

elles fonr ch:u:iécs vers l'an-

LAR

gle

\j\IÍ

,regordc le DeJ,, qtfon appetle le

grand

msgie,

par

les rcbords íadlans des pau,piercs , qai totu !'éparément

l'ofijc.c

de go

\l<riere,,

&

qui. join<es

eofcmbl~,

.fom l'of–

fice ¡le

ca9.ll

,

&

en

tn~mc

-tems d¡: fiph01) .

S~tr

<;baqu

e J>3\lpic;re,

.vers

.ce

gr.;md ang1e ou font

chanées les

)armes,

on trouve une .,[pece de pelÍt puir•

pj!rdn, dal,lt

Ol,l

appelle

l'ouv~rtur.¡:

¡,

poiHt lacrymal;

cha–

cun de ces pet(rs cauaux fo réU<¡it au grand ang le

á

un

réfervojr commun, appellé

fac laerymal;

ce fa e ell fui–

vi d'uo caqal;) .qu•o.r:t not.nme

~ond~it

lacrtmal; ce

con–

cluir de(cend, ·logé dans les os, jufques dans le

ne~,

otl.

il difperfc les

larmu

qui coucoure<ll

¡1

huwcéter cct or–

gaoe•

.quand elles

n~

font pas

trap aboodautes; mai¡

lorfqu'ou pleure, on en obligé de moucher fouven t, paur

débarr~lfc¡

Je

nc~

des

larmu

qui

s'y

jetteor

~loes

en

uop grande quantiré.

.

Le~

lar111es

qui .s:oulent queJqutfois

dans l

a bouche,

palli:ot par les rrous incififs, q1,1i

font

litu.és

au milieu

.de

1¡¡

machQire fupéríeure, & qui :vo

nt fe r

endre .daos

les cayi<és du

nJ'~

. .Ces <rous fe rrol,lvant ro"jours ou–

·~er<s,

lailfem palfer dans

la

bouche le 'éfidu des

/ar>Jiu,

~infi

que la por.rion l.a plus fnbtile c;les mucofi¡és du

ne~,

Il (uit de ce détail .c¡ue quand les points lacrymaux

fon.r obnrués, ·il en arnve

oécelfair¡:men~

un é panche–

tpent pe

fqrmu;

&

q\te

qua~d

le

condu(t una\ er\ bou–

.ché, il en ,c!Culle dilfé¡cmes cfpeces <le Jillules l.;tcrlma–

les.

Quelquef

ois Ruffi, par l'abond.,nce ou i'acryma)lie

de la

lymp.he,

le Cae lacryn¡Il viene

li

~<re

dilaté ou ron–

gé. c

e qui pr

oduit des tiflules )acrymoles d'une efpece

ililférente des autres. L eur cure conGrle

a

donner aux

férofirés de l'reil une iil'ue ¡trtificiel)e,

¡tU

Míaur de la

paturelle qni en

détr"j'~'

11

y

a

.de~

/arwu

de douleur

&

de trifleXe;

&

cam–

bien de cauCes qui les font coulerl Mais il en

~1•ffi

des

{armu

de joie .: ce furen.t ces dcrnieres qui ioondcrcnt le

vifag¡: de Zilia, qnand elle apprlt r.¡ue fon cher Aüa 'Ye–

noit cl'•rriver en Efpagnc: ,

jc cJchai, dit·elle, :\Dé–

" tcrv!l\e J)leS ¡ranfpor<S de plaifitS, il

IJC

Vil que mCi

,

larmn

,.

11

y

¡t des

/arma

cj'a:lmiration;

telles étoienr cclles

que

1!'

grand C a ndé' :\ l'age de Yingr ans, étant

a

la

premi~re rcpréf~ntati'l!l

de Cinna, répandlt

a

ces paroles

d' Augune

~

'Jt!

jjth

f71aÍtre

de 11Joi ,

cornm~

de

I'JmÍtJeri,

&c.

Le

gr~nd Corn~ille

faiíant pleurer

\9

grand Cond6

d'admim<ion, en une époque célepre ¡lans

l'hi(loire de

J'efprit humain, dit

M .

de Vol¡aire.

(D .

J.)

LAR M E DE

Jo

q,

lacrima

']qb,

(

flift

nae,

J3ot.)

get¡re de plante

~

ijeur rans p.éta)es

1

co¡npoféc de plu–

fieurs

é¡~mi<¡~

qui forter¡t d'un callee, difp<,fée en for–

me dlépi & llérile.; les embryons nailf<nt

f~parémcnt

de•

~eurs,

&

\levi~nnenr

da¡

r~mences

enve\opp¿es d'une

membr~ne,

& rentermées

d~ns

une coque . Tourncf.

/ r¡n.

rci

berb . Voye:t

PLANTE.

Ell~ reffembl~

aq rofeau

1

fes fl curs font

~

p6talcs, or–

nées d'ur¡ ealjce; elles fom

m~

les,

&

en épi du cllt6 de

!~

plante; fon ovaire en firué de l'aurre elité; il efl gar–

ui d'un lor¡g tube,

el¡

de deux eornes; il dégéucre en

une coqu,e pierrettfc qui

con¡i~nt

1111e

fem~11cc.

Voilit les

caraál:ercs de cette plante, il f'aur

malmena<~t

e:,

dcferipiÍ(lll .

Elle a plufieljrS racines partagées en l¡caucoup de

ñ–

hrcs,

Jongue~ <1'ur¡~

oq \le <jeux coudées,

noucuf~•.

Se&

feuilles fom fc;mblablcs

~

ce\

le~

du blé de Turq uie , qucl–

quefois

lo,n&ues d'unc

coud~e

& plus, larges de denx

pouecs; ma<S les feuilles qqi

n~i!fcnt

(ur les rameaur,

fonr mojos grandes; il forc des aiflcllcs de fes fe"\! les de

pc<i<s

p~dicul~s,

qui fc¡u¡iennent chacun un ¡¡rain ou un

pccud,

·~rement

dcux, comenant 1

1

embryon dq fru it : il

part de ces nreuds, ¡le• épis de t!cnrs :\ ótarq;nes , renfer–

¡nées

d~ns

un qlige

a

deux b"les, fans barbe, Ces t!eurs

Con¡

(\~riles,

qr le;

embryon~ o~ilf~nt

dar¡s les nccuds,

&.

devicnnent chacun une graine unie

1

poliC',

JuiGmtc

1

ceqdrée avant la tn1turité, rou,gcl<re quand elle cfl mil–

te, dure <¡omme de la

pi~rre,

de la groiTcur d' nn pois

chil}he ' pointue

a

fn parric fupérieurc'

1!¡

cumpofé~

d'u–

ne coque dure

&

ligneqíe; ceue coque rc¡1ferme une

ql'(landc

f~rioenfe,

et¡ve\oppée d'qne fine mombrane.

Cette piame

q~i

e(\ une forre de blé,

vien~

originaire–

lllCnt

de Cnndie, de Rhorles,

&

anttes 1le< de 1'.'\ rchi–

pel; elle y cro1r

d'elle-nt~me,

ainf\ qu'cn

S.~ric

&

dans

d•amre~

contrécs

odenrales.

On la cultive

quelquefois

en

Pon

u•~\

&

en ltalic .

On

dit que (e pe¡ir

p~nple

dans

des_

0

.;'néc• ' de difeuc y

f~it

du pain pail'able ..tés femcor

ce~

qu'ellc porte : ce qui efl plus cerrain , e'

el~

que les

rcli~ieufes

font

?•

peti<e•

c~aines

&

des chap<ltcts avee

ceve graino, qu

c!~es

amolltffent dan.s de l'ca.u bouillonte

&

la ea.fleot enfut<e dans. un . fil. Comme cette graine

n'a p01ru de vettu en Medecme.

naos

n'en

cultivons

la

plante que plr pure coriofiré,

&

m eme rarcmenr. Ses

femeu-