LAR
L :\RD, ,.,
ternu de Cuifir-:,
<tl
cette
~raiíT"e
blZ:l•
che: qu'on voit eutr(!
l~
Cüut!•h•C.
\~l.l
pare:
_&
f""a
cha1r ·
J
,€,
CuUin!ers n'apprétent guere
de
mcts op ti n
o!!ltr~
du
tm·d .
d
'"'
LARD, (
Diete
&
Jl[,t,
méd. )
cctt~
erpece e
¡¡r>~ue
fe d;{Hngue par la rotidité de
r~n
ti!fu ..
~e
praétore lll
fait différcr elfemidlemcnt .dans
1
l!rage
dtc!~!lque
des a
u·
!res grai!fes,
&
éminemment
d~
celles qu1
[Qilt
tendrcs
&
fondanrt:s; au lieu qn:: ces d'jrniercs
n~.
p.:uvcnt
COtl':'
venir qn'anx o rgo.nes délic:ats des
gen~t 01ht~,
&._
ac~qu
lumés aux mets [ucculens
&
d~ 1~
plusfactle dtge_!lton.
t"Oyez
GRAlSSE, J)IETE,
&c.
Le
la.rdau cqntratrg efl
un alimenr qui n'ell" propre qu'aqx e
ll:omac¡ robufles des
gens de la campagne,
&
des ma.ncruv;es ;_
aulli
l•,s
fu–
jcts de cet ordre s'accomodent
11$
tres-b!ell de l
ufa~e
hllbituel du
fard,
&
íi¡r~¡out
du
lard
[al~, ét~t
dans, le–
'JU<l on l'err¡ploie ordinairemcnt. Panl)l
le.<
[uJ.ets
~~
1
or–
drc oppo[é, il s'cn trouve beauGoup que le
lard
IIIC<!tlJ–
m.>de uono[eulemeut comme
~limenr
lourd
&
d.: dtlfio
d!e digefiion, mais
encare~
pa.r la pente ,
qu'1l
a 3
con~
11al:ler dans l'elbmac l'alteramm propre
a
to~¡t<S
les rub–
Uances huileufc!s
&
grarfes
f':lvoir
In
rancidlté
·
f/(l_.v~~
RANCE. Ces per[onqes
doi~ent
s'abflenir de
man~er
de¡
viandes piquées de
lard .
11
etl
el
o
ir qu'il. leur Cera en–
care d'am•nt
pi~~
nuifibl¡:, qu'il Cer.a
mot~$ réc~n~,
/l<
qu'il aura deja plus ou moin< ranc1 en
VJ~tlltffant.
l¡e
lt,d
fondu
a
toutes les propriétés médicamcnteu[es com–
munes desgrait'fes .
J7oyez
qRAtSSE
1
D¡ET!',
&
MAT.
MÉD. (
B)
LARD,
Pito·ro
de,
(
H'.fl'.
nat.)
no
m
donl]é C'OtlJ·
munémc~t
ii
ur¡e
picrre
douc~
&
Cavonneufe
a~
tqu"
cher qqi Ce ¡aille trcsraiféllJCnt,
&
dont fqq¡ faJtes n11
gr::md
nombre de
fi~urC~,
de
magOt~
&
d'anitnat~x
qui
npus viem]ellt de la Chine. El le a plus o u n)O_ms de
rranfparence ; mais certe
~rpeoe
d' ¡ran[parence fotble eil
com111e
~elle
de la cire ou du fu if;
~·eqol~
C!'.
q~i Ceq1~
ble tui avqir fair donner
le
n,om qu'elle porte en fran–
~ois ,
S
a
ooule<lf efl
m¡
blanche,
m1
d'¡¡n
bl~nc
Cale,
uu grif'atre, ou rirant fur
1~
jaun3¡re
&
1~
brun; quelque–
fnis elle efl
entremél~e
do yeioe< comme du marbre .
La
pierre dr fard
~fl
du nombre de celles qu'on aP.–
eelle
pierru oll4ire.f'
ou
pierru
a
potJ'
a
caure de fa
f"cilité avec taquelle on peut la tailler pour faire des
pots. M. · Pott a proqvé
qu~
cetre pierre qu'il appelle
j1éatite'
éroit '¡¡rgilleurc; en eífct elle re durcit au f<u;
opres
av~ir
été
écra[ée; on peut en fnrmer des
\"a[es,
comme avec 'une vraie
3rgille,
&
oq
P.tut la
Havailler
i
la roue du potier. ·1.-es acid<"s n'agifT"ent point fur
~ette
pier're, lorCqu'ellc
~fl
purc.
Voy<:<. fa fitboglognw• , tonr.
] . pag.
~78
&
ftup.
'
Les N aruralifles om donné une i¡t6nité de noms dif–
ft"rens
3 Cene
pi~rre.
Les
tÚlS
l'ont
a;¡»pellé
./leatitu,
d'antrcs
fnreElii;
les Anglois l'oopellent
foap·nck
ou
r•–
ebe ¡,v•mrrife.
Les Alfemands l'appellcnrfpeck.flei", pier–
re de lard,
fmurfiún,
pierre favonc-.ItC ,
!if/lei1(
,
ou
pierre
~
¡¡qrs. Le
lqpi1 !jphniru
d<s ancicns, la
pierre
Je
co,-n~
des moderne:i , ail}fi que la pic::rre appellét!
la·
'lle>:ze,
Cont de la méme nature.
Quclqu~fois
en Alle–
ma~ne
ceue pierre ell connue
rous
le nom de
crai~
J'
E–
iP-"~'!' ;
les T ailleurs s'en l'crvenr comme de la craie de
Brian~on,
"4 du tale de Veni[e, pour tra<er des hgnes
fur les éroffes .
·
'
Suiyant M. Potr, elly [e trouve communémeot pres
de
1~
Ct¡rf•ce de la terre
,""'&
l'on
n~a
pas
b~foin
de creu–
fer profoudément pour la rencontrer .
11
s'en troqve en
Angleterre, ·en Sueqe,
e~
plpfieurs endroirs d!Allemagnc
&
de la France.
11
Cemble que cette p1erre pourroir en–
trer avec Cueces dans la compqfitio n de · la porcelaine .
LARDER, v. aa .
(
Cuifine .)
c'efl avec !linflru–
ment pointu
appell~
fardoire,
p,iquer une vi•nde de 'tar–
dons, ou la couvrir entieren1ent de petirs morceaux de
lard coupés en _long. On dir
piquer : Voyn
PIQUE~,
&
lt1fe
pt~ce
pu¡ult:.
·
LA R DE R, les bonnetes,
(Marim . Voyez,
B o N
e
NETES .
o
LAR DE R un cheval de coups d'éperon,
(
Marlch.l
e'efl
l~i
donqer rant de coúps !l'éperan, que les plaies
y
parot!fent.
"
o
o
o
,
LAR DER, (
Rubanerie, Soiuit, &c.)
Ce dit lorfque
la na••ctu: au licu de p,a!fer• franchemenr
d~ns
la levée
du pas, pa!fé
~-travers
que!que portioq de la chaine te–
vée ou baiffée; ce qq¡ reroit' un ·défaut ' fen!ible' dons
l'<!uvr~ge
li
l'on n'y re!J11!dioi¡, 'ce qui fe fait ainli: l'ou–
vner s
app~r~ev•n!
que fa nave1re a
lardl,
ouvre le me–
me pas ou cel acctdent efl 1rrivé;
&
contraignant
[a
trame avec
f~
deux mams ep la levant en-hut
fi
la
na–
vett~
a
/pJ/
en-bas, ou en bailfant li la naveue
a
fardl
en-haut;
ii
repafi'e
~
navcue
i ·travers cene
panie de
LAR
ehafne que la trame air¡ri tenJuc fait haq!fer ou baiUcr,
4
le m1l etl réparé .
L
0'1.
~
Do 1RE ,
c.
f.
-~
ter"'e de
e
H;(ille;
c'cfl un
'morceau de fer ou de
cuivr~
creux,
&
fendu par un
bn:n on
pluficurs branchcs pqur contcnir
de>
lardons de
di<•erfcs groff(!urs,
&
aigu par l'autre !;>out pour piquer
'" viande,
&
y
laiffer le lardan. Les
lardoirei
de cui–
vre fnnr trel·dangcrcufes;
1~
graiífe retlc claus l'ouver-
tore de
b
lardoire
&
y
forme
~u verd-¡le-~ris
o
o
LAR.DON,
[.
m. (
Guifilfe.)
c'ell le
p~rit marcea~
de iard dont ou arme la lardoire your
piqu~r
une vian–
qc.
J7oyn
LARDER, P1<¡uER, Hf.RDOIRE.
L
-t
R
1~
Q
>¡S, (
/o/arlugerie.)
nom que
les
Hqrtnger,s
do~qelll
a
qe petites pieces '1ui entren! en qUCllC d'aronde
dans le nez
4
le talon de la potenq: des monves
o
v~-
yez
PoTE>¡CI!:.
·
LA Rl)ON, (
Artifieier.)
les Arti6aiers íiPJ1!'11Cnt ainfi
des (crpenreaut un peu plus ¡:¡ros que les Cerpeotaux or·
dinaires; apparcrnment paree qu'on
le~
jettc ordinairc–
menr par groupe< fur les fpeé!ateurs, ponr exciter quel–
ques
nfée<
Cur les ••aines
tcrreurs que ce¡ artífices leur
caufent.
f7u¡•cz
SERPE>ITEAUX.
Ces eCpcées de petitcs ful'ées, appe!l6cs des
lardan~,
font
faires
d'une, de deux, ou de
erais
cartes; ceqx d'unc
carte s'appcllcnt
vctilln;
its ont
nois
li~ne&
d!! dtame·
tri! iuréiÍeur:
3
dcnx
C3rtes, 00
Jeur donne
trOÍii ligllCS
~
demi;
&
a
trni, carpi'
qll~trc
ligncs: les
lardonJo
qui
ont
\lO
plus arand diamctrt::,
4oível~t ~tre
fairs en
~ar
tQll;
011
l~ur
"d,mne
d'épü¡Teu~
le quarr du diomctre de
la ba;uelte, rur
l~qqclle
o'n les
om~le
jor[qu'ils Cont char–
~é?
de la pP<!tniere des
c~mpolitiqos
fqtVB')tes,
/!¡,
~e
cif:!·
quteme, !arrqq'on cmplote la fecoode, qu1 el\ motns
Vl•
ve
1
~
qui convient
d~q,c;
c;erté\ÍOS Casi
lt:UP
baUlCUr
c(l
de
fJ
X
a
f~P.t
dia:nc¡rc¡
1
V qici leur compof!tion: comporirion premiere; aigre–
moine huir ouces, poqffier d<UX
livres,
f~IJ1i:tre
une,
(oufre quarr• or¡cos qqatre' gros.
·
Seconde compoli¡iqr¡ r¡tnir¡s vive; falpetre
d~ux
livru
douze onces, aigremoine
\lO'!
livre, fc.>ufre qqatre onces .
La vetille dqit l'.tre néceffliremenr chargte
el~
la com–
poli'tion en poÍ¡cjre; cclle en falp/:tre brüteroit len¡em<nt
&
faps J!agiter; lor[que les
lardom
[ont
chargés en vrtl·
lons
1
on les appelle
f<rpe»t~t~!lx.
l?oye:t.
Si'R PJONTEAU.
(D.
Jo)
LAR DOS, (
s,rrurenlt,
&
4Utru Olt'lJrierJ
Ul
¡,r,)
tnorccan de fer Qu d'acier que l'on mee :m-x crcvaíftF
qui
Ce
forment anx picces en l<s
fqrge~nt.
Le
lardan
fert
~
rapprocher les
p~rrios
écartécs
&
a
les Co.,der
o
o
Li\ REDQ, (
Glog.)
petite vil le maritime d'E[pa,•
gne, dans
l:l
Bifc<lie, avec un port,
a
2$
lieues N. O.
de Bttrgos
1
¡o
O. de
~ilbao.
Long.
13.
5'f·
fat.
33·
2.z.
(D.J.)
.
LA
lZ
E'N
1E R,
[.
m. (
Mmuifori•.)
piece de bois,
qui
av~tice
au bas d'un chalfis dormaur d'une croiCée
011
du quadre de vitres, pour
cmp~cher
'loe l'eau ne coule
daqs t'uuérieur du bfttiment,
&
pour l'envoyer en de–
hors; cene picce efl commm¡ément de la forme d'un
qnart de crlindre cuupé dans Ca longueur'.
Dil/ionlltÚre
de T'rlvou. (D. '}.)
'·
o
LARENTALES,
f. f. pi.
(Littlrat.)
c'eflle nottl
<;ue Fefl·us donne
i
une rete des Romains. Qvide
&
Plutarque l'appellent
L qure>¡ta{u,
&
Macrqbe,
Lar<~~:afia
1
LqNr~ntalio' ~aurentite r~,.;~,
ou
Lar~nti~fttlia;
car, Ceton l'opioioq de Paul Mjtnuce, de Goltllius, de
Rolinus;
&
de lo pltlpart
d~s
littérareurs, tou¡ ces
dí·
vers noms délignenr la
m~me
éhofe.
· Les
L,.rmtfllri
étpienr une fé¡e
~
l'honneur de Jupi–
rer; elle to m!:Joit
:t\j
10
des
cal
endes de Janvier
1
qui
ell
1•
~3
de J:?é.cembre.
C~tte
fétti
~voir
pris fon no
m
d'
A
c–
ea Larentta,
noqrrice de Rémus
&
de Romvlus; Oll
Celon' d'autres, (les avi; re 'trouvimt ici forr p¡na¡¡és)
d'
4.afa
Lar~1!litt·
1
cékbre courtifane
d~
Rome,
qqi
avoit
inflitué le p10uple romain Con héri!ier, fous le regqe
d'
An–
cus OMartius. Quo1 'qu'il en [oir de !'origine de cerre
f~re,
an ,.
c~lebroit ~ors
de Rome, fur les bords du Tt–
~re,
&
le pr4tre qui
y
préf¡doir s'appelloit
ftzrelfti,./iJ
fl•·
m.,,
le 6amine t:o:renriale.
(D.].)
·
LARES, f. m . plur.
(Mytbof.
&
Littlr•t.) c'f.–
toient
che'!.
les Romains les dieux domefliques, les dieux
du foyer, les génies PfOteéleurs de
~haqtrc
matl:<m,
&
les gardieiu de chaque famille. On appelloit indifiércm–
men¡ ces dieux tut41aires, les dieux
Lar"
ou
Pbrntu;
•
car
pour
letlr
<lcllinarion, ces deos no
m'
fonr fyno–
nymes o
L'id.!e de leur e;illcncc
&
de
letlr eulte, paroit
de.–
"~ir
fa premiere origine,
a
l'ancienne coutume
de~
Egy–
pr!!!ns, d'emerrer dans leurs mai(ou• les morts qui lear
~toienr
chers. Cene coutume fubfifta
eh~
e¡¡x fqr¡ Ion¡¡·
tems