'13.1
L
A.
Q
/.
f/1[[ . .tpift. xij.
appelle
lapttrdr,as
iocuftas
\l,ne
f~rre·
de poi(fon qui 'e(l fort commun c;l3ns ,ce
p'\J's-1~
.• qu on
11omme
lungot¡f/t.
'
"
'
·
·
'
11
par<Ut que .flayonne ell fllremem le
Lapu~dtl,'("
pes
anciens.: au ;reizieme fiecle cctte vjJie s'appellmt OJ.1COre
L<p11rt/-11m
,'(f.
fes _éveques
&
fes
v,icom~s
étc;>ient nom–
més plus fc;>.:.vent en l:uin
Lap~trdmfp
•
gue
~aypncn
ja.
:Oyhen\l)'t, écrivaiQ 'gafconl _penfe ·
q~e L~pprd'!"'?
étc;>it un oom gafcc;>n ,c;>u bnfque, doqf\é
.¡¡
ce pays
!•
a
cauCe de.s
J?ri.~and~ges
de,s haQirans
~
de leurs.
p~rarencs,
don.t
i1
ll!l
parlé dans la v1e de
S.
Léon, ,tvéque ,de
f.-ap1frdf<m
au
com,wepcea¡~ru
.d\1
_v,e
(lec\~,·
'
Le canton oii eCI fiayQune
··~ppelle .en~ore
aujoqra'
)luí
Ir
pa)'f
,¡,
·
Labourd;
de¡U ·vicat que dans les sn-
,
ciens monumeos 'les éveq\)es de BayQnne font appcllés
Lapurdmfú ,
paree que
Lapt~rdtsro
&
Bayonne font
,dC\IX IJQtJJ} d'uoe
F!)tf!l.~
.viJ.Le.-
·•
·
'
·
'
. 11
e{} arrivé
a
cel<e-ci la mém
e chofe qu'i
Dar~mta·
jia
&
·a
lGt~[c;,.,
vJUes q•Ü ont
c.éd~
leurs n
0
ms aux
pays dont elles étoient
l~s
capital
es, ft.
~n
ont pris d'au–
.tres. AinQ
Tar~j)taife, ~ou((illon
·& ·
Labo11rd, qui
étoicnt dc.s O\)mS de villes, f
0
or deven11s des ooms de
pays;
&
¡¡\1
coo,rra.i¡e, Pa.ris,
Tour~,
Reims ; Arras,
&c.
qui éroiem des nqms de
pe~
pies, font devenus les
uoms de
·~~ur,s ~apirales.
Voye;:.
d.l'
pl':'s
gr~nd_>
détails
dans Qyh•nsrt,
notue 'de
Gafcogn~;
Pterre de Marca,
h ;fl. de
Í3{t¡(>¡,
&
Long\terqe
!fef<ripúo1J d! la frame.
~D
J)
.
. '•
. ' . ..
.
.
.
...
L/!!
Q
S' í. m. (
ter»¡t dt
e
b;rurgie.)
efpeces de
bandi!S plus ou moins loogues
fait~s
de fo•e, ·de f,il ,ou
:de cuir, fuivan¡ quelques circqnltanaes, deUin
ées a Ji¡er'qut lque partíe; o
u
a
f~ire
les extenfions
&
contre-.ex–
tcn fions convenables pour réduire les fraaur
es ou leslu>arión~
.
.V?J<Z
.E~r~·N~JON,
f'¡<.ACTURE,
LuxA·
l"JO~ ,
' On•.ne fe
íert
pa~
de
lfl'{I
de _laine_, paree
qu'ét~nt
[ufcepr:bles d¡:: s'allouger, 1l.s fero¡cnt ·mfideles;
&
que
c'e(l par l'éloi_gnemcm des
lar¡
qúj tirem i comre-fens,
q u'on juge alfez Cm¡vent que les
e~tcnlions
font fu6j-
(a.ntt!S.
r
...
•
• -
•
'
-
•
Qu.elqUJ!s pro¡icicns on¡
.érabli
qu'avec .une parfaite con–
noi(fance :de la difpolition des panies, une ClpéricJ¡ce
fufliían¡e
&
une gr,al)de dcxtérit¿,
ql)
peut ¡éuffir
~
ré –
duire le.s
lux~tions
par l:t Ceyle opération de la 'maiu ;
&
<jUC ' (eS
/a'{f
qui fervcn¡
3\)X
CXtcn{jons doÍVCI)t
ClrC
're·
gardés COll}me des liens qui garotent les memores, qui
l~s
'meurtrifícnt
&
y
caufcn¡ des doitleurs inonics . Les
l<~t¡s
íont ccpendam des moycns q11e les chirurgicns an–
Fiens
&
ll).odcrnes 'onr jug¿ rri:s-milcs.
Qril¡~te
a
cón'l–
po fé
1111
pciÍI traité fur >ettc maticrc que les plus grands
¡nairres onr loné; il décrít 'la maniere d'3ppliquer 'les
la'ls ,
4
l~ur
donnc ditfércns noms qu'il tire
de
leurs autcurs, de
IC\IrS
urages' de leurs nceuds '
ci.~
leurs e/fets, o¡¡ de leur
reiTe_ml;>la¡¡ce avqc
dift~ren~s
choCes; tels (out le 1Íaurique,
le l,ílalle,
k,
pa(ioral, le dragon, le loup, l'l¡ercul ien, le
car~heíe,
1
épar¡g_ylore,
l'hyperbate, l'.étranglaut,
&f.
m ats toutcs ces dttféreuc;es, don¡
J!~xphcation
ell
fuper–
flue, paree
'\~'elle~
lonr
ir¡utilcs_, ne
dm~nent pa~
au lu¡et
le
_már~re
¡¡u ti d01t aux réfl.e>t? OS
foltdcs de quelques
cb,rvrgtens
mq<Je~n~~,
&
pnnc•pale•r~nt
de M. Petit,
~u1
dans Con
trait~
d<s ma/adiu da or
,'a expoíé les re–
gles
g4qéral~s
&
parti~ul ieres
<Je
l'applicat·ion des
ia
9
s
1".
)ls doiven¡
ét~e
placés pies des condyles
d~s ¡nalleo~
)es, ou aUircs étn1nenccs c;apables de les reten·ir ·en lcur
P.!''cc
au m_oye!' de
' 1~
pr1fe;
il~
gli!Ieroient
'&
ne feroien¡
d.
aqcun ef!c¡
f¡
un les
plac;oi~
ail)eurs.
~".
JI
fa•u qult¡n
:udc pre avcc
fe~
dcux main§ la peau autallt qu'il l¡¡i fera
poffi_bte· pcndaor ¡'applíca¡ion du
l"'fs
du cllté oppofé :\
l'aa1on
~u'il
•?ra; fans quoi-il
ar~ivcroir
que dans l'ef–
fon de 1
ex~enhoo,
la pcau pourrott
~1re
trop
cotJiid~rablement nrée;
&
le
¡iffi1
cellulaire qui la joint aux mu ·
fcl~s
éta!¡t tcop
alloog~,
il
s'y
f~roit
rupture de quelques
pru¡s
v~titeaux;
ce qut prodmrotr qnc échympfe
&
au–
trcs
acc1~ens.
La douleur de cene ex¡enfion forcée de
la P,eap. eJI fort vive,
&
on l'épargne au
mal~de
par la
précau~ton
prefcrjte.
3"· On
liera les
laqs
un peu plus
fo~tement
aqx perfonqes gralfes, · pour l'approcher plus
prc• de ¡los' fans quoi la grai(fe s'oppoferoit
a
la
filret¡!
du
lars,
q~i gl'iO'~roit
avec elle par-dcrrus les muCcles
4°·
.Enljn
11
J'aur garantir les parties 'íur · k(quelles on;
appltquc les
la.rr;
p.our cet effet on les garnit de co¡¡ffins
&
de compr
eiTes ; qn~u t~et
particulieremcm'aux deu¡
c~rés
de la route
d.cs¡!~o~
yai(!'eaux: on doit fen fer!.
v¡¡
.a":m aux
e'!d
_ron~ou ti
y
a des contufions,
d~s
ex•
conpuons, Qes
~1catnces,
des
L:lllteres,
&c.
pour
éviter
le~
tmpreffions tkheufes
&
les déchiremeos qu'on pour–
rott
y
caufer .
..
·
•
LAQ
•Les reales partitulieres 'de l'application des
laqs
font
décrites .;'ux chapitres des 1\IXations
&
d<:S
fra~utes
de
ch,aque roe1ub\e.
On
les
e~pl?ie
fiq¡ples ou dou.bles ,
c5c
oo tire par leur moyen la
paru~
.également ou mégalc–
ment
fu¡vant le befoill· Le
ncr.~d
qui les retieqt ell
.fi~e
ou
é~utám~
ceJ
dé~ails
s'apprenneor par J'ufage, fcroient
trt:s-diffiG,iles
a
déctire'
&
,on ,oe )es
en~e9.?ro[t
pas
~if~~
mem
f~n.s déroo~All-r.atioo.
Les
lars
.n< fC:ryeot p¡¡s
feu~·~~m
peodant l'oP.érati9U
néceiTaire pour donner a des o.s traélorés
.0\1
l¡u;és leur
confortñi\IIOO na_tu¡elle;
q
0
§'e.¡¡
Cert .au!f¡
quelqu¡foi~ ,
penda
m
la cure, pour ·comeoir les
part[~s
daos un
dc–
gré d'extenfi\)n conyeq,abte,: c:en aipC. qu.e
d~11s
h
fr~aure oblique de la cuiiTe on foUiient
le
corps .p3r
de~
lars
qui pa..(fent dans Je pli deJa cui(fe,
&
d'atlt!~.s
.fm,ts
les ailfelles,
&
qui s'attal:hem vers .le
cJ.t~et
du ltu:_;
<f.'l.\1-
tres
laqs
placés au-defJ'us du genou, fom fixés unlemeut
a
une plznc,he qy,i tr¡l,Yerfe le lit
~
_ron pié . DJns Uljle
fraélure de la jaro\>e, avec dépeydmon confidérable dg
tibia frac:úfé, M. CQutavo:? parvint
a
conColider le mem–
bre
d~m
fa lo_\lgueur naturelle, au m?yeo d),lll
./arr
.qu'o))
touroait fur
110
treu¡J avec une mam velle, po\U' Je con–
tenir
~u
de(lré con.v.eoable.
f/o)'<Z
le
fecond to>n< d_<!
PJ.I–
mo;res d< 1
a;ae/im;¡
rpyalt dt Cb;rurgi<.
{
r)
LAQUAIS,
f.
m. (
Gram.)
hQ•nroe
pgé
a
.l'année
pour 'íi:rvir . .Ses
fon~ions
foot de fe
~erur
datu;
l'~oti
chambrc, d'ann
0
ncer celll: ,qui em.rent, de pQrter la rpbe
de
(~
'mattreiTe, de, fuivre le caro(fe de Con ma.ltre,, de
faire les COI;IlO,lÍ{Jjons, •de [erVÍr
a
,tablj:,
OU
Jl fe
f.Íeo,t
derriere la chai(e; d'ex.écurer dans la maifon
1~
plvpar.t
des
c~ofes
qui fervent
a
l'arrangern,s:m
,&
a
¡a
pro~
reté;
d'écla~rer
ceu¡r; qui moment
&
íiefccodeor, <;le
(1,11
v.rea
pié dans la rue, la nuit avec
un 6ambrau,
&c.
mai$
fur-.tout d'annoncer 1'ftat par la
livr.ée&
par
~'infoler~ce.
Le Jux.e
les a multi¡>liés
f~ns
nombr.e. !)loa a0ltctl1lll–
bres fe
¡~plilfem,
&
nos
campagne~
fe dépeuplent;
!t'l
fils de nos )abO\lfeJ,lr& quíLtent la m ru[oo de leucs pere;
&
vieouent prendre daos l;t
capit~Je
un habit de
livrée.
lis y faot cooduirs par J'indigéuce
&
la craiote de la m i–
lice, & reteQUS par
h
débaucbe & la fai-oéan.tife
. lis (e
mariem; ils fom
~es
.enfans qui Couúem¡eñt la r
:t.cede;
la'{ttah;
les
pere~
meurent daos la mifere'
a
moin
s qu'ils
n'ayem été
:Uta~)Jts
,a
quelques maitres
bicQfaifan~
qui
leur ayem
l~iiT.é ~n
mooram un mo•ceau de paiu
coup~
bien court. Qn ayoit penfé
a
mcttre un impót
fur
la
li:vrée; il en
e(l¡
r.éCulré
.ckux
a.vao.t~ges
,au n¡.<
>i.ns;J
0 .
le rcnvoi d'ut) l(raod nomhre
de
/"'!"ah;
2°.
u
n oblta–
de pour ceux q,ui au[l)ienc été tentés de quitt<r la pro–
vincc poor prendrc le m eme état: mdis cet impót étóit
trÓp
C.1l?l:
pou.r ayoir' lü:u ,
'
'
' •
·
L.f\l.(
U E,
f.
f. On donl}e ,ce oom
a
plufieurs
~fpe
ces, d.e pates ' feches
aqm
le Pemtres fe ferv!'Qt; 1¡1rus ce
qu on appelle plus proprement
f¡z~ue,
ell une gomme .ou
réli¡¡e roolíe, dure, claire
trat¡fparent~,'fragne,
q11-i' .vi$nt
du
Malqbar,
eje
~mgal<
&
de
Elg~t.
Son origine
A,
fa préparapon
B,
&
Con analyfe chimique
f,
fo¡u ce
gu'il y
a
de plus curieux
i
obíen·.er íur ce fpjeg.
A, fon orig;ne.
Suivant
1~ mémoire~
que 'le P.
'!'a–
chard,
jé(hite, miflioonaire· 3UI Indes orientales, envoya
de
P ondicbery
a
M.
de
la
Hir<
en
I
709'
la
''f11"
(e
forme ainli:
de
perites
fourmi~
rqulfes
s1au~cl¡em
a
djffé–
rens arbres,
&
laifiem fur
leur~ br~nches
une
humidit~
rouge, qui fe ¡lprcit d'abord
~ l'~ir
par fa (hperljcie,
&
enCuite gal}s rop¡e fa
fubfl~n~e
en ci
!Jq ou llx jour~.
On
pourroit croire que 'ce n'e(J
pas~
une
produai.oodes four–
mis, n¡ais un fl¡c qu1elles tireQt 'efe
l'arbre, eny
faifant
de peti¡¡:s incilions;
&
en etfe¡,,
{j
qt¡
pjqlje les branches
proche de la
!tu¡ur,
il en forr une gomtne;
mai~
il
eft
vraj aul!i qqe cet¡e gomme
eíl q'une
nature dilfcrente de
la
la'!"'.
Les f01¡rmis Te
tiO~rrilfen¡
ge tleurs;
&
com–
me
~s
flel!rS des montagnes Con¡ plus belles
4.
yiennent
m ieux que ·celles des bords de
1~
mer, les foormis qui
VÍVéll( fur les ffiOntagnes font CClles qui font la plUS belle
la.'{ru,
&
dt¡
pl~s
beau rouge. Ces
fourmi~
fom cam–
Ine des abeilles, doot la
lar11e
ell le miej. Elles n"
rrn–
yaill~m
que huit mois de l'aooée,
&
le rellc 'du tetns
elles
·n~
fonl ríen
a
cauCe des pluies cominpelles
4.
abon-
dames.
1
'
...
•·
~-
•
..
B,
fa
prlparation,
Pour préparcr la
lat¡r«,
on la
fé–
pare 'd'abor¡l des
l>ranch~s
04
·~!le
¡;(j
;¡t¡acnée; on la pile
dans qn mor¡icr; on la jeue daqs
l!e~u
bouillante;
&
qu~nd
l'eau ' cft bien' ¡einre, ·on
en
remet d'aulre juíqu':l.
ce
qu'elle
ne
fe
teignc pies. Pu fait ¡!vaporrr
~u
foleil
une panie de l'eau quj contient
ce¡1~
teinture; apres quoi
on met la teinture é¡>aiffie daos' pn
li11ge
clair; on l'ap–
pr<?che du
f~u,
&_on
l!exprirpe au-tr3vers du linge. Celle
qut paiTe la prem1erc ell en gourcs tranfparentes ,
&
c'efl
la plus bcllc
la'fU<.
Celle qui fort enCuite,
&
par une
plui