LAT
droits de la vllle pour la
ce>mmodi:~.
O u ks nommoit
encore
uCs-bi~n
fl.erqu,/,,jn;
cHe éroient
cvuvenes
&
garnies d'éponges commc nous l'apprcnons de Sénequc
daos fes épnres .
On avoir pour I:t nuit
l'avant:1gc des e;¡ux coulautes
daos tomes les rues de Rome, o
u
l'on ;ettoir les ordn–
res; mais les riches avoicnt pour leur ufage des baffins
que les bas c[claves alloknr vuider
a
la brune dans le;
égo úrs, dont toutes les
cau~
fe rendoient au grand cloa–
que;
&
de-l a dans le T ibrc.
(JJ . '] . )
LATRIS , (
G!og.
a..
&. )
islc de la Gennanic,
a
l'em–
bouchure
úc
la Viliulc, felon Pline ,
liv .
l/7.
ch. xiij.
Niger croit que c'etl le grand
W<rdtr-Gros:¿_werder,
isle
aupri:s de Dannig. Orrclius penfe que c'efl
Frifch>~t~rung;
enfin, le P. Hardouio e!lime que
e'
e{! l'isle
d'Oifel,
&
il explique le
Cylipmsu fimu
de Pline, par le golfe
de
l\¡ga.
(D.'].)
L
ATR
U NC U L
1,
(
Littlrat.)
On nommoir
la–
lruncr,/i
un
¡ett des foldats, fort
en
vogue
a
Rome du
tems
d<s
empereurs,
&
qui ne dépendoit poinr du hafard,
mais
de
la Jcience des joueurs. On s' y fervoir de cer–
taines figures, qu'on arrengeoir fur une efpece de damier
comme on fait les échecs ,• avec lcfqucls quelques au–
reurs out confondu ce jeu mal-i-propos; je dis
mal-tl–
propos ,
car les échecs font de l'invention des lndieos,
qui porterem en Perfe ce nouvcau jeu au cornmencemetu
du vj. ficcle .
f!oyt:z.
E 'cHECS,
(jm
deJ) (D.'}.)
LAT:,KY, (
Gtog.)
ville de Pologne, dans le pllati–
nar de Ruffie.
LA
T
fE,
[.
f. (
Art. mühani'{.)
c'efl un morceau de
bois de cht!ne, coupé de fenre dans la forét fur peu de
largeor , pett d'épailfeur,
&
quatre
á
cinq piés
d~
lon–
gueur. La
latt.e
f:>ir panie de la couverture des ma1fons;
elle s'auache fur les chevrons,
&
fert d'arrér
&
de foutien
i
l'ardoife,
a
la tuile
&
a
utres matieres qui forment le
delfus des couverrures . La
falte
pour l'ardoife s'appelle
'1Jolic~;
celle qu'on rhet aux pans de charpemc pour rc–
cevoir
&
tenir un enduir de phitre, s'appelle
latte
joir.–
,live.
ToUle
latte
doit étre fans aubier.
11
y en a
2f :\
la bone. La co ntrela.¡te fe die de la
latte
attachée en hau–
tenr fur la
latte,&
la coupant
a
angle droicou oblique. L a
latte
.le fenteell celle qui efl .mife eu éclat avec l'infirumenr
tranchanr; la
latte
de fciage efl celle qui efl raill éc
!t
ll
fcic .
On
~ppelle
encare
latt<
les échelons des ailes des
moulins
a
vent fur lefquels la toile e!l tendtte. Du ·mor
laJte
on a fait le verbe
/alter .
LA
TT
ES, (
ll1arine
:)
perites pieces de bois fort
m
in–
ces, qu'•m met enue les baux, les barrats
&
les barra–
tins du "aiifeau
.
Lattes de caillebotis;
ce font de petites planches refciées
qui fervenr :\ couvrir les barratins des
cailleboti~.
Lattes de gabarit ;
ce font des
/atta
qui fervent
a
.rmer les
fa~ons
d'un vailfeau auquel elles donnenr la
rondeur; elles tone minces
&
ovales en tirant de J'avant
vcrs le milir.u, quarrées au milieu,
&
rondes par l'avant
&
aux times , elles onr cette derniere forme
a
l'avaor
&
i
l'arriere.
Lattes de galero,
traverfes ou longues pieces de bois
qui fouriennent la couverte des galeres .
LATTE A ARDOISE,
tmtrement
LATTE VOLICE,
.doit érre de ehene de bonne qualité, comme cclle de
la tuile . Elle efi attachée de m eme fur quatre chevrons .
Une boue de
latte
fa ir environ une toifc
&
demio de
cou vcnurc .
Contrelatte
a
ardoi(e
efi de bois de fciagc,
&
fe mee
au m ilieu de l'entredeux des chevrons ,
&
efl auachée
i
la
latte .
LA T T E s, (
Couv reur . )
perites pieces de bois dont
fe fervenr les Couvreurs pour mettre fous les tuiles pour
les tenir fur
1~
charpente des ca mbies des maifoos.
L atte 'fl!arrt!e
doit
~tre
de cceur de bois de chéne,
fans aubier, efl celle done les C ouvreurs fe fervent pour
12 mile ; elle doit porter fur quatre chevrons,
&
l!tre at–
tachée avec quatre clous: c'efi ce qu'on appelle des
'l"a·
tre
a
la latu.
C o>ttrelatte
efi une
latte
de tnéme qu'on mee au mi–
Jieu de l'efpace d'un chevron
a
un autre,
&
qui efi at–
tachée avec
un
clmt de deux en deux anx
lattes.
LATUS R E C"rUM,
(
Gt!om.)
ccrme latin dont on fe
fert
da¡¡~
les fcctions coniqucs ,
&
qui veÜt dirc la méme
cho fe que
parametre . f7oyez
P,>RAMETRE.
L v4r vs
·rR...,
~tNSVE.RS'VM,
c'eCl une liBnc comprife entre
les deux fomr
nets dela fetlio", s'il s'agir de
l'ollipfe;
ou s'il s'agit de l'hyperbole , entre les fommets des fe–
~tions
oppofús; c'eft ce qu'on nomme :1uffi
¡rmtd
axe,
ou
pr~mitr
tiXe ;
relle efl
la lignc
E D,
p ·.
co1JÍfJ1Jc,
fig ure
r .
Apollonius appeile au ffi
la
Jigne done nous par–
l ons
l
a;:e trawfw rfe. f7oy a .
AxE :
LAV
Les anolens g('ometres ont appellé
lat"s prim&rht711
la
ligue
E E
ou
D D
tirée au-dedans du cont, parclle·
ment ii la bofe du cone,
&
daos le meme plan que l'ue
tranfverfe
D E.
A u refle, ces dénominations de
latMs
rd l"m
&
t ranf'tJerfum
ne font plus guere en u!ilge, fur·
tour depuis qu'on n'écrir plus
en
!ario les Jivres de Géo•
m érrie; daos ceux méme qu'on écrir en latin, un pré–
fe re
3
ftttUJ
reélttm
le
ffiOt
parametrc'
&
:}
fa&UI
tra11f–
VCrfÍtm
le mot
axÍJ
primru,
ou
major;
favoir
major
dans
J'el lipfe ,
&
primrtJ
dans l'hyperbole.
(O)
·
LAVADEROS,
en fran¡uis
LAVOIRS, (
Minlr.)
L es ECpagnols d' Arnérique nommenr ainfi certains lkux
dan< les montagncs du Chtly
&
dan; quelques provinces
du Pérou, ou fe fait le Java¡;e d'une terre qui contiene
de J'or. lis appel lent auffi
lavad,ros
les baffins o
u
fe fait
ce Javage: ils font d'une
6~ure
oblongue,
&
a{fez fem–
blable
a
celle d'un fou!Het a forge.
Voyez.
Oll.
LA
V
AG
E,
des
mmes,
f.
m. (
Minér.
&
Mltail11rg.)
opérarion par Jaq':'elle on (e prop?f" de dégager,
a
l'aide
de
1
'eau , les par11es terreufes, p1erreufes
&
lablonneufe~
qui font j oinres aux mines, afin de féparer les panies
métalliques de ce! les qui ne le font poinr. Cette opé–
r:uion ell rond¿e fur ce que les fubfiances métailiques
ay:lnt plus de pefanreur que les terres ou les pierres, ces
danieres re(lem plus !ong-tems fufpeudues dans l'eau,
&
pcuvent en erre plus faci!cment entra1nées que les
mé–
tau
r,
que Jeur poids fair promptemem rewmber au fond
de ce liquide. Pour remplir les vues qu'on fe propo fe
dans le
lavage
des mines, il efl néceiiaire de
comm~n·
cer par les écrafer au boccard, c'efl-a-dire dans le mou–
lin a pilons' afin de divifer toutes les fub{\ances qui en–
tren! dans la compofition de la mine .
ll
y
a
plufieurs manieres de lavcr les mines;
13
premie–
re, qui efl la plus commllne, efl celle qu'on appelle le
lavage
a
la fibille;
on fe fert pour cela d'une ftbille qui
en une CllVette de bois rondo
&
concave, dans le fond
de laquelle fe trouvcnt des rainur
ou des efpeces de
fillons; on mee dans cene fib:lle une certaine quanrité
de la mine écrafée; on verfe de l'eau par-defCus; on
remue le tout en donnant une fecoufCe
a
chaque fois;
par-Ji on fait tomber une ponion de l'eau qui s'efl char–
Aée de la panie terreu{e ou pierreufe la plus légere de
la mine; de cette maniere on
la
fépare de la partie rnt!–
tallique, qui étant plus peCante, refle au fond de la fibil–
le : on réitere cene opératiou autant que cela efl nécef–
Caire,
&
jufqu'il ce qu'on voie que
h
mine ou le mé–
tal foienr purs. Pour plus d'exaétitude ou
fa
ir cette opé–
ration
1
au-delfus d'une
e
uve, dons Jaquelle reto mbe J'eau
qu'on ililfe échapper
a
chaque fecoulfe qu'on donne
a
la fibille; par ce moyen on retrouve la partie métalli–
que qui auroit pd s'échapper. Le
lavage
de cene efpe–
ce ne peut
~ere
que tres-long,
&
ne peut poim avoir
lieu dans le travail en grana, ni pour les mines de$
métaux les moins précieux: ouffi ne le met-on en ufa–
ge que pour les métaux précieux, natifs ou vierges . Ce
lava,~•
a
la libille efl celui que pratiquent les Orpailr
leurs , c'efl-ii-dire les ouniers qui vonr chercher
les
paillettcs d'or qui peuvent
~tre
répandues dans le úble
des rivieres, qu'ils féparent de la maniere qui vient d'é·
tre décrite de ce métal précicux . Cet or s'appelle
or
ttr
/a••agt;
V OJ'Z.
ÜR .
Le
lavagc
des métaux précieux fe fait encare au mo·
yen de plulieurs planches unies, jointcs enfembles, garr
nies d'un rebord,
&
placées de maniere qu'ellcs for–
ment un plan incliné. On garnit les planches avec d
11
feutre o u avec une étoffe de laine bien velue,
&
qucJ.
quefois
m~me
avec des peaux de moutons; on fair
tomber fur ces planches ,
a
l':tide d'une gouttiere, de
l'e3u en telle quaurité qu'ou le juge convenable: de cet–
te
f•~on
les
métau~ pr~cieux
qui fom divifés
en
pani,
coles déliées , s'3caroaheot au x poils de l'étofte,
&
J'cau
cntra1nc Jos p3rticulcs les plus Jégercs dnns u11e cuvc o u
daos une cCpece de réfervoir qui e(j placé
a
l'cx trémi–
té de ce Javoir,
ou
Qll Jailfe s'amaUer les parriculcs que
l'eau a p(l entratner. On (ent qu'il e!l importa
m
de ne
pQiot faire tomber une trop grande malfe d'ea¡¡
;¡
la fois
fur
la mine qui a été étendue fur un lavoir de ccuc
e[pece, porce que fa trop grande force pourroir emrai,
ner une partie du mélll que l'on veut y fnire refier.
Q uand on a opéré de ceue maniere, on détoche
les
morceaux de fcutre uu les peau" de moutonl qu; ótoienr
fur les planches ,
&
on les lave avec foin dans des
en–
ves pour en détacher les panicules métalliqucs qui ont
pft s'y arrétl'r .
· Sur
les lavoirs de cette cfpece on n'attoche commu–
nément que dcux Jnorcl!aux d
1
étoffe; l'uu ell
a
la
par~
tic la plus éle,•ée du plan inoliné, 1'3utre :\
la
pnrtie in–
férieu_re . L1 pon ion de la m ine qui
s'~rt>chc
au mor-
cea"