LAV
heauenup plus promptement dnns ces forres de vailreaux
que dans ceux qui font o:>¿talliques. Cette pierre ell
douce au toucher; on la ure avec beauconp de peine
du [cin de la
rcrr~,
paree que les ouvricrs fom obligé¡
de travailfer C(Juchés,
víl
que les palfages qui foot pra–
tiqués da
m
cene c•rrierc [ont
fort
éuoits. L 'en tourne
au ronr le¡ malles de
~av<g~
qui oot été
tir~s d~
la ter–
re,
&
formée~
en cyhndres • C'e!l un mouü11
a
~u
qui
fftit mo uvoir
ce
~our;
il en arrangé de
fa~on
q\)e l'ou·
vricr <¡ui
tournc, peut
:J,rr~ter
la machine
a
volooté.
1/oy-z.
PrERRe or.r,->1
1\j!.
l.
A
V
ELLO,
Lab<llum,
(
Gl•gr. )
ancieune petite
ville d'ltalie au
r<>)I~O~
de Naples , dan'
la
Balilicare,
aH
con6ns de
la Capi¡aruue, avec un
~vtc/¡~
fu(fra·
gant de.Barri,
a
6
lieucs
N.
O ,
d~
Cir,ern.a,
18
S. O .
09
Barrr,
30
N· E.
de N:¡ples.
L9>rgd.
33·
30.-lqtit.
41· 3·
(D.
'J.)
.
LA
V E M
E N
T
de.¡
~;¿~,
(
'(hM.)
couturne ufitée
ehe:z. le& ancicns qui
1~ pr~tiquoient
a
l'é¡¡ard de leurs
h6res,
&
qqi
c¡l
dcve\)\le
d~Qs
le chrifilamfme une cé-
r~mooie
pieufe.
.
•
l.e$
Ori1>nrau~
avqient courutne de
lavrr (es pils
aux
c!trangers qlli venoient de voya¡¡e, paree qlle pour l'or·
dinaire oo marchoit
l~s
jambes nues
&
les piés feulement
garni
d'une fandale
1\infi, Abraham flt
l..ver les pils
3t1X tlois Anges,
Guufe x.,;;¡. v .
4·
On
lava
anffi les
piés
:i
Eli~fe•
&
i
ccux qui l'accompagnoiertt lorfqu'íls
arriverem
a
la maifoo de Laban,
&
aux freres de Jo–
fcph
~?.rfqtt'íls
vinrent en
E~ypte,
C?•n•f•. xxiv. v .
31..
lt
.J!I11¡••v.
24.
Cet officc
s'e~~r~ort
ordma¡¡ement pnr
des fervrteurs
&
des efclaves. Abiga'il témoigne
a
David
qui la demandoit en mariage , qu'elle s'cfiimeroit hcu–
rcufe de
laver les pils
aux
fervit~urs
<111
roi, / ,
R <g.
f<X'fl.
'/J.
41.
Jefus-Chrirt, aprcs la dcrniere cene qu'il lit avec fes
1p()¡rcs, voulut lenr dooner une lefion <!'humilité en leur
ltrV311t les pils.
Et
ce~tc
aa;on ett dovcnuc depuis un
,a
e de piété . Ce que le Sauveur dit en czeHe occa(jon
a
f3int
Pierrc :
Si
je ne
VfiUI
lave,
VOUJ
n'aurez:.,
poi11t
¿,
pnrt R'IJeC m
oÍ, afait CfOÍfe
a
pJUfiOUfS anCÍ<I)S que
le
lavmuut des
pi.lsavol! des etfecs fpirituels .
Sain~
1\m–
broif~ ,
lib. d,
My(ler. c. vj.
téQ>oigne que de Con tems
on
la..,oi• les pib
au
x
nOt\VQl\tU
b~ptiCés
au fortjr du
ba~n
facré,
&
il
[cml>le croire que, cot11me le baprc!me
cffuce
les péohés aéluels, le
l¡¡v<ment d8f pil.s,
qui
fu
J om1e
~n(ui(e,
lite le
p~ché
orij¡ipel, ou du moirJS dimi–
n~Q 1~ concupiicenc~.
Id•o,
dtt-il,
planta abl11itttr ut
/J~r-Kdit4rill
p4ccattJ
tfJIIantur: n"/Jra
eflim
propria
per
ha–
¡:ifmum rclaxmeur.
11
dit
b
meme chofe fur le
Pfeau–
m~
;rl-t•iij.
4 /i<t
•fi
i11i1uit,.~
noflra, alía ctrtcanei no–
JI~i
, ....
1<11d< /)o¡nÍtJut difcipu/ú
lavit pedcs
ttt
lava–
rct
vmMa ferpen•is.
M ais
il
explique lui-mllme
C.1
pen–
ft:c
~11
ajoutant que ce qui
e!l
ncttoyé p•r
1~
lavemrm
do
pib,
d l
pluri'>t la
concupif~ence
ou l'inclinarion o
u
p~ché)
que le péché m .,_me:
1'nde
r~or ini<¡11Ítat~m
cal–
rnnti mtlgÍJ
/¡¡/Jn cttln
dtlim¡:tmdi,
q
¡t.qmrt·atttm
aliqttcm
11~(/ri
c/1
deblli.
L 'ufage de
/,,ver
/u
pie'.
aux
nouveaux baptifés n'é–
toit pas partrculier
ó
l'é~lif<>
de Milan, On le prat!quoit
a
u
ni
dan<
d'atures é¡:lifes d'l1alie, des Gaules, d'Ei'p1-
y,nc
&
d'
Afr~que.
Le concile d'Elvire le fupprima en
Efpanne
¡¡~r
la, c;onfio!JCI( ll¡porfiitieufe que le
peupl~
y
me¡¡oit,
&
11
paroh que dnns les autres églifes on l'a
~boli
a
mefure que
la
<:OU!Uffi<> de donncr le bapteme
par imn' r(ion a
oc!fé.
Quelqucs anciens lui onr donné
le
r¡om de S3crerncnt,
&
lui ont atttibué la grace de
remcrrre
le~
péchés veaiels; c'e(l le fem(!nent de faint
B<rnard
&
d' Eunalde abbé
de
Bonneval , Saint Augu–
Oin
croir que ceuc
c~ré manie
pratiquée avcc
foi
peut
ctfa<;cr
l~s.
péchés vet·liels;
&
un anclen auteur , cont· tes
tcrmons
for~r
imprin1és d:ms l'appcndix du
V.
vol. des
unvr:tges de
e~
perc, fouticut que
le
la•vement
du
p,iiJ
pcut remcttre les pécht1s monels . C c:Lte dcruiere opiuioo
n'a uul fundemcut d3ns t•Ecriture: quant au nom dr fa–
cr<;~~nt
donn.!
¡,
CCI!< cérémonie par [aint Bernard
&
d'aurres, on l'e>phquo d'nn .facrement
impropremcn~ dit,
du .
ti,~uc
d'unc choG.! fainu: , c'c0·3·dile de
l'h~1¡nilité,
tn;\~s
'\Uq,ud
J~fus-Chri(l
n'a poiru attaché de gn1ce fan–
él :h~lltc
comruc l\.UX
aot~es f~cremens.
Les
S
¡-rico<
c~lebrqlt
1¡¡.
fe
te du
la!Vcmcn• des pi/s
1.,..
JOUr du J.<'lldi-üinr . L es Grecs. font le !Jleme jour le fa,–
crt
~<~ip•~r•,
ou le filcré
ltovem<nt .
Dans l'Eghfe. larine,
les
é~~ucs~
les abbés , les curés dans quelques dioce–
les ,
l~s
princes meme
lao<trl
ce
jour-1~ l<~
pils
a
douze
p:¡uvr~s.
qu:ils. fervenc
:l
rat¡J¡:, ou
~UJ..'IJI!'I~
ils font des,
a)lmi'>nes. On. (ait aufli le oKme joQr la
qér~monie
du
luL'nn.,nt:
de>J alllel:i, en réptlflQanr de. l'cau
&:.
du
vio~
fur la.
~¡,_~~e.
conflc::_ée,
~
en, r(citatlt quclques prieres
LAV
2
53
~
PNrl<>ns.
C~lmer,
D illion. de la Bibl. tome
11.
pa·
g<I
)07
&
) O\!.
J,.-,v ¡>;MENT des mains,
""'Y<Z
l'v.tAtN.
LAVEMEST,
P hnrmacie,
'l>O)'~.::.
C LY TEl\.E
LAVE;NBO\JRO,
(Giog.)
perite ville
d' '
llema·
gne daos la PGméranie ultédeure,
&
daos les étatJ du
roí de Prulfe
7
éleéteur de Braudebourg.
L ong.
3f· 1.8.
lat.
S'4·
4f·
\ D. ],
)
.
LAVENZA,
(Gio_g.)
v.ille d'fralie, fur une
riyie-
re de
m~rne
nom, qur s'y JCtte dans la mer .
(.,AV ER, v. oél.
(Gran¡.)
ce verbe déli6UC I'OJ\tion
de. nenoyer avec un
fl uide; mais
il a d'autret
~~ce·
ptrons, dopt nous allons donner quelqucs-unes.
LA
V
El\.,
en urm• de B oyatfdicr ,
c'ell démeler
1~
boyau~
fortant de la boucherie ks uns d'avec
~~~
ou–
rres: quand on fait la maniere dont les boucbers
~rra·
c.hent
c~s
boyaux du v.entre de !'animal, c•11e 9.Péra·
uon n'a rien de difficile.
LA
V
f!.
RO. (
Drap~ríe.)
voy<<.
J'ar:icl~
M
A¡,¡
u
i'A–
CTURE; EN LAINE.
LA VER,
en term•
d'
Epinglier,
c'ert i'>ter dans une
fecunde eau
1~
rerte de la
~ravclle
qui s'éroit atrac;)léc
&Qx
épingles dans le blanchr!f,ge. L e baquet ell fufpen–
du
~
d9ux crochets,
&
l'ouvrier le remue
comm~
on
fqroit un crible
a
froment.
Vuyn;
les
Plt<>u~es d~
/'E–
pinglicr .
i.AVER r.¡;s FoRMES dans
l'lmprhmri<:
on c(l
qbli–
gé de
laver
les forn\<S; pour. cet effet, on les porte au
baquet,
91\
verf~
de!fus une quantité de lcflive capable
de les y cacher, oo les y bro!fe dans toute leur
~¡en·
due; aprCs quoi, on les rince
a
1
1
eau neue :
Ctttte
fon–
étion elfentielle
[e
qoit faire avam de mettre les formes
fous la prelfe, q11aod
le
\Ír~ge
en c(l fini
&
10\lS
le~
foirs e11 quirtant l'ouvrage •
Voye>:.
LESSIVE, BAQUET .
LAVER
AIJ
PLAT , (
,¡
la Momzoie.)
c'ell féparer
par plulieurs lorions
les
parties les plus forres de métal
qui le troll ve au fond d¡;s plateaux , que l'on
apper~oit
faciletncnt
a
t'ceiJ,
&
qui petwent fe retircr
a
la ntain
fans y
~tnployer
d'au¡ro ind11firic.
L .'\ vER, (
P eil'#.,re .)
c'e(l
palf~r
avec un pince1u
de
l'cnqr~
dq
la
C!line délayée daus de l'eau , ou llne
autre couleur délayée
d~ns
d<¡
l'eau gommée, fur des
objer< deflinés au crayon, ou
!1
la pl11me fur du papicr
ou fur dq vé,[!n. Lorfqu'on
lat•e
o
l'enqe de la Chrne ,
ou avcc une CQuleur feulemeut,
1~
blancheur du papier
ou vélin f.ait
le~
lumierc¡¡ ou r<h.\uts ,
&
les orl)brcs per–
denr infcqliblement de
lcnr
force en
approch~nt
des lu–
miore~
fbivanr qu'on met plus ou moins d'eau dans !'en–
ere
ou couleur qu'on
y
emploie. E t
lorfqu'on
lave
fttr
du popicr coloré, l'on rchau!Ie nvec du blanc pareil–
lement délayé daus de l'eau gomn1ée . L'on
lav~
quel·
quefois aufl( les 1\cOeins ou pl:uts,.
de
coloris, c'c0-3.–
dire, en donnant
a,
chaquc objet la
~ouleur
qui lu i con–
vicn~.
autant que cene
fa~on
de pcindre pcut
fe com–
porter,
&
alor~
on pcut fe fervir gént!ralemenr
<le
tou –
tes
les
coule~s
dont ufcnt
les
Pcinrres , en ob(i:rvant
néanmoins qn'elles donrcnt ctre- qélayées daos de l'eau
gommée, prcfque aufli liquides que l'eau
m~
me.
L es
tulfés remplis
"d'eau
[.,
l4vent
d'un bku clait, les bri–
ques
&
les toiles d'une couleur
roug~tre, l~s
murailles
d'un gris un peu jauoe, les chemin&. d'urt g,ris. coucra.–
tre, les arbres
&
les gnoos
¡le
v~rd
•
&
&-.
L'on dir
lavcr
,¡
1'"&"
de In Chive-,
de!feins, plans,
la.ver
de brun, de roqg_e, de blllrc,
&&.
LAvE R,
m <erm< de PluMnJiier,
c•ert rinfer
le&.
plumcs daos de l'eau nene aprcs lqs avoir favoun.écs.
'
L A
VERN E, (
My•hol.
&
Littlrae . )
eu la.tio
La–
verna,
déelf~
ejes voleurs
IIc.
des
fu
urbes chn. l!:s R o–
~~ins.
Les voleurs.
fi:-
voyünt perfécutés fur
la terre , [Qn•
gerent
~
s'a?puyer de quelque
diviuit~ da~s
le ci.e!:, la
hainc que
l'ot~
a
ponr le>.
larroQ~,
femblou devmr
s
é–
tendre fur u¡>e dée!fe qui
~a!foit
pour les proréger ; mais
comme elle ta vori[oit auflj rous ceu.: qui delu:oiem que
leurs
dc!f~ns
ne (uili:nr pas découvcrrs, ceue raifoo pM–
ta les f{omains
~
honorer
L avun•
d'un culte public.
On lui adre!foi
de~
pribres en (ecret
&
a
voix balfe,
&
c'étoir-1~
fans. doutc la partie priocipale de feo culre.
Elle av,oit, dit V11rron, un
aut~l
proche une des por–
tes de Rome, qui fe non¡ma
pou~·
cela la
port~
laver–
nale,
port4.
lav<~11alis
nb arq
L;¡.vetna:.,
'l"oá ihi ar4
eju1
d~a:.
On lui donoe encare
un
bois. touttu fur la. voie fala–
rictlne; les vojeur:; ' · fes fi¡ielcs fujcts ; parrage,oient leur
, burin dans,
~·
bpig, donr J•obfc;urité
&.
la.. fituatioo pou,
voient
favo•~fer,
leor éva(¡pn de routes. parrs... Le com–
; mentatew Acrql) ajqute
qu'il~
venoient- y. rc:ndrc-
lc:ur~
bQIIW1~l!CS
a
Ul!C
(\a¡ye
Q~
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tl