· L
AV
!,.AUN
on
I,.AUNU, {
Glog.)
ville deBohémc
pr~s
de 1' Egra . fo r
1~
roote de Leipíic
a
Pr;¡¡:uc , dans .un
terroir qui produll do bor> froment, des phuragcs,
&
des pammcs ret)ommées clan>
toute 1;¡. Bo.i;lemc.
Lu»g.
31. 3f·
lat .
fO. 2f
(D.
'J.)
Lf.\ UNCESTON, (
Gé"!!;· )
vulgairemeo.t LAUN-
5TON,•fant~m
[4ntli Stephcni,
vil le
a
marché d'
."¡ n–
gletcrre, au pays
~e
Cornouaille<, prcs do Tamer,
q~¡i
fépar!' c¡me provmc.e <le
cclle de
D~vonshi~¡:,
:l
r79
tnill~
de
I,.ond~es;
elle envoie un
Qépt,~té
au parlel]lci}J,
Lon,<.
q.
r6.
lat.
fO. 40, (
D
J. )
LAYül
R,
f.
m.(
JV[inlralogie.)
les E[pagnoJ.s di–
fenr
/a'Vand~rr¡;
c"
e.fl:le
tlOln
qu'ils dol)n.enr 3 l•endroit
d'o¡} )'on tir,e de )'or des
~erre<
par le lavage; foit aÚ
Chili, foit au Pérou. Sclon
M ,
Frc:z.ier,ot) creute .ao
fond
ll+
/av9ir
plufieºrs coulées dans
l~s lieu~,
ou l'on
juge par de ee¡-ta!ncs marques connues des gens du l]lé–
rier, qu'il peut
y
avoir
de
l'o¡; car il ne
paro~t
polnt
~
l'ceil dans les terres ou il fe trouve. Pour faciliter )'ex'–
.cav~tion,
o.i}
"!
fait paíT<r un rpilfeat¡,
&
peodant qu'il
coule, on r¡!muc la
terr~
que le courat¡t détre!Jlpe
&
en,
traiue ai(émcnt: entir¡, qulmd on ell parvenu au
p~nc
d.:
tcrre
~uri
f•re,on détouplc le ruíjJeau pour creufer
cetre terre
a
for.cede
pros.
On la porte enfuite fur des
tnnlets dans un
haffir¡...fa~onné
comme un Coufflct d.e
forgc, Ün fait couler rapidcmcnt daos ce baffil) un
llOllr
veau ruitfcau pour d41aycr ceue rerre qu'on y
a
appor–
tée,
&
pour
1'11
dérachor l'or, que f¡¡ pef¡¡nteur préci–
pitc au fond du baffil'l parmi le fablc noir: on !'en fé–
pare cnfuire fclon les re¡;les d_e l'art.
l1
y
a
dts
fa·z•oirs
tels que ccu¡¡ d'AndecoJI,
a
djx
licue$
de
Coquímbo, donr l'or ell
de
p
a
,>.3
J¡ar:us,
;Les
l.woirs
de cet endroit fom fort abond•ns. du«npins
)'¿roient-ils au
comoo~ncement
dt: ce
fi~cl.e;
&
l,on
y
a
trOU\'é des
p<pitas,
OU
grain& d'or vicrge , d'une
gro(~
tcur iinguliere, me me du poids de trnis
a
quotrC 1)1<!rCS,
mais
Jan¡~is
de quarame cinq, mnms encare de foixant(,'
&
¡¡uarre mares, quoi qu'en dife M. Frez•!!r. C'efl une
de fes
~x3gérations hy~erhc liqoes'
a
jo:ndre
a
c<lju de$
.cen¡ mille
n.ull~s
qu'íl ,¡mene
wus
les ans de Tocurpa <t
&
•du Chili, pour rernplacer cellcs qui maurenc dans les
m om:¡gnes de la rravcr(e rlu Pérou ,
~
qui
(e
rédqifem
3,
di
X OU
dQl17,f.!
fllÍile an
plUS.
f/O)'t!Z
Utl
Jal.IUlf"
d,uu
1'10I
l'la~zcbes
de JlUtr.ltttrJ(ie . (D.
J.)
;L,;vQll(, (
Jfydr.)
c'efl un baffin publi¡; pqlJr t>ire
la
leffivc, kqud cfl fouru; par une iburce ou par
la
dé~
ch:trge de qul!lgue baffin. Son
ven~
dans
les
campagne~
PQ
voit des
lavoirs
au milicu des prés.
(K)
Lq.vc;¡R, (
Arcbiteé/l!re.)
c'd1
un~
cqur on
llO
paf–
.foage qui cmpone les imtnondiccs de roure une n1aif.)n:
¡¡
propremet¡t parler, c'ell un tgout comm¡tn.
f7oya:.
C¡_oAQUr.
Le
lavoir
erl auffi prcs d'unc <'ni fine; il
re
d't
&
du
Ji
eu
&
qc
1 'au'le
d~
pitrrc quarréo
&
profonde qui fert
a
cinCer lll vaillelle, laquelle ordinairemcnt el! pres du !é–
vi~r,
en lar!n
latJacrum.
On dit auffi
lavoir,
en parlant d'un baffin pratiqué
dans une baffe-conr,
&
qui
~(t
bordé de pierrc ayec
.:'¡;.out, o
u
en lave le linge.
LAVOJI<,
(Ouúl
d'Arr¡u~l111jier.)
c'ell une vergc de
fn
e¡
ni efl utJ peu plus
l~rge,
rQt¡dc
&
pl:tte par cn-bas,
comme la baguette d' un fufil; l'autre bout efl uni
&
fen–
du comtJJe la tete d'unc
:~:guille
:l.
cml.allcr , dans
la–
quclle on palfe ttn m<>rceau
de
linge monillé,
&
on le
mct c:!ans le canOtl d'uu fu!il pour le lavcr
&
k nctto–
y~r.
Voyez
""~PI.
d'4rq.
LJ\
V
OT,
(.
~·
(
Gammerc< . )
mcfure don< on fe
fert a C;!mbral pou·r la mefurc des grains, 11 faut qua-
trc
lat·ot¡
po\lr la r'lfiere: la rafiere rend fept boi!Tcau¡¡
__.!_
. .
3
de Paris.
f7oyo:.
RA
~!ERE,
Dit!ionnair< de Comnurce.
L !\URACES, f.
f.
(Hijf. nat.)
P\<!rre done on n'a
aucqne de[cription ; on nolls apprcnd feulement qn'clle
.guóriffoit les mal\x ge eche
(>¡.
beaqcqup
d'~IJtres
11Jala–
dics.
B aca
d<
B oot .
LA U R,:\GU Al
S
LE,
LaHra<fnfis
"K",
(
(;log.)
car il a pris fon
no~
de
Laura<,
autrefoís pl¡¡ce confi,
dérable.
4
qui n'e(l plus rien aujourd'hui. Le
Laura–
guais
n'ell qu\uqe pelite cpnttée de Francc avcc titre de
comté, c!ans le haur L01¡gnedoc, entre
I'Arrie~c
(><.
1
1
A"
genne,
a
l'E. du Tottloufain. 11 fe
divif~>
o;:n hJut
&
en
has
&
ªbond~
en milie¡
&
en vins;
Ca!lelnand~ri
en
e~
'¡a capitále; les aQtrcs li
eux de ce·
pe~it
can_1011
fon~
Lavaqr , Pui-Laurem,
&
S~
lnt-Pap.oul
.
(D .
:f.J
LA U RE, f.
f.' (
Hifi-
e
«lifznfl.)
nom qu'ol\' a don–
pé aux rélidences des anciens moines.
C<o noin viem
origin~ircment
du grec
'""1"' •
pta.-,,
rR<,
'l!iJln~<,
h11mea¡<.
LAU
Les auteurs ne coav,iennent point de la différcnc.e qu'
11 Y
a en,tre_
la'!~e.
&
mo11a/1ue
.. Quelques-uns préceodent
qu~ l~ur~ . IH~.n1fio!t
uo vafie
édtfice qul
pouvoit
c0nt~nir
1~llq•t
a. nnlle m nmc;s
&
plus. Mais
il
.paroit pJr tome
l
anríqmré e<!:cléfiafl·tqu¡::. que )es anciens moua!leres de
·Ja Ti¡ébaj'dc n'.étoieot pas de cette érendue, L 'opiniou
l~
plus probable e!l:
qu~
le& anciens mena!lercs éwieot
coc'!lme e,enx d'aujourd' hui comporés de grands bltimens
d!vc(és en fall<S, ehapeiJes,
cloares, dortoi¡s,
&
q:l lu–
'les ponr .ch¡¡.que moit¡e• .au li.eu que les
i<~ures
.étoicnt
des efpe<!:e
s de ''Íilages ou
hamca~U<,
dont ch:tque mai·
fon !!roir .
oc.cuv.éepar uo on deux moines au plus. De
fo:re qne
les co u>'~<HS
des
c))arrreuK d'aujourd'hui par
;ro1Jlent r&:
prérent.erles
l~,ttre.I ;
au
licu
que
les
maifon.s
des
3t1t_res
Jl)OÍI)CS
répond~n¡ ;m~
pJO)}afleres propre–
¡l)Cnt dns.
Les .différens quartiers d'AieKandrie furent d'abord ap–
pell!!s
¡, ,.,N
•
mais dcpuis l'inílitution de
la
vie mona–
J!ique, le t,erme
laur.:
ne fe dífoit que des cotwcnt; d' E–
J'l')'P~.!'
&
d!' I'Orie,nt, dans lefquels c,haque n¡oine ;tvoit
fa ma!f()n
a
part avec
UD
accinél,
&
qui n'étoien!
poin~
el
os corpme les monalleres. Les m cines ne s'y affem–
bloicm en public qu'anc fo!s la fcmaine;
&
ce qn'on
avoi1 d'abord appeli.é
la11re
.daos
les ••illes, fut
enfuit~
no
m
mé
pnroif{~. Voy•~
P
A
1t
Ol6SE. (
G)
J.,
A U RE
1\
T
1O
N,
r.
f (
Ltttln:zt.)
terme en ufa–
g.e
dans quelques univerfités,
&
qui marque 1'a8ion pac
laquelie oo prend le degré de, malrre-.,s-Arts, cor¡tmu–
némem apr
i:s
dcux ans d',!tudc en Phiiofophie .
Yoyo:
PEGI\~
&
BACÁ)'LJ)'R.
Ce mot etl tiré de
la11rta,
lat¡rier,
/apr.a,
CO)lrOI)tle
.de lauricr, arbre que les Pactes ont con[acré
á
1\pol–
l<'n 1{! dieu
d~s
beaux A
rt~,
&
qu'on a w(ljours
rega~ <Jé
cq¡nme lll fymbole de la gloire líttér>irc.
LAURENT ¡:.'fSLE ST.
(GI?g.)
Voyez
MADi\–
G.I}SCAil .
.
LAU~ENT-LES
CHALONS, ST.
(Giog.)
vílle
de Prance en Bourgogne. au dioacfc de Chalons, dans
le comté d'
Aux~:>nne.
Louis XL
y
avoit écabli un par–
lemel)~
qui
a
été uní
a
celui de Dijon; cctte v;llc ell:
en partic daos une
ilc,
tHl
partie fur la Sónc, 3 une
lieu< E. de Chªlons,
If
N.
E.
de D iJon,
L owg,
2;1..
26. '"'· 46. 4f·
(D. '].)
LAURENT
ST. (Góo.(. )
granderivicrede l'Amé–
rique leptentrionale, «ppcllée aqlli par ¡:eux du pays
ri–
vi(!,·e 4u Car1ada,
On
1')
1
en connoh pas la fource, quoi–
qu'on l'ait, d't on,
remonr~
JuCqu'a
5'
on
6oo
licues.
On fa!r
reqlem~nt
que ce tlcuve va fe perdre dans un
golf~
auquel il donnc
~~on
nom, aprCs avoir
arrofé
une
immenfc étcndue da poy•. (
{).
J,)
Li\URENTUM,
a
pr~Cent
SAN-LORENZO,
(
Glog. am.)
ancienne ville d'ltalie dans
le L atium,
dont .elle fue
quelqu~
rcms la capitale
&
la réfidcn¡:c du
rol Latinus. Elle c!roít entre Ar<i<'e
&
Oflie, pres
d<~:
Layin:e. Titrolle,
lib.
II.
li<g.
f,
!'indique, quand il dit
antf. ocrtloJ
Laure;u
Ctl{lrttm,
C,t:rl-ti-c1irc,
L ar;-:·nttum
murufttlte
Lavi~ti ~fl.
V
irgi!e qui
~;nbellilloit
tour
a
fon
~ré
Ldonne un palais Cqpcrbe
¡l
Latinus, dans la
vill.-
qe
~urente
.
....
'rell~tm
auguf1UY/J, in,r:e111,
csntrtm
fublim~ rolt~mni.r
Urbe fui&,
[H11fm4
Lauremis
r<gia Pici.
Qepcndant
c
e~teyille éroit bien peu de chofe cju tcms
¡le Trajan, pt¡
if.qt¡e
m~
me les a¡ótairlcs
voiline~
tiroicnt
lcur fubliflacwe
dela colo nie d'üflie.
I.,~s h~bitans
font nommés
La:~re11tn
par
V
irgile,
&
le rivage
Laut·~nJinum
Jitt us,
par Martial.
.
!.¡cs.' pai:'tes latins nous parlen( rouvem des rangliers
de l,.aurente,
laurens
qp~r,
dit Hurace; c'ell qllc ce can–
¡qn avo:t ¡me
f<lr~t
qui s'étcndoit de
Ion~
de la elite du
ka¡ium; entre lt; lac d'O!lie
&
le ruiíTeau_ df; Nnmi–
que. Cette forét avojc pris fon nol1J <le la vtliQ de
Lau–
renu;
0.1.1
plucót !'une
IX
1''\otre furem
ai~(i appell~s
du
grand nqmbre de
l~uriers
dont le pays étalt couvert, au
rapport d'Hérodien
t
daos
l~
vie qe l'empcreur Com•
m ode.
C'e!\ dans ce canton de lanriQrs, qu'étoit
~ecce
mai–
(on de
c~mp~gne
de Plinc l
e jeun¡;, don¡
i1
a
f~it
une
dcfcription fi bolle,
&
(i
dt!¡
aill.ée,qu'qn railleur a dit,
c;¡u'il f<>m bloit qu'il la voul oil vendre ,
(D.
J.)
LA U R E'O L.E
ou
GARüU,
laureqla , (.
f,
(Hi/1.
11
ae.)
pcrit arbrilfe:o-u
taujou~s
verd, qtti . re; crauve ?•ns
les bois de la partte
r~?tCntr10113(e
de 1'J;:umpe , 11
S
élc–
ve
a
trois
0\1
qnatre ¡>iés;
i1
fait r(\rem,cnt plus d'une
ri–
ge
a-moin~
qu'il ne
foi~
excité
a
fe divi!er en pluficurs
branches
foit par
la
bonne qualité du tcr(cin ou par des
foin~
de 'culture ; fon <!coree ell épaiifc, liíf¡¡,
&
cen-
.
· drét:;