LAV
il
fe
AOU! rf!
de ll'lCUChCS
&
de ' 'ermífTca,1X;
fl
tUi! b
ch.rrue pour fe faifir des vcrs qu'cl lc d;'couvre. Wíllu¡;b.
(lrr.tth. f/oi'<Z
ÜJSEAU.
L .-\ VANDIERE,
(Art mlch.)
f<>mmcqui ¡;aancfa
·de 3
Javcr le fin>(e
!ale.
Voyn
Less rv i! .
"
L.'\ V ANT-M U
NDo11
LAVAN D-MYN D,
(
Glo$. )
pe<l<e vrl!e d' A ITemagne ou cercle d'
L\
urriche,
en CArinthíe,
1t
l'embouchure du
Lavant
d:u~s
la Dra–
ve. Elle o drrc
d'évi'ch~,
&
oppor tienc
a
l'archcveq ue
c!e
Saltzbourg,
~om
elle <:fl futfrag<¡nte; fa
po fitioll cf.j
i\
16 licues N. O. de PeHaw.
bot~g .
32• 45'·
lat.
46.
'14·
( D:
J.)
'.
LA V ARET,
f.
rn. (
Hijl.
>t:2t.
lllhyol.)
efpece de
13umon o u de rruite qul fe trou ve dans les laas do Hour–
¡;e
&
d' Alg uhcl!clle en Savoie.
l.Jela'VaYet
a
q¿
;dcrn ier
aileroo do dos gras
&
rond · eomiñe lé fá'urno'n
&
la
e!'\lite;
il
el1 de la longueur d'un pié ; fon corps efi polj,
applati comme au hareng
&
a
l'alofe; couven d'écailles
elaires
&
argemées,
&
rraverfé d'une ligne dep'ui les
onles jufqu'a lo qucue .
11
a pres des oúies deui ailes;
deux
3U
veutre prCs de l'anus, une auue_fur lc "'Bos af–
fel. grande,
&
une lixiemc. graffe comme au" rruíres
;
fa queuc faite. en deux proínrcs·
noíres par
le bour; i'l a
de cl\aque
aCné
quarre ooics doub!es;
le
cceur f.tit
a
on–
glcs; le foie
l<~ns fie~
point de denrs; la chair blanche,
molle ;
de bou gotlt, poi
m
gluante , d'u,, fue faluore
&
moyennemcnt nourrilfant.
11
fait fes a;:ofs en autom nc.
Rondelet.
•
, LAVATERA, f. f.
(Hi{J.
nnt.
Botan.~
genrede
" plante done la ftcur <11 tmit-3-fait íemblable
a
celle
, de la maovc; mais le pil1 il devient un
fr~i<
d'unc 11ru·
;, él
ore
tome
difRrentc. C'e11 une cfpece de
bo~clier
,.;
inembr3oéux,
cnfoncé ...
fur
le dev-:tnt' garni en
aetrou¡
1
, tl'un rang llc femences-, d'Cpofées en 1'n• nicre de cor–
,,
doll
1
de
13 forme
d'Ut1
pctit rein
n.nst!OVC!oppe 7
at–
;,
trach15es par lcur
échaoc rurc :\ un
pt,rlc
fil~L
·raurnc–
!'ort '·
Mem_. de l'acad.
Roy.
des Stiene. an>tle
I]o6ri
V oycz
PI. A i< TE.
' L/\ V ATRA,
lav aera,
gen.
omm.
(
Gl og. anc.)
an–
cien licu
de
la grande Bretagne,
felon l'itinéraire
d' An–
-roniu,
entre
Carnlfo11i
&
f/crteri.f.
Gomme
op
place
C tw afloni
a
Cattacie,
&:
Veruri.r
a
Brongh,
on
croit que
La'1Jntra
éroir
a
BO\V;
mais
il
femble,
die
1\11.
Gale,
q u'H
retlc encore des
vdliges
du nom de
Lava:ra
dans
celoi
de
Lartingt en,
bourgade voifine, fituée [ar te ruif–
fcon de La,·cr .
(D.
J.)
.
L .'\.V.'\ir!ON,
f.
f.
(Littlrat.)
f~te
des Rómains,
en l'honuour de !:1 mere des dieux. On portoir ce jour-
1;\,
li:rr un char, la 11atue de la décffe, & on alloit en-.
fúitc
la laver dans le rQi(fean /\
lmonc,
a
l'endrojc oU il
fe
jette dans le Tibre ; cene folemnité qu'on célébroic
le
2f
de Mars, fue inflituée <>n m é moire du jour que
le culre de Cybele fut apporté de f'hrygie
á
Rorne .
e
D .
:n
Ltl. V A U R, (
G!og.)
Ce mot el1 compofé du nom
1neme ,
&
de P:uck le , dt! íbrce qu'il devroit s'écrire
La–
f/nJir;
car le
nom
llldn
cll
f7aurum,
f7aurium,
ou
Cn–
{frum va11ri,
,-ll!o
de Fronce daos le h•ut-Ganguedoc ,
':~vec
un
év~ché
érigé par Jenn
.XX II.
en
1316,
íuf–
fraganr
de TouloufC. [1 s'y
tint, vers l'an
1212,
un
concile contre les
A
Jbigeois dont elle ernbralfoit la do-
8rine. Cetre ville efl fhr I'Agoílt ,
:1
8
licues
S. O.
.d'Alby,
8
N. E. de TolJIOuíe ,
t,OC.
S.
O.
de !•aris .
Lo11g.
19.
3~-
lat.
43·
4~-
. LAUBACH,
L aubamm,
(Giog. )
ville d'AIIema–
~nc , eapir:~le
de
13
Carniole, avec un évechó fuffrngont
d' Aquilée, mois cxcmpr de fa jurifdiél:ion. Les lralicns
no mment
cene
ville
L ubiana:
elle elt
fur
la
petire
ri–
vlere de L aubach,
i1.
12
Jicues
S. E. de Clagenfurr,
20
N .
E. d' A quilée,
6>
S. O . de Vicnne
L owg .
J>.-
22.
lat.
46,
20 .
(D.
'].)
L :\UB INGUE' , f. rn.
(Hifl.
nat . Bot. )
plante de
J' iílc de
Madn~okar,
qni priíe
en
décoc1ion
?"
appli–
qnée. cx:rCriebrc,ment , cfi
llll
retnede fouveram contre
les drarrhée>.
Lll UDA, (
Glog.)
pl3~e
d' Allernagn<> en Franco–
nic, lirr le Taubcr, dans l'évecbé de \Vurt?.b.ourg,
a
f
rnillcs de eette villc ,
&
á
:o
de Mariendal .
Long.
2
7.
20.
!A~ .
49·
;6. ( D .
J.)
L A
t:
DA , (
G fo¡[. anc.)
fieuve navigable de la Mauri–
ranie Tangironc , [(;Ion Pline.
liv. V
lf.
Le
P.
Har–
do uin croit que le nom moderoe ell
GomcYa . (D. ']. )
L /\UDANUM, f. m.
(Pharm.)
le
(,.udanHmqui
en
encare appl!ll é
extraiP
d'opiton,
n'efi autre chofe qoe
ce fue épaiffi 1 auquel on a faic íubir une purification au
tnoins fnrr inutile. Ceue puFificarton ou prérendue ex–
tmEl ion conli fle
:l
faire fondrc t'opium dons de l'eau
fur
\lO
peric feo ,
a
le paífer
a
tr.lVers Wl
finge
pOD!'
eo
T?'"' EX,
LAV
fé~orcr
q uel.j»cs ordures ,-
&
a
le rop¡>rnchér áe nouveau
fur. un fc:u dour. L J
4d1C ·&
lt:s \'Crtus d,U
la:ulanton
font les m¡;r11es que celies
d~
l'opium
J/oyez
ÜPJ""
(b)·
•
.
•
~.
-
L ..
U'DA
NU~'
LlQ U Jl)E
de S yder.horn (
P barmncie .)
l'renq,
<>pi
om choift coupé par lranches, deu> on<:es; fa –
fran
une
o nce, canelle
&
gérofie
c11
pottdr t:, de c hacuu
un gros; m: nez-les
daJl.S
un
vaítfe:tu
:onven:1bl~
· ver.:
Íe'!.
par-d7ff~s
vio d'Efpap;ne une Hvre; d!gérü
r~ndam
queJquc5
JOUrs 3\J.
baín·1narie ,
remugm
le vaiJlCau d¡;
u n1i
en
t: ms ;
~afiC2
&
g:udcz.
Pt?ur
_l 'uta~e.
• Drx
g_rarn'~ d~
lauda>mm /up u de
r¿pondenr
~ -peu· prcs
a un gram
d
O
plUm:
les
venus
rée!Jes
Ce
ccue
rd ¡unre
font les
rn~mes
que ce.fles de l'opiom,
vo¡-c~
O r r
ü M,
m~lgré-
la prétendue correélion opérée ici ¡Jar les oro–
ínates·.
Voxn
CoRRr;:éTtF.
(h)
LA
U
D'E
1
f.
m. (
.Turifp.
)
da_os la
l;xtrte~ l~tiniré
laq.c/,a
ou
leUda, leda, Úida
cfi
un
droit
qul
r~ p~we
en
certains lieux pour lll vente des marcha,ndircs d:rhs lq
foJreS
&
marché
S:
r¡uaji
propt.r faHda¡uJam
•·efJtflffM<m
•
c'el1-:l-cfire pour le phcage & pc?i'niffion de.\·endre; cé
droic efl auffj áppellé
laide ol1
ltr)•de ~
lede
ou
1?"d' ,
('e–
Ion l'icjiorne de chaquc pays .· Oñ \:!oone atitii q'ud quc–
fols ce
•rrorn
·--a.
diverfes nutres forres de prdlntioris coro-
me
s
des dlóirs de
péa.~c,
&c.
(A')
· · '
L/\UDERDALE,
(Giog.)
vall ée d'Ecoffc ,
oü
clou-
1~
la ?iviere -de Laude!"; cette corlt'réc qui fait
p~rtié
de
1a provmce ae Mers, donné le ritre de duco
:i
la prillci–
pole braoche
de
la fam ille de 'Mairland.
(D.
J.)
Li\ U DES,
f. f. (
Lilhttrg ie. )
du IMi>l
landa,
louon–
~es ,
terme de brcvilire, qui lignifie
la
J~co,Jd~
p ar
Ji~ d~
l'oj!ite
qui fuit immédiatement les motiiles
&
précéde
•les heures canonhles.
'Les
'""des
font compoíées de cinq pfeaumes
1
dont
le
cfuatrieme
eO un
cantique,
&
le cinquicme
rnnjours
un de ces
pfeaomcs
intitulés dans l'hé breu
allt>luia,
ce
que
~udques-uns
rendent par
pfalmus laudum,
fous une
ou
pluft(!urs
antiennes, felon
le
cems;
d',un
capimle,
d'une
hyrn'ne, d'tlO'verfec, dn canri3_ue
fJ e,edilltii
fuivi de foó
an[ienne,
~
&
d'un>! oraifon,
C'en
p:.tr
les
1.-zudn
que
fi–
nit l'office de la uuit.
J/oje:t.
M.'.TINES, BRE\' lA IRE,
ÜFFÍCE.
LAUDICJENI, (LitJlr)
en
g¡ec
:Ico;.r.'x)..uc-,
c'étoient,
p:.trmi
les
~rccs
&
les Romains ,
des
gen~
gagés pour
applaudir
aux
picccs
de théatrl: , ou a
u:<
h:uangucs
pnbli–
quts.
'CeS
fortes de gens étoient
inf!ruirs·
3.
¿onncr
lcurs
applaudilf(!mens de concerr,
avee arr, a
\'ec
hannonie,
&
m<!mc
il }'
3VO:t
des
m:.thres cxp;{:)
r')ur
leur
en en–
feig ner les re¡(les
&
lo pratique .
On
pbt;oit les
/,:l!.!iú –
ncJ
fur
le
théatre,
opp0fé~
les
lW S
:wx
autrcs ,
comn1e
nous f.1i!<ms nos cha:ors;
&
3
lo
6 ~
du fpect•clc, il s
formoient Jeur
chn·¡¡t
d':tp¡>lau:iifl"i!mcris ,
qui foccéJo:t
::~ux
autres
acclam:úions
génér:tles .
Jls
venoicnc
r UJOcrs
off"rir 1eurs
fervicc~
au
>=
orateurs,
:~ux
nétt'urs
&
nn poe–
te:o;:
curieux de la
fuméc
d'nnc
vafnc
g loire qu'on :s.chc–
toi~
pour fon argerrt.
(D. '] .
l
LA
U DICK, (
Gl•g. )
pctftc villc de la grande Po–
logne, fur la riviere de
W artc ,
daos le palarinat de Ka–
lish,
:l
n
licues
N.
de Kalish.
L ong.
35'· s8.
l~t.
f'I.
r o.
(D.
'J.)
.
Li\ VE,
f.
f. (
Hifl.
nat. )
en italien
lavn,
nom
gtl–
nérique
qut>
Pon
donne
nux
madercs liquides
&
vitrifiées
que le
V
é!hve, I'Etna & les ourres volean' vomilfent
dans
le tems de lcurs éruprions .
Ce
fonr des
torrens
etnbrafés qul íorreor alors,
l(oir
par
le
íommet 1 foit por
des ouvcrrures latéralcs qui fe formcnt dans les flanes
de ces monragnes . Ces
matiercs
dc\·enucs
liquides p:1r·
Ja violcnce du feu
1
coule-nt commc des
ruilfeaux ....
le
long
de la pcmc:
du
volean; elles con!"nmC'nt
&
cntmmcnt
les
atbres leS roches le foblc
&
tot:t Ce qui
f~
trOU\'C fiJr
leur p;f!age
&
v~nt
quel quetois ;' étendre jufqu'il la di-
11anrc de p!Js d'une lieue de l'endroit d'ou ciJes íont for–
riet; ' elles couvrenr des
campagnes
fertiles
d'une crollte
fou~ent
fort épailfc, & produifcm les ravogcs les plus
g r• nds.
•
.
C es matieres fonducs font tres·long-terns
il
fe refrot–
dit;
&
quelquefois
plnft~urs
mois
aprCs
~eur én~ptü;:m,
on voit
encorc qu'il en
parr de
la fumé
e,
ce qm
\'ICnt
de la chaleur excem ve dont les
la7JeJ· ()Jl[
ere
pénétrées.
&
de
la
grondeur enorme de leur marre' qui fai! que la
chaleur s'y cO confervéc . Plus
d'un
mois
apre~
la
gran–
de éruption
du V
~fnve,
srrivc!c
en
1737 , on voulut dé–
gager le grand chcmin
que
la.
lav e
íortie de ce volean
avoit
embarr:tffé ;
mais les ouvriers furent
biemót
forcés
d'abandonner
lcur
cntreprife, paree qu'ils trouvcrem .l'in.–
térieur de la
la'Ve
encare ft embrafée, qu'elle rougrffort
&
omolilfoit les outils de fer E!om ils (e fervoien<
pou~
ce ttavail.
l
j
~
Qua.Dt