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,ment délicat fur la quaJité

9\1

terrei(l;

&

quoique dans

les pays o

u

il

.viem

n~t\)rellemenr, co~me

en

~fpagne,

en Portu;,!al, en Ita1Je

&

.en Fr;Utce, .:tux

e~v1ronS

de

.;NarbotJne, i)

,c¡piffe

<;le lui·.IJl.éme dªns des 11;ux _efca,r–

pés, picrreux

&

incnlres, cependant

il

fe

yla~ra

encare

mie1,1x

c)an~

,llne Jerr!' fran_¡:he

&

huml¡

le~ •. l

'e~¡íoJ.itjoo

du nord

&

a

l'ombre des autres arl¡>res; qual.nd

t~e;-~van.tageufe dqnt on pourroit profiJer pqur .form_¡:r dans des

eoéú'ous couverr;

&'

ferré.s, des haies, des 'féparatio_ns

~

des palill¡¡des qui s'tleyeroiem facilemeru

j

huir ·o

u

di,x

'piés, ou que l'on P,ourra retenir, fi l'on·veut, a haurcur

'd'a¡ipu,i ,

JJ

.n'y a peut-erre aucun arl:ÍriiTeau ' que l'.on

pnilfe multiplier auffi aifemeot que celui-ci; il yienr de

1.eje_ttons, de femence·;

cie'

brand,es couchées, de

~ou­

turcs

&

par Ja greff_s: comme bici)

d'autr~s .: m~is

on P,eut

eñcore le muttiplier par fes racines,

&

·m~mc

en piquant

~ans

la terre fes .feuilles, qui font racine aí!h prom'pre–

piel)t;' la queue de la feuillé falt 'de pj!tites 'racines, il s'y

fo_rme e͡fui,te .un reil qui donne

bien·t~r

une tige. 11 ne

fant prefque aucune culture a ce

14urier,

&

peu dlatten,

Jion fnr

1~

rems propre

~

cou_¡:her ' f<.s ]:>ral}clles, ou·

a

en

faire des boutures; tous les rems conviennenr

pour

cela,

pourv'íl qu<! la lai[Qn' ·foit do,uGe,

&

il arrive fouvent

qué le5 bra.l)ches qüi t(¡uchept contre .terre

y

fonr raci–

lle, fans qu'il foit befoin de les couvrir de r.erre .' Si l'on

voulo# fe prÓc1,1rcr une grande qu:Íntité dé ces

arbrilf~a\IX

,

11

f.au.IJr.oit

~n

femer· dos

grain~s,

quoique ce fqit le parti

)e ph1s )o_ng·

&

,le plus' incertaiu : le teins de )os

~f~er

efi en auromne, auffi-rlit qu'ellcs Gmt en maturité, Cet

arbrilfcau efi fufcep¡ible ·de tou,tes les· formes qu'on veut

lui fajre prendrl'· ' 11 faut le

·r~i,ller

au prjnrem1,

~prks

que

les

~~urs

.font palfé,es;

li

nn ' le faifqit plíltlit, O))

.fu~pri­

pl~rOit

)es f!eurs de

l'a,rri~re

faifou. ·!--a

ferpe~r.e

C<)IJ,Vlen,t

m1eux pour cette opératlon que le c¡feau qm dégraé:le les

feuil)c,s . Sa tranfpla¡írition demande des précau¡ions, il

participe ,en 'cela du déf9ut qÚi e!l cornmun· aux arbres

toujours yerds, qui

reprenn~nt

difflcilement ; La meilleu–

're faifon de le tránfp)án¡ér efi'¡¡u commencerneut d' A.vril,

· imméd iareme,nt

~vanr q~'.il

_ne poulfe; on ' pe '

pe~t

é1re

· :alfuré de la repnfe que '!Uand

on

a enle\'é ces· arbnlf<aux

avec la ' rriorre

d~ terr~.

Qg

cjojt les arrofer .fouvenr,

&

les .te1iir couverts de 'paille jufqu'ii ce qu'ils commencent

a

poulfer , ·pe '

/aurier

)l'e(l pas auffi ro.bufie qu'on pour–

roiJ le 4.e1Jr.l'r ;·

H

ciT

Me)i¡li_s:foif endom mag~

par les hi–

yers

rigo~r.éux,

'J?laÍ_f

i) ·sleu re,lpve aifémer¡t. · '

Les

·diJf~renres

cfpeces eje ce

laurier

que l.'on con–

note jufqu'a préfenr,<r.,_;,r

·,o.

' le

lar;rler•

ordin~ire.

Sa

fleur

,e'Cl

blanche,

&

fes feu'ill'cs font' d'un verd

luifant

en:dclfus ,

mai~

qt¡i efi terne en-de!Tous.

' ·

2.

0 •

' L~

fqurier-tin ordinaire

J

fnfilleJ pannchi.J

de

¡,lanc.

C'c(l une belle variété qui el! fort rare.

.

3°. Le

laNrÍer.!tii, ordi,aire

a

fu~illes

dltJ1f ·1Jerel

hrtl11

trh-111/fant.

· Ses

t!el)r~ fon~

plus griudes, onr plus d'ap.

parence' que cel)es' de§

~Jitres

efpece¡, mais

ji

fleurit plus

tard,

&

Í)

efl

!)D

peu

moin~

fObufie

r

'

'

'

'

1

4°.

Le·

'"!'rier-eitz'

a

¡;¡lillu

r-ttdes

&

a

fieurs fttrpu–

rinu.

'Il

e!l plus braqcl)¡¡ que les précédens, fes feuil–

)es font plus

étroir~s ~ pl~s longu~s;

l'écorCf! des ¡eu-

nes rcJettons e(l rougeatre.

·

ro.

,Le

lauri.r-tin

a

petitu fertillu .

Cene efpece s'é–

jeve moins que les autres;

il

fe

e~rni t

de beaucoup plus

de

f~.llilje$~

{':L

fon fn¡ir e(l bic¡1 plus' acre

&

' plus bríl–

lanr

a

!a tlqqche que celui des efpeces

pr~cédentes.

Les

¡leu~.

'cJernleres 'efpeces foht plus robufles 'que les autres;

tleunllent pi fitlit,

&

donnent une plus grande quamiré

de fleurs

'

'

·

'

'

· '

·

1

o

Le.

lattrier-tin

tf

fntlllu

ruáes

pa11achlu de

j4,{1He

&

~

f/wrs purpuri'!tl .

f_:erre yariété efi de la plus J;rán:

de

lie~uté;

elle e!l

~ncore rrcs-rar~.

'

'.

On qbferve que les deux variétés panachées ne font

pas aa:ez

rqbull~

p011r palfer les hivers en pleine ¡erre,

fJl

qu

1

1) faur les mettre dans

l'or~ngerie .

·

·

·

Le

la11rier royal

ou

laurier du lndu ,

arbre toujours

ver~

dÓnt le

f~ui)lagc

fait ·toute

In ·

beauté.

11

e!l tr¡¡p

dc!l¡c~~

pqur palfer. )es hivers en

pl~in

air dans ce 'cli–

m~t

1)

f.ipr

le !'alter 1=qmme les

'oranger~.

11

prer¡q de

IUI·m~_rne

une ttge f.qrr droite;

i1

fe garqit de qr¡ap,tité

de

_feqtlle~

alfet

relfelljblante~

i

c~lles

du

)qurier-<rrife,

m21S plus

gr~~des

&

mqln~

brillantes ; fes

fleurs fonr

blan~hcs, ~ Y•~oqeqr

en ¡¡ros bnuquets ¡· elles n!ant point

d

1

o~eur,

&

il n'y

a

ñ~l

go¡'lr ·aromatiql)e

d~ps

taures'les

part1es de.

c~t

arbre . 011 le cúltive bc!aucót¡p ..dar¡s

k

Por–

tugal1 ou

0~1 l':m~lole

il

fair~

des allées.

Il

vJ~nt

l!ifé–

menr de

gra1~e~

qu¡ ne

mürifl':e~t

poinf

dan~

ce !'limar,

&

qt¡

1

11

faut

ur~r

de Floqugal :· 11 demande pour la cul–

ture. )es

me

mes foins que lloranger ;' tour 'ce qu'il

y

a

de

parucull~r

pour le

laurier roynl

c'e(l ' qu'il craint la fé–

cherelfe,

&

qu'il lui faut de

fréqueo~

arrofcmem.

e;:>

o

LAU

peut auffi le multjpJier de bronches

couch~es,

qu'il fau–

dra

m~rcorer,

&

gui n'auront de bot¡ncs

racines qu'au

bout de deux ans. '

· Le

lattrier-al•xa,drin

,

c'ell une forre de .plome vi–

vace do\)t les rige_:; durent deux années,

&

qni le renOil–

,'1'~1\e

tOl\S les

~n.s

3-peu-pres

·comm~

le fr»m:Ooili<r. Ce

lm.rier

pou!fe de bcnne heme

•11

pno.-tems de nouvel–

les riges qui ' fortent des racioes

&

qui

~'élevenr

á

envi–

róo déux

piés:

chaq\}e rige (e diyife en plulieurs ,bran–

ches, q\lÍ

fo.nt

gá'n.1íes de feuilles

rc,lfen¡blanres .a <;.ul)cs

du mirthe

il la

rge feuillc. D ans 1ª plüpart des efpeces

qe ce

}a¡tritr,

la gkaine ('orr du milieu de la feuille,

&

cene graine e(! une baie

~e

la gro

n:-eur

d'~ne. ~et(tc

c•–

r,ife

~

d'\m r

o\1ge alfez vtf;. cer.re

,{mg_lllar~ré_

JOI(lte

~

c_c

que ce

lar.ri< r coof

crve fes femlles ,

lJ!S

frmts

&

fes

u–

ges pendaÍH l'

hiv.er

l'uiva~t

¡

voilil

C~

qui

C!l

_fait IUJlt le

mérire; on peut )e mult1pUer de gr;une,

¡na~s

1! Cera plus

cour!

&

plus aifé d'on •irer .!!,u P.lan.t en divifsnt ,fes r.a–

cines au prinrem.s av¡mt qu'il ne commence

a

poulfer'

Cene planti:

ie

plalr

a

l'ombre,

&

n'exige aucuu foin

partic.ulier. C'ell· bien

gr~ti>itement

qu'on lui a donné le

nom de

}anricr;

elle n'a ni

rappo¡~

ni re(fembla,nce avec

les arb¡es de ce nÓm;

& '

elle ne rn_érile pas d'ai

lleurs

de l_eur erre alfociée : il y

.ll

plu,fieurs· efpeces de

c

et.le

plsnre .

'

·

t

0 • J-,2

premiere fe nomt'JU'

fi·agon, houx, frelo",

huits pi.:¡uant, brr•ft¡ue, hou_([o'!, houx-frago";

&

p•tie

houx

en Bourgo,!lne. ;Elle vient narur_el,lc,mer,H

d?n~

plu–

lieur.s provjn<lefo de ce royaut;ne; elle ne s'éi¡ve qu-'a u,n

pié eu,viron,

~

,elle

ea

de quelqu'ufage en M«tecine.

l.

e.

L~

/aurier-alex11nJri11

d

largll

T~ttil~es

.'

o

Le

lattrier-alexandrin

a

feuilln ltruites

o

'

Dans ces trois efpeces les fruirs fonent du ¡nil¡.eu des

feui.lles .

·

·

'

'

'

·

4°.

Z.¡

laNríer-nlexa¡tdri>l

a

ferúlln ltroitn,

t¡tú

portr

jo11 fi"rtit

a

l'•xtrlmitl de fu hra!J<heJ.

Cene efpeC!c s'é–

leve un peu plns qu/,! les autres; auffi la nomme-t-on

/e

grand lattricr:alcx¡Útdrin

.'

'

'

r

0 .

L ;

/attrrer-••leXa11dri}1

tl

lnrgo fcuilles, dont la

fruits viénÍtept attx 'aiffi/lei des fe!tilla:

,Qupiqu¡: )es

quatre~ de~niere~

.efpec,es

f<;>ie,nt .originaí–

res

d~

i!Egypte, elles

réf¡fi_~:nt tr~s-b1en

au froid 'de ce

cli!llat ; iJ a¡ri¡ve que)quefois .\lu'une pardo des brnnches

fané llétrles qans les hivers rig'qup:ux, mais les

racine~

p'en

'(olllfr~nt

point, ·•

'

'. ' ,

·

.

'

·

..

,69.

L e la¡tncr-lil•xandrtn

f'

larges feutllct, po11t 1,

frr~it

••iem fur le borá

d~

la fwille.

Cettc efpece e(l

_origlnaire de Madere: elle ,n'ell pas

a

!Tez

robt¡!le pon,r

palfer en plcine terrc; jl luí faur l!abri de l.'oran¡;erie pen–

dan! 1-'hiver', Elle s'éleve

a

fcpr cu hqir piés.

Artide

de M.

D .ÁvBENToN

r

f

,..,

'

'

LAUR! ER-CERISE,

la{lrq-ccraf!'J,

gen¡,

tle plante

a

flenr en

rbfe;

cqmpof,ée de plu(le\lrS pétales difpoíés en

rond. Le caljce a la forme d'un entonnoir ;

i1

en .fon

uu pillii''AQi devienr dans la fnire un fruit mou, ·

~qh

femblable il 11ne C;erife.

11

renfcrme une ':Coq'ue 'é¡uj con–

tient une

l'elJl~pce'· arrondie,

Ajoutez

;¡u~ aara&er~

ele

ce genre le port de la plante. Tournf!fort,

/nfl,

rei '/?erb.

1/oya:.

PLANTÉ.

·

'

·

'

·

·

'' ·

LAURIER ·F R~)'IC,

(

B otani'l·

)

plante pu gcnre da

lartricr:

1/oy~z:.

LAURIER ,

'

'

·

'

LAUR!ER-ROSE ,

ncrian,

gcnre

d~

plante il f!eur mo–

nopétale

'd~CQilpée,

&

'prefqul~n

' forme d'entonnoir; il

for.t du· calíce

tl!J.

pillil qui'

e)~

attaché

CODllJI~

¡¡n

cloa

a la 'partie pofiérieure de

¡a

fleur,

l!i.

qui.. deviem' dans

la fu ir.: 'un fruii pré'!'que· cylindrique, compofé de deux

graines ou

!iljque~

r::mp)ies . de fernellCC:$

a

aigr~rícs

.

Tot¡rnefort,

lnjl. r.i h.-r*.

Voye~ P):.~NTE.

LAURIEIJ,-TJN,

timu,

genre de

P.l~qte ' a

!lenr mono–

pérale rayonnée

&

découpée; le

mili~u

c!l

perc!! por

l'extrémité du calice, qui devient un' fr'uit en forme

d'olive avec un ombilic;

il

renferine une

f~mence

qui

a la figure d'une poire . Tournefqrt

{nfl. r1;

herb, f/•y.

PLANTE.

'

•.

LAUIUER,

(Chymie

1

Ph{lr"t· Mat. meá.

&

D ¡,te . )

On fe fert

indifféremmen~

des deux· efpeces, ou plíltlit

des deux vari!!tés

pe

'laNri(r.,

cq1¡nues ·dans les bouti–

ques fons

~e po~

de

!aurier-franc

&

de

l'!uricrrrpyal.

Le

laurrer

étolt d' un grand ufa"'e dans la pratique des

anr;ieps

mca~cin~

•• qui le

regardoie~lt

comme iuie crpcce

de

Paf!acé~ -

l}s

cmployoi~nrJ~s

feuilles, les baics

&

l'é–

corce des racmcs: certe permere parrie e!l abfolurncnt

ioufir~e ~ujourp'h~i;

les feqflles fonr ólfcz cqmmuné–

mem cmployées pom

l!uf~g~

extérieur; on les falt en–

trer

~~ns

le¡

'déco~ion~

&

' l~s

iñfufions

pro· fotu;

on

ernplpte auffi la déco&ton de

Cf'S

feuiii~S

en lavcmcnt

pour di!l)per la coliquc: ce fecours ell cepenJant pcu

ufité . On

l~s

fait enrrer auffi

dans

les efpeces pour

l~s

fu mi-