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12{

LAC

lacs

felon le befoin, ou moyeo d'un nneud

pr:uiqu~

con–

trc

1~

marche ; il ell a propos de dire ici que d•ns les

ouvrajlCS eurémement lourds, c'eCl-a-dire fur lefquels il

y

a beaucoup de charge. ce qui rcnd

lo

pas tres-rude

a

lever, il faudroit que les

lacs

fuffcnt doublés, .afin que

fi

pendam le rmvaít l'on

venoit

a

calTer, l'aucre du m<?ins

foutienne le fardeau; précaurion d'autant plus néceífatre,

qu'on éviteroit par-la des accidens ftmel):es qui fouv.cnt

ellropient les ouvriers.

Voyez

·lo PI.

de

paf!ementur–

rNbanier.

L AC co u LANT, (

Cha{fe. )

ce font des filcts de cor–

de

o u de léton qu'on teÓd da<1s

IC5

h:ñcs, filleos, rigo·

les ou paffa¡¡es étroits, avec un nneud coulanr daos le–

que! le gibitr qui vicnt a palfer fe pc.eod.

Voyez

la PI.

de pEche .

L A

e,

(Pi ebe.)

piége qu'on tend aux oifea•1x de mcr .

Les

p~chcurs

du bourg de 1' E,¡¡uillon, dans ie re!fort de

l'amirauté

de

Poitou ou des Sables d'Oionne, fonr la

péche des oife.•ux marins de la

m~niere

,futvante.

lis

l:'lantent dans les marigot< ou pctites marres qui rcllcnt

a la cóte de baífe mer, d_eux pctits piqueu de

tam~rins

de deux

a

:rois piés de haut qu'ils enfoncent daus les

vafes; il y a une fi celle qui arréte les piquets par

Le

haut;

:¡.u mitieu de cette fi celle pend un

la,c

ou na:ud conlant

de crin; les

oife~ux

marius de toute efpecc, qui fenrent

le flux

1\c

le reflu;-c , rellcr¡t co1nmunément

~u

tour eles

marres ponr

s'y

nciurrir de chevrcttes

&

autres petits poif–

fons du vremicr 1ge que la marée a laiffé•,

&

fe pren -

nent dans ces

lacs

tendus

3

6eur d'eau jufqu'ií deux ,

trois , quatre, cinq cens, mille par

p~che.

Les nuits

obfcures font

favor~bl~s:

o n ne réuffiJ poinr

~ux

clairs

de lune.

JI

arri~te

quelquefo's qne les oifeaux emportent

les

lars

avec eux. Les pecheurs nc ramafleot leur prife

qu'apri:~

que la marée s'cll tout-a-fait retiréc.

C~tte p.~chc oe

commeu~e

qu'a la

toun:aint,

&

finit ·•ux envi–

rons

dl,l

carnaval.

L .'\ CCOS, '"'""'' •

( A nti'{. grc'{. )

efpece de crcux,

de fnlfé, qui tenoit lieu d'alltel cbez.

les G recs

'luand

ils facriti oient aux dieux

in(ernaux . Pouer,

d rrpdol .

gr«'r.

lib.

11.

c. ij.

tom•

f.

p.

19>.

( D.

J.)

L A C

E'D E'M

O

N E, (

Glog.)

voili\ «tte ville li

célebre de l'ancienne Grece , au Péloponi:fe, lituée fur

la rive droite ou occideotale de l'Eurotas. C'ell daos

c.-.:re ville, dit Terpandre, que regne la valeur, mere

de la cviéloire, la rpu liq3e

m~

le qui l'infpire,

&

la jullice

qui foutieot la gloire d.c fes

~rmes .

Quoiqu'elle fOt qua–

trc fois n¡oins grande qu' Athé nes , elle l'égaloit e_n puif–

fance ,

&

la furpaffoit en verru; elle dem«¡lta hx cent

aos fans muraillcs ;

1&

fe crut

~1fe1.

fortifiée par le cou–

n ¡.:e de fes habitans. On la nomma d'al¡ord

-.!.'parte,

&

en!ilite

L acldlmone .

H ornera diflingue

ces

d~ul

noms

¡

par

L•cldlmone,

il

enrend la Laconie;

&

par

Spart•,

il

l!ntend la capitale de ce pays-13 .

Voy<z

done

SPAR

TE

OU n

lUS

entrerOllS

CatlS

"les détails.

ons marqucrons l'état préfent de cotte ville au mot,

M

1

~

1T

R A,

qui ell le nom modcrne,

&

nous aurons

peut-~tre

bien des chafes

3

y ropporter .

C on!illte1. ,

fi

vous voule'l. , fur l'ancion état du pays

le

m ot .

LACON1E,

&

fur fon état

~auel ,

l•

mot

M A1NA

( B rau

di )

En6n , pour ce qui

regard~ l~

république de

Lacldl–

mon•,

foo gouvernemeot, fes lois , le c:1raBere , le gé–

nie , les

m<rtH

&

le mérite de fes

dtoyens,

on

vt rra

dans l':u ticle

fuivant,

cambien

nous cm

fommcs admi–

r:ueurs.

(D . J.)

L AC É

DE

~t

o

>; E ,

rlpublirlfe

¿,,

(

lfift.

d<

Grl r< . )

r<~publique

merveilleufe

A

qui fu1 l'efiro1 des Pcrfe&, la

vén~ration

des Grecs,

e<

pour dire quelque chofe de plus

devint l'admiration de la po llérité, qoi portera [a g loi–

re dans le monde, auffi loin

&

auffi

loug-tems que pour–

ra s'étendre l'amour des grandes

&

belles chofes .

( 1 )

11

femble que la

natur~

o'•it jamais produit des ho m–

mcs qu'a

L arldlmoiU .

Par-tour le rene de l'uoivcrs, le

(1)

1/

f r:7Ñ(t

''lt

1•

f1.41wrt

/T,,

Vqila, ce me

f~bte,

du Pexre plat

qu; du Philolopb:. C'di nilir

&.

propb.1ne•

la

fcie.nca,

& .

ce

qua

d\.

c.~corc

(tu

b

Religion , que de le. f:a.irc: conrríbqer

!

~ft~n~~er

1

bomme de U .Wte, .qll.lnJ

il

1

2

r:nc:

de carad:t'res

d.i–

ftm.:l:tf•. mbne

abA.r•&1on

f.:a1tc

de

b. R.eliG"oD

&.

det

fCit"ncea

Tour:. ce . qui fait d.an.t

ce:

p;au.g~pbc

(cnt

t'cnthou1i.:afme

d'un bom–

me usfpm!

par

Apollon. L'.:aatror

•'r

montrc ..an parr_ifan

ouaé

de

Lacednnooc, c¡u•

cLuu

(on

Mhre nJfcmble

a

ecax qui

en tetD•

de

gue~re

• otfiú dan•

le•

caffi:t

prot~geru:

l'une des Po.iífan.

ee• be11:gi.rmtes . !'-u rcftc

l

Laecdc~T~one

comme panout o.illeun

'~t

•tt•rT•·t

,. l

l•'TA.llf

b

(narce

origindle

en

corumunc

de

roa.t

lC-! m-1lhe-urs

q.ul

<lB.tgcm

l'hurnv1it

e-n poaition du

~c:b~

da

pl"C·

mter bonune

. To

at .au plot

r..,

_.u /

poa...oh eoorribuer

a

la

bonc:i

do

t..cm~n.meot

&.

l

fu

cffcu ,

rft..Jif

ftU

, . ,

11"1.1

"'"'"

f'i'""'""

LAC

feeours des fdenee< ou des lumieres de ls religion ,

Ol\t

contribué

a

difcerner l'homme de la

b~e.

A

Latldt–

mtme

on apportoit en nailfant,

fi

l'on pcut parler ainli

des fcmences

d.e

l'exaéle drolture

&

de la •i!ritable intrt–

pidité . On venoit au monde avec un car:uXere de phi–

lofophe

&

de c'itoyen ,

&

le feul air noral y laifoít de•

fages

&

des braves, C'efl-13 que, par une morale pure–

mcnt

n~turellc ,

on voyoit des hommes a!fujcrtis

i

la

raifon, qui, p1r

Icor

prGpre

choir,

fe raogeoicot fous

une au!lere difcipline,

&

qui foumettont les autres pcu–

ples

i

la ferce des armes. fe foumettoietu eux-méme•

il

la vertu ·: uo feul L yeurgue

~eur

ea

rra~a

le cbemin,

&

les Spartiates y mareherent üns

s'é~arer

pendant fept ou

.buit cens ans·: auffi je déclare avec Procope, que je

fuis tout

IAC.!dlínoniu• .

Lycurgue me tient líc11 de toutes

ohofes; plus de Solon ni d' Athi:nes.

L ycurgue étoit de la race des H éraclides ; l'on

fait

a!fez

précifément le tems oií il íleuriífoit, s'il

c(l

für,

comme le prl!teod arülote, qu'une infcription gravée fur

une planche de cuivrc :\ Olympie, marquoit qu'il a'l'oit

.<!té

contcmporain .d'Jphitus,

&

qu'Il avoit contribué

i

la furféance d'armes qui s'obfervoít durant

1a

fc!tc des

,jeux olympiques, L es Lacédémoniens vivoieor eocore

alors comme des peuples barbares; Lycurgue cntreprit

de les policer, de les éclairer

&

de leur donoer un

tclat

durable.

.1\ prts

h

mort de fon frere Polydeéle, roi de

L aci–

Jimo,,,

il refufa la couronne que luí offroit la vouve ,

&

<jUÍ

s'engageoit de fe

faire avortcr de l'enfant dont

elle étoit gro

!fe,

pourvu qu'il voulllt

l'épot~fer .

Penfam

bien dílféremment de fa belle-freur, il la coojur:l

de

con–

ferver foo cnfanr, qui fut Léobotés ou Laboté,;

&

fe–

Ion

Plut~rque

Charilaüs ; il le prit fous fa tutelle

1

&

luí

remit la couronne quand

ij

cut atteint l'ige de maJorité.

Mais des le commeucement de

!.:.

régeoee 11 exécuta

le projet qu'il avoit formé, de

ch~ngcr

toute

1~

face d11

gouverocmcnt de

L acldlmo1u,

dans la police, la guerre,

les finances, la religion

&

l'éducation; dan• la poflef–

lion

d~

biens, dans les magillrats, dans les particuliers,

en un mor, óaos U,s perfotJncs des deux fexcs de tout

~ge

&

de toute condi1ion. J'ébaucherai le plus foignefé–

mem que je pouroai ces chafes admir-ables

~n elles·m~mes

&

dans leurs f11ites,

&

j'emprunterai quelquefois des

trails d'ou.vroges

tra p cwnous pour avoir )efoin d'eo

nommer Jq:s aureur• .

Le premier foin de L ycurgoe,

&

le plus im portant,

fut d'ttablir un

~nat

de

1.8

membres, qui, JOÍnts aux

deux rois, compo('oient

)IU

confeil de

30

perfonncs, en–

tre les maiJIS dcfqucls fue dépoCée

la puiífance de la

mort

&

de la vie, de l'ignominie

&

de la gloire

des

citoyens . On nomma

glro11tu

les

1.8

fén:ueurs de

L•–

eldlmone;

&

Platon dit qu'ils étoiem les mod.!rateurs du

peuple

&

de l'autorité royale, tenam l'équilibre entre les

uns

&

les autres, ainfi

qu'entre

les deux rois, donr l'au–

torité é10it égale .

Voy•z

G ÉRONTt:.

L ycurgue , apr?;s avoir formé le fénat des perfonne•

les plus capables d'occuper ce polle,

&

les plus initiées

daos la connoi!fance de fes fc.:rcts, ordonna que los pia–

ces qui viendroieot

a

vaqucr fulfenr remplic> d'abord

apri:s la mort,

&

que poor cer effet le pouple éliroit ,

i

la pluralité des

fuffra~es,

les plu< gens de .biep de eeux

de

Spar~e

qui ouroient attcinr

6o

ans.

·

Plurarque vous détaillera la maniere dont fe ftifoit

l'éleólion.

Jc

dirai feulement qu'on couronnoit fur le

champ le nouveau féna¡eur d'un chapeau de tlcurs,

&

qu'il fe rendoit daos les templa, fui

vi

d'uoe foule de

peuple, pour remercier les

diuu~,

A fen retour fes

p<~rens luí préfentoient une collarion, en !uf difont :

la

vi/le

s'howor< d,

r~

foftm .

Eofuite il alloit foupcr daos la falle

des repos publíes, dont nous parlerons,

&

on luí don–

noit ce JOur-la dell.X porrk>ns. Apres

le

repas

11

en re–

mcttoit une

a

la .e_aronte qu'il ellimoit davan¡::¡ge,

&

loi

difoit,

je

'VO.MJ

qffre

le

('ritf

de l'btfffTie"r

'fHe

1~

-vi••u

rrMIHTII, .

C

1

~ft-l-dirc

dlfetlueo.fc

,

in~p-:r.ble

de eondoirc let hrn.•

mu au

vrai

bonhear,

ll'c l b.

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