1 S E
IS CHION, f. m.(
A"a,.)
terlne dom fe fervaien! lu
An""'Tli(lcs pone défigoer nDC des trois picees doOl les
01
Inr.ominú Cont
eompoC~,
d.nsles leunes fujers .
V.–
ya.
I I<"o~,,,l!:s
&
O . .
l1 efl (itué
!
la partie .nrérieure
&
inférieure du' baf–
/in;
il forme un angle, dont un des eÓtés appell.!
b,.,,–
t:h"
s'unÍ[ 3ntéricuremcm llVCC
cellc de
I'os
pubis,
&
]'autre nommé
corp.s,
,'unir avec l' .lium
&
le pubis pour
former la panic Inférieure de la caviré eotylo"'de . O n
remorque
a
la partie pofléri<ure du eoip. une émincnee
.ppelléc
Ipi""
&
au-de(fous une /Ínu<,fité: I'angle el!
inégal
&
rabOtCUI ,
&
s'
appelle
la
tublrofit!.
f/oJ'~
JLrUM , PUD'S,
&c.
ISCHNOPHONI E,
f.
f.
(Mida.)
aigreur
&
foi–
ble(fc: de vuix qu'on
:l
dans
ccrt3ines nulldic:s;
ou bieo
cneore un bégayemen" ulle impcrfealon dans les or¡;a–
l1CS
de:
la p:trole.
Ce
m Ol
en Cf)l1Ipofí: de
, i",
,
'Voix
&
de
ix.';',
maig~6,
gréü.
dtrivé de
¡X."
1
j'~mptch(,
j;
»utl
obflacl" ( D .
J. )
IS C HURIE,
(MId«.)
f/oy't,
R É TE>lTlON
D'lJ R I NI! .
ISC
U STOS,
(Hifl .
""•. )
pierre inennnue dont il
el\ parlé dan,
A
Ibert le gralld , Boeee <le Boot eroit que
e'efl I'a bele
1
dont le nom • été dé figuré .
I S
E' L AST
l
Q
U
ES,
JE UX ,
(Gyrnnajl, alh/lli'f. )
;felaflica «rea",i"a ,
JCUI publies dc, Gree,
&
des Ro–
Jnains,
ou
les
¡,hieles vaillqucurs
avoicllt droit d'elltrer
en triomphe, non par
b
porte , mals par une breche,
dans l. vllle de leu'r naiffanee : ce mot d¿rivc dll ¡¡rcc
;"t).~,í"
,
¿erc
COlldRit
(n tr;omphe ;
de lO. vient
qu'oll
{urnommoit un athlcte qui avoit
obt.uueet honncur
dehl,,, ifllajli'f,tI.
'
II joui(foit cncoru de toUte ancienneté, du privilege
d'étre nourri le relle de Ces jours
~u.
dépen, d. f. pa–
lrie. Toutefois dans la fuile des tems leurs vldoires fe
multipliant aulli-blen que les jeu. , on fut oblig6 efe ref–
ferrer dans les borne, de la médioerité eette dépenfe
qui devcmoit fort
a
charge
a
1'613t. Salon
1
par
ceUe
con:
/idération, réduifit la penfion d'un athlete vainqneur ' UI
jeux olympiques, ,
SOO
draehmes; eelle d'un vaiuqueur
:lUI jeu. illhll1iques, ••
00
draehmes ,
&
ainfi des au–
tres proportionnellement.
. Les empereurs romains eODCen'erent ces fortes de gra–
<les au. athletes ; mais Trajan leur cut
a
peine confirmé
ce privilege en faveur de quelques jeux in¡¡itués aillen"
qu'¡\ Olympie, qu'il s'éleva deu, diffieulté', Cm lefquel–
leo Plillo le jeune li: vit obligé de Gonfolter le
prinee.lls'a–
giiloit de
C~avQir,
1....
fi les athletes
ifllaflirN<J
jouiroient
de Icurs priviloges
a
eompter du jour de leur via"fre
ou du jour de leur triomphe
¡
~o .
fi ces memos privi–
leges leut étoicm aequis par une viaolre remportée dans
des jeu, qui n'élOÍ<nt poim enoore
ifllajli'{NeJ,
mais
qui I'étoient devenus depui..
.
Trajan répondit en ces termes
iI
"es deuI quenions:
Ifelatlicum
tUlle pri"Jllm
mihi v iditur
¡n,ipere
á~b~re,
,_11m '1U1S in
(,vitatcm
fuam ¡pfe
.i~h.d.'2'lt
.
OI.JJo";A '0·
,.lIm
cetletrmillum,
'lH~
iCdaOica
non flurul1t,
"ero
no"
Jtb","ur;
c'efl-a-dire qlle les "thletes viaoricllI nc joui–
roiellt de Icur penfioll que du jour de Icur enrrée triom_
pholc dans Icm patrie,
&
Ceul.ement pour
\a
viaoire rem–
portée dans les
jett.~
aauellement
r/¿!ajlirutl.
Remªr–
quez que Trajao nc die poine
j'oNte",/J ,
je
VIUX, j'qr–
.tIOnl",
mals
i
1
m, fomblc
que telle ehoCe doit
~tre
ainfi,
""ihi
1Jidt~"r:
il décide en pniloCophe qui eraint de fe
tromper.
(D.
'J. )
.'
ISELSTEIN,
( G/og .)
petÍle .vilfe des
p.ys-bas fur
¡'I(fel ,
¡,
une Iioue
&
demie d'Utreeht; elle prelld COII
nOI1l <le la riviere qui l'arroCe : on ignore le tems de r.
{ondatioll, m.:s elle n'eut des milIS
&
des portes qu'en
1390; elle efl du domaine des prillee, d'Orange.
Long.
u.
34.
lat.
p.
6.
(D.
J.)
ISENBOURG,
(Glog.)
petit cantan
d'Allemagn~
daos 13 Wétéravie, dom le ehef-Iieu
lI'ell
qu'un gros
bourg avee un ehateau; mais je me ..ppolle deUI litté–
urcurs dn xvj. fiecle tlés dans ce eOlllté, P'aul Léo–
nard
&
Fran~ois
Nanfius ; le premicr mOrt en
1
s67
i
S7 atls, a mis au jour vitl,;t Iivres de mélallllrs,
mif«l–
laneorllm
,
-,ive
tmtninl;01'lIlm,
liby;
Vig;l1l;,
qoi font
remplis d'une grande érudirion
&
d'un Jugement droit;
le reeond, mort en t
S9S ,
a~é
de 70 3ns, a donn6 des
notes fur Théoerite, Héfiode
&
C:;~lIimaque,
qui lui om
fait honneu r dans Con tems.
(D.
J . )
ISEQU EBO,
(G I•.
~.)
nom d'ullo oolonie hollan–
doiCe d'Amérique, élabUe Cur fes bord, d'une tÍviere de
m~ll1e
110m daus la Gui"nc, provillec de l'Amérique
méridionala.
l SER,
L'
(G /og. )
riviere eonfidérable de l'Allema–
gnc; clle prenq
r..
Cource au¡ eonlins du Tirol
&
de la
rr.m,
f/I
JI.
l-s .r
753
Bniere,
&
apres avoir baigné fes ?íll.. de Munieh
&
dj: Landshut, elle fe jette dans le Danube, rOlre Str3Q–
bing
&
I'.(fau .
(D.
J.)
J
S E'R E,
( GI.g.)
riviere qui prend
fa
fource dan, le
mom d'ICérano, aux coufins dn PiémoOl
&
de l.
S.–
voye,
&
qui .pr.s avoir traYerCé une grande érendue
de pay', I'e Jetre dans le RhÓne, :\
IS
lieues an-defTou.
de G renoble,
&
i
~
Iieues au - de(fus de Valence,
(D .
J.)
lSERNI A,
(G!og.)
viIIe d'italie
IU
royaume de N a–
pies, dan. le eomté de Moli(fe, .vee un
év~ehé
Cuffra–
".nt de Capooe; elle efl au pié de l' Apennin,
i
14
heues
N. E.
de C.poue, 2t ' N .
E.
de Naples,
f O
de
M oli(fe .
L ong.
31.
j'f.
lat .
4r. 42.
C'efl la palrie de Pierre Célellin, qui inflitua ¡'ordre
qui port. fon nom.
fI
tin ;\ peine éfu pape, qu'il abdi.
qua le ponrifieat,
&
130niface V Ifl. ron Cuece(feur, ¡'en–
ferma au ehl ,eau de Fuman,
011
il mourot en
1296,
19é de
8.
ans. Un pape le fit périr, un .utre pape,
Clément V, le eano/llr.
C.ptans apres .
(D.
J.)
ISERNLOHN,
(G/og.)
petite ville d'Alleml¡¡nC
en Weflphalie, au eomte! de la Marclr, Cur la ,ivler.
de ijaren.
Long.
~f.
30.
la•.
fl.
48 .
(D .
J.)
ISET
«(sIog.)
nom d'une provinee de ¡'empir.
ruC–
ficm , en Sibérie, arrofée par une riviere
de
rnl:mt: nom;
elle dépQnd du gouvernemcm général de Tobolsk.
1 S l A
Q
U E,
f.
m.
(Lite!rae.)
pr~tre
de la dée(fe
I
ns.
O" !rouve les
ijiaqueJ
repréCentés v!tuS de lon–
gues robes de Iin, avee une belllec, une doehette 6c
une branche d'ab[y:me morine
~
la main . lis portoien,
quclquefoi5 la ¡¡atue d' ffis fur feurs épaule"
&
fe [er- '
voicm du fiflre dans 'Ieu" eérémonies.
f/oJtt,
StSTRE.
Apres avolr ouvert le temple de la dée(fe au lever
du foleil, . i1s Ce pronernoient devam elle
&
chantoien'
fes louanges ; enCuite ils cDtlroient une partie du jour pour
demander l'aumÓnc, re"enolent le foir adorer de /I0U–
veau la (latue d'lfis, I'aeeommoder, la .;ouvrir,
&
re–
fermer Con temple.
lis ne fe couvrdient' les piés que d'éeoree fin.. de la
plante appellée
p"p\'rllJ;
ce qui a fait eroire • plufieur.
autcur' qu'ils alloient ' nuds plés. lis étoient
\·~tuS
de
lin, paree qu'llis pafroit ponr avoir aprri. aut
hom,:"e~
;\ eultiver
&
a
Iravailler eeue pllnte . fs ne m.ngeolent
ni cachan ni mOUlon, fe piquoiem d'unc grande auflé–
tité,
&
ne faloiem jamai. leurs viandes, pour
~tr~
plus
chafles. lis
m~loiem
beaucoup d'eau dam leur
VIII,
6c
fe raroieOl tres-fouvent la
t~te;
e'efl ee que nou, diCent
Pfutarque
&
Diodore de Sicile.
Mais I'hlfloire romaine nou••pprend que ces
pr~tres
mendiaD' de leur ptofeilioo,
&
/i vertueux en apparen–
ce fe fervoiem fouvém du voile de la religioll pour pra–
tiqqer des intrigiles eriminelle• . lis s'infinuoieni adroi–
tement danJ les mllfans la
~eCace
fur I'épaule,
&
fous
prétexte de
qu~tes
pour leu" beCoins, i1s rendoient aux.
dames Ceerelemem des billets,
&
leur donnoient des ren–
dez-vous de la part de leulS amano.
lis étoient d'.utant plus propres
a
ce commerce, qu'on
les en
Coúp~onnoit
le moil",
&
que los temples d'lfi.
éloient les !le..': OIi les femme.
~alante.
fai[oiem le plus
volontiers leurs flations .. Auffi
Ovide
dit
IUI
homme. :
.. Ne fuyez point le te,mple de la
~éni(fe
d,:, Nil; elle
.. enCeigne
au~ d~mes
a
fai¡~
ce <¡u
ell~
a ralt pour Ju-
piter"
,
N,,'
fu~.
Nili",,,, m.''''phi,;u. ',"'.pla
iuv,nc~,
Mullar
il/a
fa..', 'f".el
fu"
,pfa
10tlt .
Et . illeurs
iI
dit au ¡¡arde de fa m.itre(fe : ". Ne vos
poin~
t'inlo rmer d" tout ce "' qui fe peut prluquer dan, 1"
:: canaU!irf de l'égfPtienne
lfi....
N" eu Nillg,,,am ji"i '{"id pojJie .el
I/im
Q"..,fi"iJ .
.
En un mot, les
pr~tr<"S
ijia
'l.uu.!toient tres-bien
.~Confs
i
ces
t~ms
de la dépravauoll des mreurs. On
C~alr
I'hifloite de Pauline, qui fut violée dans U1' 'des tem–
plos d'flis par MUlldus" lequel s'étoit eouveri d. la
pea~
d'un 1I0n, a6n de J"tler plus Cürement pour '
~tre
le dt–
vin Anubis.
(D.
j . )
ISIAQU~,
TAnLE
' (.1:<ti7'
!gype. ) . monum~nt
de,
plus
eonl¡dér~bles
que I'anuqulté nous alt
~ranCm/S.
On
imagine qu'iI défigne les grande, fdte. d'Ifjs
&
d'autre,
divinités égxpliennes .
Quoi qu'll en foit, ce monument fut trouvé
3U
Cae: de
Rome en •flS. C'ell une table de bronze
a
eomparti–
mens, qui
3
enviran cinq piés de Ion:? fUr trois de hr–
ge; elfe fut portée en
ltaliG
dI! (em. oe. eroiCade. , par
Cece.;
~