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1 R

R

ntslE,

HO~IICIDE, SI~OllIE.

V.)'n

le concile de ,

Treme,

¡_¡¡:

14.

in proim J< "form.

Vanefpen,

J<

il/–

fti•.

(:1

off. tallonie. parto

l/.

t6jJ.

ij.

(A)

IR R E'G

U

L lE

R,

adj.

(Gram. )

les mOl. décli–

nables dom les variation. foot eotierement fcmblables

I

2ur

variations

correrpoDdantes

d'un

p3radi~me

commun,

(om régoliers;

ceo~

dom les -varia,i" tl. o',mi,ent

p~s

e13- ;

llcmellt celles du paradigme commun, fom

irrlg"lierJ:

en fOrlc que la CUile des variation du paradigme doil

':lre confidérée comme une regle examplaire , doUl I'e–

¡aa e

imilation cc¡oU ime la

ré~ularjlé,

&

dollt 1'.hér1l–

rion

en

ce qu'on notnme

;rrtl.u/ny;tl.

Le mot

irrl,gll–

lia

ert générique,

&

applicable inditlioaemem

ii

JOu–

le,

les clpeces de mOl, qui ne fuivem po. la marcho du

poradilpne q)li leur

dI

p"'pre: il renCerme Cou, foi deu¡

mOl' Ipécifiques , qui 10nt

411o'!Jal

&

h/t/r"t/i...

Vov,~

rtJ

m OlJ.

00 appelle

nn.mal

un verbc

irr1l.l:1ier;

&.,Ie

nom

d:h~/¡r~r~;u

en

proprc

301

mots

;rrlgNljt1's,

dont

Jes Varlallon. le nomment

(41;

Cavoir les I)oms

&

le•

.adjeél:ifs.

Ce n'ert pas, di,-on, one mélhode

éc1air~e

&

¡aiCol)–

Ilée qui a formé les langues; c'ert un

ufa~e

condui, par

le Cemiment . Cela ell vrai Cans doute, mais j\lfqu'i un

aertain point. II

r

a

un femimem .veogle

&

illlpidc

qoi .gi, fans cauCe

&

Cans ddfcin;

iI

Y

a IIn CemimepI

lclairé , finan par fes

propre~

lumieres, du-moios par

J3

1

11l1niere

univerft'lIc

que 1'on oc fallToit méconnoirro

dans mílle circonOance.,

ou

elle

Ce

manifene par J"u–

n~nimi,é dc~

opinions, ou par I'oniformi,é des procédés

les plus libres en apparence . Que la premiere efpece ce

fenumen! ail fuggéré la partie

radic.le

des mOIG qui fom

le corps d'une languc, cela peU! é"e;

&

I'on

~ourroil

I'affirmer fans me furpr.ndrc . Mais c'e(! affurémcnt un

Cenlimem de la Cecollde efpece, qui

~

amené dalls ceue

m';me lang,!e le fyUeme plelo

9'én.e~ie

des

infle~ions

&

de¡ ,crmlOaifons .

VO )'CL

IlI FLEXIOll . Et moins on

peut dire que

lOe

fyO

enw

~rt

l'ouvrage de

I~

Philofophie

hum.ine, plus il y a liell d'atT'lrer qu'il ert infpiré par

la

raifon fouveraine, dan! la nÓrre n'eI! qu'one foible

éman3lion

&

une image imparfaitc.

Que fuil-il de· l.

?

D FUX

cOnfé'quences importl\.nles:

,. premiete, c'en qu'il y a dans les langues bcaucoup

moios

d'irrlglllaritlr

réelles qu'oo n'a

co~,ume

de le

croire . I,.a feconde, c'ert que les

irrlgular-i.1r

vérita–

bks q¡¡'on .oe peut

refufe~

d'y

r~qonnoltre,

qnt foo–

dées Cur de< raiCons paniculieres , plus 'lrgenteS fan¡ dou–

t~ q~~

la laifon )\éné,.lc du fyfieme abandonné;

&

par

conlequen!, cc> pré,endus écar¡s n'en fOn! au fónd que

plus régulien; paTCe que la grande ré¡¡ularilé conlirle

ii

~rre raiC~nnablc.

Outre la H.ifon nécelraire de ces deuI

conféque'1c<¡ avec

I~ ·

principe d'otl jo les ai dóduiles,

chacune d'tiles fe uouve enco,e CODfirmée

p~r

des preu-

ves de f.i, ,

,

1°.

1I ell cerlain q\le le comm·ulI des Grammairiens

imagine beaucnup plus

d'irrlgl/larii!s

qu'i1 n'y ell a dans

~es

langues .

Voyn la

MII1"v,

de Sanélius,

lib.

l .

cap.

';<.

VOus y

Irouverc~

'Ine _toule de nom

I~tins

qui paC–

fem pOllr etre d'un !le",e au

Gn~lllier,

&

d'nn aU're'u

plltriel,

&

qlJi lJ'om celle

aRP~encc

d'ir./g¡darit/,

que

J'0ur avoir élé u¡¡,és dans

Ic~ den~

gonres: d'amrts qui

femblen¡

~tre

de deux déc)in.ifons, ne fOIll dans ce ca' ,

qll~

paroe qu'ils om élé des deux, fous deux '.rmin,i–

fons

différenr~s

qui les y .(Tujellil(o;ent. I.,c fyOeme des

tems, f",-lOut dan, nOlre langue, n'a paru

~

bien del

gen.s, qu'un amas informe

<le

v.rialions diCeordantes,

décidées Cans roifon

&

arrangées fans goul, par la vo–

IQnté

qpricieur~

d'un

uf.ge

également aveul(le

&

ty–

rannique. " En

liEm[

nf)S

GrammJiricns,

die

l'al1teur

" des

;¡.tgentots rur

qllat¡IlU

o:tvrages

n OUVtQflX, tomo

" IX.

~,,~.

n.

&

¡lIiv.

iI

eO fkheux de Centir, m.'–

" gré foi, diminuer foo el!ime pour la langue fran–

" c;;oife, Otl

1'0 0

ne voi, prefque auc"ne analogie; oJi

" tOut eO

bifarr~

pour I'expreffioll comme pour_la pro–

'" nonciation,

&

fans canfe;

QU

1'00

n'appcr~oit

ni prin–

" cipes., ni

re~I~"

ni

ul1iform¡t~;

ou

eofio, [Out

puoit

" avoir é,é dIcté par >Jn capricitux génie " . Que ceux

qui penCeDI .inro fe dOllncnt la

p~ine

o;Ie !ire

I'arúd.

TUls,

&

de voir iufq\l'a quel po;m eCl ponée I'har–

¡nonie analogique de nos tems franc;;ois ,

&

meme de

ceU I de bien d'autres langues . C'ert peut·litre ¡'un

do~

fai,s les plus concilian, CQntre la ,éméri,é de eeUI qui

Inem

hardim~1I!

les ufages des langOl;s ¡le pifarrorie, de

caprie<, de contilfion, d'ineollféquencc,

&

de conr¡a–

diélion.

I!

ert plus

Cag~ d~ r~

défier de Ces proprcs lu–

mieres,

&

méme de fa fomme, li je pais

le

dire, des

lumieres de tou, les <'iramn¡airiens, que de juger

iu/–

l"/i"

dans les langues ,oul ce dont

00

ne voit pas la

JéSlllarilé.

11

Y a

peut-~!rc

upe mé\hoqe

d'éludi~r

la

1

.R

R

G r.mmairo-., qni feroi, relrouver rar-IOm, ou prefquc

par-'Olll, les traces de l'an310gie.

1°.

Poor ce qui concerne les CQllfes des

irr~(H¡"ri'M

qu'il n'ert pas poffible de

r~J.lter

abfolumenl,

iI

en cer–

,ain que I'on pem

en

remarquer plufioors qui ferom ton–

dées Cur qaelque mo,if pmiculicr. plus puiffnnt que l.

.,ilon onalogique. lci I'ufage aura voulu évirer un COD–

eours trOP dur de voyeHes ou de eonfonnes , ou quel–

que

id~e,

f9it {:ichellfe, (oil malholln,he, que

l~

ren–

cootre

de

quc1ques fylh1bes ou de quelques !cllres , .u–

roiem pu réveiller; la on lIura crainl I'équivoque, celDi

de 'ou les

vl~es

qui en le plus direaemenl opp.ófé 3U

bot de la parole, qui eCl la c\arlé de I'énoncialioll. Pre.

nons pouc e.emple le "erbe 18till

¡rro;

fi on le COllJIl–

guc r6gulicremem au prc!fcm,

00

aur:l

f~ril, f

~r.Jt

,

le..

rieis,

qui paroirrollt .utam venir de

¡uio

que de

frrb:

comptcl. que les.

3utre

irrtitllar;tlt

dn

m~me·

verbc,

&

relles de

IOUS

les aOlres, om pareillement lcurs r.i'

Cons juOiliaative• . AjoUtn • cela qu'une

irrlgularité'

une f ais admire, les lois de

ta

forma,ion analogiquo

r~ndetll

régulieres les

irrlgltlaritls

(i,bféqueDtes qui

y

llenl1t:nt

11

en

en

fans dome des

irdg,,¡aritIJ

,,J,e la farmarion

comme de ceUes des 'ourS

&

de In cOIIClruélion; O" er–

les n'en onl que I"pparellce, Óll elles meneu,

mic~x

au

blll de la parole que la régularilé

m~Q1e.

Nous dlfoJlS,

par elemple,

/i

j.

1,

'iJoll,)<

111;

Jirai;

les Itoliens djfcn"

¡,

l. v.dro, <;Ii< lo dir',

de mome que les L3IirIS,

9"",.

Ji

'1Jidrbo

,Jd

illi diea"..

Sololl les iM,es ordina,re" la

i3ngue italien'ne

&

la languc latine, fom en rcroles ; a.u

lieu que la rlallgue

fran~.oire

sutorife ulle

ir"/flll"ri" ,

en

~dme¡lalll

un préfent 3U lieu d'un fOlur .

M.i

fI

1'00

confulte

I~

f.jne Philofophi<:, il

,H'y

a. daos nOlre tOtK

ni figure, ni abus ; il ert naturel

&

vrai . Ce que.

1'011

appellc lci u_u fUlUr, eCl un préfelll pollérieur, e'ert-a,

¡(ire, Un

¡~ms~,qui

marque

13

nmult3l1ti,¿ d'<xjOence, aveo

une époque poflé rieure ou JJ1"Hlent

' l1Ipme

de la parole;

& ce tems dQtlI fe fer en, les

llar~IJ$ .&

les Latin!,

convienr trcs-&ieo au point de v(le particulier que

1'00

1

veul

~endr;e·,

Ce qlle I'on nom'lle UII

prif"'i,

I'en en

~ffCl ; ñÍ~i&

e

ert un préfeOl rndéfini, qui indépendaO! par

lIalUre

g~

101Ite époque, peal s'adapter • ,oute\ les

~po­

ques,

&

conf,dqpemmeOl 3rupe époq\\o pollétieure, fans

que ce! pfage p'lliffe Gtre ,axé

d'lrrig/llaritl . Voy< ..

TEMS,

1I ne §:ay,iI <¡DC iei que de bien cOllno;lre ra vraie Da

Illre

de~ Icm~

pour Irollv.r

tQu~ ~es

IPurs égalemeOl .é.

goJicrs,

t'

I

En void un aUlre :

/i

V D'"

Y al/a,

(:1

que

¡"

l.

¡nch• .,

la conjouélion copula,ive

(:1

do;t réun;r des phrafes (cm–

blables: cependant le verbe de la premiere ert

a

I'indi.

carif. amené par

ji ;

celui do

la

fecollde eCl au fubJon–

élif, amellé par

9"':

n'ell-ee pas ulle

irrlgulorill ?

II

y

a, j'en qonviens, quclque chofe

d'irrlgNlier;

lOGis

ce

Il'cl~

Pí\S, cornme

i1

paroll nu premie. coup d'reil ,

la

dlfpari,6

des

phr~fes

réunies : e'efl la fuppreffion d'ulJe partie do

la Ceconde; CIlPpléez I'ellipfe,

&

'ou, Cera en regle:Ji

'VONJ

y

allez

&

J'Ji arrive

9'"

je

l. ¡ath•.

Ce lour

plu~

confor¡ne

ii

la plénitude de la connruaion analy,ique,

en régulier ' cc!

é~ard;

mais il a Une3l11re

irrlg1l1Ilri,ilplu$

Hcheufe, il pr6feOle, au moyen du

ji

répécé , les deux

é–

vt"nell)cns

r~unis,

cornme fimplcmcrtr

cQ~exineos;

3U

lieu

qlle le premier ¡our montre le fecond évenement comme

fu ile ¡ju premier: voila done plus de véri,é dan! 1:1

pn:miele IQcuron que daos la feconde,

&

conféquemme,)~

pl us de véri,able régularité. Ajou,e: que I'exproffion 01-

liptique en devient

plu~

énrrgique,

&

I'e~~reffioll ~Ieb

ne plus lache, plus languiffanre, fans élrc plus da"e.

Que de ,ines pour eroire réellemeor plus

r~gulicre,

cel-

1<

qui d'abord le palolt le moins!

(B. E . R . M _)

I RRÉGULIER ,(

Glomlt.)

les eorps

irrlgNli<Ys

foOl ceux

qUl ne COOl' polO! terminés par des

furface~

éga\es

&

fem–

bl>bles.

V OJ<Z,

CORPS

(:1

SOLIDES.

(E)

IR RÉGULIER,

(rhlot.)

en lermes de cafui rtes ; dI:

un eedéfi.rtique in ,erdil, Cufpens ou cenfuré , qui a elh

couru

I~s

peines de droit,

&

qui ert inhabile ou

ii

pof–

Céder un

bén~fic.,

ou • elercer les fonaions

fQcrée~,

Les eunuques, les bigames , les enfans iIIéghimes, Cont

dédaré,s

irre(Hli_"

par les canons. Le concile de La–

lían

~

fOlls ¡nDpeem 11

1.

permit poorram la difpcn f<l pour

ces dernlers, quand ils enrrerQlenr dans on ordrc reli–

gieux. Les Grecs n'ont pas foil celle di!linaion,

&

n'exduem point les enfans iIIégilimcs de l'éra, ccdé–

(ja(lique, eomme nous I'apprennent le patriarches N i–

cephore

&

B~lfamon.

lRR ÉGU I./ER ,

(FortifiratiOll .)

qui n'en

~as

dans les

formes Di dans le$ regles ord.inaires .

V~<:t,

.RÉQU LIf;1I.

f:I

REGL~ .

On