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1 R L

fi,s un peu d'e:¡II, trois 00 quatrc cnillelées plU$ 00 moins,

Cdon la quamité des lieuls;

iI

faut que vous ayez fait

fondlc dans celte cau un peu d'alun

&

de gomme, mais

cn petite quantité ; enfuite bloyez bien le tout enCemble,

puis le palI.. dan. un litlge fort,

&

mett..

¿

ee jús dans

de. coquilles que vous feren Céehcr á I'.ir.

IRKEN ,

(Glogr.)

grande ville de Taltarie, Qapilale

de la

petit~

Bueh31ic, avce un ehiteau; e'el! le dépl'H

¡je tOU! le eommeree qui Ce fait emre. les lndes & le

nOld de l'Afie: les Calmoueks qui en Cont les mai–

tres, quoique M.hométans, re rom une affaire de eon–

fcicncc

de

n'inqoiétcr

per-fonne

3U

(ujet de

)3

rclig,ion

t

principe que le bon fGns ou I'expérienee ru)!¡gérerom

ti–

n.lcment

a

tous les .peuplc. du monde.

Ir/""

dI:

3 31-

licues N. de C.zehgar;

lo"$.'

ruivam le P. Gaubil, 10 14.

¡'o

3ó'.

lato

38.

10.

( D.

'j . )

(1)

IRKUSK,

(Glogr.)

provinee de Sibérie dont la Ca–

pit.le

qlli porte le

m~me

nom

ell:

liruée Cur la riviere

d'Angara,

a

peu de dillanee dn lae de U.i'k. I. Elle fut

ba~e

en

,66"

d3m I'endeoit ou la riviere

d' IrkJnk

fe

je'te dans eflk d' Angóra; eelte

vill~

s un évcque, un

gOllvernemem de qui relevent eeux de Selcnginsk, de

N crtrchinsk, d'I1imsk

&

de Jakusk, ainfi que les eom-

.

m.nd.

ns d'Uehotzk

&

de Kamúehatko, mais ql1i elt

foumis

111i-m~me

au gouverneur génélal de Tobolsk.

On eompte 95'0. maifons

a

[rRus":

le eommeree de la

Chine y attile bc;aueoup de

msreh~nds.

Gmelin,

Voyage

Je Siblrie.

IRLANDE,

(G/ogr.) Hib,,"i<l,

e'ell fon nom 13-

fin le plus commun; Alillote, Straban , & d'amres la

nommeO!

1,,",,;

Pomponios Mela, Juvenal

&

Selin,

1"v<rna;

les naturels du pays l'appellent

Eryn;

Con nom

ir/aliJe

00

[r<land,

vient vrailfembbblemcnt d'

Erynland,

qui fignifie en Irlandois, une terre oecidentale, un pays

limé

a

l'ouclt.

L'

Ir/..

"d,

efl la plus con{jdélable des 'les boiraoni–

ques, apres eelle de la glande Bretagne,

ir

laq~elle

elle

efl aujourd'hui fuiette. & au

eou~hant

de laquelle elle

ell {jruée.

Elle elt bornée E.

p~r

une mer dangereuCe, appelléc

la m.r

4'

Ir/ande

ou plutllt le

Ca"al de S.<iw-Georgu ,

qui

I:l

fépare de

l'

Angl<terre par unc dillance de 4S' ¡nil–

les, depuis Holy-Heail juCqu'a Dublin; mais elle n'ell

qu'i '5' milles de I'Eeotre.

Sa figure efl oblongue, approehante eélle d'un ceuf,

en en lctranchaO! l'irrégularité des angles; fa grandeur

ell '-pell-preS moitié de eelle de l' Angleterre; fa lon–

gueul ell d'environ 285' milles, fa largeur de 160 milles,

& Con eireuit de '4 cent milles.

Les Brerons ont été, fuivant les apparenees, les pre–

miers habitans de eeUe ile; ear iI étoit airé de s'y ren–

dre de la Br"tagne, eomme de la terre la plus voiline;

3Um les anciens écrivains l'appel1ent une

ile b'Cto""e;

& Tacite en parlant d'el1e dans la vie d' Agrieola, nous

dit que Con terroir, le c1imat, le narulel & l'ajultement

de fes habitans difféloient peu de eeu]; de la Grande–

Bretagne:

Solum, c/z/''''''1ue,

&

i"genia, ,ultuf'{., bo–

m;nltm, hatld

mflltllm

a Britannia

JiJf~runt.

na

vi–

voient d'aillellrs Cous le gouvernement de divelS petits

prince.; des Danois

&

des NOlmands fe

~~lelent d~puis avec les naturels. du pays en ditréremes oceafions ;

_rnais on n'y eonnoit aujould'hui de naturels que les ha–

bitans des trois nes britanniqueS.

Leur langue étnit anciennemellt 1,,- brotonne, ou pour

rniew: dire, une dialeae de celte langue; les noms des

rivieres , des iles, dC;S montagnes, des bourgs, Com en–

cor~

prefque tous bretons,

(i

nous en eroyons un favant

moderne.

C'ell une chofe remarqúable, qu'avant I'année 800 de

Jefus-Chli(l:, on fe rervir déja de monnoies d'argent bat–

tues daos le

p-"Y~< ,

eomme le prouve alfez bien le cheva–

¡jer Jaeques Warreus dans fes

Anti'f1titls d'lrlande;

eon(ultC7. aum un livre de Kcder, imprimé en 1708

i""4°.

Coos le titre de

Ruher,hu des médail/u frapp/u en Ir-

/a"de

avant le xij. liecle .

.

L'air

y

ell doux, tempéré, & en meme tems fort hl\–

mide; on y voit quelques loups dont l'Angleterre & I'E–

calle COn! délivrées depuis bien des {jecles, des renards,

des liévres, d<¡s lapins,

&

toUte forte de g,ibier; le poir–

Con, fur-lOm le Caumoll & le hareng, y IOIl!, et, aQon-

l'ome VIU.

(1

~\1~C!ce~e:l~'Ui l':tie:'~v,,:uL1~nd!c:i;r~d!~~sxf'~~;e~~an:-!~:ep~:

IIgion ("inte

&:

divinc.

&:

dans la9,uc:lle (eule

il

en: po(IIble de

(e

r;lllver.

telle

qu'eR:

la

Re.ligion Cad\oliqae., apoí\oliquc 8t Ro ..

QSaine. comprennen,

J.:¡

n~eeffic6

de la ruaintenir

,fI,.

6;

;W4t{1.

~

d',o (cartel'

tOUt ce 'c¡ai [lOarrolt

y

ocufionner-- <¡:.c:lqoc

cont~.

1 R L

747

dance: on

y

voit- de bans chevaux,

&

tant d'abeilles qu'

elles fOn! leur effains joCque dans des tlOUS Caus terre.

Le Col

y

efl tles-fe"ile & aboudant en ex<ellens pi–

tUlages; les betes .. eornes ront la grande riehe,re du

p~ys;

fes denrées eooulten! princip:llement en gros &

me{1U béta"l, en cuirs, en [u;fs, en heure

&

iromage,

ell fel, bois, miel , cire, chanvre, toiles, douves

&

tai–

nes; on y trou ve du plomb , de I'étain & du fer, du

malbre Cupérieur

a

edui de l' Anglererre, quwtité de

fantaines, de lacs, de rivkres , de momagnes;

ron

lac

Longh-Neaugh ell fam<ux pOlll Ces veltus péuifi.ntes;

mais il f.,m lire CUl toute I'hiltoirc naturel1e du pays, un

bon ouuage, intitulé:

A natur,,1 biflury of IrelaJ1J,

Dn–

blin 1727.

in-+

Q

TI

v.ut

bc:aueoup mieu, que le livle de

G,élard -Boate traduit en

FlaD~ois

&

imprimé

ii

París en-

1666,

in- n ..

L~

plus eonfidérables bayes d'

Ir/ande,

Com la baye

de Gal1way qui ell fort valte

&

s"re, la

bay~

de D in–

gle, .& la baye de Dublin; res havres Cont en

gr.nd

oombre

&

fort eommodes; les meilleurs font eclui de

Waterfold, eelui de Cork, cclui de Yonghall , & fur–

tout

t~lui

de Kingf. le, dep"is le nouveau fort

bati

Com

1&

direétioo do IOld Roger, eomte d'Or¡ery, du tem.

de

Charles 1I. En un mot, pem-';tr. n'y a-t-iI auelln

pays 011 I'on trou \'e de li bans ports

a

tous égards ; ecUe

lIe, tcrivoit amre-fois Taeite, plaeée entre la Brct.gnc

&

I:Erps~ne,

& treS

ir

porté. de

I~

Gaule, rerviro;t mi–

lcment d'.mrepOt

&

de eeUtre de commerce,

a

ces trois

riehes Puiír.nees .

Les plus importantes des rivieres d'

Ir/ande,

ell le

Sh.nnoll; les autres moindres,

COn!

la Piffe., la Boyne,

.le

l. Lée; Speneer les a tOUlOS eélébr¿es dans Con poi:'–

me .intitulée

la Reine de, Fles,

oll.

iI

s'agit eu maríage

de

h

TamiCe avee le Medway.

Les momagncs les plus remarquables, Cont Kooek–

Patriok dans le eomté de L imeriek

a

1'0. eelle de Sliew–

Bloemy, -d'Evagh, de MOlllne, de Sliew-Gallcn, de

. Ci.tew, & de Gualry ,

,

TOtlt le pays ell divifé en quatre provinees, la Pro–

vinee ¡!'Ulfter, oul'Ultooie,

la

plovmee de Coonaught

0U

la Conllaeie, la provinee de L einller ou · Lagénie ,

&\

la opro.vi.ncc de Munft. l ou l. Mommonie.

Un viccroi qu'on appcllc aujourd'hui

lord~'jer/.tcn(f"t,

donr I'.utorité eíl d'une grande étendue, gouverne l'

fr–

/a(Jde;

¿el\:

toujours

Ull

des premicrs feigocurs de

14

Grande-Bretagno;

iI

y " pour

le

civil les memes eourS

d~

jultiee qu'en Angleterrc, ehaneell¡:rie, bane du roi,

,Cour des plaidoyers eommuns,

&

celle de I'éehiquier•.

~e

10rd-lieutct1am ou Con député, convoque le parle–

mem,

&

le d,lfout Cuivaut le bon plailir du Roi .

Le,go~vcrnemont

éccléfiall;qnc efl Cous quatr. arehe–

veques; Armagh primat, Doblin, Gashel & Tuam, qui

ont pour

fuffrag.ns

dix-neuf

év~ques

.

L'

Ir/a"áe

fut léul1ie

ii

la eouronne d' Angleterre fous

Henri

11.

en

It

72; mais Henri

VIII.

rut déc1aré le

premie. roi d'

Irlande

dan.s la trel1le-troifieme année de

fon regne, & pOUl lors eclte ile fut tlaitée de royall–

me; ear avant lui, les rois d' Angleterre fe diroiem feu–

lement feigneurs d'

fr/""d•.

Je ne pareourerai pos fes diverres réV'olutions, e'e(l:

alfe'!. de lemarquer qu'elles pawilfent a!loupies pour long–

tems: Dublin la eapitale , ne rcfpire que 1"ltaehe

&

I'af–

feélion au gouvernement ét. bli.

La long. de

1'lrla>Jde,

Cuivant M. de Lisie, efl de–

puis 7.1. 10'. Jui'qu'i ud.

f.

Sa

lilt.

mérid . efl par

le~

n

d .

2Ó.

S3

lato

Cepr. ell par les 5'5'''. 20' . '

,

J'ai indiqué ei-delrus

Utl

ban livre Cur I'hilloire natu–

relle d'

Irlande,

ceUI qui voudroot connoitre Ces anti–

quités- lacrées & prophanes, les. IiroDl daos U lférius, un

des plus Cavans hommes du xvij. {jecle,

&

qui a le plu.

fait d'honneur

a

Ca patrie; res éerits, en partieulier

Ces

.n'nales, opt immortalifé Con llom. 11 mourot comblé

d'honnear & de gloire, le 21 Mars 165'5',

ii

75' ans;

Cromwe,i le tit eoterrer folemnellemcm dans I'abbaye

de Weílm,unller.

Warreus a publié un ouvrage qui n'efl pas exempt

de préjngés CUF les éClivains qui ODl illllltré l'

Ir/aJld.

depuis

le

iv .

fiec1e jurqu'au xvij . .lI paro?! alfez vrni que

les Saxoos d'

An~letCFrc,

Otlt leyu des Irlandois leur¡

caraétercs ou leltles ,

&

eonféquemment les fourees de

B b b b b

2.

certe

tb.tion. ..

8c

quelqne cnange91ent. (an. né;tlUDoins re

priver

pour ce..

la de

Jo¡

(ociétl de cellx <tlli

rro(elfent une

religion c.ontuire.

&

d'avoir corre(rondance ;1¡ycc eus ;"

paree

que,

cette

corrc(pondance

en (ouvent avanragtu(c

i

la

(ocitt~

ciyile.

&.

paree que la Rcpu..

bli~tl~

pelle en tirer de ¡'utili'té: on

pcu, .oir

1 ce ruJe" la note

foil'.rtlele 'héréfie.

(W)