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r

,.

741-

JOU

.fureur aveé 13quelle' ils ovilineot

&

décbircnt les :;'utours

&

les ouvr'ges e(\im;¡blc•.

jOURNAL,

(Marin<.)

e'efl

UII

regiflre que le piloee

efl obligé de teoir, .fur lequel iI marque régulieremeot

chaque Jour les vems qui 00! regné, le ehemio qu'a fa,ie

le vaiereau, la latitude obfervée ou cllimée,

&

la 100-

. gitude arrivée

a

la déclinair"o de la boulfole, les pro–

foodeurs d'eau

4

les foods OU iI a Condé

&

mouillé;

en un mOl totUes

les rem:lrquts

qui peuvent

imérelTer

la novig.tion . Par 1'0rdonIJance de la Marioe <Le

1689 ,

le eapilaioe

eomm3l1d.nt

un vaiff'eau de roi, el! opligé

de teoit uo

j ." rna/

exaa de (a rome.

Ces

j Ollrnallx

a\1 rerour de chaque

campa~ne

(om re–

mis au dépOt des eartes

&

plans de

la

marioe;

&

les

o,brerv:Hions

&

remarques qui s'y

uouvent,

fervent

a

la

perfe~ion

de I'Hyd.ographie

&

a

la eooflruaioo des

eartes marioes.

(Z)

• jOURNALISTE,

f.

m .

(Littlrat. )

autcur .qui

s'oeeupe

il

publier des extrait.

&

des jugemens des ou–

vral',..es de Liuéramre, de Seieoee,

&

d'Arts ,

a

merure

qu'ils paroitlent ;

ri'ou 1'0n

voit qu'un homme de:

certe

« pece' oe feroit

j~mois

rien fi les aurre. re repo[oiellt.

11

oe [eroir pourtont pa, raos mérite, s'il avpie

les

to–

leo~

nécdfaires pour la tkhe qn'iI s'ell impoCée.

11

au–

roie

:l

ccelr les progres

de

l'cfprit humain; il

aimeroit

1a véricé,

&

r3pponeroit

tom

a

ces deox' objets

.

U

II

jourt1al embraere une fi

~r.nde

varié[é de

m~tie­

res, qu'il ell impo(Jjble qu'uo [eul homme falle uo

ml!–

dioaro jouroal. On n'dl poim

a

la fois grond géomc–

tre,

~rand

orntt\t1l', gratJd poete, grand hirlorien:, grand

plJilqll'phe: on n'a poim I'érudition U1)iveJi'ille. (

, Un Jou",.1 doie étre I'ouv(age d'une [oeiété de

C.–

v.ns

; r,OS quoi on y remarquera en

tour

geore les bé–

vues ·Ies plus grollieres. L e journ.1 de Trévoux que

je citerai

ici

entre one infinité d'amres done nous COI11-

mes inoudés, n'en pas e,emp[ de ce defaut;

&

fi jo–

mais j'en avois le

temG

&

le

eoura~c,

je pourrois Pll–

blier un catalogue qui ue Ccroh pas eouet , des marques

d'ignorar;ce

qu'ou

y

renCOlHre en

Géométrje , en

Lit–

téramre,

en

Chimie ,

éSe.

L es

'Jollrno/if1a

de T révoux

paro'erem fur-tout n'avoir pas la moindre teimure de

eClle

dernkre

Ccience.

Mois ce n'efl pos allel qu'un

jOllrna/ifle

aie des CO;] –

Doieranees, iI faut eucore qu'il roit équit.ble; Cans C<tl"

.qualieé , iI élevera ju[qu'aux oues des produaions mé–

dioeres,

&

en rabai(fera

d'~utres

pour lerquelles iI au–

roieda rererver Ces élo¡(es. Plus la matiere (era impor–

.Iame,

p.lus

il [e Jllooerer. diflicile;

&

quelqu'amonr qu'\1

aie pour la religion, par exemple, iI Cemira qu'iI lI'ell

I'as permis

ii

tOue écrívain de [e eharger de la eau[e de

D ieu,

&

iI fera main-b3ere CUr tOus eeux qui, avee des

talcos médiocres , ore\'¡e approcher de cette fooélion [a–

crée,

&

menre la main

a

Parche

pOl.lr

la

foutenir .

Qu'i1 ait un jugement [olide

&

profood de la Logi–

que, du gout, de 13 [agaeité, uoe -graude habitude de

la critique.

"

Son ar,n'efl poiut celui de faire rire, mais d'analy[er

&

d'iotlruire. U

11

journalijle

plai[ant efl uo plaifanc

jour–

natifle.

Qu'il ait de I'enjouement, fi la matiere le comporte;

majs qu'il laiere la le ton racyrique qui déeele lOujours

la partialité.

lo

S'j¡

examine

un

ol1vra~c

n)édiocrc, qu'H

indique

les

queOinns difficiles dollt I'auteur auroie du s'oeeuper.; qu'iI

I.s approfondiUe lui-meme, q'il jette des vdes ,

&

que

I'qn dile qu'il a faie un bon exerait d'un mauvais livre.

Que

[Oll

illtér.!e Coie emierement Céparé de eelui du

libraire

&

de I'éerivain.

Qu'il n'arraehe Poioc

a

un auteur les morceaUI [ail–

lans de

(00

ouvrage pour [. les approprier ;

&

qu'il (e

gordo bien· dlajoúter

l

ee!Ce injulliee, eelle c:l'exagérer

les déf.ltts des cndroits foibles qu'iI

aur~

I!ancluion de

foilligoe,.

,

'

Qu'il oe s'éearte point des égards qu'iI doit aux talcos

fup~rieurs

&

aux hOOlr¡¡es de génie; iI o'y a qu'un [ot

qui puiff'e etre I!ennemi d'uo de Voleaire, de lVIollte–

[quieu, de Buffon,

&

de quelques aueres de la m.eme

,rempe.

Qu'il Cache remarquer Icur¡ fattles, mais qu'iI ne di[–

úmule poim les bejle, enores qui les raehetenr .

Qu'jt (e garantiere Cur-tout de la

fur.ur

d'arraeh~r

it

fon

concitoy~n

&

a

ron

~ootemporain

le

mérire

d'uoe

invendon, pour

en

tranf'i orter l')lClllncur

a

Utl hOI11me

si'une

amre c01)trée

0 \1 d'11l1

autré liecle.

'

Qu'n ne prenoe poinc la ehicaoe de I'ar< pour le fond

de I'ort; qu'jt cite av"e exaaitu¡:Je,

&

qo'il ne déguife

&

n'alttlliC

rien .

, S?,¡

[e Iivre que quefois

~ l'e,nlJlot¡fi~rlIl~" q~'il

cfJOi–

#if~

lIteo 'ron roomeoi : '

J

O U

Q.'lI

rao?olle res 'eh [<s 'ain prineipe!,

&.

0 0 11

3

(oti

gOÚt p:tniculicr , 3U:"

cÍrconH:mcc palf:lgcres des

tenis ,

,i¡

I'crprie de (a naeioA ou de

[00

eorps, aUI pr6Jugé,

COllraos.

Qu'il [oie fimple, pur, 'elair, facile,

&

qu'j¡ 6vit¿

·tOUte affeéhcion d'éloqueoee

&

d'éruditioo.

Qu'il loue fans fadeur, qlj'i\ «preone [aos oRenCe .

Qu~il

s'auache Cur-tour:'

neaS

t'3.ire eontloitre

lC5 Oo·

vra~es

étraogers.

Mais je m:apper.l'ois qu'en portanc ces ob[ervacions

plos loin, je ne ferois que répéter ce que nous avoos

dit

il

I'"reícl.

CR ITIQUE .

Voy."<-

cee

areiel,.

.'

• JO U RNALIER, [. m.

(Gram . )

ouvrier qui tra'

vaille de [es maios ,

&

qu'on paye au jour lá

journ~e .

Ceue erpeee d'nommes formerft la plus graqqe patrie

d'une:

nation;

c'eCl

fon

Con

qu'ull

bOA gouverneinent

doit avoir prioeipalemem en vile. Si le

JOHrna/;"

eft

mirérable, la naeion ell mlrérablg.

'

• J O U R N E'E (ub. f.

(Gram.)

e'efl la aurée du

jour, eonlidérée par rappor<

a

.Ia maniere agréable ou

pénible dont on la rempEr. O n dit uo beau jour

&

uoe

belle

jOllrnlc;

mais un jour ell be.u eo lui-memc,

&.

one

jo"rn"

etl belle par la jouieranee qu'on eo a. Cettejo¡,,!

,Ji.

fue

ranglancc. La journée fera longue; il

s'~gi(- 3Ibr~

du

chemin

que I'on a

a

faire.

.

*

j

o

U R N E' E

d.J a [a¡1It B"rthe/,my, (Hif1.

m~J. ~

e en cette

j otlynée

a

jarnais cxécC'3ble, dollt le crime

ihOli'i

dans le rene des annales do monde , tramé, médité, p(6-

paré pendant deu. aonées emieres, fe conCt,mma daos

la eapitale de ce royaume, daos la plupart de nos grao–

des villes, dans le palai, meme' de has rois, le 24l\oftr

1S7>,

par le maff'aere de plufieurs milliers d'hommes ...

~

Je n'a, pas la force d'en díre davantage. L or[qu' i\ ga–

memnon vit entrer Ca filie dans la foree ou elle devoit

eue immolée , il fe eou vrie le' viCage du pan de [a

ro–

be ..... Un homme a oré de oos joues .oereprendr/:

I'apologie de eette

jOllrHI<.

L eaeur, devinc Jquel fue I'é–

tae de eer homme de Cauge;

&

fi ron ouvragc te eom.

be

jamais fous la maio , dis .' D ieu avec m'oh

Ó

Dieu:

-garamis-moi d'habiter avec [.s pareils fous un

memo

[Oít .

~

. ,

j o U

R

N

E'E

( e omm.)

on appelle

gen¡ d< jour";l<

les

ouvriers qoi (e louent pour t"vailler le loog du jonr ,

e'efl-,-dire depuis cinq heures d'n matin í u(qu'a (ept Heu.

res du foir.

' .

.

'frnv ailler

ti

/(1

;ournle

fe dir

parmi les

OllVrler's

oc

miCans, par oppofi cioo

a

travailler

a

la cache &

it

la 'pie–

ce. Le premier

fi~oifie.

travailler poor un' et'rtain' 'pIi'

&

:l

cerraincs condidons de

nou rrut.ure

OH

'aMrémem,

dé~

POil le maeln ju[qu'au [oi" fans obligatioD de rendre ¡'O\)–

vrage paerai[; le [eeond s'entend du ma(ehé que 1'011

Elie de finir un ouvrage pour uo eertaio prix, quelque

tcms qu'il faille employer pour I'achover.

Les Uatuts de la plupart ¿es eommonautés des' ¡'\rts

&

Métiers mettenc ao m de la différenoe entre travailler

:\ la

jourl1le,

&

travailler " I'aollée . L es eompagrior¡,

qui

tr3vaillent

a

Pann~e

ne pouvant quittcr

leurs

'rh3t:

tee.>

fans leur permiffioo, que-Ieur

eem~

ne roie aehevé ,

&

les eompagnons qui Comnfi mplemellt

a

13

jOllr'",I<

í

pouvam Ce retirer

a

la fin'

¡le

ehaque jour ,

'

Quaot

a

eeox qui rom

iI.

la

t~ehe,

II leur e(l défeodu

de quieter fans eongé que I'ouvtage envepris ne Coie li-

vré.

DíR.

de e omm.

j O U TE,

C.

f.

(HijI.

de la e h,val.)

;oúl~

étoit prQ–

prcm.m le oomb_at

a

la

laoc~

de [eul

~

feul; on a en

ruite étendu la figniticatioo de ce mot " d'aUtres cam–

bats,

par

I'abus qu'en ont

fajt ItOS

ancien's écrivains qui,

en eonfondanc les termes , om [ouvem mis de la eón–

fufioo dan

s

nos

idée~.

N ous devons par eooréqucm

diniogu~r

les

ja'ÍieJ

áe

tOmools; le tOuroois re fai[qie emre plufieurs ehevaliers

ql';

eombattoient eo troupe,

&

I~

jo/lte '

étoit

un

eom–

ba~ (¡og~lier,

d'homme

¡,

homme. Quo(quc;.

I~s

¡oliter

[e ti

(feot

ordinairemellt dans les lOurnois

apte~

les ,eom–

bacs de tous les champions , il'

Y'

en avoie eepeudanc quí

[e faifoienc 'Ceules, ·indép¿od.inmen·t d'aueun [oumois ;

on les oommoi,

.igÜtes

a

tqos

v~nans,

grandes

&

p\é–

nieres .. Celoi qui paroi¡(oit pour la premiere [ois aoi

jolit~s ,

rcmcttOie (00 heaUlhe ou earqoe

~u

hérout,

a

moin, qu'jJ ne I'eue déja dqilné daos le

toutlloi~.

I

Comme les dames étoient I'ame des

jOlltes,

il

éro:c

jufle qu'e\les

fuer~ne

eélébrées dao! ces .combats

fiogo~

Jiers d'une maniere particlllietc;

3Um

les chcvaliers ne

terminoient aucnne

joúte

de la lance, C:lns faire

a

Icur

hoonellr

un~

derniere

j Olíte .

qu'ils

nommoier,r

la Imue!

des dam<s,

&

cet hommage [e répétoie eo eombanaoa

pqur

~I\e~

a

I'ép~c ,

a

I~

haeh.e d'arilles

~

il

la dague.

l;es