JOU
lÍn sncien
qu'une méme journée nous
p~UI
llre
I!galc~
meAt
mer~
&.
mar3tte
&
que ceUI
eonf~quemmeOI
qui fe fom moqués du' choi.
fupernitieux ¡je
ee"al~s
jourJ
om ell por-\! un grand avantage pour le Cueces
de
Ie~r$
entrepriCcs, [ur
eeu~
qui OP!
~t~ a(r~z cr~dulos
pour s'y a!fujCHir,
.
Alexandre le grond, bien infir",i! fur
Ce
point par A a –
flo!e ron
pr~cepteur,
Ce moqua
fpíritu~\Iell)ent
de qud-,
ques ·nns de fe, eapi!.ines qui
lui repréCcotnient fur. I!!
bord du Granique, que jamais
I~s
rois de
~ac~do! nF
lIe. menoie"! lellrs at'más en
cam?~ne
ou mOl'
d~
JUlO,
" qu'il devoit
t!raindrc le mauvais augure \lu'on pou–
"oi! tirer s'il n6gligeoi! de fuivre I'onden ufag<:." JI
., fau! bien
y
remécjier, répondi!-íI en fquriallt;
~
j'or:
" donne auffi pour cela 'lile ce J uin , qoe I'Pq erain!
"
tant, foit nOmmé le fecond mols d. Mai ... :11
C~ut
~neore
infi(ler
rt
adroitemen,
~upres d~
la Syl¡iIIe du
temple rle D elphes, quj luí ref.ufnil de confuller le die,!
"n
¡OHr
répuré
m~lheuretlx,
qu'dle Itli dit enfin;..,n
c~danr
~
fes infiances,
Qu'iI
vO'lloit faire
paro\r.r~
jufqlles
fur le ¡"eujl du remple de D elphes qu/il étqll ,inviDei.
blc. " C et oraole me fu
'li, ,
rdpartit jolimem Aleun–
'¡,e; je o'eo pellX
,~cevQir
de pllls elai,
'1i
~e
plus
f~-
~orablp j
".
.
e'e!! fur le
m~tlJe
ton que '-tuoulle rdpondit
a
ceux
~ui
tieh
i~t1t
de le
d:(fll~der
<le combattre contre Ti,
granes
~u~
nones d'Oél. l¡re, parce qll':; pareil
jo"r
l'ar–
mée
de
Cé~lon
ftJl
railJéc en'
.piece~
par
I~
Citpl¡res;
" &
lIloi, dit-,I, je
v.isle rendre de bon
augnr~
pour
" !es
Romain~.
"
1I atr~qu~
II!
roi d'
Arm<!~ie '
&
l~
~amqnlt
t
D I<'"
de
Syra
uf~ f~
eQl1dufal de
m~me fi~-ª-vls
de
D eois de !iyrocufe;
íJ
loi tiv,"
f.
batailJe le
j Qur
d',une
tcl lpfe de lune, qlli éto!t réputé un
;o1<r
fuoelle
1&
rem–
porta la viaoiro. G'en efl a!fez fur les aneiens.
quoiqu" la di(linah n des
;Ortrs
heureux
&
'malheu–
re'IX
l'~roi!fe préfentem~1H ~lIffi
abfurde qu'elJe
1'0(1
e.r¡
effet, Je doute fort que tous lel hommcs en fuieQt éK"–
lemen¡
deC~bufÓI;
qt¡aod je
e~>nnden;
d'un otlté tan!
do
chofes propres
a
oourrir cetre erre;,r , qui '
COnt
'Iolljqurs
en ufuge,
&
que je vois r1gner dans la eour des
mo~
narques, ehez ces graqds qui tonnen! Cur
q~ '~~tes ,
com–
~e
parl11i le petil
peup~e
qu'i\s vexen" de,
opinio~s
.uffi
pué"les, 3Um fuperltltleuCe\ que celle-ci,
&
qui l11e'ne
y
001 un tres-grand qpporr: je crois
a
Iqrs ferrp,ot1}ent
ql!e dan
s
tpus les (jecles
&
¡lans tous tes líeux la CQper–
Ilition a des droits qui peuven! bIen changer de forme,
m~is
qqi
n~
feron¡ jalnai\ entiercmont dérrujts ,'
11 Y
a dans le mercure de Juin
1688
lln
diFc~ur~
eon!re
I~ fuper~i{iOt,
populaire des
iouri
heureux
&
mal–
heureux: ,cela n'e(l pos 6totinof!t; IT¡3is le
't1n~uiier,
o'e(l
que ce dlfeours
di
de Fra
nyOISMalaval , famoux '
écri~
vain myljiquc, qui donna
d.nstóutC$
les eI\(ayagan–
.:es du myfliaifm•. L 'e(\>r
it-humain, unt6t faae ,' tan–
t6t fou, adopte
é~.lel.nen[
I'erreur
&
' Ia
vér~~ p~le
m élc . Ce Malaval devJl1t avellgle
a
neuf mois ,
&
mou-
rUI
~n
1719
~
8.
ans.
(D.
y.) ,
,
o,
J,OURS
1t
f.1t·ie
1
( HifI ,
i"" ffitt//iq. ) Jiu feria/es
0l!
f</'/6! ,
fi~mñolcnt
ehez ks
QnCle~. de~
jourl
(!ot)Caer~s
a
q uelque f¿ ,e"
&
p~nd~nt lefq,~els
qn ne
tr~yail\oit
poior,
du ver e
13t11l
ferIar,.,
~[rt!
olfif,
,hommer, fEt~r .
'
Ce ",qt o totalomear ehongé d'acception,
&
Iigni6e
préC.ntcment les Jours de travai!, par oppofition
IU
di–
malJehe
&
aux fétes
ehomm~es,
comme on voil dans
le (I, t:\[
2
7 4'
Hm ri
PI ,
chqp.
.".
&
daos Fort6Cme
J.
laudib!fs
[l.tl..
A"gli~ '"
.,
.
Le pap
e S.
Sylvefhe ordonna qoe
ftÚlbati
&
Jom;–
.ic;
'di~
retenlo, rtlit/Hol
htbáom4d~
die!
f~ri4rJI'1l
,,"0.
",in.e diftilllioI, ut jam allte in t!cclefia
'Vocar;
efl'perQl1t
"ppellari.
D e:1i vienl que dan
S
les bref' ou
calendiier~1
eccl~fia(liques,
le lundi, mardi, mereredi, ¡eudi
&
ven–
dredl Cont défignés par
les noms de
feria fecunda,
'trtja, ' quarta, ;qu;ntlJ
'€.s
J~x'a. "·
.
I
JO\l~S'
",aigrtS,
('Fheolog. )
,ours ou par un préeep–
te de }'lrg1ife on ne doit poiol manger de visnde.
Vo,
ytX
AIISTINENCE.
'
'
,
J
o
U R!!
~ritiru",
(Hifl,.
_uJo)
áitl frieicl. Povo:.
~RfTIQUES .
'
'
.,
•
,
"
-
. l qURS,
(~eduin~ . ).
p'airs '. impair!,
prindp9.u~
I
r~:
thCaUI ou cflflques,
mdices
ou
IqdicateLlrs,' interolhllres
"nides,
&c.
Vo y«
la Joélrint nltdui"ale
fur
Ids J."r)
..
/'itrliclf
CR tSE .
"
.'
,' .
'
JOUR
DE L' N,
~
Hi/l. af1c. }
00 premie< jnar
d~
I'année,
~
for, varié
c~e'¿
ditfl!rens peuples par
"rapoOrl
ao tem, de Ca: célébrarion, mais
11
a
lcujou;, it41
eA
grande
vénéralion.
1"
• ..
,
,
'.
~
Chez .Ies
~ol1\ains
lo ¡¡remier
&
I~
dernie,
j~~r.
de
ran étOlent "onCaerés :\ J , nus; ce qui ¡\ '<!I,oú.lllC' qol
pn
le
rcpréfeDlc avec
deu~
'!ifa¡;es • . "
.
, -
...... -
JOU
<'?'c(} eles Roma!os 'lile nous ,enons cclte contutne
f,
anclenne
4~s
cOl)lphmeOs
QU
110uvel al1 .
A
vam que e<!
íour f(J[ éeoulé jls fe faHoieO! vi(¡te les uns les autres;
&
fe donuoiellt des
pr~rens a~"Omp1gl)¡<S
de Y<rux ré–
ciprQque~ ,
l,.ucieo
parJ~
de
ce
He
cO)Jtume eomme tres-
8neienne ,
,&
la rapP9<te au
J~m~
de
N
uma.
V'Jt::;
ETRENN¡;~,
VQEUX,
f4c.
Ovide
a
cetfe meme
~éréIl}Qoi~.en
vl1c dans
lo,¡:p¡n–
met)cel¡J\!M
~~
fes
fatt~:
PoJte,a
//I~
.ritur ,
Ji"g,.i{~/u
,.,11;",i[r¡u
fawtt:
NWIf 4.i<(Jtd"
pOP.O
1'11ft
bOIl..
'!"rba
J;'.
f!:t
?1ín~ pln~
6xprc([ément
li7t. )(J(VIll,
<."p.
J.
l',c¡- .
",urn all'!í
ÚlF
i
piel1,ciJ
tiit~ J~tíJ
fTuAeioiliJ,1I1 Jl!vw,lJ'I
faHflml1 omi"anlllr .
jouRS
ALCYOl!'t~N~,
(Hij/,
p."c.)
p1)raCe ,que
l'''A
IrQuve rouv,ent dans
IC$
4t¡~urs
'pQ\lr clpril].ler
1,11}
¡~Il)'
.dl'
P'!'i~ .~ d~ tr.~quillité.
"
.
C~
expremon
tÍfj:
fon
prlgto~
¡I'un oifeau de mer.
l'1ue les
-N
aruralifies appellent
a7cJo,.
~ q~¡,
(elon el/x.
faít .fun oid vers le folfiice d'hil'<r, peodant
Ie~e¡
le
tems
e~
ordinairetl)!!m
~alt)1e
&
traQ~tlille,
ks
j"1frs aleyoni"",
Cuivant .I'anclenoe Ir>adi¡íqn,
ª,–
riY~llt
fept jours avant
~
(ept
Jours apre. le
rollljc~
fl'hlv~;
q\JelquC$-uos .ppollem ,ae tcms-12
Piel
ti,
S,
M artm;
&
le ql me qui
re~ne d~t1s
Gene fairon eRga–
ge les
aleyons
~
fair)!
)~~r
md
&
a
couver
leurs <rufs
p~.
les
roo~ers
qt¡, Cont an bord ge la Oler,
{::Qiqmell. 30palle 3uffi
!bar, ale)'on'm,
le 1ems qui
commence au
8
des
C1Ilen4e~
de
Mar~,
paree qU''Pn ob–
f.,ve .qu'il
!e~ne
POU! lors un wand calme Cur
¡'OO~31l
,tIRnnque •
.. JOURS,
GRANPS-JOU~s ,
>(
:"It<rifp.) .ou
HA\1TS'
) OURS,
éloienr
'loe
!=fpe~e'
d'ofljf.
~x~raordinaire,
0l!
'pltlt&' una cornmifljon Pl?ur ¡ell1r
¡e~
plains
génér~us
dq roi dans les pIovincps les pi!, élo'?;Qécs. '
11
·ne foat pas
.Ijma~r¡.r
que
¡:o,
fort , d'.mres oyent
ét~
a¡nli
110mm~es p~r~~ q~'on
les
t~I1Qi¡
g.t!S I!,s plu,–
loo~s
ionrs
de I'année, car on
~s
tenoit
pll'li~ur§
r"ij
I'~!lnfe
&
en différens fel11S; un
I~
appella
gra,ds
;~,!rs .
po.,1t dire que c'étoit
un~ amf~ "",I'3<'lr~il1air~
pu
1~ sr~i
100ent tes g,andes affaires.
!As
'g.a"ás~;ours
roytUt.r
furellt ¿!aali, popr j uger
eA
dernier
,ef!ém
!~s
afiaire¡
~s
¡><ovinces
les plu,
l1lofl.
gnées,
~
principalemem poor ·inf0rmer des . délits de
eeux qu!,
I'éloi~nement
ret!4oictlt plus hardlS
&
plus
~ntr~pr~r¡ans
¡
on les
¡eIlGÍl
orliio~iromeo¡
de de!,l en
d~ll~
Qns ,
lis
~!Oienl
¡::o!1JpoCés de perConnes choifies
~
dépu–
ties par le r0i
a
cer elfl!t; tels gue les
comnlilTair~s
. 1"
pellés
mi(Ji domi"iti,
que I)os rois de la
premiºr~
Il¡
g~
la
fecor¡de raee envoyo;enl da
liS
le?
provine... pour In–
former de la conduite de,
duc~
&
des co nltcs,
&
des
~bt~
"qtli pouyc¡ient' fe gliffer dans I'adr¡liniflration de la
Ju(l,oe
&
d~, tin~nce, ~ontr~ I'ordr~
public
&
génc!ral.
Les
X"""tlJ.;JQII"
1", plus
otl~iens
qui
ay~nt
porté
ce
nom, fqm "'UI que
l~s ~omt~~
de
Chl!1Jpagn~
¡tIJoienr
~ Tr~ye,;
&
ce fut
~
1'1I100r
<le
ceuI-oí que
I~s
aC–
Cem\¡lées pareillés ' qui
~
tenOtent au nom du r9i
fur~l1r
:lua¡ !10mmées
granás-J'~r!.-
.
,
La
féano~ ~~me
d!l p1!rlement, lorfqq'¡¡ éroit
~neo·
re ambularone, étOlt
nGmm~
grt!l1ds-;Q/frS ,
Les p!!rle–
mens de
~oulouf':J ~r~ux, ~retagne,
&
q~\!lque!
autr'"
t
~OI.ntaUnl leurs
gra"ds':'joHTS.
'
DepUls
q,ue !es I"!rlemens on,
~ré
rendus fédemaires.
les
gra"ds:/ours
n'om pll1ll été qV'uoc eommiffion d'un
eertaio nombre de
~u'ges
tirés '
dI!
parlement pour jUger
en dernier relTorl toutes qff'aires civiles
&
criminelles par'
appel des juges'
ordina;;e~ ' ~es
lieul, mémes les affairr¡s
~riminelles .~ri pr~rnier~'
Inflance.
'
.Les
derlll~rs
JIraNá'-jou" royaux
fonl ceu! qui
fur.ntreljus en.
1666
a
CI~rmont e~
A,uvergne,
~
al
\ Puyen Velal pour le Laoguedoc .
.
· N.~s ro;~ accorder~nr '~UI °prine~
tle leor
C:ln~
le droi,
d¡: falre teOlr de,
granJsofours
dalls leurs
appan.g~s
/1(
pai–
ries.; mai. I'.ppel 'de ces
gra"tis,;olfrs
're!fon iirqit au P.r–
I~'"~nt,
a
moins. que '!e roi ne I"ur eal
¡'~róy~
Cpé–
c,"lemenl le droll de Juger en deroier re!fort.
p.rnfieuls feigneurs avniem aum droit de
grañás-jours,
ou Ilon jl.geoit les ap'pellations interjettées oes juges
or–
dinair«, des orimes 9qi
í'e
eOlllmeuoieot
p~r
les bailli¡;
&
fénéchaux
&
autres Juges dépe'ndans du
f~ignetlr .
Ces
gr"n"s~Jollrs Ceigneuria~x
ont été abolis par I'ordonnsnce
(le
~<Í!lml1onl ~ul. d6fe~<!
1¡
tout
fel~neur
d'avojr deux:
degr~~ ~e
lunfdréhon
t;n
un
méfl1C
1,eu: qne1,gues pairs
~n
fon! cependanr encor. '>I.fembler, msis ils
ne
Jo:;ent
pas
eD
dernÍff re([ott.
~.
..
,
'
. '
.... , .. .....
l'>!0U1\