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J

ou

rl'Cultat. Cela Cufliu pour faire préCumer les anolages

&

les deCavanrages dans les jeux, gageures. haCards de la

rnéme nature. Un bon eCprit fer" de lui·meme ces

Cor–

tos d'eaimalion approchée, doOl on peut Ce comenler

dans preCque toures les circonaanees de la vie ou elles

fO/lt de ql}elqu'importance .

A

&

13

Jouene

Q'VU

deux dI.!,

n

condieion 'lile

ji

A

AIIUnt fix,

il

aRra gagnt: ,

&

B

J'i/

amtn~

Jept .

A

joue–

'a le premieT ; maiJ potlr compen!tr ce

d~ra'l,a¡Jtagt,

13

JORera deHX

eOllpJ

de f lliet ;

&

u/ti

;rt(tu'a

C(

que

I'~n

bu rautre ait aY1Jt'1J(!

le /lombre

'l/ti

fin;e

la

partie.

Si

j'on cherche le rapport de la chanee de

¡f

a

la ehanee

de

B,

00 le trouvera de

l03ff

¡¡

12l76.

Si

1111 1Iom/,,"(

de jfl;uurJ

A,

B,

e ,

D

1

E,

& c.

t OU1

"'gah force ,

alporent

ChaUCtll1

une

piue,

&

jlluene

ti

eondit;ulI

'l:lf!

d'/lx

d'entre

( IIX

A

él

B

commel1f ant

,.;

¡(Jlur,

,dlli

do

deux t{ui

perdya ,¿¿era la place

all

J.'JJuur

e;

~elll;

tia dellX 'lU;

perdra (IJera la

pl"ceofiH

JOMeN"

D,

jU}'1U'

¡¡

ce 9111un

d~

(el joruurl v ain'lruflr

d~

"lous In

a/lert¡,

tir~ I~I r1ti~{l.x

014 la

mifo. 011

'liern4fn–

Jt

1:

rapport

d!tl chancel

d~

tUNI Ctl iOllcurl .

Seto n 11\

folurlon efe

M .

Bernonlli , le nombre des jotleurs ét. nt

,, +

I , les ehances des deu . joueurs qui Ce ((,ivenl l'un

l'amre, font co mme

I

-+

2."

j

.z.IJ

,

&

parrant les chan–

<Jl:S

de taus les joueltrs

A, B ,

e,

O, E,

&e. Celon la

proportioo géométriqne I

+.

l" :

l~

: :

¡f

.

e

::

e

.

d :: d:

~,

&c.

Cela poCé, il n'eO pus diflicile

de

Mtermioer les

chanees de deux jou!"urs ,!uelconques , ou

av~nt

que 'de

co mmencer) ou ql1and

I~

Jeu efl

en~agé:

Par

~xemple,

Cont trois joqeurs

A

,

~

,

q;

alors

1J

=

~ ,

&

1

=

~"

:

2" .:

f .

4 ::

a

.

c.

el

en -a-

dire que Jeurs

chanees ou eCpérances de gagner avam que

¡f

_it gagné

B,

ou

B,

e ,

COnt conrne

S-,

f, 4, QU

COO!

.L,.!...'

4

'

14

,~

;¡ ;

caf taures

enCembl~ doive~t

Faire t L orCque

¡f

an-

ra

gagné

~,

le$ chances Ceront Gortlme-'-, -'-,

~=

l .

.

~'7

, S'il y

~

quatre ¡onenrs ",

F.!,

e,

D.,

leurs

ehanc~s

ou atrente, reront elt

eomrnenc;anr

comme 8 l, 81, 72,

64;

&

10cC~ lIe

¡f .

lpgné

B,

les chanc. , ou attente. de

B,O,e,A

comme

ll .

3l ,

,6.

S-li;

&

10rC~ueAa

gagné

B

&

e,

les chances ou atlentes de

e, o

,

B ,

-t,

com'ne

1(\,

18, l 8, 87.

. A,

~ , ~ ,

troiJ

;OIUUrS

d'!'{a/~

f oru, mtttent

U1U

[}Jeee.,

~ loft~nf,

ti

conditio"J

1"u

deux

f()m,,?-~nceront,

&

fJr,e

celut

t¡1I.1 pt rd,·a

{(Jrtira

1

mais en

fin'tant

aiollt~ra

u ne

¡;mm~

COWl)Plue

ti

la

mi{,

lofale;

&

ainft de [uite

d~

.

tfJL{f

C~l(X

'1m for;iront,

iv.f!fI!'J

ce 911'i/

y

en aie

IIn

fllJl

b

Itte

1t!1

deltx

a,t~re!

1

:5

'ltli tire

tOkt.

O"

deman–

¡¡.

!i

la

ehan.. de

A

&

de

B

efl

,m;/!e/tre

.11

plfll

»;all–

'vai{e 'Tue. ce/lr de

c .

S i la Cqm1l1e que ch1que joueur qui Cort ajoOte

a

la

marre,

~Il

la premiere Ll¡iCe ele chaeo n, com-ne de

7 • 6,

les ehances <je, trni, j ueu" fo'" é.'\,:1les. S i le

rappon de la Comme ajoOtée par le COrlanl

a

la marre

d (

:i la prc'11iere miCe en m'lindre rappor¡ que de

7 3 '6:

le Con de

A

&

B

val1t mie-ex

~ue

celui

de

C; fi ce rapo

POrt ell plus grand , le

f<>rt

de

e

d ile meillellr; 4 10

que

A

a gagné B une

~

is, ks

ch~nces

des j <>ueurs Con,

commc

le~

nOl11bres

~, ~,

lou

4 , ~,

l.

Celle de

1<

la plus

avanr1~euCe ,

7

&

~ell/

de

B

la maindrc . .

M.

B"ruoulli

¡¡

généraliCé' la Colurion de ec pro bl C1l1e,

eo

I'é,e~,i.lnt

" un

11

" nb-e de jouellr< ql\elconq ué:

A

':.5

B

dn~.x

io,u"u rl

d'/galf).

force

jouent

avu

1/"

~ombre

d.",,1 d,

ha/le~ ;

. pre.

f(lul'lue

U'>1J

i(

e>t

",a'l1I<e

.ne

á

A

pOllr

tl1Joi,.

ga.!.I1I,

&

troil

ti

B ;

un

ero.u'lU

91u

la chance d.

A

Wlut1.

d~

/a ;nife totale,

&

eelle, de

.

I

~

.

-

Bf·

.peux

jquer¡rJ ¡f

&

B

d'/!.~/e

{ora, j oueJIt

J

con,

titllOn

'111

autant

dr

(0;1

711.e A I'em,ooru,.¡f [ter

11,

B

lit;

á rJnnera

Itl1e piece.

d'ar~ent ~

&

qu'aUlawt

de

fuil

t¡ue

B

r

~m.poruYa

{tu .

A ,

A'

hli

<l1f

40nnera

toril

aleta nl

i

de

¡INI

f u'i"

jOlurvnt

lu[t¡II,'n

ce 'lIle I'lI.n

du

jOJl.eu

~.I

a;t

ga.~n

lorte.

¡tllr'l.el1t de r áutre.

/li

ónt

ma;;'t~l1a)ft

rha –

Cm1

(¡ttatr~

piue,1 ;

d~ux

!p,Oateu(J

f 0I1.1 N'fJe gogeurt

[re,.

le

nombre

de

10ll.rl flNl.ih

ont

encor~

ti

fatr~ ,

avant

rlu

/'Im

des der,x ¡.i. /puifl

d'4r~e"t ,

&.

'e ¡e"fini , R . ga–

ge 'Irte

/ .

ieu

finir~ (~

di.x

t~"rJ ,

&

/'0'"

ddrt)Qnde

la

ehtlnu de S t¡uj (!age

le

coneraire.

On trouve la ch:ao-

~e ~e

S

a

ce.lle de

i{

eqmr;¡e

r60

¡,

464'

.

S, ehaque Joueur avoit

~inq

pieces,

&

que la force de

A

fOt double de celle de B, le

rap~nrt

de la chance de

~Qlui

qui

pari~

gue le Jeu' tinira en dh tours,

a

eelle de

f01\ adverlilirc

1

re¡~ ~omme

38'oQ

a

656,.

-

J

O U

Si ehaque joueur a quatre picces,

&

qu'on demande'

qllelle doit etrc la t'orce des Joueurs, p ur qu'OI1 puiffe

parier avee égal

aV3ntag~

ou delavanuge , que le jeu fi–

nira

en quatre

coups, 00 trouve

que la

force

de

l\ln

doit

~tre

;\ la force de I',ulre, CO'llme

f .

l 74 •

1.

Si chaque jooeor avoit quatre pieee ,

&

qu'o n deman–

d~t

le rapport de leurs forces, poor qoe le pari que le

jeu fin ir. eo fi. coups, fllt égal pour & eontre, o n

11'

Irouvera comme celm d.

~.

n 6 ;\

1.

O .,or

jauwrs

11

(:1

B

d'Igale force, fone eonVenUJ d,

ne pal

qll.iu~

,.

le

jeu,

t¡u'il

"'1

ait dix

COI/pi

d~

jO/lis.

Un

fpeBauu,...

R g'!{e

c01ltre

Jin

alltre

S,

'l'te

'1"t1nri

Ip

partir:

.".,.

finira

pas ,

(JU

avatlt

t¡u'e/le

fi1tilJ~,

le ¡fJltt'ur

A

aur.

;1

~OUpl

el'

Q'Vlfntag e fur le

;olteur

B,

on

d~-

mande .

"p (Jrl

deJ

chanc~!

deJ

~a~~urf

R

&

S;

&

on le tre

e

Gommo

les nombres

3f2 •

673.

On vo ..

~ar

la lolm;on compliquée de ces problemes

I

que l'eCprit du jeo

n'ea

pas li mépri[able qu'on croiroit

bieu;

11

confille ' faire Cur-le-ehamp des ?valuarions ap–

proehées d'avanrages

&

de

deC3van!ag~s

rrés-dlfliciles •

piCeerner; les jo ueurs exéclltt!nt en un clio d'reil,

&

les

cartes

¡,

la main , ce que le malh.!maricien

le

plus [u–

btil

~

b;en de la peine

¡¡

déeottvrir daos Con eabinet . ]'en–

lens dire

qu~,

quelque aflini,.! qu'i1

y

ait emre 1 .. fon–

étions dq géometre

&

eelles du

jou.ur

,

il

ell

é~alement

r~re

de voir de ba ns

g~omerres

grands

laueurs, .~

de

Ilrands joueurs bons géometres . Si cela eO, cela ne vien–

aroi'-jl pas úe ce que les uns COnt aceoutumés

¡,

<je,

folmions ,igQureu Ccs,

&

ne peuvenl Ce contenler d" –

pell-pre$,

&

qu'au contraire les autres habitnés

:1

s'en re·

nir

ii

des

:i-peu~pri:s ,

lIe peuvent s'aflujeltir

¡,

la précifion

géométrique .

Quoi qu'i\ en foit, la pallon du jou

.0

une des plus

fun<Oes dont

011

puifle erte poffé dé . L/homme elt

ti

violemment agi:é par Ic ¡eu, qu'il ne pe ut plus [llppor_

ter

3\.lCUne

alltre

oecupation

A pres avoir perdu

ra

for –

tune, il ea concamné

iI

s'enn"yer le relle de fa vie.

JOUE R,

('}ftri(D.)

Ce

j ouer

de fon fi ef, lignifie ven–

dre une partie de

Con

6ef Canl démiflion de foi.

f/oy.r.

FIEF, D f.MEMBREMEST ,

&J¡;:u

DE FtEI' .

Se

;ou,"

de Ces qualilés, c'el! en changer Celg¡¡ l'ge–

currence . Un mine"r peut Ce

¡.u"

oe Ces qualilé> , e'e(l.

a-d're , qt¡e qnoiqu'il Ce Coil d'abord porté héritier,

iI

peut enCuile Ce pOrler douairier ou donalaire.

(¡f)

' JOUER,

(Mar.ine : )

911

dit d'un vairreau qu'il

¡ou.

Cur Con ancre, quand

iI

ea agilé par

\es

vents,

&

en

rq~me

tems a".llé par Coo anpe. L e gouyernail

jau.

10rCqu' il ell en mouvement.

J OUER

aVe< (011

mord , (Mar/ch. )

Ce cjit d'un cheval

'lui ma che

&

Ceenue Con mors dans Ca bouche.

Jou..·

de la 9'uue,

re dit du eheval qlli re.nue Couvem la queue

eomme un chien, Cur-lOut IJrCqu'on lui approche les

jal11bes. L es chevauf qui ai:nem

:l

ruer

&

:i fe défen –

dre fOn! (ujels

~

ce mouvem, l1! de 'lIJeue qui <léligne

CouveOl leur mauvaiCe

volont~.

J ()UET

d'une

ancr~,

éM uin•. )

V~ye>:.

JAS .

J ÓUETS,

(Mari"e . )

ce

r.

nt des

piaqu~s

de fer de

diverCe IQpglleur, donr OQ Ce

C~rt

pour empccher gue

111

ehevi'le

¡:le

fer qlli les

tr~v~rCe n'~ntre

dªns le bois oa

elles Coqt poCées .

,

,

'}OltelJ de fop de driffe,

pbques de fer Clouées

.U1;

cl\tés du Cep de drilTo pour

~mp~eher

que ¡'eIVeu des

poulies n'emaille le Cep .

.

JOU

G,

r.

m .

(Hift.

ane. )

les R,ortlains appelloieqt

jugum

un cerrain arremblage de trois piques ou

j~veli.

nes , dom , deut étoiem plantées en terre deboul, [ur.

llloméc;s d'une troifiel11e .n"eh.!e en-travers au hau¡ des

deux 'aUlres; élles formoie'm une efpeee de baie de por–

te , plus barre que

l~

hau,eur d'un homme ordinaire , a6n

o'obliger le, vaincus qu'on y faiCoit parrer prefque ouds

l'un

apr~s

I'aurre, de Ce bailTer; ce qui marquoil l'en–

,iere fOllnlifli on,

&

cela s'appelloit

millere

f"~

Jug

u"' .

T ous les aUlres peuples voifins de R ome 'avoieOl l.

m~me

"Cage . C'étOit le com ble du deshonneur dOn!

[e

[ervoil le vainqueur , pour faire Ce,uir le poids de Ca vi–

aoir~

il

ceu. 'lui avoiem Cuccombé : les R omains om

raremenl éprouyé eelte hOllte,

&

l'om alToz Couvem fair

éprouver

a

lenrs ennemis .

Cependant ils

!'~prollveren!

daos la guerre eontre les

Sammtes , lorfquc le ca nCul Spurius p oahumius pour

Cauver les troupes de la république enfermées par Ca flute

aux défilés des fO,ufehes Caudine" qu'on nomme au–

jourd'hui

/lreeA d'¡frpaia,

eonCen,it de Cubir lui-mcme

ecile inramie avec loure fon armée . · 11 etl vrai que do

retour

il

Rome,

iI

opina daos le Cénat, qu'on le ren–

voyat piés

&

poings liés, pour memo 3 couvert la

!oi

publique du traité honreux qu'il avoit conclu; Coo avis

fut fuivi, mais les Samnites De voulurem point recevoir

~

JDalheu¡CUl

tonful,

Denys