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JOU

ftr

;••

",i"aI.J,

t!loient 10US les 'luatriemes

jotlrs

aYanl

les hIendes, les ides

&

les nones de ehaque mois,

&:

quelq~ f~ries.

On .troDve dans le droit romain, dt's

jourJ

qll'on

nom–

me

c(J1"f~r",áill;,

qui étolen[ ceux 00

1'0n

affignoit (on

tdverGure

a

eomparohre pour le furlendemain de la pre–

miere audienee; d'aulres

appell~s

flati,

qoi 6toiem pOllr

tcrmÚler frs affaires avec 1'<IT3nger,

á.

d'aolres eofio

qoi portoient le nom de

;ufli

,.

c'ell-a-dire, Ireme

;OIlYJ

complels, aeeordés plr une loi des douze lables

a

celui

qui avoil :ivoué ron erime, ou i 'eelui (¡ui avoir élí! con–

damné, alio de lui dooncr la facililé do tronv<e l. rom–

me d'orgeol qu'i1 élOil oblig<! de payer, ou de ralisfaiee

de fljuelqu'óutrj! mani"e

i

la fentenee du juge.

(D.

J. )

louR,

([<onolo!..)

les andens qoi repr¿femoient en

figure toul ce qu',ls eroyoiem pouvoir en étre fufeepli–

,ble, donoeienl uoe image '3U

jo",

conlidéeé en lui

m~

m

e,

á.

CaDs aucun rapport oi

i

"année, ni au mois, ni

a

la felnaine, dool il fail partie. Alhéllée, dans Ca de–

<;:.iptio.. d'nhe magnifique ¡>Otnpe d'Anlhioehus Epipha–

ne, dit !lu","

y

voyoil des Ilatues de tOUles les fortes,

jurqu'i oeU". du

jou,

á.

de ,l.' nuil, de l'aurore

á.

du

midi.

e

- C,omlnc Je nom gre. du

¡.ti,

e~

fémioin, le

jou,

éloil

peint

~n

fe\Jlme,

á.

non-Ceulemenl le

jour,

mai.. au

Ili

fes partien éloiem aolli perrooni6éo5 fuiv3I1t leue gente.

• Loe

~eép.ufcule,

I

:

1

7'"""" ,

lJud

'ti

IIU

ten~hrll./,

ntc poffis Jic(re

lucrM,

( ~uJ

CNM

h"e

IAmnl,

Ju"i~

&onji"i/l lI,tliJ,

t

~

l

.

1e crépuCcule, dis-je, élOit peint en jenne garqon, qui

tenoil bhe torthé,

&:

qui avoil

\,tn

grand - voile érendu

fur 'a

1~le.

mais un peu reclllé en arriere; voil, , ce qui

délignoil que le crépufcule participoil

i

la lumiere

á.

aUI lónebr..:s, au

jotlr

&:

i

la nuit;

á.

c'en aulli ce que

r.gni6e ; l~

rtlrehe qu'i1 tenoil • la maiu; cae au poim du

jo.f,

il

fait un pou e1ai" mais

Ii

peu, qu'on a encare

heroin d'on 63mbe3u qui éelai.e.

'

, L'allroee au. doigts de rafe,

&

ero<e. v,lami"e

¡"I–

~"",

fe peignoil ell femme ayam un grand voile,

á.

ét.m tr.inée dan< un chae

:t

deu

I

chevaux; le voile

qu'elle po"oil fue fa Ille, éloit fort reculé eo arriere,

ce qui m.rqJle que la e1arlé du

jo",

ell déja a{fez gran–

de,

á.

que, l'obCcurilé 'de la

nUI~

fe dillipe .

Le midi ,

If"itm mediofol all'''''

Jf.Ie>

,det olympo.,

élOil

l!llli peiO! en femme, • caufe qu',l ell du genre

f~mi-

nm

daos la langue grécque.

,

Le

foir ou le verper,

i"fur~alll

terrlls iam croceo 110·

élÍJ

a"..llll,

étoil peim en ho¡nme qui tenoit le voile fur

f.

t~le,

mais un peu en arriere, paree que l'obCcueité de

la nuit ue fe .epand qu'infeo6blement,

á.

lai{fe a{fez

long-tems de la c1a'lé pour fe eo.nduire encare ,

Enlin le

cr~pufcule

du foir éloil repe6femé comme

celui du matÍ)I, par un petit

g••

~on

qui pacte un voile

fur la tete, mais

iI

n'a poinI de tI.mbeau;

il

lui 'feroil

¡nulile, puiCqu'il va fe pe(dre dans les ténebres oe la

nuil;

11

Ilem 'de fes deux pelites mains les eénes d'Uo

des ehevau.,. du ehae de Diane, prife poue la lune,

á.

Gui court fe précipiler aulli dans les andes de l'Océan,

¡".fi>eri"J ..

bilHrtO

in ""d"J '. Dill. Mythol, (D.

J,)

JOUR

h,,,

r.ux

&

malh""'Hx, (Litt.

anc.

&

",od:)

I

llUelq~e

ri$!ic\lle que Coit I'idée qu'il

y

ail dans

J.

na–

ture des

jo"rs

pila

h,*r<ux

ou plus

"

,alheur.ux

les uns

que les aUtres ;

iI

n'en ell pas moins vrai que de tems

immémorial, les plus célebres nations du monde, les

Chaldéens, ·les Egyptier¡s, les Grecs

á.

les Romains,

ont également donné dans cene opinioo fuperllilieufe,

dom lour l'OrieOl cll eneoee convaincu .

Les rois

d'E~yple,

felon Plulaeque, n'elpédioient au–

c:une

~ff.ire

le I.o,'iéme

jo,,~

de la femaioe,

á.

s'ablle–

Doiem ce jour-10 de manger ju(qu'¡¡ la nnit, paree qlle

c'éloil le

jo"r

funelle de la nai{fance de Typhon. lis

tenoiem aulli le dix-feptieme

jOll,

pour infortuné, paree

(lu'Oliris

~toil

mort ce jour-ta. Les luifs pnu{ferem

Ii

loin lel1r

extrava~ance

a

cet é>$ard, que Moyfe mit leues

recherches au .ang des tlivinatlons, doO! D,eu leur dé–

'endoit la pralique,

Si je pa{fe aux Grccs, je Irouve che7. euY la liae de

teutS

jou'l

apophrades ou Imlheureux, ce qui a fait di–

re plalfamment • Lucieo, en paelant d'un

flcheu~

de

mauvaife rencontre, qu'il relfembloit

a

un apophrade,

Le jeudi palfoil tellemem pour apopbrode chez les Alhé–

nieos, que cette Capeellition feule 61 long-Iems différer

fes :¡.lTelllblées. du peuple qui lomboient ce

jo",'-U.

Le

~oeme d'Hé(jod~

fue les Iravaux rulliques, écril daos

~

on7.ieme fieele avan! ]. C. fail I,In efpece de

~:¡!ell-

,']'qme

17111,

'

J

O U

73~

drier de!

j OIlYI

ht1ir~lIx,

ou

iI

importe dc ""former

cee–

ttines emrcprifes,

&

de

cell I

ou

i1

conVlem

de

s'cD·ab-o

flenir;

il

mee fue-tout dans ce nombre le

cinquieme jollr

de chaque rnois, paree qu' ajoutc·[-il , ce

j,ur-13

les

fu–

r.ies infernales..

re

prOlnenem

fur

la

terre .

V

írgj~e

a [Jiú

celte fi aion d'Héliode, pour en pacer fes géo.giques . "

f,

N 'entreprenez

rieñ,

dit-j) ,

le

cioquieme

j our

du niois .t,

" c'ell celui de la nailfanco· de Plueon

&.

des Euméni–

" des; en ce

jou,

la terre enfama lapel, le géant Cée,

" le c.uel Thiphée, en un mal, toute la race impi. de

,., ces -moreels qui confpnerent contre les dieo x". MaiE'

H é fiode, p0ur eonColer Con

pays,

mit au rang des

j •

.sys

h~ur~IIX

le reptieme, le huitieme, le neu vieme , le on"

ziethe

á.

le dou2 ieme de chaque moi. .

.,

Les Romains nOllS font a{fez voir par leur c.lendria.

la ferme eréaoce qu'ils avoiem de la dillinétion des

,Ol<rl.

II~

marquerem de

bl.oe

les

j O"YI

heureux,

á..

de 110i.

ceux qu'ils répllloiem

m.lheureu~ ;

IPUS les lendemaioa;

des k<11enaes, des nones

&

d;s ides , é!Oiem de eetlo

der~

oi«e

el

aere , L'hilloire nous en

a

conren'é l'époque

(¿

la eaiCon .

.

"l

L 'an de Rome

363,

le5 tribuns, mili"ire" voyaOl que

la CI!publique eeeevoil loujours quelque échec, requireot

qu'on en

.echereh~1

lA cauCe, Le fénat

ayanl

mandé

le

devin ,L. Aqllinius ,.i1 répondílique lorfque les Rorñaill$

avoiem combanu contre les Gaulois ; pres du ñeuve Al–

lia, avec

oh

Cucc~s

fi funefle, on avoit fair au. dicu:t(

des faerifi ces le lendemain des iaes ,de

J

uillet;

&

qu'a.

Crémere le, Fabiens furenl 10US'

tués,

pour aVO'r

com~.

haltu le méme

jo",;

Cur celle «'ponCe, le Céoat, de

1'..-,

vis du collége des pomifs, défendit de rien eotrepren–

dre

:l

I'avenir cónlte les 'eooem;s le lendemain des

ka–

lendes des' nones

&:

des ides; ehacun de ces

jourJ

fut

Il&l.mmé

.iour ¡u".JI.,

diu

"t".,

".¡""dltl,

inar4i!i<atItJ

~

¡nomina/iI, t&gyptiaclts

J;~l.

.

.

~

·Vitellius ayant pris polfetlioo du fouverain pooli6CII

le quin7.iemé des kalendes d'AoOt,

&:

ayam ce mémec

¡O"'

fail publi.r de nouvelles ordonnaoces..l. eUes fureóD

mal

ee~ues

du pellple, diCem SuélOoe

&

laeite, paeca

que tel

jou,

éroient ••rivés les deCallres de Crémero

&:'

d'A.JIia,

• ,

.

'

11 Y

avóil ,quelques aotres

;ourJ

efiimés

mltlb",,,,,,,

par les R omains; tels étoieOl le

ío",

du facri

ti

ce' aUI mi..

oes, celui des !i!muties, des f6ries lalines

á.

des fallle..¡

oales, le lendemain de.' vo\canales, le quatr'eme avanr

les noneS d'Oaohre, le rifieme des ides de Novembre

les n0qes de luillel

I

~ppeUées

eapeorines, le qualri¿niit

avaD! les , nones d'

A011, ,

ii

cauCe de la défaile de Can–

nes, á.'les ides de Mars, par les créalures de lules- Céfar"

On juge . bien qu'outee ces

jourJ-la

il

y

eo avoil d'au..

tres que

~hacun

ellimoil malheureux pae capport

a

¡Di.,.

m~me.

¡\ugu(le n'enrrcprenoit rien d'importaut ' le

j Ollr

des nones;

&:

quaotilé de particulie.s avoieut uoe folie

pareille fur le qualrieme des calendes, des nones

&:

de"

ides.

1

Plutieurs obfe.utiolls hilloriques, fuperfiitieufemenr

recl\eillie~,

ont comribué;]. favorifer,

3VCC

t3nt

d'autres

erreulS .. eelle des

jourJ

heurcux

&

malheureux ,

10fep~

eemarque que le 'temple de Salomon avoit été brttlé

par les Babylonieos le

8

Septembee,

&

qu'il le fut une

feconde fois au

m~me

¡.",

&

a.u méme mQis par Ti–

IUS. JEmilius Probus Mbile que Timoléoll le coeinthien

gagna loutes Ces viétoires le

JONr

de [., nai{fance,

Aux exemples lieés de I'antiquilé, on en joiut d'au–

tres puiCés dans I'hilloire moderne,.

00

prélend que

Charles-Quin! fut cambIé de loules fos peofpédlés le

jou

de S. Mathias . Heori 11 [, nous di,-on, fnt élu roi de

Pologne, enfuite .oi de France, le

¡ollr

de la peOleeÓlo',

qui. élOil aulli celui de fa nailfance. Le pape Sine V.

aimoit le mercredi .fue 10US les

iours

de la femaine, par–

qu'il

pr~lendoil

que c'étoit le

Jo"r

de f. nailIance,

d~

fa promotíon 8U cardinalat, de fon cleétioo

a

la paJXlU–

lé,

á.

de fon couronn,ment . Louis X

JI

1.

alTuCQ', qn.

tOUI lui réullilTóil le vendeedi , Hellei VI [, eoi d'An–

gleterre, :lOil atraché au famedi. eomme au

jo.,

de tou.'

les bonheurs qu'il avoil ép.ouvés,

Mais rien ne feroit 6 fucile que d'apportee cncore un

I'lu5 geand nombr" de fahs, qui prouvero;em l'mdiffé–

reoee des

jOJlrJ

poue la' bonne ou m311vaiCe foctune, s'il

fagiffilil de combatlre par des elemples de, pr6v.mion.

fupeellitieufes, contrai,es

IU

bon fens

&

a

la taifon

~

On, rem'arqua, dil D :on C. ffius,

l. ,XLI!.

que Pom–

pée fut .{falfiné en Egyple le

m~me

;our

qu'i l avoit

autrefois triomphé des Piralcs

&

de Milhridale,

&.

I'on

ajoutoit encare que e'étoil celui de fa nailfance . Le mé–

me

jour,

dil Guichardlll, que Léon X. Jpl faeré a

vee

une pompe merveiUeufe,

iI

avoil IIlé fait mifllrabiement

peifoPllÍCr un. an .uparavant. Re<:onnoilfoDs done

av~e

,

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