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" 3~

J

o u

fe meuve d'orient en occideDt SOloor de

l~

rerre ;:>en<lsnt

l'efpace

d'UD

an

1

cotnme

il

parait le faire

t

&

qu'eu

Inl!·

me tern'S la rerre tourne CUf

foo

ate d'orient en oeci–

dem, il eCl tacile de yoir qo'ou poim de la terre qoi

(e fcra troové foos le roleil, s'y retroovera de DOO.caO

UD

peu avan.t que d'avoir

fait

un tour emier.

4'époque ou le commencemcnt do

jo"r

civil, eCl le

tcrl1)e Ol!

le

j aor

commence,

&

011 6nit le

jo"r

précé–

.tcne .

11

efl de quelqul: cooréquence de 6ler ce tcrme

¡

&!

il eCl cerlain que pOllr diflinguer les

;OTl"

plos com–

JI1odémcm,

iI

faut le fixer

a

un momem 011 le folcil

~ccupe

quelque partí. fadle

a

diflioguer dans le ciell

par cooféqoene le mamene le plus propre

i

fix<r le

.ommeocement du

j." r ,

en celoí dms lequel le fol eil

parre par I'horiron ou par le móridien. Or, comme de

ces deuI iOllans, le plus facile

a

détermin.r par obrer–

valion, efl celui do

pa(f.~e

par le méridien, il Cemble

qo'Ol) doit préférer de faire commencer le

,011r

nalurel

i

minuit

OU

a midi; en effet l'horiCon efl Coovem char–

lié

de yapeors; .eI'ailleors le lever ou le cooeher dJl

Co–

reil fom Cujets OUI réfraélioos: ainr. il ell difficile de les

obrerver c..a emem . Car les réiraaions élevant l. Co–

Icil, f(lnt qo'il paroit Cur l'horiCon, dJns le tems qo'il

efl elJcore au derrous ,

&

p

Ir

conCé~uellt

elles augmen–

,ellt la durée du

1"'1r

lrei6del ;

00

ne peut donc Cavoír

e~aélcmem

la durée du

;o"r

par cetre méthode, fans

connoilre bien les réfraélions,

IX

fans pol1 voir

o~ferver

fac:ilc:meIU le foleíl

a

l'noriClI1,

de~x

chof.. qui rom

fOUVellt CuCceplibles d'erreur. e ependant comme le le–

nr

&.

le coucher du faleil fOil! d'un aUlre e61é le Gom·

l!)encement

&

la fin du

;ollr,

artifi ciel; ils paroirrent

¡wffi

~tre

propre. par ceete niCon •

marq~er

le commen.

cement

4

l. fin du

;our

naturo) ou dvil .

COt¡I qui commencent le

;Otlr

au lever du foleil, ont

I!.val!¡age de ravoir combien il

y

o

de lems que le fo–

'eil

~~

fcvé; ceux qui comillencooc le

;"Ur

au cOllcher,

(-avellt cQ'1lbkn

iI

leur refte de tems jllCqU'3 la fin du

jo"y;

c< qui peuI

~tre

utile d .ns les

voy.~el

&:

les dif–

fél en' rravmx : mais les 'uns

&:

les autres Com obligés'

.de .c.lcQler pour

avoir

I'heuf~ ~'l

n¡i<li

~

celle de mi–

Outt.

JI

u'ell done pas ét:.>noont que les

di~rens

peupl••

commeucem d.fféremm em leur

;our,

puiCque les raifolls

fom

a

p:I!-~res é~ales

de part

&:

d',qtre .

Ainu

1°,

les anciens Bl byloniens, les Perres, les

Sy–

riens,

&:

plUlietlrs aotres P""ple, de l'Oriem, ceul qoi

habieent aUJourd'hui les Hes Baléare.,

&

le. Grecs mo,

derqe"

1

&e,

comm~l\~ellt

leur

;Qur

au lcvc:r du foleil

.

,1'.

Les allc'en; Athéniens

&

le. juifs , les Aotri–

chicns, les B Ihé niclls, les M Ircom:nans, les Siléuens,

les nations modornos

&:

les ChillOis,

&<.

le commen:–

cem au coucher du foleíl ,

3

Q

Les anciens U Ihbrieos

&:

les ancieus. Arabes ,

aum-bien qoe II!li 1\{llono'T)es

moder~es

le aommencent

:l

midi .

4°· Les Egyptiens

&:

les Romaios, les

Fran~ois

mo–

dernes, I<s

An~lois,

les H(lllandnis. les Allemaus, les

Efpa~nols

&

les Portugais,

&e.

a minui!.

C 'étoit aum a miouie que les ancieos

E~yptiens

com–

m eoyoient le

,our,

&:

méme le fameul Mypparqoe avoit

1ntroduit dans

l'

l\llronomie

c~ne

O1aniere de comprer,

en quoi

iI

a éeé Cuivi par Copernie

&

par pluueurs 30-

Ires anrooomes; lIlais la phll graode partie des allro–

.nomes modernes a ¡rouvé plll$ PPlOmode de commen–

cer a midi.

Le

j our

fe divife en henres, comme le mois

&

la

remaioe eo

j.urs. V OY''?

H EU RE,

M

o I s,

S

E

t.!

A l-

ijE

&<.

.

Sur les différemcs longueurs des

;o/trs

dans les diffé–

rens cHm

liS,

"oyet:

CLIMA

T

&

GLOBE,

Les Aftronomes oot été diviC¿s emr'eux Cur la

que~

fiion, o les

jo" rJ

namrels C(lm égau¡ tout le loog de

¡'année, ou

0011.

Un proferreur de M'lhématiques a

Séville, prétend, dans un méonoire imprio,é

p~rmi

c.ux

eles T ranfaélions philoCophi4ues , gu'aprQs de. obeerva–

tions coorócuejyes pendam trois années, il a lrou vé

lous les

jo..rs

éllaol. M . Flamfleed daos le5 mélnes

T ranfaClions, rétute cClte; opioioo,

&

fait voir que quand

le Coleil efl

i

I'é~uateur,

le

jo"r

en plus court de qua–

ram':...fecoode., que quand il , fl aUI tropiques ;

&

que

quatorze jllurs trQpiqoes Cont plus longs que qU3torze

jonrs tquiooéllaux de

¡

d'henre, ou

~e

!<?

tJ)im!tes'. Cel_

le inégalité des

j~ttrs

vient de deuI différentes caures ;

¡'une efl l'eICentricité de l'orbite de la terre, I'anlre ell

l'obliquilé de I'éaliplique.

La

'comb;naiCon de ces deuI

ltluCes fait varier la loogueur du

j our;

&

e'efl fur oene

tn~ga1il~

qu'efl fondée ce qu'pn

ap~lIe '~lJ4li,,,

"u

JOU

1""1. VOJ'c>:'

ExeltNTlllelTÉ, EI1LIPTrQUr:

&

EQUA–

TrON DU

Tnls.

Wolf

&

Chambus.

(U)

JOUR .

( H ifl.

rom.)

le< R omains

€ommen~oient

le

jo,.y

miouie; il5 partager<ut l'elp3Ce d'ulI mmuil i l'au–

tre en pluoeurs parties, aUIqoelles ils

.sono~rem

de<

ooms pOllr les d¡¡liogocr. lis appelie..m le minuit

i"eli–

IIatio ;

le tems de

h

ouh

011

les

~oqs

om accoutumé de

chanter,

.t al/iciniIll1l;

le point du jour,

diJu~lIl:lm;

le.

midi.

mcr¡¿icsi

le coucher do COldl,

f",p r<md '''''fcJId/ ;

le roir,

vefptr4;

la nuir,

prima

fcJx,

psrce que Ion al ..

lume des bougi<s, des lampes,

des

ftambcaux, des qlle

13

nuit commeoce ;

&

13

dur~e

de la nuit,

tDlIt"billm .

Par rapport OUI

j OMrs

dOIl! choque mois eft compo–

fé. ils les diviCerem en falles , oéf'afles, jours de i.!ees,

joor. ouvriers

&:

férics. Les

i"urs

falles étQient com,

me nou. diCons aujourd'hlli les jours d'audieoce \ les

juurl

de palais . Les

j Durs

néfallcs élOlent eoUI penVDt lef–

quel, le barloan étoit fermé, Les

;ours

de

f~tos,

eeuI

Ol!

ji

n'étoit pas permis de 'travailler;

&

um6t c'étOit

le

jo"r

eneier , tanc6e juCqu'a lOidi [eulemem ;

&

les fé–

ries qlli fouvent n'étoiem point

;0.'1

de

f~tes .

V.ya

:.

F

ASTE,

N ÉPASTE, FÉRIES.

&c.

Enlin pour ce qui regorde la vie erivée des Romaios

peodant le

couro

de la Journée .

Voy,>:.

VIE

PRlvÉe

461

Ro..,a;'" .

(D.

] .)

]OUR

civil d" Ro",ai"s,

(Hifl.

rom.)

le

;ollr

ciYII

des ROlOaios étoil diviCé en plulieurs parties, aUIquelle.

iI~

d" onoient

différen~

noms . La premiere partie étoi!

nua;" "oJt.

miouit: apres

cela venoiem

m,did

1IoOir

;1I";n.1li", g Qllicin;l4m,

le chaot du coq;

(onthi"iul1f

t

qui élOil le tems le plus calme de

13

nuir;

dil,.,,,I..,,,,

la pointc du jour ;

&

ma/1C ,

le matin qui duroilJurqu'i

'11lidi. Apre5 midi , étolr

IfuriJiú jsu/hutia,

lue

nout

appellollS vulgairemem

la "le"lc; foliJ

OCC.[III,

le cuu–

cher du foleil;

apr~s

cel3 étoiem

fup" ma tm'p'f1al,

v~[pt,.,

'replI(cNlunf, CQ",,,,biu'1f ,

le tems ou I'on re

cou.–

ch. ,

&

.Jox i"tcmp<fla

qui duroit juCqu'a miouit . On

div/C"it aum la ouit eo qustr. parties que les ]{omains

appelloiem

"<ill,,,

<xe,,~ú

nu

"ig;li~.

V Qyr>:.

N

VI

T _

Parmi ces jours,

iI Y

eo avoit qu'on appclloit

f<f1i,

&

d'autres

prof.f1;;

ceul -Ii éeoi<;nt conCacrés a'IX dieux,

Coil

pour faire des facrifices, Co'l pour célebrer des jeux

en leur honneur. Ces

jours

de

f~tes

s'appelloient

fc-iat ;

il

Y

en avoit de publiques

&:

de particolieres.

Voyn

FE–

T~S

dcs

Roma;",.

Les

j o""

q\l'on oommoit

profcJIi,

étoieot eeUI danl

lerquels il élOl1 permis de vaquer

.u~

.ffaire. publiqoes

&

particullcres

¡

on les

parta~eoJt

eo

;o"rs fafln

&

nlfa–

jI,s;

les faCles éto¡ent aeUI

011

le prétcur pouvoil pronoo–

cer ces rrois mms,

tÚJ ,

diro, aááico,

(!'elt-i-dlre, lei

;qHrs

ou il étoir permis de reodre la jUllicc . Les

jo"rs

oéfafles 6toiam aeUI 011 i1s ne pouvoiem l'exercer, com–

me dans les féries,

&

daos les lems de la vendange

&.

de la moirron. 11

Y

avoil

aoffi des

JOUrI

appeltés

;"e,,–

cifi

&

,"do<iji,

dans leCqnel. on pouvoit rendro l. jnlli–

ce

a

eertaines henres (Culament. On le< truuve marqués

daos les fa{les par ces leures

F P

&

N

P,

qui ugni6eilt

faflus prior,

&:

ncfafluJ prior.

Qlll:lques-uns oonfonden!

m~l -a-propos

les

jotl"

néfafles avee ces

j04rs

oi\

1'00

r.

f~¡roi!

un Ccrupul< de !r.vailler, a Gaufe de quelque mal–

heur arrivé

a

pareil

;o"r,

cOlnme oelni de la· bat.ill.

d' Allia ,

11

ell cependam vrai qo'on a donné le nom de

nlfafln

ices

jOM

malheureux .

L.,es Romaios avoient encare d'autres

;qurs

qui avoiont

différens noms, cQmme

CC!llI

qu'on aRpelloie

ro",itial.~,

peodaot 1.lquels

!lO

tenoit les comiaes,

&

les

;.UYS

de

march~

appellés

mm";"",

ou

novclldi"a,

parce qu'ils re–

venoient tous Ics neuf

jo",s.

Les habitans da la campa–

gne veooiem

:l

la ville ces

jours

de marché, pour y por–

ter des denrée" pour

y

recevoir des lois,

&

m6me poor

y

travailler

leurs

proe~s,

depois la loi

hort."fia;

csr

JuCques-l. ces

;ours

avoienr (lté néfafles .

.

Les

;oMr/

qU'OD

nommoit

prtt/iar4J,

étoiclll

ccux

Od

il étoit permis de répeter ron bieo,

&

d'attaq uer Ces .d–

verCaires

¡

les

j o"rJ

qoi leur étoiem oppoCós, s'appelloieo!

non pr,elittr'J

l

c'éroit, par exemple, les

jo.rl

noirs

&:

funeOes,

diu atri,

qui .rrivolent tous les leodemains des

kalendes, des ides

&

des nones de ohaque mois; car le

people s'imaginoit ridiculement qu'¡¡

y

avoit quelqce cho–

fe de foneCle dans l. mot

pqfl

qui Cervoie

a

exprlmer ce

qoe naos appellons

Ic I<"d,,,,ai>/ .

Aioo IOUS les

j o""

malheureu~

fe oommoient

ch~

les Romains, comme

chelo les

Grees,

9es

j Qtlrl lfoir¡ :

Ll!s

1°11,./

heureux Qa

cOOtraire ·étoient appellés

blpncs

chcz ces deux peuples.

On oe pouvoit , dans ces

;.Jlrs

malheureuI, travailler

pnbliquemem • aocune affaire ; eependaot on doil les di–

(\fnguer des

jo"rs

oéfafles; car les féries étoiem des

¡O""

n~faCl~s.

&:

Ijor¡

~es

)01Irl

malhcnreuI .

L~s jol(N

appel,

lés