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JO R

10PP~'

(G/og. f«<rle.)

pecle ville,

&

po.t de mer

de

la

PaleOine fu. la

m~dil.rran~e;

elle ell nommée

]apha

ou

Ja1fa

par les aaleu" du moyea

age,

&

par

les modero...

V.yez

J

AP A .

C'étoi, le feul port que les

H~breux polJ'~dalJ'.DI

fur

la

médil"rran~e,

&

eneore en-il ICe.-m.uvai.,

a

cauCe

des:

rochers qui )'avaocenr dans la mer; quelque5 per–

fonoes croyent que cerre viII. rlre Con nom de J oppt!,

611e

d'JEolns,

&

femme de

Céph~e,

qoi ea fUI la fon–

d.lriee . Plioe,

/iv.

IX,

raeeonre que Seaums apporra

de

Jopp/

aRome,

p.nd

~at

fOil

~dililé,

les os <lu mon–

Ore qui devoit dévorer Audromedc;

&

S. Jérome dit

que de fon lenH, on voyoil eueore

i

Joppl

des mar–

-que. de la cha,oe par laquelle ee"e princelJ'e avoil

ét~

2lueh~e

lorfqu'oo l'e"poCa au moanre marin;

ma~

Ovi–

de oc nomme poinr le lieu de celre avaolure fabuleuCe,

(.{. Coroeille o'. eu gorde de choilir la Palenine dans

ca

lug~die

d'Alldromedc;

11

mel la Ceene en Ethyopie dans

la capilale du roy.ume de Céphc!e. Au rene,

iI

en Cou.

veO!

f.ir

mention d.

Joppl

dans le vieux

&

nouvean

Ten.menl, ainli que daos I'hifioire des CroiCades,

(D.

J.)

• jaQUES,

r.

m. pi.

(Hipo

""oá.)

Bramines dn

royaume de

Narlingu~.

11.

Coni

~nneres,

ils erren! dans

les Indes; il fe rrairem avcc la dorDiere duret!!, jufqu'i

ce qqe devenus abduls on exempts d. 10utes lois

&

in.

capables de toUI péché, il. s'abandonneat faus remords

a

toutes fortes d. falelés,

&

ne fe refufent aucuae fa–

tisfa61ion

¡

ils ororent ayoir acquis oe droit par leur

p~nitence

anr~:ieure.

lis ont un chef qui leur difiribue fon

Jeven~

qui en conlidérable,

&

qui les

eDvoy~ pr~cher

fa

doéhme.

JORDANUS BRUNUS, PHILOSOP81E

D!:,

(Hij1,

á.

/a Phi/o!)

cet holOme liugulier naquit

a

No–

le, au !Oyaume de Naples; il eO antérieur

i

Cardan,

i

G./fendi,

~

Bacon,

i

Léiboilt,

a

Dcrcanes,

:1

Hob–

bes

¡

&

quel que

fo.it

le jugement que I'on portera de fa

philofophie

&

de COIl cfpril, on nc pourra lui refufer la

gloire d',voir of6 le pamier a"aquer I'idole de Pécole,

,'afrranchir du defpotifme d'Arinote,

&

encour.ger par

fOil elemple

&

par fes écrits les hommes a ponfer d'a–

p!es

eu)¡-m~mes;

heureux s'iI edt eu moins d'imagina-

110n

&

plus de raifon!

11

véout d'une vie fon agilée

&:

fort diverfe;

il

VOy"gel en Anglelerre, en Franee

&

en

,AUemagne; il reparut en Iralie;

iI

Y

fuI arreré

&

con–

dUlt dans les prifons de I'iuquilition, d'ou

i1

ne forrit

que ¡lOUr IlIer maurír fur UD bucher, Ce qu'il lépondit

au. Juges \lui lui prononeerent fa femence de mort, mar–

que du couroge :

majori

¡orfa"

("".

t

;m.re

fmtent;am

¡"

nu

ájc~tj$

t¡U,VH

ego 4uipiam.

Les écrírs de Cel aUleur fom !res-ures,

&

le mél.n–

ge pcrpéruel de Géomé!rie, de Th60logie, de Phy(j–

que, de Mathématique

&

de Poélie en rend la leaure

péDible. Vaici les prinoipaul axiomes de fa Philo.fophie.

Ces ll!res que IIOUS voyons briller au-denus de nos

t~'es fom autant de

monde~.

Les trois

~tres

par elcellence CODt Dieu, la natare

&

l'homme. D ieu ordonne, la Dature exécure, I'homme

con~oito

Dieu en une monade, la Dature une mefure_

Entre les biens que I'homme puilJ'e polTéder, connot–

tre en un des plus doux.

Dieu qui a donné la raiCon

i

I'homme.

&

qui n'a

rien fait en vain, n'a prefcrit aucun lerme

a

fOil urage.

Que celui qui veul favoir commence par dourer; qu'

il fache que 1" molS CerveDt également I'ignorant

&

le

Cage, le bon

&

le lOéchan!. La langue de la vérilé en

fimple; ceUe de la duplicité, équivoque;

&

ceUe de la

..anité, recherchée.

La fub/hneo ne change point; elle en immorlelle,

filns augment.tion, fans dc:croilJ'emem, faDs corruprion.

Tout en

~mane

&

s'y réfout.

Le

mi"i",,,,,,

en

1'~I~mcnt

de tout, le principe de la

quamilé.

Ce o'en pas

.ah

q\le du

mouv~ment, d~

I'cfpace

&

des atomes; il faut encore un moyeD d'unioo .

La monade en l'e/fence du nombre,

&

le nombre UD

aecideut de la monade.

La m.tiere en dans un f1ul perpéruel,

&

ce qui en

un corps aujomd'hui, né l'en pas

dem.iD.

Puií'que la fubClance en

imp~rilJ'able,

on ne meur!

1I0int; Oll p'/lC:, no circule, ainli que Pythagorel'a

con~u.

l.-~

compoCé n'en paiDt,

:i

parler euaemenl, la fub–

fiance.

L'ame en un point auroor duquel les atomes s'./fem–

blent dans la nai/fance, s'aecumulent pendant un certain

tems eje la vie,

&

fe féparenr enfuite

jufqu'~

la moer,

.u

l'atome

""111..

1 devienr libre.

7'."..

VUI.

JOR

L. palláge de I'ame dans un autre corps o'en point

rortuil; ene ., en

prédifpof~e

p:u fon érar

~réeédent_

Ce qui n'en

pas

un n'en r:eu.

La

monade

r~unil

IOUles les qu.liré, poflibles; il .,

a

p:tir

&

impair, 60i

&

infini, élendue

&

non étendue,

témoin D ieu.

L.e mouvemeol le plus grand poflible , le mouvement

retard~,

&

le repos, ne fom qu'uII. Toul

fe

lrans!"re

ou leod au tranfpor!.

De I'idée de la monade on palTe

a

I'idée du fini; de

I'idée du iDi

a

cene de l'in6Di,

&:

I'on defeend par les

m~mes

degrés.

Toure la durée o'en qU'UD innant in6ni.

La réfolution du comenu en

ú:s

pardes en la Cource

d'une in60ilé d'erreurs .

La lerre n'ell pas plus a\l milieu du

rou~

qu'aucun

3urre point de I'univers. Si I'erpace en infini, le eeOlre

en Pill-!Out

&

nnlle

plrt,

de

m~me

que l'atome en 10Ut

&

o'en rieo.

Le

mi"im"",

en indéfini.

JI

ne faul p's coofondre

le

",i"i",lIm

de la oature

&.

celui de l'3rt; le

mi"iYAum

de

la nalure

&

le

mini",,,,,,

fenlible .

/1

n'y a ni bonré ni méchancelé, ni beauté oi lai–

deur, ni peine ni plailir abfolus.

11 Y

a bien de la diffeirence enrre uoe

qualit~

queJeon–

que comparée • nous,

&

la

m~me qualil~

con(jdéréc

¡jans le tout: de-lO les nOlions vraies

&

fau/fes du bicn

&

dq mal, dn nuilible

&

de I'utile.

/1

n'y

n

rien de vrai ni de faux pour ceUl: qui De s',,–

levent point au-del. du fenlible.

La mefure des Cenlibles ell variable.

/1

en impoflible que toul foit le méme dans deuI iD–

dividus différens,

&

dans un

m~me

individu dans deOlc

inOans. Comptez les caufes, mais fur-toul ayez égard

~

I'intlu

&

a

I'iptluenee. ,

11

n'y a de plein abfolu

qu~

dans la folldiré de l'alo–

me,

&

de vuide abfolu que dan, l'ioterval

k

des aton"s

qui fe louchent.

La nalUre de I'ame eO atomique; c'en l'énergie de

llotre corps, dans norre durée

&

dans notre erpace .

Pourquai I'ame oc conferveroil-elle pas quelqu 'allini–

té avec les parrios qu'elle a animées? Suive'l. ceUe

ldé.,

&

vous vous reconciliere'!. avee \lne

infinil~

d'e!tcls que

vous jugez impoflibles pendant fon union

av~c

le corps

4

apre, qu'elle eo eO

!'é'par~e.

L'ftlOme l1e fo corrampt point , ne na't poiQt, no meOr!

polm,

" n'y a rien de

Ii

pelit daos le toot qui De tende •

diminuer 00

i

s'accrolrre; rien de bien qui oe lende

a

~mpirer

ou

~

fe perfeaiooner; mais c'en relalivemeot •

un point de la maliere, de I'erpace

&

du tems. Dans le

tout

iI

D'y a ni pelit ni grand, Di bien ni m.l.

Le

10U~

en le mieux qu'iI en poffible; c'en une con–

féql\ence do l'harmooie nécolfaire

&

de 1'exíltence

&

des

propriélés.

Si 1'0n

réll~chit

attelllivemem fur ces propolidons,

on y trouvera le germe de la raifon fullifaote, du fy–

Il~me

des monades, de 1 'oplimifme, de l'harmonie prc!–

élabJie, en un ' mot, de 10Ule la philoCophie 16boidennc.

11. comparer le philofaphe de Nole

&

celui de Lei–

plick, Pun me femble un fou qui jerre

Con

argent dans

la rue,

&

l'autre UII fage ql\i le fuit

&

qui le rama(re.

11 ne faut pas oublier que jardan-Bron

a

féjourné

&.

profelJ'é la Philofophie

~n

Allemagoe.

Si 1'0n ralTemble ce qn'il a rép"ndu dans fes ouvra–

ges fur la oature de Dieu, il reOera peu de chofe

~

Spi–

nofa qui lui apparrienoe en propre o

Selon Jordan Brun, l'e/feoee divine en iofiDie. La

votonré de Dieu, c'en la néccffité méme. La nécefli–

&

la liberré ne fODt qu'un. Suivre en .gi/fanr l.

n~ceflifé de la oatnre, non-fe.lemenl c'eO c!rre libre, ma's

ce ferole eelJ'er de l'erre que d'agir aum·ment.

l!

c(l

micul: d'érro que de ne pa' .':rre, d'agir que dc He paj

flire: le monde

~n

dOllc élcrn.l;

i!

en UD; il n'y a

qu:um: fubOance;

il

n'y a qu'nn agent ,' la narure, c'e(l

DlfU .

NOlre philofophe croyoir la qoadrature du cerele im–

poflible,

&

la tranfmutation des mélaux poflible.

/1

avoit

imagin~

que les cometes étoient des corps

qui fe mouvoient dans

I'efp~ce.

comme la terre

&

le~

autres planetes,

A dite ce que je penre de eet homme, il Y auroil peu

de philofophes qn on p(ic lui comparer,

fi

l'impétuo!1l~

de fon imaginapon lui avoir permis d'ordonner fcs idées,

&

de les raDger dans un ordre fyllématique; mais il ét.,i,

né Poete .

Voici les titres de fes ouvragos.

l.

La

«It(

tie

14. ,;–

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D.

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