..
74"1-
1 P E
¡ P E'C A C U A N HA, r. m.
(Bol. )
N~""
ne
e~,,no;(fons point la piame qll; s'éleve de
h
raeme préeleu–
fe qu'o n appelle
iplc~<IIal1bn
du Pérou,
&
nou~
ne con–
no ilfolls eueore qu'imparf.¡i,ement la plame qUl Jette eo
terre la cadne nommée
ip¿ca~lIa1fha brun~
do
Br~~l;
"oici eepeudant la deCeriplioll qu' en a fllte . M. LID-
I
nceus .
."
L e calice ell diviCé eo cillq Cegmells égaux, étrOltS,
&
terminós en poime. La Beur a einq déeollpme
&
a
cinq étamines. Le
pil~i1
e(l un
elT~bri~n
plaeé cntre ·Ie
I
ealice
&
la Beur; on Ignore eomblen II
a
~c
(lyles. !=et
embrion deviem une baie arrondie poCée Inr
1<
callee,
&
ereuC¿e par le h3ut en m. niero ·de nombril . Elle n:a
qu'une e.vité dans laquelle COllt re"fermés troi$ noyaux
o(fcux , vo",és d'un ebté, 3ppl.tis
Cue
les de.u .otres,
rtlunis eoCemblo,
&
formam
Ull 610be.
Chaell n de
~"s
n oyaux qui ne renferme qu'une graine, ell Il rié de g\[\q
I
annelures. L. caeine efl tres-Ioñgue; la <ige
~arcmem
beanehue , ell eouehée tilr terre,
6t
n'a de f.ullles que
vers Con extré'nité: ces feuilles
Con~
oppoCées , ovales,
ppintues de deul cbtés, raboteuCes-, plus plles en-deC-
. fous qu'en de(fus, larges de de,u! pouces,
lon~ues
de
trois ,
&
les imerCeétioos de la tige om
a
peioe uo pou- '
'Ce de longueur .
Quam a l. plante qlli pou(fe en terre, l'erpeee de ra–
cine du Brélil qu'on appelle
iplN<(I,anba bl4."c
de Plfon,
nous Cavons Ceulemellt que c'elf uoe petite plante
ba(f~ .
, allh
Cemb13ble au plluliot , doot la tige qui
~'élH.e
du
, Jllil ieu de plulieurs f.ullles velues, ell chlegée d'un ¡¡ralld
nombre de pelites flcurs blaoches diCpoCées, par anneaUI .
Au relle,
7Joyn
PIGAYA.
(D.]: )
1l,t.c AcuANHA,
t
Mdt. m/d.) L" plcacuanba
ell une
raeioe que les M edecins ordonnent a(fe1. commullérnem ,
I
fur-tollt dans les form ules latines, Cous le nom de raoi–
ne du Bréfil,
radix brafili"'fis.
Ce nom oc convient
pourtant qu'a uo" des deu. eCpeces dont nous all:ll1s par–
lee : mais comme
00
employe indifféeemment ces delix
eCpeces , malgré quelques différences que les bons phar–
maeologifles
y
Ollt
obCervées , le nóm Cpécifique de
ra-
I
J ix br4]ili<nju
cfl devenu daos l'uCage eommun, fyo,,!-
nime au
J:pOt
générique
iplcacua"ha.
~.
I
L es deux e!jieces
d'ip/caeuanba
font le gris
&
le brun .
Voici leur deCcriplioo d'apres M. Geoffroy. ,
'
L'ipécacu31lha gris,
;p~caclI{f."ha cjn~r~a, ;p~ca(.anha
plru'l1i4111', off. bex,ul"illo,
&
R ais de oro, liifPa"o–
rum,
peut· etee
l'ip/cacH"nba Manc de P iJon,
di
unt ra–
!=ine épai(fe de deux ou trois lignes , tortueuCe,
&
com–
m e emourée de rugofités , d'un beun e1aie Ol! cendré,
I
deoCe, duee, ealfante, rélineuCe, ayant dans
[00
mili.u
daos toute Ca longueur, un
fi
let qui tient Iieu de moelle,
d'un go(lt un peu acre
&
amer,
&
une odeur Coible-.
L es ECpa¡;no ls en apportent tous les ans a Cadix du Pé–
rou,
ou
elle nalt
aUl
environs des mines d'or.
L 'ipéc3.cuanha bruu,
ipuacuanha, [ ufta ,
jp~cacNtI"ht'
;rafilienfis ,
&
radix bra/ilienfis off. ,p<cacuanba altera
feu fllJea Pifonis,
e(l une racioe tonueuCe, plus chargée
de eugo lités que
I'iplcacuanba,
geis, plus menue eepeo–
dam, <t'uoc ligne de grolfour , brune ou noiratee en-de–
hors , blanehe en-dedans, légerement amere.
011
appor–
te eeUe eCpeee
d',pleatlltJnba
du Bréril
a
Lisboone .
L 'irlcaclfol1ha ,
Coit gris, foit brun, contient une
quantlcé eonliMrable de rtfine ,qu'on en Cépare par I'e–
fprit de vin,
&
un extrait mueilagioeuI pue, e'efl-a-di–
re
Colllbl~
par les meoUroes aquellx Ceuls .
Selon les expérienees de
M .
Geoffroy, huit ooces
d'ipleftcuanha
gris doonel1t
di~
gros de réftoe,
&
troi.s
onces
&
demie d'extrait;
&
neuf onces
d'ipltacN4nba
.r:m
donnent fix geos de rtCtoe,
&
une once trois gros
d'cxuait .
SeIon C aetheurer , ces principes réíideot entierement
dans l'éco rce de ces eaeines; Icue partie ligneuCe en eU
lIbColumel1t dépo urvue; ce deroier auteur a retiré d'une
once d'écoece
d'iplcaw anbn
gris quatrc Cerupules de ré–
úoe,
&
trois dragmes d'cItrait;
&
il penCe que M.
Bouldue pere n'a pas féparé exaétement ces principes,
loeCqu'il o'a obtenu par l'applicatioo de l'eCprit de vi",
que trois grains de rétioe pae once, de l'un
&
de l'au–
tre
iplcaC1Janha .
L a réfioc
d"pleacllanha
excite pui(famment le vomiC–
femt:m ; l'extrait I'excite
tres·pen,
purge doucemem,'
&
{'alfe pour
~tre
légerement allringont
in rueJJN,
e'er!–
.-dire rur la fin
de
(pn opération purgative.
N ous donnons tres-rarement I'un ou I'autre de ces
prioeipes ainfi Céparés, ou pour mieUI dire, ils Cont 'eo–
¡ieremem hors d'llCage. NOl1s donnons Ceulement quel–
queroi s la décoétion non fi ltrée de deux gros
d'iplca–
~uanba,
ce qui efl donner en effet preCque toute la par–
,i~ ~lJraélive
de
c~ne
<!rollll.c"
&
la petite quancilé de
1 P
E
rétine qui peut noir été détachée par I'.aión mécha–
nique de l'ébuli,ioo de l'ean. Cettc décoétioo fait vo–
mir tres-doucemeo..
G.
Pifon qui ell le premier qui a
publié lc.s- Vertus de
l'ipltaClla"ba
dans
Con
hifloire Da.
tureHe du ..Bréfil eo t
748 ,
préfere eette décoétion i l'u–
rage de
l'ip/cama"ba
en fnbnance. eareheuCer propoCe
one eorreaion de ce remede abColument analague
a
la
précédeme, J'avoir de diminuer eonlidéeablement la pro- .
portioo de la réfine. daos
l'ipleAeuaHb~
qu'on Yeut don-.
oer en Cubllanee, en enlevant une partie de ce ptiocipe .
-par uné applidtion eonvenable de l'eCprit de vio .
.
Les v(les de.. ces ameues peuvent
~tre
tres-Ionables.,
&1
fouenir uo rem'ode plus
me,
plus enovenable dans cer–
tains Cujets déliea", ou daos les cas on les remedes tro,. .
.étifs Cout contre·indiqnés ; mais a(fez généralemeot oous
donnons
L'iplcocllal1ha
en
fllbtlance,
fans
DOUS
acrujettir "
a
ce§ pr¿cautions,
&
noos ne trOuvons pas .que ce
Coit
un ,remede violem,
&
dont l'.élion Coit Cuivie d'aecidens
graves,
. C 'efl t
O ,
-a titre de vomitif, de re'mede gc!oéral qua
n oClS l'employoos depuis dil grains juCqu'i viogt
&
~
trente. On penCe a(fe" Qommuoément que
Coo
aaion etl
pi", mod6rée que celle du tartle émétique . Ces
deu~
,remedes font preCque les Ceuls vomitifs employés dan;
)a peatique la plus
re~ue;
le premier daos les légeres io–
commodités, principalemerit chez les femmes
lit
che.~
les cofans ' lé dernier dans les maladles proprcmeot dI–
t<s,
&
totljours meme daos les Cojet' robolles.
Voyet:
V
OM ITlF..
L'iplc"eH~nha
en le reul é.métique que nous
tirions aujourd'hui du regoe végétal .
2°.
La célé!>riré de eeue dwgue e(l principalement
fondée Cor res enets admirables daos les di(feo<eries ; elle
¡¡uérit infailliblement les di(fenteries communes ou moios
graves,
&
elle coneourt
effie.~emchr
a la guériCoD deo
dilTenteries épidémiques
&.
mallgoes.
Voyn
DI5SENTI!:–
RIE. On le doone daos ces maladios, premierement
a
haute
dore, c'eft-i-dire,
a
quin7..e, V!ogt '. [r-eote
gt,i~s;
&
0 0
réitere ce eemede deu
x
ou trolS folS dans aes
10-
{ervalle; convenables, Celon l'etigence des eas;
&
lorfque
les fymptbmes commeoceDl 3 s'aftoiblie,
ineunte moró;
du linatiO>le
e'ell une pratique utile
&
tres·ufitée
ir
P••
ris de le
d~ooer.
tres-petite doCe, mais Couvent eélté–
ré~
par exemple
i
deux ou trois g rains dans uo exci–
pieo't convenable, la conCerve de ['!fes" . le
diaCeor~lium,
& e.
trois fois par jour, pendant
hUl~,
dlX, douzo JOues.
.
voJ.ezDlSEENTER lE.
•
O n trouve dans les boutiques , [ous le oom
d'iple4-
'cuanb:J
blaoc, une racioe qu'i1 n'efl pas permis de c,ooo
fondre avec
I'ipleacuanba
hlaoc de PiCon, puiC'I,úe
e~
dernier ell', felon
COI
auteur, émétique
&
purgatlf, aD
lieu que
l'iplcaeu"Hha
blane de noS' boutiques o'a poior
ces vertus .
(b)
,
¡PECA-GUACA, f.
m.
(Or1lith. exot.)
eCpeee de
canard du Bréfil, plus petit que eelui qu'oll nomme
ipe–
cati-"poa ,
d'ailleurs appd voiCé
&
foc< au·de(fus pae la
beauté de Con plumage. Sa
t~te
ell remarquable par one
rache rauge Cur le milieu; Con dos ell d'un blaoc de
eygoe; Ces jambes
&
Ces piés font jaunes;
iI
efl vif, fé–
cond ,
&
s'en8rai(fe .ulli bien dans une ba((e-cour que
dans I'eau . PICO .
Hifl. B rafil. (D .
'J. )
IPECATI-APOA,
&
par les Ponugais PATA,
f.
m.
(Ornit. exot.)
canard du Bréfil, de la gro(feur d'u–
ne oye; la téte, le col, le ventre.
&
les pUlies iofé–
rieures de la queue de cet oiCeau, Com blaoehos; mai, le
fommet de la téte, le dos,
&
les ai'les, ont la eouleur
du plus beau veed de nos eaD2Cds
¡
le hallt du bec etl:
eouven d'un tubercule eharnu, jaCpé de taehetures blan.
ches; [es jambes
&
Ces piés font gris-brun ; le mile fe
dillingue de la femelle par quelques loogues plumes d'oll
brun luiCam, qu'il a Cur les 1'les; coue efpeee de caoard
ell tres-eommune dans les rivieees du
p.ys• .
&
fa ehair
ell etlim6e.
(D.
'J.)
IPECU,
r.
m .
(Omit. exot.)
tres·beau pic-verd du
Bréfil, qui a la gro(feue de nos pigeons; Ca [¡:te d'on
rauge vir", éelatant , efl couroooée d'uo.
ce~(C
de plu–
mes do la
m~rne
couleur; foa col noie ell oroé d'une
baodeleue blaocho qui décourt de chaque cbré;
Ces
ailes
COOl ooires en-dehors,
&
eouges par-de(fous, Ca queue
ell toute ooire; fon veotre
&
res eoilTes COO[ diapeées
de noir
&
de blanc;
[00
bec ell deoit, dor, aigu,
&
f.itpour percer I'tcoree
&
le bois des arbees. Margra–
ve.
iJifl.
Brafil. (D.
,7 )
IPRES ,
(G/og.) P'ó)'ez.
YPRES.
IPSlo. LA ,
( Glog. )
feloo LéuncJavius , ville de la
Turquie européenne dans la R om30ie, avec un arche–
v~ché
groe, Cur la ri.iere de Lari(fe,
a
22
lieues,
Cud~
ouefl d'Andrinople,
8
fud·ouefl de TraJanopolis
1'0
Cud,
oLlell de ConllaQtinople.
L ong.
43. H -
Jal.
4
0 .
n .
• ( D .
'j.)
IPSWIClcl,