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I P

s

IPSWICH,

(GI.g.)

ville conrrdérable d' Anglelerrc ,

eapi"lc de 'a province de Suffolck, avee

00

por< Ire,–

comonode ; elle e"voye deox dépurés

3U

Parlcment,

&

eR lur la Sroore,

i

environ

lO

mille,

de

la m«,

ff

nord-ejI

de Loodr-s ,

long .

r

8. 3f.

la!.

p.

6.

Wol(ey qui m3fcha de pa;r ovee les louve"ins, na–

quir

a

Ip{whh;

on ne peUI q'J'/;"e érooné du ,6 1e qu'il

joua daos le monde, quand

0 0

con lidere l'obCcuriré de

Ja

113iffance.

F ils

d'ull

buucher,

il

dcviot archevc!que

d'Yorck, ch:m cclicr d' Angletc:rrc, cardinal, lég3r per–

pétuel

J

Jatut,

l'ar:;itrc de

t'Europe

,& le premier mi–

n¡fire de

ron

maicrc , fevém d'une

J.>uilfloce

3bfoluc dans

le Ipiritucl

&

le temporel.

L~

bulle que L éntl X. lui

en vaya

l

luí donnoil droir de nornmer des doéteurs en

tomes facultés , de créer cin qu:uue chevaJier$, cinquan–

te comres palatim, autan! Q'",=oIYle , de ehapelaios,

&

.de oOlaire, apoRoJiques ; enfin de légitimer les batards,

de délivrer les prilonniers,

&

d'accorder des dilpenles

fans bornes. Envirooné de toures les grandeurs mon–

daioes

iI

Cuccomba

a

l'ordre d'Hemi

V

Ill.

de

I'arr~rer,

re mil au

lit

en 3ppcC'oanl cene nouvelle,

&

mOUrut pcu

de Jours aprcs en r

f3

r, ilgé de

60

ans , le plus riehe

&

le plus émintm partiéulier du lieele: cepend.m il ma n–

era dans cene

conjonéhue

un eourage qu'oo ne devoi[

pas a!tendre d'ull homme corrompu dcpuis li lon,¡-tems

par I'ambidon, la iorrune

&

la voluplé; Ca morr partlt

toute limpie ;.

l'An,~lererre;

elle

n'y

lit pas plus de bruit

que

fa

nai/fanee .

(D,

J. )

IR

IRAC,

(G/"gr.) Traca,

~rand

pays d'Alie divifé en

/r",-A,-abi,

&

en

/,-oc-Aglmi ,

L'

Irac-A'r(lbi

1

ou

l'

Irfl(llU

babilonienne, ell arroCée

par le Tigre

&

par l'Euphrale; elle tire Coo nom de ce

que l'Arabie dé(erre s'étCl1d

jUI~l1es-la;

elle en preíqlle

toure fous la domination des Tures ; Bagdat en en la

capitale .

L'

frac-Ag/mi,

ou l'

Trac

perfienne, ainfi nommée par

oppo(jtion

~

I'fr'''{ft'

arabique, ell bornée par le Gh lan

&

le TabriRan;

elle

a au N . I'Hérat, a I'E. le Sabie–

nan, au S. le Fadillan,

a

1'0. le Laureflan

&

les Tur–

comans; la partie orientale de l'

Irac-agé mi,

répood

a

une partie de I'aneien royaume des P.rthes; il ell appel–

I¿

J/bal

par Naílir-Eddin

&

par Ulug-Beig , qui s'ac–

cordem (nlemble Cur le nombre, I'ordre des vil les ,

&

leur po fition; quoique

l'

Irac-agémi ne Coit plS la PerCe

propre, elle eR Cous la dominalion de ce royaome

&

dans le cemre de I'empire, puiCque c'en dans celte con –

trée qu'en l. capilale de tome

la

nation, Je veux dire

Ilpahln,

Voye:¡;

ISPAHA

N.

(D.

J.)

IRACAHA,

C.

m . (

Hifl. nato

B ot. )

graod arbre d'

t\–

mérique, dOn! on ne Ca;1 rien, finon qu'il porre un fru it

tres-bon

a

manger, qui re/femble

a

nos poires;

Ces

feuil–

les Com a-peu-pres comme eclles du figuier ,

IRAN,

(G/og . )

nom que les Orientaux doonen!

a

la Perle en général,

&

a

une prov;"cc particuliere de

PerCe , eotre I'Aras

&

le Kur, dont les villes principa–

les COl1l Errivao

&

Nachfchivao .

(D .

7 . )

• IRASC IBLE, adj.

(Gram.

&

Philofophi~ .)

ler–

me de Philofophie Ccholallique . 11 eR eerrai'1. que toos

les mou verncns de oOlle ame peuvem

Ce

réduire.o defir

&.

a

I'averóoo, au deHr qui notls porre

ii

approcher,

a

I'averfio n qui notls io(pire de fuir. L es Scholalliques

001

cnmpris ces deux mouvernens Cous le Ilom

d'appltit,

&

ils out diRingué I'appétit en

iraffible

&

en concup;–

fcible. lis r'pporrent au premier la colere, I'audace, la

crainle, I'efpéranee, le déleCpoír

&

le relle de certe

fa–

mille; au Cceood la volupté, la joie , le cefir, I'amotlr,

&<. ...

Platon c'lrnplé toit le Iylleme de l'ame, en njou–

tan!

a

ces deu x branehes ulÍe parrit: railonnable, c'éroit

la Ceule quí lubr,I!l, aprcs la deRruétion du corps; la

Ceule immorrelle; les deux autres péri/foieOl avee lui.

ti

pla~oil

la quaiité

irajcible

dans le creur; la concupífci–

ble dans le foie, la ,.ílonDable dans la

t~te .

11

efl eer–

rain que nos paílioos,

&

m2me plus généralemcl1l nos

aélions, om totHes des organes qui leur

({,m

afleélés;

mais la rubllanee eR uoe . On nG con,oir pas que I'une

pa/fe

&

qtle I'autre reRe. Quoi qu'il en foir, certe vifioo

prouve bien que S ocrarc

&

Platon n'avoienl aUCUllGidé.

de

la Cpiritualiré.

1

R E 'N

A RQ

U E,

t.

m.

CHiflo

anc.)

nom c'nn of–

ñcier de guerre dallS l'ompire Gree, don! la fonélion

élOÍr de maÍmenir la paix, le repos, la rranquilliré

&

la

sOreré dans les Provinees,

Ce mor en Gree,

"'"~'X'''

compolé de

'/1"',

p4,ix,

&.

_Il;f,t,

p,-in&t,

&

ttPx. ... ,

f ommal1de,mellt.

70111'

PUl.'

1 R 1

7 -H

DJns le eode de Jollinieo, il el! dit que les

ir/ na r -

'1ltU

COOt

en\'C)yé~

dans les

prrl\·jnce"

ponr

y

maimcuir

la rranquilliré

&

la paix; ce qtl'rls faí l;,iem en

ruoin~ot

Ic.s crimes,

&.

en

f¡if.'Wl

oblerver

le h..is .

11 Y

2VO:[ enCOre un

alHrt;:

irl l1ar!f'u

dal1s

le~

viUes,

pnur

y

procurer

&

y

con'crver

19

concorde entre les

citoyeo!,

&

Y éreilldre les di/fenrrons. O n

l'app~lloit

311-

rrefoís

prlfet

d.

la

",ill, .

V n) <Z.

P R'F ~r.

Les

empercurs T héodoCe

&

Ho nor us rup?rimerell t

les charges

d'irl ntlrt¡"eJ,

paree qU'3bnfam

ce

leur pou–

vo ir, ils

vexo:enr

les pC:Jplcs, 3U licu

de lIu'lI[enir

en–

U '

CUI

le ban

ordre.

J/oyez. le D i!!ion1J,

d~

T rlvoux ,

IR E'S ION

E,

r.

m .

(Lile. }!,"'1.)

e'éroit chez

le.

A thénicns

UII ratnC3l1

d'o livicr

clHonillé

de

¡line

3\'ce

des frui[s auachés

(OU[ :lUto ur;

on

le

porh,Í{

dal\s pIu–

tieurs

felCS

1

les aneicns auteurs

en par1cm bc.\Uconp

&

citen[ les vers que

l'on

chamoit en le portant,

I /u)'r: ::..

Meurfills

d,

Fcjlis Grd!C. lib.

V. (D.

J.)

JIRIO ,

C.

m .

( HijI.

mod.)

efpece de dard que le;

Tores lancen! avec IJ main. lis fe piquctlt en cel. de

force

&

de dextérité.

lRIPA,

C.

m .

( Bota11. exot.)

grand po mmler des

lndes orrentales, connu dans I'isle de M alob,, ; les au–

reurs de Botanique I'appellent

maluJ indica, pomo cucur–

óiti-formi ,

mOfJopy'-~"o;

00

dre de

fOil

frui[ une huile

p"ur la galic

&

les maladics cur.nées.

V.yet.

R ay,

H ijI.

pla11'.

(D.

J.)

IRIS BULBEUX,

C.

f.

(Bot. ) x ipbi," .

genre de

plaore

ii

Reur Elheée, monopérale, reaembla",e

ii

eelle

de la Rambe ,

Le

piRil a trois pérales ,

&

le calice de–

viem un fruir de memc forme que celui de la Rambe ;

mais la racine elt bulbtU le ou compaCée de plufieurs tU–

Diques, Tournefort,

infl,

re; herbari,c,

f/o)'~~

P L AST E .

IRrS,

(Boun.)

gence de plame bulbellle, donl on a

dotlné les caraéteres au

mot

FLAMBE.

Enrre les

74

cfpeces

d'ir;s

de M. T nurnefo", nous

nous

coutcnterons de décrire

¡'iris ordi;1flire

1

de dirc m\

mot de

I'iris de

flo'-CNct,

&

de

"iriJ j amu de marfl/J ,

qui roures Irois imére/fenr principalement

les

Médecíll' .

L'i,-i.r

ord,nfli,e,

l' it,jI

11lJ{I,..as ,

eH

J'i,-iJ

1.mlgar

iJ,

G~r",,,,,ha,

five

h.rtmjis,

five

[)'J.._ftris,

de la plapa" des

batanilles.

So racine (e répand obliqnemenr Inr la (urface de la

terre; ellc eR épailfe, ridée,

genouDl ~e,

d' un

rou~e

brun

en dehors, blanclJe en dedans , garnie de libres

¡¡

Ca par–

tic inrérieure, d'une odeur acre

&

forre, lorrqu'elle ell

réceme, mais qui devient agréal>lc lor[qu'elle

a

p~rdu

Con

hllmidité, Les feuilles qui Cortent de eerte ,"cme,

fo~r

larges d'un pouce, longues d'une

,colldé~ ,

fermes ,

pletlles de nervures,

&

de la figure d un porgnard : el–

les Cool tcllemen! unies

&

roufflles pres de

la

racine,

que la parrie ooocave d'une feuille cmnralfe la parrie

co nv«.ou le dos de I'auere fellill t. Enere ces fcuilles"

s'éleve uoe tige droite, cylindrique, IiRe, fer!Ue , bran–

ehue, diviCée par quatre o n cioq nreuds , gart1ts de fetlll–

les qui I'enrourenr,

&

qui Com d'autane plus petites , qu'

elles Ce trouven! pi liS pres du Comme!.

Les Aeurs commencenl • paroltre vers

le

prinrems ,

&

Correnr de la coeffe membra'leu(e qui les ell velop–

poir: elles

10m

d'une Ceule piece, diviCée en li x quar–

tiers, trois élevés

&

Irois

rabatl~s,

extérieurement de

la

eouleur de pourpre, ou de violette parCemée de veones

blanehes.

Le pillil s'éleve du food de cette flem , Curmomé d'un

bouquer

a

Irois feuilles de la me me couleur,

vOll!~es,

&

formant une eCpece de gueule.

.

Le ealice deviem un fruit obl0ng , relevé dc trOIS et>–

tes;

il

s'ou vrc: en troi¡ fcgl!lenS par la pointc,

~

en

par ..

ragé en rrais loges rernplies de Cernenees rondes, oblon–

gues, plaeées les unes fur les surres .

Cerle plante ell cnllivée dans nos jardins ,

&

com–

mence ;\ flenri,.

a

la fin

de

Ma; .

V iril de

n..

m,·c,

en

appellée d<s Boraniltes

iris

~!ba, iris flore

.1Ib'l,

ir;s

''''/fJreíJt ;1I4' ,

Elle \le dittc re

pOlnt

de

l'

ira

ordi"aire par la fi gure de Ces racíncs, de

Ces

feu flles

&

de Ces fteurs; mais Cculemetlt par la Gouleu r .

Eo eff.'er , le> feuilles tiren! plus fm le verd

de

,~er;

Fes

fieurs d'u n

bla~c

de la;t, o nt pell d'odeur,

ma"

lr_cs–

agréable; fes racines

({HU

plus grandes , plus épaol!es,

plus folides, plus blanches,

&

plus odorantes qu< eelles

de

l'iris-noft~(loJ.

Elle crol! Caos culture

au~

environs de

Florerlee, maís on ne la voit ici que dans nos J3rdrns.

Sa racine di Ceule d'uCage eo Medecine: elle IC.

tro~ve chn nos droguilles eu rnorceau¡ oblotlg', ge!lOlul–

lés) un pell applaris, de l'épaifTellr d'un

011

de deux

pouees, blanche, dépouillée de Ces libr!:s

&

de, (on éeor–

ce, qui

e.1l

d'un jaune rauge; elle donlle ua<

o~eur

de

violene pé nétran!e; ron goal

el!

acre

&

amer.

Elle

eo-

.

Hbbbb

~