1 S L
rene do jour fe p.lToit en jeux. e1l proeelfiom.
~
PI
réjoui!lallees.
Les Grees fi fenfibles 8U retour du )'riotems qui jeuT
ouvroit ' Ia navigatiol1. ne pouyoiem pas n¡.nquer eje
mottre au 1Iombre de leurs
f~tes
eelle du
.Jt,i!Tu. d'
/jil,
eUI qui avoiem confaeré ¡ant d'autel' • eeCle diviolté.
L es
Coriothiens ¿tuient en partieulier des adorueu!s fi
dévoués • ceno déelTe. qu'au rapport de ¡aufao;as, ils
lui dédierem dal1s leur vi)le jufqu'a q\l,tre ten¡pl!,s, •
I'un de[quels ils
ejoooer~m
le nom d'
ljil
pllafgi,n""
&
a
un autre le titre
d'/jil
IgYI',i(>1>1e,
pour faire
eoono¡~re
q u'i)s ne la révérolenr
p~s r~ulem<l1t
eomme
I~ pr~m"'o"
re divinité de l'Egypte, mais allfli eomme ja ralrooe de
la
nav¡g~doo,
&
la reme de
Ja
mer.
Poye~
SiS ..
PllIueurs aUlres peuples de la Greee eélébrer,e:l1t
~
I'e–
lIempl~
de Coriml¡e
I~
fete d¡1
vaifTeall d'!jis.
Ce vaiGo
feau QDITItné par
les
auteurs
••
,¿I,.,
en
encare plus
eoono fous le nom de
~.,,,
I
lI 'ell
J.l).~m"alT~ vrai~e/l'lc
blabJe que le vai,lTeau faeré de Mioer..e, qu'on fmfo,t
paro!tre ,avee tam d'appareil aUI ¡¡r,andes p"natbénées,
n'écoit qu'une
repréfem~tioQ
du l)aVlre faeré
d'/filo Vuye%
N~VIRE
SACR É.
(p.
J.)
1
S I T
E'R 1
E S, fub!l , fém. pi.
(¿,,/i'f. Gre'f.
)
fé–
te des Atbéoiens , qui tomboit au eommeQeement de
Juin; e'écoit le jour al¡que!
I~s
mpgi!trats cner.oie"t en
charge a 4 ¡h'",." & par lequel ils
eommeo,OI~nt
leur
année de magillrature ,
(D.
'J.)
¡SIT!;:,>, nl".l\. Il)af. pI.
(Hij1;
",od. )
nom d'une
fea~
de la rel ig,on des Tures, aioll appellée de leur pre–
m ier do&eur qui fe nommoi!
¡[amerdad,
qui a Couteou
que
l'aleo~n
de Mahomet a été eré¿,
&
n'.fl
p~s
éler–
ncí, ce qui parmi les Mufl¡lmans parre pour une bo..
rible im)'iété. Lorfqu'oD leur objea.
ce~ analhem~
de leur prophere.
'fu, ..IIIi-l;' [oit _jli",1 i"jid_Ie , 'fui
Ji, 'fue /lahoran
a'"
trll,
ils fe fauvcm por ceue di();t¡–
a ion fubrile, que M l homet parle en eet endroit de
1'0-
ri~inal
&
non pas de la copie; qu'il
di
yrai que ce ori–
~¡nal
erl daos le cid, éerit
de
la 1l)1in de D ie.. meme,
mal< que I'alcoran de lVjahomee o' ell qu'une copie de
ce.t·
"ri~ín.l, d'~prcs
lequel
elle
~ ét~
tranCerile da
"S
le
tems.
011
fem que par eelle réponle lis meuent leu"
.d verr.,ircs <lans la l1éeeflilé de prouver ql)e I'aleoran
efl
jller~é,
&
cela doit erre for¡ eml¡arro!fant pour
ell~.
Rlcaut,
d_ I'empi,. 0fto""
I~ .L.
i\1.
fut?!l.
f~m .
(Hi(1. tur'l.) IsJ4"}'ou iI14mí[",.
e!l
b
me
me Chofe que le Mufulmanifme QU le Maho –
méd¡'me ; car moQemio veut dire
les
Mu¡~I",a"J;
c'el!
M . d'Herbelot qui a il1lrodui¡ ces
Il)ats
dans ootre
I~o
gue, &'ils méritoi. nt d'étre adopté"
fllam
vien¡ du ver–
be
'[alaPl',
fe réOkner
a
la volomé de D ieu,
&
:1
ce que
M ahomef a rév.élé
d~ (~
par¡, dOD! le eomenu fe trQl)ve
daos le lIvre
Aommé
Coratt,
c'ellra-dire,
le livre par
tI–
cellence . Ce livre qui fourmille de contradiélions, d'sbfur–
dirés,
&
d'~nachrooi.rmes ,
renferme
pr~fque
tOIlS les pré–
eeples
del'iJJamifr". ,
ou de la religioo I'nufulmaoe. N ous
l'appellons
alcoran. Voyez
ALCORAN
&
MAHOMt TlS–
ME.
(D .
.1.)
IS
~ANDE,
(qlog. ) Isla"di'!,
grande Jle de I'qeéan
feptentrional, 'Íimée entre l.
~orwege
&
le firoenlaQd,
su ,)ord de l'Ee'lI]F.
&
apparteoame au roi de D anne–
marc. La pi apare des aureues qui
00!
parlé eje l'
/¡I""d.
nous en
011[
dOIll)é des natioos tres-peu euéles; [uivant
la
derni.cr~
cane qui a été levé;' de eelle jle
p~r
les or–
dres du roi de
J
hnncl1lire, Ca partie méridionale com–
meoe~
au
63
d,égré r
S
mioules de latitude,
&
fa partie
la
plus feptellltlonale va Jufqll'au
67
dégré
11
minutes.
Q ualll :\
[;¡
loogitllae, elle ell eje
loS
degrés a- Pouefl du
m éridien d.e· L unden en Scaoie; par eonlequent elle efl
plus
orie~tale
de
'l~atre.
degtés, que 10Ules les cartes ue
¡'avOlent plaeée Jufqu'lci .
L'lJrande
en, a' l'qception de la Grande-Bretagne. la
plus grande des jles de I''::nrope. Suivant M. Horrebow;
fa wngge,!r efl de
110
mille danois; quant
a'
Ca large"r
elle vane, étalll dal)s quelques endroies de
40,
dans d'au-
tres de r o :\
60
mÍl les .
'
' . Les habitans de l'
[Jland.
profelTeot la religiol) luthé–
tleone, ,e'lmme les alltres CIlJets du roi de Daooel)'lare;
on comple deux
~v'éehés
dans cette ¡le;
1'1111
en • Ho–
lum,
&
l'aulre
¡¡
~kalhql t .
11
o'y
~
propremj!m poim eje
v,lIes ell
1[14/14e;
on donne ce nom aUI codroils ou
l'on fe ralTemble pqur 'le commerce; ce Com 'des
vil~
!ag~s
Cur le i?ord de la !'ler"
~ompqfé!
de
40
ou
Sq
malCons .
~(r~lled ~~
le hen OU réfidem les offlciers q'!e
la eo,!r de Daonemare envoyé pour le gou verncmem de
I'jle,
&
pou~
l. percept;on de Ces ' reyenn,; le pa,s en
part3g~
en dltférens diflriéls que l!oo appelle
Sy!T-
.
~es
habaallons des
IJlandDII
Com
ép~rCes
&
féparées les uoes
¡I~ aUl~e5;
le
comll)ere~ e0!lfill~ '~Il
pqilTons fees, en
1 S L
\'landes rah!.,, en fu;f, en Ioioe, en beutre, en petlllt de
brebis
&
de renards de diif¡!renees
coul~ues,
en plumes
en ai)\ledon
&c.
C'ell une compagnie privilégiée qui por¡e
~n
IJlt,nde
les
Il,larch~ndifes
done
00
peut
y
avoir beCoW.
L'
/J14nde
ell remplje de momagnes rort élevées, qu'oo
l10mme
J o.klar
ou
Jo.k.1
eo
lallga~e
du pars .
Vo)'t%
I'artjc/.e
GL~C!ER.
Elles (ont perpélUcllcment couver–
les de neiges,
&
leu" Comme" fom 1;lacés ; e'ell ce
qui, joim au froid rigoureux qu'oll y fCOl,' fah don–
ncr :. ¡:elte ¡le le
1101)1
qu'elle porte, qui figoiñe
P"J'
d.
glace .
Quelques-ulles de ces momagoes fom des vOl'
,cans, & Jéuern des flam,,,e. en de cer.rairys tems; le
moOl Hecla ell fur"toO[ famcux par Ces érupuons . (/ ..-
ya.
IiECLA.
(G'gg. ) L'island.
porte pJr-lOut des
1}lar–
QIlC5
indubi.tablcs des ravages que les éruptions
des
vol–
eans y OO!
¡:a,!f~s_,
par Jes
ja
ves, les
pierr~s-pooces,
les
",endres
&
I~
foutre qlle l'on y rcocontre achaque pas .
Les trembl!,lJ)ens de letre y foot trcs-f,équens,
&
tOut
Cemble al)l1ooeer que ce pays a fou lfetl de terribles ré-
vuhuions.
.
{,Jo Ceigneur N orwégien nommé
/ngolphe,
s'étant
mis • la téle de
pluJieur~
de fes compatriotes, mécol1-
reos eomme lui de la IYfannie de Harald rOl
~e
NQr–
vé~~,
palfa el) I'an
874
dlns rile
d'iJland. ,
&
s'y
é.
tablit avec Ca colonie
eomlJOré~
de
fu.~i,ifs.
Leur !,xem–
pie fut bieo-t"'t fuivi par un graod nomdre d'au".. No,–
w égiens, {;( depuis ,ce tel1)S les
blflJldois
om eOlllé:rvé
un~
hilloire
tr~s-complene
de 1!,lIr l1e. Nous voyon5
que ces fllgitifs y
ét~lirem
une république qui Ce [ou–
¡illt vigaureufemem colltre les elfons de Harald
&
de
Ces fueeelTe,!,,; ell!, ne fut ¡aumife au royaumc de Nor–
wége, que quatre ceQt ans apre!, avec leque! l'
lsl~n
de
fUI enñn réunie a la eot¡roQne de D aooemarc .
Qn a toujou" eru
qu~
I'bland.
é~oit
I'Hltima
Th~le
des R on¡ains ; mais un grand
nombr~
de c!reontlao..
ces
fembl~nt
prou ver que jOl)'lais les ao,,,!)s n OJlt pouf.
ré
Icur navigadon
ti
loi" <Jans le Nord.
L'
Islam¡.
o'a
re,O
que fort tard la lumiere de I'E–
vangile; Jonas 6 xe celte époqu!,
a
I'an 1000. de I'ére
chrétienoe . Cetle jle
~
prodllit pluOt u" auteUrS
f~le.
bres , don!
leS
écrirs 0111 jené un ,res-grsl¡d Jour fur
)'hi!loire des peuples du N orJ ,
&
f"r la religion des
anciens Celtes q)1i hal¡ilOietJt la SCílodioayie. D e ce nom–
bre [ont S",mund 8igfulfoo, qui naquit en Ion ; Are
f rode , 800rro
Stur1~Coo,
qui n.quit en
1179,
1\(
qui
apres avoir rempli deux fois la dignilé de juge fuprome
d'/sJ""d.,
fut
~lTaffiné
par une faélion eo
n41,
C'dl:
i
lui qu'on el! redevable de
Ledda,
ou de la mytho–
logie
illa"doi(-,
dom nOlls allolls parler.
P~rmi
les bi–
,fl:orieos
00
eompte aqlji Jooas 4rngrim, Torf",us.
&c.
La defeription qui nous a étc! donnée de
1'/SJan–
d.
par M.
¿nd"fo",
efl: trcs' peu ' 6dele, ell!, o'a
ét~
fai¡e, de
l'~veu
de: I'au,renr
m~me,
que fur les rela–
tions de perfonnes Gui !le coonbilToienl ce pays que tri:s–
imparfaitemeO!; la deCeription la plus moderne
&
la pln!
exaae, el! eelle ql)i a été publiée
a
Cop?eoha;:ue en
17J'2.
par M . H orrebow islaodois de nation,
&
lé,
moin oculairé de 10Ut ce qu'il rapporle, (-)
D.
l'
Edda,
00
df la
MythoJo~i.
dtl blando;s.
L'
Ed-
d.
efl: un livre' qui reuferme la Théologie, la Théqgonie,
&
la
Cofmolo~ie
des anciens Celtes Seaodinaves,
e'e~"-dir~
des
peupk~
qui habitoiel)t la N orwegc, la Suc–
d~,
le
D~nemarek,
&f.
Le mot
d'Edda,
IIgniñe eu
I~Qgue
gothiqlle
ay""';
'ln
l'app~l1e
E dda des Itlandoil ,
paree qúe ce fom des auteurs islandóis qui nous ont
confervé ce moreeau eurieux de la MytholoRie com–
mUlle
a
toules les nadons Ceptentrjqoales de 1 Europc_
D es
I'alltiquit~
la plus
ree\)I~e,
les Celtes om eonnU la
Poéfie ; leu"
po~tes,
qui s'appc1loient
S,aldeJ,
faicoiem
d~s
hymnes pour
eélébr~r
les diellI
&
les héros; ce' hym–
nes s!dpprenoicm par creur ; e'étQit-l' la ¡eule maniere <le
tranflJ)eme :\ lenr po!lérité les explQits de leues ayeuI
&
les dqgmes eje leur reliKion
i
i1
n'éto;t poiot permis de
les écrire; ce oe fut
qu'apr~s
que l'
bland.
eal embra:–
Cé le Chrillianifme, qu'un auteur islandois, OClmmé
S.•-
mu"d Sig[lI!Ton,
éerivit l'
Edda,
pour ' conferver parmi
fes compatrio¡es I'intelligenée d'nn granel nombre de poé–
fies qui' avoient été faites
d'~pres
\jne rcligion
qu'il~
ve–
ooiem d'al¡.ndonner, mlis dqnt
le~
hymnos étoient en–
eore
d~ns
la bO\jehe de ¡OUt le monde.
11
p1tojl que ce
recueil de So;mund s'etl perdq, il "e oous
~n re~c
que
trois mOreeaux qui COO! parvem¡s juCqU'l nous . n o an,
apres S",mun<!, uo Ca vanr iOaodqis, qClmm¿
Snorro
$tllrlefon,
d'ulle des falllill es les phI' iIIullres de Co n
p~ys,
dont il remplit
~e" ~
fois la p,emiere mag
;llr.ru–
re, dqt¡oa u'le nou
v~lIe
Edda,
moins
~len4ue
que
11
prc:miere; dans laqnelle il ne 6t qn'exuaire ce qu'il
y
avoit de
plu~ impOrt~Dr
dans
I~
M Ylholo¡¡iQ ¡lnd en"e;
.
i1
en