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1 S L

11

R'en

point Curprenlnt que la religion d'one lIation

ñ

intrépide fUt barbore

&

jÍln~uinaire.

L'hi(loire nous

appr.nd

que les peuples du Danemarck s'a/fembloient

tous les neuf al" tumois de J_nvier en Sélande dalls

\ln endroil appelJé

Letbr,,:

la il, immoloient aux dieu.\:

99

humme~,

& outam de chevaux, de chicos, & de

eoq'. Le,

pr~lres

de

c~,

dieux inhumains, j/fu, d'une

'(tlnillc qu'on tppelioit

la ra"

á,

Bor,

étoient chargés

d'immokr les viétimes. Daos UII tems de calamité les

·Suédoi. ticrifierem un de Icur roi" comme le plus haut

pril doO! ils pu/feot racholler la favellt do cid.

Ces

peuples avoient Icor, oracles, leurs devlns,

&

·Ieurs magiciens, qu'ils cQnCultoicnt dans de oertaine.

occalio"s.

Odi"

étoit regardé comme le pere de la M.–

.gie

&

I'invemeur des Cariaere,

r""i9u.s,

VOJ'z.

Ru.

lIIQUES.

'

Chn

1111

pel1ple

fi

intrépi<le le gOuvemement ab!"oiu

étoit ignoré, Pon

-y

é¡oít tDUemem aluché

~

la liberté

'lui a tnújours été le partage des pays du Nord, taodis

que I'.a/fer víllemem a élé celui des peupl.s énervés du

Midi. Les Ilation. du Nord avoicnt des lois dom plll–

lieu" Com parvonues jul'qo" oouS; elles éloíeQt tres–

févcres contre ceUI qui f\!yoienr daos IQs combats;' ils

/!tolent déclarés lollmes, CIcIU¡ de la fociété, &

OH!-

me étouffés

d~l]s

UII bnurbier.

.

Leurs idées de

I~

jullice étotent conformes

aUI

ma–

simes que I'on a v[es , & i1s croyoiem que

{.s diu/x

f. rall.l':,lI'

á,.

cótl des 1.1/ls forts.

U

oe de leurs lois

portoit, ."

dlc¡dua par .fu les dl mllb, car il

fft

plljs

¡",,,.

de

fo

f"vi,. d. fo" brqs 'fue <I'i"".Oi"o d4lls les

Jifflrellds.

Foudés fur cme maxime,ils te battoiellt dan.

toute, les oCeafions Ol! oous pl.idoos aélueJ1enWlt (:

iI

puoÍ! que c'el} de ces pellples qll'ell veou I'u(l¡ge du com·

bat judlci3ire.

C'~roit ~ulli d'~pri:s

ces príncipes, qu'il\

alloien\ faire des iocurlions

&

d9S piraleries chez tou.

¡CltrS

voilins:

a

la faveur de ces irruptioos ils Onl coo–

quis phlfieurs royaumes,

~

pillé un grand oombre

de provinecs . La

pír~terie

etoit Ulle re/fource lléce/f1i re

a

des hQOlmeS qUI avoielle uo profbnd

m~pris

pOllr. les

Aru

&

pOllr

l'

I\grieulturc.

.

Les peuples .dl! Nord, malgré leur ardeur guerrlere

4

la rlnueur de Icur clinw,

o'éroi~nt

poiot iofeotibles

a

"amour; ilS

aVQ¡~nt utl~

tres-graodQ véoération pou.

les fcmmes '; ils ne fe ml\r1oient que tard, parce 9u'i1s

De fOIlI"ient épouCer- leurs n¡altre/fts qu'apres les avolr

méritécs. Une beauté oorwéglellne r.fufa de partager

le lit Q'Qn mQQarque, Ivaot qu'il cut lermioé

uo~ e~"

p4<Jitíoo ptrilleufe 9u'íl avoit ( ommenc¿e ;

.

1..

roi RegQer t.odbrog e/fqya de

Cemlll~bles

refus

jI'UQe limpie b.rgerq

!

qui il avoít préCenr< Ces vreux

&.

Cl!

~OU"?lllle.

Aslallg",

c'élOit, le oOt.n de; la bergerc,

pe

C~ reodl~ ~

Ces

de"rs,

qu'ap,~s

qu'!1 (\11 'reveou vi,

étoriQ9~

de Coo en¡repriCe. Les femmes de- ces guer,iers

méri¡oient bieo d'el,e' .cquiCcs 3 un tres-haut prh ; elle,

excilOicl\t

le~

hommes au. gratldes

choCes.,

&

elles étoient

reoommées par . leur

e~aaeté

&

leur 6déli¡é. Suivant

Tacite, chez. elles

011

,,~

rioie pui",

Jo vhu,

&

1'011

,,.

fo

jllJlifi.ie

pqi.t

tÍ,

fes i"trig'''s a",ouT<lIfa, fosu

prborer

á.

la mqde.

Voyez

/'/1Ierod"Oio1l

./'hij¡oir4

J.

Dal..

",ar~ ,

par

M. Mallet. (-)

.

IS l"E,

C.

f.

(<

;I.gr.

f;I

P.byJ.)

rtendu/: de lerre en–

viroQlI6e d'eap.

11

en probable que plQ(¡eurs des

íln

'lue oous coo-

1I0i/foo,

I

ont

~té

Céparées du continem par ql¡elque trcm.

blcmeQI de te¡re. 00

~onooit

le. vers

de .Virgil~

Cur la

Sioil. ; OQ peut voir al\!li la di(lertatioo de M. DeC,,na–

rell fut I'at\cienne juo41loo · de l' Aogleterre au comi–

nent .

VOJn

T~RRE,

M.u., TEP,RAQUÉ,

~ÉOGRA.

'HIE,

é!}!c.

Los

í/~

nouvelle•• dit M. de Buffon,

dao~

fon

h,'–

JI.ir.

lIat"r~"" C~

fQrment de deu!

fa,oo~,

QU Cubice–

mene

p~r

I'.élloq de, feux COiuer",ins ou l.ememem

p~r

le dép6t \lu limon des eaUI . Nous

parl~,,>os

d'abord

de celles .qui Q(JiycQt

I~ur ori.~ioe

a la

pre~ier~ d~

ces

deul cauCes. Les

aoci.ps

hillonells

&

les voyallcurs mo.

dernes. rapporlcot

a

ce Cujet des faits, do la' véri¡6 deC·

quels on

Q~

peut gQere douter. Séneque

a{fo.r~

que d"

foo lem< 1','/,

d~

Th¡\ralie, aujourd'hui Saqwrin, parur

tout-d'no·coap

~

la yuc des .marioiers. pline rappOrto

qu'aQtrefoi.

iI

y

~ut

Irei?e

il<s

daos la mor

Médit~rra~

né~

qui fQrlirellt '11

m~me

tems du food

dc~ e~ux,

/!I;

ql!e R,hodc'

&

Pélos il:¡nt les princtpales de ces -treiZC1

ílu

nouvelles; mais

ji

~~rolt

p" ce qu'il en dit,

&

pa~

ce

!jl\'~0

dil<DI auffi AmrOlan MereelJi.!', Ph{lon,

&c.

que

0. \

trei?e

¡/.s

,,'on! pas été prodoit. , par un trem–

blemenr de

tcrr~,

ni par lloe

e~plofioo

COllterraioe. Elles

6toienr auparavaul

cach~e~

(ous le. ea'IX,

&

1" m« eo

,'cbail[anr a lai/fé,

diCent-il~.

ces

Un

a

dcfcol1vcrI;

D6~

1 S L

759

lo. noit

mtm~

le

no~" de

Pe/agia,

eomme nyao-t au–

trefois appartcnu

a

la mer. Nous oc Cavons dooe pas

Ii

1'00 doit amjbu.r I'orlgine de bes trei?e

¡la

ooavel–

les a I'aaion des fcnx Coílterraios, ou

a

quelqu'autre cau–

Ce,

qui aurDÍt produil un abai{femcnt

&

une dimillutioo

des e'ux daos la mer Médirerranée; mais Plioe rappor-'

· r~

que

I'¡I.

d'Hier,., pri:s de Thérafie, a été formée

de ma{fes ferrugioc:uCts

&

de terrcs bocées du food de

la mer;

&

.taos le

chapo ¡xxxix.

i! parle de. pluneu"

autres

¡I"

fOrlnées de la' meme f3,00; oous avons fur

toUI cela des falts plus

~:rlains

& plus nouveoux.

L~:t,'l

Mai 1707, ao lever du fOleil, 00 .vit de cel!e

mbne

,1,

de Thérafie ou de Santorio,

a

deax ou

~rotS

mllles eo mor, Comme uo rocher flonanl; qndques gel)'

cnrieu• ., :allercm & trouvereot que cet ccaei!, qn; étoir

forti <lu tond ¡le la mer, aUllmentoit fous lems 'piés;

de

,Is en upportcrent d. la pierre·pooce

&

dc.s humes que

le rocher qui s'étoit élevé du food de

11

mer, tenoit

cncor!! attachées

~

fa

f~rl'aée.

lJ

Y aYoit cu un pdir

tremblement de terre

a

Sanrorin deuI jours auparavao!

la nai(faoce de cet écueil: cette oouvelle

;t,

augmenta

confidérablem~nt

juCqu'an 14 Juio Cans accident,

el¡

elle

avoit alors un demi.mille de tour,

&

10

a

30 pié. de

h~ureur .

1.a lerre éroit blanche

&

tenoit uo peu de I'ar–

~ile;

mais apres cela la mer

Ce

troubla de plus en plus

¡

'1. s'eo

~Ieva

des vapeurs qtli iofeéloiene I'í" de

S~nr«t

rm,

'4

le 16 Jllillet DQ vit 17 ou 18 rochers

for.ur

a–

la· fois du food de la mer, ils Ce rénoírent . Tout cela

fe tit avec uo bruit alfrcux qni contiona plus de deul

mois,

&

\les tlamm., qui s'élevoiem de la oouvelle ·

íle.;

ene augmemOlt rm1joun en circuit

&

eo hau¡eur\

&

les explotioo.

lao~oieoc

ro¡\jours de. rOche"

el¡

des

pierre,

~

plus de fept mille de dinance.

L'

íI,

de. San,

lorin elle-mén\e, • pa/fé chez les aocieos pour une pro·

duaion nouvelle;

&

~o

726, 1427, '& 1f73, .e.lle

3

fe–

,u

d~s accroilIem~ns,

&

il s'dl formé de pet',. ¡

,/~~

aupr~!

de Samorln.

VQyez.

l'

bift.

á, '"

al!'ad.

1708,

pag,o

23.

es

f"i'll.

Le méthe

volc~o,

!jui ªu tems de Séoe–

que

~

formé

I'il,

d~

Santorin, • prQduit du tems de

Plino, cQlle d'Hiera QU 'de VOlcanefle;

&

de oos jour,

a formé I'écuci! dom IlOUS veooos de

parl~r .

Le

Iq

Oélobre 1710, UQ vit aupres de I'j/. de Ter–

cere utl feu .ffez cOQfidér.ble s'élever

q~

la mer; des '

n.vlgateurs s'eo étant

approch~s

par ordre du gouver–

tlcur, ils

~pper~arem

le '9 du

m~me

mQis une

¡I<

qU'i

lI'elto!t que feu

&

fumée, avec une prodigieuCe quantit6

de ceodres jettés au loio, comme par la force d'un .vol.

can, avee uo bruit pareil

i

celui du

tooo~rre.

il

te

/tI

eo

m~me

tems uo

trembl~ment

de terre qui fe

tit

leo–

¡ir

d.os

les Iieux

~ircooyoilins,

&

00 remarqlla Cur la

m~~ un~ graod~'qu~ntité

de pierres-poOCES, Cur.tout

au~

toor 'de

I~

nouvelle

Ur;

ces píerres.poqces

v~yagetlt,

&.

011

~

• ql!elquQfois trouvé une

gr~ode

ql\anurt

~alls

le

miU~u mém~

des graqdes nws .

VQ)" ~

TranJ. plul••b,.-.

'11.1. VI.

part,

1(,

pago

IS'4.

J.'HiJloir< d.

I'IU'~dlt7!I',

,.,,,,/, 1H1 , dit • I'ocaati(\o de cet éveoement, q\l'apres

Ull tremblement de lerre dsos l'

ji,

de Saint· M ichel, 1'.0-

nq des

A~otes,

il a paru

i

28

Ii.u~s

IIU I"r¡¡e, eOlre

cette

Ue

&

la Tercere, un

torren~

dc feu qui a

donn~

o.i/fance

a

delll nouveaux

éCl!eil~.

f.>ag.

26, daos

¡,

'110ft",,. á,

/'

a'1nl<~

fU.Í'l//flltt

17:1,2, Qn trouve le détail

qui fuit .

.

.. M. de l'lsl" • fai! !"avoír

i

I'acad~mie

plufieurl

.. particularitts de la riouvélle

ile

entre les

f>~ores,

.. qoor OOl.S n'avions dit qu'uo mot eo 172 t

pag(.

26,

" il les avoit tirées d'une lettre

d~

M. de MOntagllac,

.. confui

~

Lisbonoo .

.. Un

vai/feau ni! i1 . éroir, mOlli11a. le t8 Septembre

'1

I7:t1 dovam la fortere(fe de' la 'ville de Saint-Mi,chel •

,. qui

e(l

dans

I'il,

du mémo oom;

~

VQloi ce. qq'on

.. apRf·it d'un pilote 'dtl

~OH, '

.

.. La ouit do' Cept au t\ult Dlcombre 1720",.

iI

Y out

.. uo grand tremblemem de terre daos 'la

~

ercere &

;, danjo Saior- Michel, dmanres I'une de l'aQlre de 28

" lielIes,

&

I'j/;,

iiellve Curtir : 00 remarqua en. mEme

,; toms

qu~

la pointc de

1';1"

de Pic, qui·<;o Q\nit

~

}O

" Iiene"

~

'lui Auparavant jettoít 'du feu, s'<S,ult alfatl',.;

" Cée

&.

o'eo [ettOl! plus; msis I'U, neuve I<tlait coo·

..

liflU~lIemQllt

une grotre fumée,

&

~f{l:6tivQmellt

elle

.. fut vlle du vait[eau oi! étQit

M,

d~

Mooragnac,

tan~

" qu'í1 en fnt

i

portée. Le pilote

l\f1l1f3

qu'il avoit fait

.. dans une chaloupe le tour de 1'-,'1" en I'approchant le

" plus 'ln'H ."(lit

pO.

Dll c61é dll Cud

iI

ietr~

l. Caode

" &

tila 60

b~a/fes

fans trouver fOlld; du c6.,6 de 1'(lITell

" U

trouva les eaux fore

chaog~e,; ell~s

étoieut d'un

" bllOC bleu

&

verd, qui, (e11lbJ<\ít dQ bas f"nd,

&

qui

;, s'éuodoic

~

deux titu de lieue; elks paroi1laienr vou–

" loir bouilltr; au nord.oue(\, qlli

ttoi~

l'endroit d:ou.

n

fOrlott