Table of Contents Table of Contents
Previous Page  783 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 783 / 806 Next Page
Page Background

1 S L

h L~

Los c u1,

( G/og. )

íI.

de l'Arr.t riqoe replen–

{rionale rur la c(jle de la ooovelle Yorck. Elle s'tleod

de I'ouen

i

l'eR, a eoviroo cem mille de loor ,

&

eo

plolicars endroiu hoit

i

qouone mille de large . Soo

lerroir eR ..cellent,

&

h. biu! d'uo bout .. 1"lUlre; elle

.pportiem aUI A nglois,

&

I'on

J

vO;t au priotcms le.

bois

&

les champs ti garois de rores

&

d'aOlre, Seurs ,

'lu'ils c!galcDt plotica" p rdim d' Aogleterre.

(D .

'J.)

15LE DE J EA" M AYE.· ,

( G/og. ) ¡l.

de l' O ce!an fe–

ptemrional, ao nurd d",

ilu

de Fé ro , aD levant do

Groeolaod , ver. le 7' dcg. de

lal .

&

le 13 de

lo"g.

E lle fot décoovcrtc eo

,614

par JanC", Mayen,

00

la

reconooÍ< par une hJute mootagoe que

1'00

voit de

loin .

(D .

'J.)

ISLE

- "0

VELLES ,

(O/oX. )

00 •

doooe! (le nom

a

.des lerres litoées par les

fI

il

p.

dog . de

lal.

méridlO–

nale , envira n f O

a

ff lO oord-nurá-eR do dtlroi, de

le Mair• . On n'a commencé

a

eo .voir des coonoi[–

tances certaines qu'en '70'7

&

1708 par le capitaine Paré

de faiot Maln ; il porcoorot <leux fols ceUe c61e ,.

&

trOuva qu'elle poovoil avoir fO lieues eR-fad-en,

&

oudl-oord.ou.

R;

iI

4R

a

prtfumcr que ce fout les m!–

mes que le chevalier Richard Hawkios d¿couvril en

IÓ93, e!,am 3 l'cR de la cllte déCerte

00

des Fatagoos,

vers les fa deg . de

lal.

méridiooale;

iI

fOI jeué par

uoe

temp~le

[ur une lerre iocoonue,

&

courot le long

de ces e61es environ 60 lieues.

11

paro?t d'uo autre e61é

que ces terres noovelles ne COol pas les

nel

Sébaldes rao–

gées en "iau)lle,

&

qui foot f¿parées des

¡les no"ve/ler

ou

í1es

M alonincs , eomme M. de Lisie les nomme,

~u

moios de 7

a

8 Iieues . Voye", Cur les

iles IIQllvel/es

la carie de I'extrémilé de l'Amérique réduile par M.

Fr~zier,

p.

~63

de

Jo"

voyage

J

la men du Suá .

(

D,

'J.)

lSLE DES PINS,

(G/og.) ¡l.

de l'Amér.ique feplen–

trioo.le,

3U midi de Cuba, dom elle ell C6parée par un

caoal de 3 3

4

lieues do largeur, par le

~9f

dcg. de

Jo"g.

L'¡I.

del

Pin!

n'a que

10

ou u lieues de loog,

avec uoe haule momagne ao milicu garnie d'arbres, dOIll

la plupart foot ineonnus eo Europe. Les collines fom

couvertes de

for~ts

de pins hams, droils,

&

atIez

~ros

poor fe"ir de grands mats .."de petils bitimeos. On

y

trouve en quelques eodroits des IOrmes de terre

&

des

eancres

bl.oe

.

&

ooirs; les alligadors

&

les' oroeodiles

rodenl beaueoup autom de celte

ile .

(D.

'J.)

ISLES PISCADORES,

00

¡Iu áa

Piche"rl,

(G/og. )

ce fool plulieurs graodes

¡les

déCerles, timées pres do

FormoCa, entre eetle

¡le

&

la Chioe,

a

~3

del(. ou en–

viron de

lal.

Ceplemrionale,

&

prefque

a

la

m~n~e ~au~

teur que le tropique du eaneer.

(D.

J .)

lsu: DE QUELPAERTS,

(G/og . )

311lrem.ot

appellée

F""gma;

e'ea uue

ile

de la mer de Corée, au midi de

celte péuin[ule,

&

plaeée par les Hollandois qui y 6-

rem " aufrage eo t6f3, par les 33 deg.

3~ .

mio. de

lal.

nord,

&

par M . Bellio eotre les 1

f3

&

I

H

de

lo"K

.

les

m~mes

Hullandois lui

dOI1I1~nt

I

f

lieoes de cireuit.

(D.

J ,)

ISLE DE RÉSÓLUTION,

(G/og. )

¡/~

de I'Amé.ique

fepteOlrioDale, aH 6.

~3

de vllrialÍon uord-ouen; fa grao–

deur peut !tre de bUII lieues en

&

onen; elle forme

¡'embouehure du détroit de Hodfon avee les

'-¡U

Boo–

tOllnes. Les ellles de celte

¡le,

ainÍl qoe aelles de loot

le détroit, [ont

a

pie

&

d'ono 61évatioo prodigicuCe.

(D.

'J.)

ISLE-RoYALE,

(G/ug.)

autrefois oommée

ile áu

Cap-Brelo,,;

e'ea une

¡l.

de l' Amérique feptentrio,oale

que la Fraoce poffede

a

l'cDlrée du golphe de S. Lau–

rem,

a

If

lIeurs de

Terre~"euve,

&

fl!parée de PAca,

die p.r un délroil d'une lieue de large; elle reffemble

a

un fer

a

ehe"al écrn[é,

&

peut avoir 80 Iieues de tour.

Soo terroir en par-toul eotrecoupé de laes;

00

y Irouve

pluÍleurs bons ports. Elle en d'uo grand avamalle

a

e~uCe

de la p.t!che de la morue qui fe fait for Ces o6tes;

Louisbourll, pelÍte ville bhie rur une langue de torre

qui forme

U!l

bon port fOrtiñé, en eR le chef.lien .

(D.

'J. )

[SLl'S DU VENT,

(G/og.)

les

ílo

tiu vent

nom–

mées par les

Efp~gools

;I.s Balovenlo.,

&

cOllours fuus

le oom

d'A",illet, d'iles Cara,b<s

ou

Cam,;bal<s

&

Ca–

"'ere

ana

,

font litoées daos l'Oeéan prcs du golphe de

la Trioilé "fpagnole, s'élelld.11t en forme d'arc de¡¡uis

le om.ieme degré de

latitude

:lU nord de I'équaleur,

jufqu'au dix-neuvieme degr6 daos I'"R-nord-en d. Calm

1

ean de POrtori\=o ; leur

longilude

élanl

~fllrtlée

63 deg.

~8

Jl1in.

4f

fee. 3 I'ocddent du méridieo de Paris ,

L ors de la découverte de cas

íleI

par Chrillophe Co–

¡olub en

I49~,

elles élOieOI oecupées par les. Carai"bes,

qui dep.uis 'furcDI eontraims

de

le5 abandol,oer :lUXo c:(if–

fl!reOles nations qui les polfedetll aujourd'hul; ces fauva-

7'o>1(e 1/111.

1 S L

¡(es fe retirereol .uns les

i/<J

de faiot VIneeRI

&

de

la

D omioique, oñ Jolqa'. préfenc Is 001 vtcu eo liberté -

Les

Fran~ois

foot m.1tres de< tles de

T3b.~o ,

de

Is

Grenade

&

des Greoadins , lIe (,iote L ude , de

11

1<1.–

liniqlle, des SaiOle5 , de Marie Gal.nde, de

la

De,ir'–

de, des d. ux parries de la a u.deloupe, de l'

il.

de C:unt

Bartbelemy. de la moirié de C.iut i\1.arlÍo

&

de quel·

qoes autres pclÍles

fI".

Amigoa,

N ievel ,

MOIIIC. rr1lt, (aint Chrillopbe, la

Barbad., la Barboade. la

~edoode

&

l' Aoguille appar–

líennem

OUlC

Aogloi•.

Saim EuRache , PMtÍe de f, int Martin

&

Saba, Cont

fous la dominatioo de, H ollandois .

Les Danois fe Conl élablis

d.os

les

¡I"

de f<lim Tho–

mas, de raiDl Jeao

&

de &ime-eroix;

&

les Efpagnols

out des prétencioos fur une parrie des

¡les

nnmmé~

les

f7i~rgeJ .

Les

¡Iu

áll

ve",

étam expofées anx elcemves cha–

leors de la 20ne torride [eroiene iohabilables , ti deox

fois le joor 1'3ir o'éloÍl rafralehi par des veOI' d'eR qui

regnem cooRamment dans e. climat, e.eepté depuis la

60 de Juillet jufqu'au quioze du mois d' Oélobre, tems

auquel !'air eR fujet

a

de grandes V3riatioos qui produi–

renl ' [ouveOl d'horribles tempéles nommées

o"raga"s .

Cette Caifon qutuo appei le

hiver"age

Ce lermioe ordioai–

remeOI par des ploies abondames, au.quelles CuceedeDt

dans plolieqrs

aaotoo~

de§ tievtes

&

des maladies opi–

oi1lres .

Oulte ces Incommodl16s, les Aotilles fool fujenes •

de fréquens tremblemeos de terre.

Cel~

n'eR poi m Cur–

prenaot,

ti

1'00

cooÍldere la natore du terrein

form~

de

tres- hames montagoes eo¡recoupées de vallons , de ra–

villes

&

de 'falaifes

~fcarp~os ,

ou I'on

apper~oil

les cou–

ches de lerre, de pierres

&

de fable, le plus fouveot

eanfoodu.s

&

(lIDS ordre, reofcrlnallt

A

des p."foodeurs

in6gales plur;eurs [orles de mioérallx, parmi lefquels

011

trou

ve

uoe grande abondancc de fer .

La quantité de foofre naturellemellt

Cublim~

au

Com–

met des plus haules mom"gnes

&

daos quelqlles v. llons,

les laves, les eaUl therenale; ,

&

les

oOl\lbr~ll

x am3S de

pierres pooee, prouvellt évidemment I'ex inenee des vol–

cans donl le pays en iOlérieurement dévoré.

Malgré ces daogers les

lIel

[0 01

extrém<moot pell–

plées

&

tres-bien eultivées. L es habitan,.

y

jouilfenl eotr'

autres avamages du plus beao del do mOllde; p'Jim d'hi–

ver oi de frimaes. Les montagnes eo

tollt

telll~

.f

0llt

aouvertes de verdure,

&

les

v~lIons

arrofés de reVleres

&

de fources d'one ean pure qui en ¡res-bonoe dans

be~ueoup

d'eodroits. L!'5 beRiaox y

~ultiplient '¡¡

mer_–

veille; la le••e

y

prodult des arbres d une énorene gro[–

feur dom le bols incorruptible s'emploie

au~

oilvrages

de charpeLlte de menoiCerlt

&

de marqueterie; d'autres

fom propres '. la teioture,

&

beaucoup ponent d' excel–

lens fruilS. Les bananes, les patates , le magnoc

&

pi u–

O"IlfS

aUIFeS .•aoines, font la prlocipale oomriture des

ha~ilans,

qui reouelllem aum beaoeoup de tiz

&

de maYs;

les piames taO! por'geres que médeeonale, naturelles au

pays,

y

Coot en aboodaooo,

&

les eltotiques s'y narura–

IiCeot parfaitemeot bieo.

Autour .des petites

U.I·

deCertas,

&

dans les culs-de–

fao ou baies, la mer foornit

&

tortU6S

&

beaueoup de

boos poiírplls, dont

le~

efpeees (oot incoonues en Eu–

rape.

Les vaiffeallx qui funl lo commeree des Amilles, tn

rapp'ortem beaueoop de Cuere

&

de eaffé, du eolOO, de

la eaffe, du

ca.et

, du cacao, de ¡'indigo

&

du rocour .

ISLES DE nessous Le II'ENT. Ce que

1'0 0

a dit au

fujet des

¡¡es d" venl

conviene affez bien aux

¡les de

áeUous

_1<

"ent.

Celles-d font beaueoup plus grandes

&

liiuées

a

I'oecideol des premieres, ell fe rapproc-hanr du

golfe du

MeI iq,,~ ;

el!"s foOl au. nombre. de

qu~tre

pron–

cipales, dont HlfpaDlola ou faUlt-D)1ttlngue le trouve

aujoord'hui

part"I~ée

eotre les Fran,<ois

&

le5 Efpag-,,"Is;

ces d.eroiers poffedeot eo

eo~ler

les

jles

de

«u~a

&

de

Portorico, &. la JamaYque

ap~artienr

aux AnglolS.

On ¡>lIIlt qnger au oombre des

¡les d. deJTous

'e

velle

10u!es ceHes qui Com fituées Cur les cllles de

V

énezllC–

la

&

de Carac, doot I

¡le

de Curaeao oecopée par les

Hollal.ld·

ors, en uoe des plus

renomm~e

p'ar .(bo c0l:\1-

meree avee les différentes natioos 'tui fréquentenr ces pa–

ragcs-.

~

M. L . R.)

lSLE,

(Jardin.

&

H\·dr.)

ell uoe laogoe de terre

éle.~

daos I'eau

&

",v~tue

de murs,

&

i({,lée de I-oUS

e6té-s avee quelque poits qui

y

commul\ique,,~ ;

les fon–

tainier> en pratiqucot a,u milieo

d.es

.

graod."~J'i~ce,: d'c~\l,

ait'-li

q.ue

I'on en voit .. FOOlaineblcau-, 3 Dam¡l1eres

&

aurres lieux .

(K)

D

d d

11

d

~

ISLEB,