t
S T
h!lIe
que le, Grees <lnt pour ee fpcéhcli: ou I'on pro–
paCe toutes Cortes de ,eomh.t, d'.orerTe, de force
&
d'.gilirt, Coit
a
cauCe de la liruation d', ':en o"i en
ola~t
emre deux mer" ce qui fai[ qu'oo peu! a'(ément s'y
rcndre de toures parts, .
,
Le, Rom.ins ayant pris kur place dans l'arTemblée;
I~
héraut accnmpagné dJun tromperte
relon
la
cootnme,
s'avancc ao milicu de
¡'arene,
&
.ayant
faíe
faire: filenee
:l
ron de
trompe, pr0110nce
ces m!'ts
a
hp.mevoix:
Le fénac
1
le
pcuple
romain,
&
le
général Titos Quin–
" rius Flami:llIJs, apres :l\'oir vaincu
le
rQi
de
M3Cé-.
h
doinc, déclarcnc qu'a I'avenir les Corinthiens, les Pho–
u
c~en5,
les Locriens, l'lle d'Eubéc , les Magnéfiens,
les T'hcrTaliens, les Perrhóbicns, les Aehéens , les
" Ph[hiotes,
&
tous les penples ci-devam foumis
1t
la
" dominarion de Philippe , jouironr des-a-prefel1l de leur
" liberrt, de leurs i:nmunirés, de leurs privileges,
&
fe
\, gouvcrneronr:
ruivant
leurs loh
u.
Ccrte proclamation cauCa un r,virTement de joie que
tome la
lnuhitude d'hommes
qui
re trouvoient prérens,
llC plU
contc:nir.
lis
doutent
s'ils
ont bien
emendll; pleins
d'étonnement ils fe regardel)t les uns les aUlres,
&
pr~n
nenl
pour un fonge ce qui
Ce
parre
a
leurs yeux; ils n'o–
fenr .'en tier
i\
Idus arcilles.
On redemande, on fai! paroitre le héraut une Cocon–
de fois;
IOU<
fe prerTem
¡
non-feulemem pour-I'emendre,
m:lis
encore
pour voir le proclamateur de leur
liberté.
Le héral1t répete la
m~me
formule
¡
alors on Ce Jivre
aux lranCporlS d'allégrerTe avee toute a([urane.,
&
les
acelamations futem fi grandes,
&
1301
de fois réitérées ,
qu'll fm aifé de reconnoitre qu'au
jugement
de )'uni–
ver. la liberté e(l le plus précieux de tou. les biens, On
célébra les jeux
a
la Mre, ear ni \es eCprirs ni les yeux
d~
per«mne ne furem anelllifs au Cpeébele, tant
la
joie
qu'on r.rTentoir, avoit 6té le goftt de tous \es amrcs
plaili" .
Ce
grand éveuement arriva 194 ans avam J . C,
Au bout de 260 ans on fair que Nérou renou'oell. la
Inéme prorerlation,
&
dans la
m~me
arTemblée.
11
fut
le proprc héraut de la graee qu'i1 aeeordoit,
11
tit plus :
il donna le droit de bourgeo(ie romaine aux juges dcs
jeux
lflhmi'lIttJ,
&
les cambia de Ces {'réCens.
.
Cep~ndant
les peuphis de la Greee aeeablé. du Joug
-de Rome,
&
de. malheur. qu'ils éprouvoient depui. plus'
d'un 6ec\e, n'eCpérant plus de retour de lems beaux
joms, ne Centirent aucun des nanfports de joie qui les
~voir
Caifis du tems de Flaminius,
&
eomptam encore
m oins Cur le. f,veur. d'un
N
éron, ils ne répondirelll
!
Ces
promdfes que par de foibles aeelamarions.
Leurs conjca"r.s nl! furent point faurTes, les préteurs
d'AchaYe cominuerem
a
les aceabler; infenJiblement tous
leurs jClIX' perdireut teur éelat,
&
ccux de I'iflhme vin–
rent
a
ce(fer entierement
fous
I'emp,íre
d'Hadrien,
c'eCt–
a-dire versoPan 130 de I'ere chrérienne ,
I! ne rcría dam le monde,
p~l\Ir
en perpétuer le fou'
vemr, que les belles odes -de Pmdare, a la louange des
vainqueurs. auxquels
iI
a fait un préfent plus eoofidé–
rabie que s'i! leur eut élevé ceDl (latues,
celllHm po–
I;ort fignjJ muntrt áona1Jit.
Ces odes om parTé jufqu'a DOU',
&
leur quatrieme
Ii–
vre ea intirulé
lu iphm;'1Hu , (D,
T)
ISTHMION, [.
f
(L;ltlral,
gm¡.)
ijlhmioll,
efpe–
ce
d'ornement qui
e~ignoit
&
eouronnoit, la
t~tf
des
femmes ehez les anelens Grees, eomme 1I parOlt par
quelques médailles,
(D,
1,5
ISTRIE, /'
(G/og.)
preCqu'lIe d'!talie daos l'érat de
Venife, entre le golfe de Trielle
&
le golfe de Quar–
Der, Les Calques y fonderenr autrefois le fameux pOr!
tle
P ola;
fi connu depuis chn les Romains fous le noro,
de
,TuNa pi<tal;
&
d'autre! colonies greques q)li s'y éra–
blireut~
y porterent le eulre
d'
lfis •
Uair y en m.I.-Cain,
&
le pat, Ilépeoplé: la
phi!
grande'
p-arric
ae l'
lflr;,
dI
aux
V
é,nitiem ; la maiCon
a'
A
atriehe
r.0([ede Ceulement la prlnclpauré
&
le port
de Triene:
iI
ne f:1ut 'pas dire avee Magin, que
l'
lf1rj~
r~pond
a
la Japidie des aneien" ee!a n'eCl vrai que d'llne
partie de
II1ftri,
&
de la Japidie ,
Capo'd'Irlria eCl la cap:tale de celte
eontr~e.
Voye",
CAPo-n'lsTRr .... J'ajQute¡ai qu'ell,e
di
Cur une petire
?le Dommée
!Egida
par les aociens,
&
jiue le
p,
CO-,
ronelli met
a
36,
36
delollg.
&'
a
4f- 31
de lat.Jeptell.
Elle quina le nom
d(iE~ida
&
~e
C'fTlor:a
qu'elle
avoit eu depuis, pour celul; de
."I':fJ",.pollJ
gu elle gac,de
eneore dans
les
aéles pubhes,
L
tv~ché
de Capo-d
i–
liria fur fondé en 7f6; elle a d'alf'.." belles égliCes,; Ca
maiíi:m de ville étoit un ternele de Pallas; Con princI–
pal revenu eontiCle eD Calines qui
pro~uife~t
p.araD pl!1s,
de
fept' lllill.;' <1Juid! de fel; la I1}cr
.lUI fOlUDIt
du pOIC-
. _1
'Tome
Vlfl.
Í
S
ü
i"on en
abnl1Jan~e,
&
la [erre ferm.
,l1"1~,tour
en cnu
1
verre d'oli\';ers
&
de vigiles qui
donl1cn'
d'c\'C'ellem vio !
M athias
Fr:1ncowi[7. plus conou
Íclf"lS
le 110 m ne
M,$–
thim
F/ae<l1J Jllyric'uJ,
I'un des plus fadns
oc
des plus
turbulens théologiens de la confeffidn d' Aufgbourg ,
n~quir
dalls
I'I/1ri,
,le
3
de Mars roo ;
iI
"éle..a avee
force eOlltre
l'int,,;1n
dé
Ch.r1es-QuiO!, cur des
dé",/,"
Jés tres· vif, avec les Githolique ;
&
riloUrL\!
le
11 Mars
I
f '¡f.
a
ff ans.
IJ
tira de la pouffiere des bibliotheques,
qoe vieille merTe' q.n'iJ tir imprimer eo 1fí'7,
&
co.mpila
J'onvr3ge
fameux intimlé,
C atn/ug su id/ítem
1Jt r,tnlu,
B4ile.i
1ff6, premiere édilÍon , Cuivie de celles de 1f97
&
1608,
&
a F'rancforr 166";
in-4°,
&
1672. Le plus
conlidérable de fes tr.vau, fut Cln< doul< ¿eric hinoire
ecdéfralliqttc
lallue
~
q1l'on
~
n,onimét: Il'S
Ct!IJtttr!n
d¿
Magd<boi,rJ(,
doní iJ eut la principale diretlion ; 1I
Y
a·
t
3
centuries.
Les trois
pr~mieres
oarureór
~n
I
ff9,
&
la deroiere en 1
f74.
U édiriol¡ de Ba<le en r6':4 , .3.
vo~!
in-fol.
ell:
1:1
bonnc de ce gr3nd ou
\'r3J;e;
mats le
cI"1J~r
Jacr.e fcriptllr<t
d'llIyrieu' , efl lIn de, Ces
".'~illeurs
11-
vres: Bayle a donné un excellcnr .nlcle crtuque de ce
célebre aureur.
(!J .
1 .)
ISTROPOLIS,
(G/og. anc.)
ancienrie ville fur la
lXler Naire,
.~
l'emboucl1ure du Danube, Prolomée
&e
Erienne le Géogrophe lo nomment
lforol;
~'étoir
une
I'euplade des Milénens , qui éleverenr celte vllle lorfque
llarmée de Scythe, bárbares vint pour-Colivre en Afie les
habitans du BoCphore Cimmérien. C'et! aujourd'hui
Stra'Uho,
ou
Pro/lravifa,\
qui placée prt:s d'llne des em–
bouehnres du Danube, Cervoir al015 d'cnrrepOr général
a roures les natiolis qui tratiquoient le long de ce fl euve .
ISTURIE ,
(G!Q~.)
pelÍt village a cinq licues de
Bayonne
d.nsle pays-b.Cque, contré. d' Arberou . Je
n'en parle que parce qu'i1 a donné Con nom
a
une,
fa~
meuCe mine connue
&
jadis ex ploirée par les Romams ;
Con ooverture avoit' pres de dou'Le cent pies de profon–
deur. La momagne troit percée pour I'éeoulement des
eaux d'lIne perite riviere qui
la
traverCe: trOIS groifes
tours dont une
exille encare en
parrie,
avec un
rerran–
chement' d'une don'L.ine de tOlf.s de Cutfaee,
&
quel –
ques
fortifkations
::lU
hant
de 1:1
montagnt:,
rervoient
a
loger des foldars pour fOlltenir les mineurs, D es
n3r~ralirtes qui
001
examiné eet endroit, eroyeht que c'bOlc
une mine de fer,
&
ont regardé le
gr~nd
Coutorre;n com–
me une carrier. d'ou I'on tirOlt la p'crre.
(D.
1·)
ISUM,
(G/og.)
ville
commer~:lnte
de la Ruffie,
Cuf
la riviere de Donet'L, entre A foph
&
Bnrmut.
ISUREN,
e
m,
(Ido/at. mod.)
110m 'd'une des trois
principales divinités au.quelle; les Indiens ldolhres at–
tribuent le gouvernement de I'nnivers; les deux au[res
[om Bramha, qu'ils prennent pour le éréareur du mon–
de,
&
WiCnou ,
Voy<",
BRAMHA
f!f
WISNOU .
Les Indiens .dorel1l
ljilren
Cous lIne figure obCcene'
&
monnrueufe qu'ils
e~poCent
dans le< temples,
&
q\l'ils
portent en proceffion . LorCque ceue divinité ne paro1t
pas dans les temples fous la forme infame dll Lingam,
mais fous celle d'un homme, elle e(l repréCentee com:
me ayam un troifieme reil au miliell du froriL On IUl'
donne deux femmes, ,I'llne qui e(1 peime en verd,
&
I'au–
tre en rouge, avee une queue de poilfon, Les adora"
teurs de ces ido'les fe fronent le vifage
&
quelques au–
tres partie$ du eorp \ d'une cendre faite de tiente de va-'
che, a laquelle ils a"achenr une grande idée de faintett _
La feae. d'
!furell
parTe pour la plus
~teñdl1e
qu'i1
y
aie Mns les Indes; elle efl
m~me
fubdivifée en plufienrs
feaes, daD! les unes n'adorent que le Ceol
lfurm ,
d'au–
trcs Ces femmes, d'autres
Ce.<
enf~ns,
d'autres entin jo!
r,hent a leurs adorations tOlite la famille
&.
les domefll–
ques.
Voyn I'hiPuire dlt thrijlian;Jme du ¡"des,
par
M , de la Croze, OU . Vons trouverez des particltlarités.
que je
pa~e
fous "fil7ee,
(D,
1.)
t
IT
• 1T,
r.
m.
(H;(i.
m.d, )
e'ell
lo' Dom que
íes
19u–
rt'ens donnent
a
l'o\lllietrle géagh de leur cycle duode–
naire; il figni6e
ehi,,,,
&
déligne encare l'oo'1.lerne
he~-,
re du jour,
&
I'onzieme de lenr, lignes cél"flés,
B,-.
b/iotk<r. ori.", .
&
DiO.
de
7'rI'lI,
,
1TABU,
f.
m ,
(Hift,
nato
botall, )
e'en un arpre du
J~pon
qui eCl une efpece de .tiguier faunge, dont
le
fruit
eCl de couleur purpurine,
&
la feuille longlte de quatre
ou cinq doigfs, termi[)ée en pojlite,
&
ñns découpure .
U
11
autre 6g)lier DO!Jlmé
infli~ab",
por!e un' fruit infipi–
de,
&
jede des racines qui tireD! fur le rou>: _Ses bran–
ches Cont courtes
1
gro([es, eombé«, rev/'tues d'une écot–
ce roulf'e, ou
a'tin
verd clair _
Ses
feuill¡:¡ qui
durell~
Ecee.
10U-