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1 T 1
• ITHOME'TE, adj.
(My,holog.)
furnom de Ju–
pller. Arinomene facnlia
CCOl
hommcs 3 Jupitcr
itho–
,m",
OU
¡¡
Jupittr quj 2voit Con lemple
i!
Ithome. ltbo–
me
~lOit
du lerritoirc de Melfone.
11'IGUE
011
ITEGUE. f. f.
(HifI.
mod.)
c'en le
tilre que I'on donn. en Elhiopie ou en Abiffinie
i!
cel–
le que le Negus ou empereur a choir. pOllr
~pouCe.
Ce
tilro répond
¡¡
cclui de reine ou d'impérutrlC<. Elles
font choifies parmi les filles des grands du royaume .
Auffi-flll que le fouveroiu a jetlé les
~eux
Cur celle qu'iI
vem hOllorer de
fa
couche, on 1'lIle a Ces parens,
&
on
la
met dans la maiCon de quelqucs-uns des princes da
fang royal. La I'emperour lui rend v¡fite, pour s'alfurer
par lui-méme de Ces qualllés. S'il en content de cet
examen,
iI
la conduit
a
l'égliCe,
011
elle affille avec lui
¡¡
l'office divio,
&
re~oil
la commanion; apres quoi iI
la mene
¡¡
fa tenl., ou l'abuna ou patriarche des AbiC–
lins doone aUI épout l. bénédlélion nupliale. L'épou–
fe n'en , poiO! enCOre poar cela déclarée reine: elle de–
meure daos une tente Cé parée, juCqu'a ce qu'i1 pl.ife
a
fon époux de procéder
a
la cérémonie de Con inn.lla–
tion . Alors on alfemble les grand de la cour, I'épou–
fe en admiCe dans la tente du [ouverain,
&
un de tes
aumoniers déelare au peuple que
l'tmptr(Ur a crl!
ron
_felavt rti"t.
Alors elle prend le titre
d'i'.gu.
ou
d'.–
ehi.,
que quelques ameurs rendem par celui d'
alu./Je .
1T H Y N T
E'R ION, (
Antif{. gr"t{,)
';9""i/,,, ;
nom de la baguene de laurier, que les prophétes des
diellx porloicOl dans leurs mains, pour marque de lem
eharge . POller,
Archa"l. Gru. lib. 11.
2.
<ap.
1.
(D.
J.)
ITINERAIRE ;
r.
m.
(Glogr. )
deCcriplion que fait
un voyageur de fon voyage,
&
des lingularilés qu'i1 a
obCe.rvées daos les lieux
011
iI
a palTé,
L'ili"lraire
d' Antonin marque
IOUS
\es grands che–
mins romains dans I'empire,
&
IOutes les nalions des
armées romaines.
1\
fut fait par ordre de I'empereur
Amonin le Pieu1, comme le rappone Luitprand; mais
iI
en fon défeélueux par les fautes que les copines
y
pnt I.ilfé glilfer.
On appelle aum
ieinérairt
un
~crit
dam lequel on a
indiqué la route que I'on doil fuivre ¡lans un voyage,
&
les Iieux
~ar
lerquels il
fa~t
palfer.
Chambers (G)
• Une colonne
itinlroir'
~n JJn~
colonne;\ part, po–
f~e
dans un caorefour fur
Un
grand chemin,
011
elle in–
dique les roUles différentes par les infcriptions gravées
fur Ces pans .
Voici un lablean des meCures
i,inlrairu
ancienoes,
compalTé avec les meCures
i,inl.'aires
modernes .
1\
a
été
doon~
par M. Gibert
ª
I'académi~
des Infcriptions,
&
nous I'avohs emprutllé de fcs recueils.
ITING, f. m.
(Orn.)
nom que doonent les habi–
tans des iles Philippioes
a
un oiCeau fort connu daos le
pays,
&
qui par la deCcriplion des
voya~eurs
paro!1 de
la clalfe des pies .
11
en d. ¡la gro([eur d un élOurneau;
Con bec, Ca queue, Ces ailes
&
Ces jambes fOil! noires;
le dos
&
le ventre font d'un blanc argentin; Ca
t~te
o'a
poiot de plumes, mais une raie de petiles plumes nai–
res s'étend depnis le bec juCqn'au col. Cel oiCeau ni–
che dans des petils creux ronds de palmier,
&
Ce nour–
rit de diverCes rortes de fruits. I1 en fort bruyam,
&
n 'a pas un cham deCa¡¡réable.
(D .
J .)
ITOM LIA, (Glog.)ville de L itbuanie, dans laRume
blanche , au palatinat
d~
Meislau.
ITONIA,
(L ittlrat.)
furoom de Minerve,
pa~ce
qu'elle étOit particulieremem hoooré.e a Itone en Béo–
tic, quoique fon lemple fOt a Goronée, au rappqrt de
Polybc,
li'/).
I V ,
de Strabon,
liv.
IX.
de
J,>lu~arque
&
du Ccholian\! d' Apollonius: maii le culte qulQIl lui re¡¡–
doit a Itooe, I'emporta Cur le Iieu de Con
¡empl~,
&
la
fit
furnomml!r
ltonienne', {tonide, /toniade
t...,en latin
1'10-
nis, le."ia .
Au reíle, la yille d'ltone en
1
hefralie, di–
{\ingu~e
par J:¡lienne', c:t' llone en Béolie, pourroil bi,eo
~Ire
u
diO inélion cl¡imérique.
(D.
'J.)
I
T
E'E, L' '(
G/ogr,
f4,r~~.)
Bays
ff!U~
!!.u-
clel. du Jourdain; Sanfen place
l'
b"rle
elllre Samarie
&
l' Arabie.
Elle faiCoit partie de la
Célé~Syrie
alJ nord-oíl
de
la
(romiere d'
ICr.el, elltre Ilhéritage
~e
' la ¿emi-tribu de
Manalfes au-dela du ' Jourdaio
&
It lerrit¡>ire "de ''pa–
m~~
Le nom d'
I'H, le
lui venOl1
a'
/tUK;
uo das
Ii
15
!l'
Ifma~,
qui daus les vedions
fran~oife,
aDgloife '
~
1 T Y
~utres,
en appellée mal.¡'-propos
JleH'.
L'
bllrle
en
le
m~me
pays, qui quelquefois porte le nom
d'A"ro–
"itÍ!
.
Philippe, un des /lIs d'Hérode, étoit tétrarque ou
prioc. de l'
/tllrle,
qu.ndJeao-Baptine commen,a les
fonétions de foo mioinere . Arinobnle, tils d'Hircan,
ayaol ClIccédé
a
Con pere, I'an
106
avam
J.
C.
daos
la Couveraioe facri6cature
&
dans la principauté tempo–
relle, lit la guerre oux huréens;
&
apres en avoir [ou–
mis la plus grande "parlie, il les obligea d'embra'fer le
Juda,úne,
ou.dequitter
le
pays, COmme quelques ao–
nées auparavallt H ircan y ovoil obligé les
Idum~eos .
Sa méthode de converfion lui réuffit, les Iluréeos ai–
mercnt mietu' rener,
&
lirent ce qu'oo exigeoit d'eux;
de celle maoiere, i1s forent
incorpor~s
aux J uifs poor
le Cpitimel ,
&
pour le temporel, Voilil tOUle leur bi–
íloire .
S.
Luc,
,ha!,.
iij,
'V.
t nous di! que Philippe. frere
d'Hérode,
~toll
tétrarque de l'
b.rlt
&
de la Tucho–
nitide,
&
ce palfage prouve que l'évangéline en fait
dcux pays différens. Strabon les diíliogue auffi, quoi–
que les deul peaples habitaíl"eot égalemem des monu–
~ncs
.u-deJa de D amas ,
&
fulfent également des ban–
di"
&
des miCérables; c'en I'hinorien des Juifs
&
1'0-
rateur de Rome qui nous I'alfureot ,
Jo'Cephe, dans fes
a,,'iqui'ls judo ti'/).
Xv.
ch.
13.
caraélériCe les Trachonites de geos accoutumés au brt.
gandage , n'anUl ni villes ' ni terres labourées,
&
de–
memalltdans des caveroes a la maniere des
Mtes.Ci–
céron, dans Ca Ceconde Philippique, parle des lluréeos,
qui s'étoient reodus fameux par leur adrelfe
a
lirer une
~eohe,
comme des plus barbares de tOus les hommes,
&
Ce plaint qu' Antoine cút oCé les iOlroduire daos la
place romaine,
&
eo invenir le
C~nal ,
An~uíle
aggrandit les élals d'Hérpde de l'Aural\ile,
c'eíl·~ -dire
de
1'/tNrle,
de la
B~t~né~
&
de la Trago–
nitide. Ces Irois topatchies ou juriCdiélions
~Ioienl
bor–
nées
~u
nord par le mont L ib.n,
!le
au (ud par la Pé–
rée; Hérode o'en fUI pas pI Qtl)l poíTelfeur , qa'iI
fe
rendit fUT les lieux avec un bon corps de troupes, pé–
n~tra
daQs les
cav~rnes
de ces Qrigands,
&
en
délivr~
le
p~ys. ·(
D.
] , )
ITYP/iALLE,
f.
m.
(HifI.
a",.)
c'éloil uoe cfpece
de bUlle eo forme de creur que I'on pendoit au col des
enf@ns
&
des v.enales,
&
~
laquelle on attribuoit plufieurs
propriétés merveillenCes. Pline dit,
ti'/).
XJ(VIll.
ch.
'/).
que
I'itypha/le
étoit un próCervatif pour les enfans
&
pour
les empereurs
m~mcs
i
que les veíl.les le metloiem all
nombre des choCes facrées,
&
le révéroient cc¡mme
UI1
dieu, qu'oo le fufpendoil au-ddfous des ehars de ceux
qui triomphoicnt,
&
q».'iI avoil la vertn de les
pr~ter'
yer, de la malignité de Penvie.
Voy~~
BULLE,
ITYPHALLIQUE, adj.
(Littlr.t.)
Corte de vera
en uCage dans la poéfie greque. On en dlíjingue de deul
fortes,
I'i'ypha/liqll<
lrocha"ique
&
I'itypha/liqu,
daélyli.
que.
,
UÚyphallit{ue
Iroc~ai'~ue ~toit
un p.etit vers
~ompo
C~
de trois trochées, qu on entremeloll alleroauvement
de vers un peu plus longs , eomme de quauc
mcfure~
ou de quatre mefures
&
demie,
~omme
celte
excIa.
1Jl~tion,
qui forme un exemp1e d'aut.n! plus naturel qu'on I'em–
playoit fouvem dans les pieces de
v~rs
ityfJhallif{utI,
qui
furepl d'abQrd
CotlCacrée~
aux
myíl~res
de Bacchus, dans
IcG¡uelles on pOrtOlt en pompe la
repr~Cemation
des par–
ties n'lturelles d'un homme,' que les Grecs appelloieol
' .'A" .
Mais on s'eo fervi! depuis
a
c~lébrer
les louan–
ges 'des hommes, lémQios des
ver~
de Cetle meCure qu'
!,tÍ
ch:ll!~a ~
A
Ih~oes
en
I~"onneur
de Démétrius Po–
lioreele, 10r.fqu'iI y 6t fon ,entrée,
&
dont -CaCaubol1
nous
a
confervé que!ques
fr~gmens
d'apres 4théoée :
L'ityphallif{ue
daFiy!ique étoit compofé de Irois da–
étyles
&
d'uo "lambe, comme daos le premier de ec§
deu! yers de Bo!;ce!
lib. /11,
mUr. 1.
Qui
fertr~
;lIgtnUllnI
1(qltt
agrum,
4ibtrtt ar'/)a pri"s fr",ifi¡'lIJ.
V.ve:t.
Voíf.
pmi<,
¡njlieal.
lib. ll/.
"".
"vij.
• J
'
:r
.JTY.