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774

1 T 1

• ITHOME'TE, adj.

(My,holog.)

furnom de Ju–

pller. Arinomene facnlia

CCOl

hommcs 3 Jupitcr

itho–

,m",

OU

¡¡

Jupittr quj 2voit Con lemple

i!

Ithome. ltbo–

me

~lOit

du lerritoirc de Melfone.

11'IGUE

011

ITEGUE. f. f.

(HifI.

mod.)

c'en le

tilre que I'on donn. en Elhiopie ou en Abiffinie

i!

cel–

le que le Negus ou empereur a choir. pOllr

~pouCe.

Ce

tilro répond

¡¡

cclui de reine ou d'impérutrlC<. Elles

font choifies parmi les filles des grands du royaume .

Auffi-flll que le fouveroiu a jetlé les

~eux

Cur celle qu'iI

vem hOllorer de

fa

couche, on 1'lIle a Ces parens,

&

on

la

met dans la maiCon de quelqucs-uns des princes da

fang royal. La I'emperour lui rend v¡fite, pour s'alfurer

par lui-méme de Ces qualllés. S'il en content de cet

examen,

iI

la conduit

a

l'égliCe,

011

elle affille avec lui

¡¡

l'office divio,

&

re~oil

la commanion; apres quoi iI

la mene

¡¡

fa tenl., ou l'abuna ou patriarche des AbiC–

lins doone aUI épout l. bénédlélion nupliale. L'épou–

fe n'en , poiO! enCOre poar cela déclarée reine: elle de–

meure daos une tente Cé parée, juCqu'a ce qu'i1 pl.ife

a

fon époux de procéder

a

la cérémonie de Con inn.lla–

tion . Alors on alfemble les grand de la cour, I'épou–

fe en admiCe dans la tente du [ouverain,

&

un de tes

aumoniers déelare au peuple que

l'tmptr(Ur a crl!

ron

_felavt rti"t.

Alors elle prend le titre

d'i'.gu.

ou

d'.–

ehi.,

que quelques ameurs rendem par celui d'

alu./Je .

1T H Y N T

E'R ION, (

Antif{. gr"t{,)

';9""i/,,, ;

nom de la baguene de laurier, que les prophétes des

diellx porloicOl dans leurs mains, pour marque de lem

eharge . POller,

Archa"l. Gru. lib. 11.

2.

<ap.

1.

(D.

J.)

ITINERAIRE ;

r.

m.

(Glogr. )

deCcriplion que fait

un voyageur de fon voyage,

&

des lingularilés qu'i1 a

obCe.rvées daos les lieux

011

iI

a palTé,

L'ili"lraire

d' Antonin marque

IOUS

\es grands che–

mins romains dans I'empire,

&

IOutes les nalions des

armées romaines.

1\

fut fait par ordre de I'empereur

Amonin le Pieu1, comme le rappone Luitprand; mais

iI

en fon défeélueux par les fautes que les copines

y

pnt I.ilfé glilfer.

On appelle aum

ieinérairt

un

~crit

dam lequel on a

indiqué la route que I'on doil fuivre ¡lans un voyage,

&

les Iieux

~ar

lerquels il

fa~t

palfer.

Chambers (G)

• Une colonne

itinlroir'

~n JJn~

colonne;\ part, po–

f~e

dans un caorefour fur

Un

grand chemin,

011

elle in–

dique les roUles différentes par les infcriptions gravées

fur Ces pans .

Voici un lablean des meCures

i,inlrairu

ancienoes,

compalTé avec les meCures

i,inl.'aires

modernes .

1\

a

été

doon~

par M. Gibert

ª

I'académi~

des Infcriptions,

&

nous I'avohs emprutllé de fcs recueils.

ITING, f. m.

(Orn.)

nom que doonent les habi–

tans des iles Philippioes

a

un oiCeau fort connu daos le

pays,

&

qui par la deCcriplion des

voya~eurs

paro!1 de

la clalfe des pies .

11

en d. ¡la gro([eur d un élOurneau;

Con bec, Ca queue, Ces ailes

&

Ces jambes fOil! noires;

le dos

&

le ventre font d'un blanc argentin; Ca

t~te

o'a

poiot de plumes, mais une raie de petiles plumes nai–

res s'étend depnis le bec juCqn'au col. Cel oiCeau ni–

che dans des petils creux ronds de palmier,

&

Ce nour–

rit de diverCes rortes de fruits. I1 en fort bruyam,

&

n 'a pas un cham deCa¡¡réable.

(D .

J .)

ITOM LIA, (Glog.)ville de L itbuanie, dans laRume

blanche , au palatinat

d~

Meislau.

ITONIA,

(L ittlrat.)

furoom de Minerve,

pa~ce

qu'elle étOit particulieremem hoooré.e a Itone en Béo–

tic, quoique fon lemple fOt a Goronée, au rappqrt de

Polybc,

li'/).

I V ,

de Strabon,

liv.

IX.

de

J,>lu~arque

&

du Ccholian\! d' Apollonius: maii le culte qulQIl lui re¡¡–

doit a Itooe, I'emporta Cur le Iieu de Con

¡empl~,

&

la

fit

furnomml!r

ltonienne', {tonide, /toniade

t...,en latin

1'10-

nis, le."ia .

Au reíle, la yille d'ltone en

1

hefralie, di–

{\ingu~e

par J:¡lienne', c:t' llone en Béolie, pourroil bi,eo

~Ire

u

diO inélion cl¡imérique.

(D.

'J.)

I

T

E'E, L' '(

G/ogr,

f4,r~~.)

Bays

ff!U~

!!.u-

clel. du Jourdain; Sanfen place

l'

b"rle

elllre Samarie

&

l' Arabie.

Elle faiCoit partie de la

Célé~Syrie

alJ nord-oíl

de

la

(romiere d'

ICr.el

, elltre Ilhéritage

~e

' la ¿emi-tribu de

Manalfes au-dela du ' Jourdaio

&

It lerrit¡>ire "de ''pa–

m~~

Le nom d'

I'H, le

lui venOl1

a'

/tUK;

uo das

Ii

15

!l'

Ifma~,

qui daus les vedions

fran~oife,

aDgloife '

~

1 T Y

~utres,

en appellée mal.¡'-propos

JleH'.

L'

bllrle

en

le

m~me

pays, qui quelquefois porte le nom

d'A"ro–

"itÍ!

.

Philippe, un des /lIs d'Hérode, étoit tétrarque ou

prioc. de l'

/tllrle,

qu.nd

Jeao-Baptine commen,a les

fonétions de foo mioinere . Arinobnle, tils d'Hircan,

ayaol ClIccédé

a

Con pere, I'an

106

avam

J.

C.

daos

la Couveraioe facri6cature

&

dans la principauté tempo–

relle, lit la guerre oux huréens;

&

apres en avoir [ou–

mis la plus grande "parlie, il les obligea d'embra'fer le

Juda,úne,

ou.de

quitter

le

pays, COmme quelques ao–

nées auparavallt H ircan y ovoil obligé les

Idum~eos .

Sa méthode de converfion lui réuffit, les Iluréeos ai–

mercnt mietu' rener,

&

lirent ce qu'oo exigeoit d'eux;

de celle maoiere, i1s forent

incorpor~s

aux J uifs poor

le Cpitimel ,

&

pour le temporel, Voilil tOUle leur bi–

íloire .

S.

Luc,

,ha!,.

iij,

'V.

t nous di! que Philippe. frere

d'Hérode,

~toll

tétrarque de l'

b.rlt

&

de la Tucho–

nitide,

&

ce palfage prouve que l'évangéline en fait

dcux pays différens. Strabon les diíliogue auffi, quoi–

que les deul peaples habitaíl"eot égalemem des monu–

~ncs

.u-deJa de D amas ,

&

fulfent également des ban–

di"

&

des miCérables; c'en I'hinorien des Juifs

&

1'0-

rateur de Rome qui nous I'alfureot ,

Jo'Cephe, dans fes

a,,'iqui'ls judo ti'/).

Xv.

ch.

13.

caraélériCe les Trachonites de geos accoutumés au brt.

gandage , n'anUl ni villes ' ni terres labourées,

&

de–

memalltdans des caveroes a la maniere des

Mtes.Ci

céron, dans Ca Ceconde Philippique, parle des lluréeos,

qui s'étoient reodus fameux par leur adrelfe

a

lirer une

~eohe,

comme des plus barbares de tOus les hommes,

&

Ce plaint qu' Antoine cút oCé les iOlroduire daos la

place romaine,

&

eo invenir le

C~nal ,

An~uíle

aggrandit les élals d'Hérpde de l'Aural\ile,

c'eíl·~ -dire

de

1'/tNrle,

de la

B~t~né~

&

de la Trago–

nitide. Ces Irois topatchies ou juriCdiélions

~Ioienl

bor–

nées

~u

nord par le mont L ib.n,

!le

au (ud par la Pé–

rée; Hérode o'en fUI pas pI Qtl)l poíTelfeur , qa'iI

fe

rendit fUT les lieux avec un bon corps de troupes, pé–

n~tra

daQs les

cav~rnes

de ces Qrigands,

&

en

délivr~

le

p~ys. ·(

D.

] , )

ITYP/iALLE,

f.

m.

(HifI.

a",.)

c'éloil uoe cfpece

de bUlle eo forme de creur que I'on pendoit au col des

enf@ns

&

des v.enales,

&

~

laquelle on attribuoit plufieurs

propriétés merveillenCes. Pline dit,

ti'/).

XJ(VIll.

ch.

'/).

que

I'itypha/le

étoit un próCervatif pour les enfans

&

pour

les empereurs

m~mcs

i

que les veíl.les le metloiem all

nombre des choCes facrées,

&

le révéroient cc¡mme

UI1

dieu, qu'oo le fufpendoil au-ddfous des ehars de ceux

qui triomphoicnt,

&

q».'iI avoil la vertn de les

pr~ter'

yer, de la malignité de Penvie.

Voy~~

BULLE,

ITYPHALLIQUE, adj.

(Littlr.t.)

Corte de vera

en uCage dans la poéfie greque. On en dlíjingue de deul

fortes,

I'i'ypha/liqll<

lrocha"ique

&

I'itypha/liqu,

daélyli.

que.

,

UÚyphallit{ue

Iroc~ai'~ue ~toit

un p.etit vers

~ompo­

C~

de trois trochées, qu on entremeloll alleroauvement

de vers un peu plus longs , eomme de quauc

mcfure~

ou de quatre mefures

&

demie,

~omme

celte

excIa.

1Jl~tion,

qui forme un exemp1e d'aut.n! plus naturel qu'on I'em–

playoit fouvem dans les pieces de

v~rs

ityfJhallif{utI,

qui

furepl d'abQrd

CotlCacrée~

aux

myíl~res

de Bacchus, dans

IcG¡uelles on pOrtOlt en pompe la

repr~Cemation

des par–

ties n'lturelles d'un homme,' que les Grecs appelloieol

' .'A" .

Mais on s'eo fervi! depuis

a

c~lébrer

les louan–

ges 'des hommes, lémQios des

ver~

de Cetle meCure qu'

!,tÍ

ch:ll!~a ~

A

Ih~oes

en

I~"onneur

de Démétrius Po–

lioreele, 10r.fqu'iI y 6t fon ,entrée,

&

dont -CaCaubol1

nous

a

confervé que!ques

fr~gmens

d'apres 4théoée :

L'ityphallif{ue

daFiy!ique étoit compofé de Irois da–

étyles

&

d'uo "lambe, comme daos le premier de ec§

deu! yers de Bo!;ce!

lib. /11,

mUr. 1.

Qui

fertr~

;lIgtnUllnI

1(qltt

agrum,

4ibtrtt ar'/)a pri"s fr",ifi¡'lIJ.

V.ve

:t.

Voíf.

pmi<,

¡njlieal.

lib. ll/.

"".

"vij.

• J

'

:r

.JTY.