1 T A
(Iali'l'''
'
~n
terlne d'hn
rim~r¡,:.
Voy.
CA~
CTERFS .
Seél,
>tal,'I""
On <lpp.!!e
01011
une feéle de philol<l –
p~e;
dOnl Pyth.gorc fo, le fondaleur. E lle fut aillfi nom–
mée, paree que ce philofophe .nroigno dans l' !talie,
&
rempli, de fa d"arine les \·ille; de Tar<nte de Mé,apont
d'Héraclée, de Naples.
VOY'"
P
y
T
1I
A
C'
o
R
I
C
1 E"
S:
Ch"mbeYl. (G)
ITA
I. IQUE,
Da>tfe, (Art_ or,hcflrit¡.)
forte de danCe
théatra
le
inventée por Pylade
&
Ba'hylle , fous le re–
gnc d'Augune _
Ces deuI pantomimes ,
ti
célebres dans l'HíIloire ro–
maine, formerent au
rappon
d"
Arhénéc de ,'l1nioo de;
trois 'danCes, qui jtlfqu'a!ors avoient é,é en polfeflion
duo théarre, c'ell -a-d.ire, de la danCe tragique, de la co–
m /que
&
de la. C".yoque, une eCpece partie.líere , qu'on
Dom:1"I:l.
danfo tta/u/tu,
ou
Jtl11f~
de pantomi"'tI,
paree
que ces Cortes de dunfeurs faiCoienr profclli"n de pein–
dre par leurs genes, par letlrs attitudes
&
par leurs mou–
vemens, fouces les aaions des
homm~s.
Cetle nou
vellc
danfe
théa~rale
enchanla les Romains, devim leur poC–
fion favorlte,
&
ne tomba qu'avee l'Empire _
Voy'"
DANSE
&
PANTOM I"ES.
(D.
J . )
ITAGUE, IT!,QUE
ou
ETAQUE,
r.
f.
(Ma–
rf'"
. )
cordag e qUl efl amaré en
h.utau milieu d'ulle
ver~u~
contre les racagcs, qui va palfer par l'cncornail,
&
GUI efl att1ché par le bout d'en bas
i
la drilTe.
11
Cerl
a
faire couler la vergue.
Itague
de pala",
cordage qui tranfmet I'd fort d' un
pal.n , qu; a(fe'l Couvenl pa(fe dans ulle poulie de ren–
YoÍ.
{/0J~z.
I'ALAN .
[tague
faf~Ut , o~
f':
lI.DeíJa.gue;
c'cn
une
m~m~uvre
q~
ell frappée ? ,drnalrement :\ bas-bord du vaílreao,
&
qUI pa(fant ¡:nCUlte par une poulie placée derriere le mh
de hune,
v~
Ce joindre
a
la
dri(fe de hunier par une
¡mulíe de
p~lan .
Elle Ce"
a
hi(feo le hunier
&
par oc–
cafion
a
routenir le
l11~ t
de hune.
(2)
.ITA~A,
(Glogr. )
province
&
viii. d'Afrique, qui
falt partle du royaume de Ta6let, daos le Bilcdulgc!rid,
pres des deCerl; de Saara.
ITATINS
(LEs),
(Glo.({r. )
0Il
LES Il"ATINE5,
peuples Cauvages de l'Aménque méridinnale dans le Pa–
'raguay , .ux eonfins du Pérou, au-de(fos
d~
la j",nélion
de la riviere de los Payagllas avee le Aeuve du Para–
guay, des deul cÓlés du fleuve.
(D.
J.)
. lTE ITES.
f.
f.
pI.
O-lifl.
nato Litholotie . )
Quel–
ques naturalifles o nt ainfi oommé des cailloux qbi Ce
trOIl vem dans la riviere de Sila eu Sui(fe,
prc~
de Zu–
rich . On voit des feuilles de Caules de diffcreotes gran–
deors empreintes ou repréCentées
a
leur Corface.
&
dam
les intervalles qui COOl emre ces feuilles on remarque
des petits corps arrondis
&
Cemblables
á
des graioes .
00
a
au!Ti' nommé ces pierres
falicites
&
phyl/itn .
Voyez
Ephnneridn lIaturd! '''Ylofor. deCllr.
l/l.
al"'.
V .
&
VI. nppe"dix
Pa.g.
63·
.
ITERATIF, adj.
(Jurifpmd. )
fi~nifie
'lui efl réi–
t~ré
.. On
ap~elle
il/rati!
com¡nandement, celui qui
el!
fail pour 1, (econde fois . LorCque le juge' renouvelle des
défenCss gu' il a déja pronoocées, il fait
ieéraÚ'UeJ
ioh;–
bitio)JS
&
cjéfclICeS . On dit aum
d'ie/raei•••s
jufjioos ,
- mi le f;und nombre d·Orateurt.
rOete,
&::
Ecdnins
~du
meillenr
l.
BOUt .
Je
citcr~i
indíftin6tement.
M_Jfli
•
M_,,/rtdi • ...Av" ,,,,;.
)4'lJ-
fi.([¡"
L,Nvhtfi,pi • .A" jI,l. Z,II••
B,mu/,lm.,," •
.AII."'''';.
1"
A~hJ
, CIII';
I~ P~re
Stgrnri .
le
I'ere
P••U.
Malfjl.¡;••
F'I'IfI,Mj .
v.r."~
.
.s,,!
~'
1.Ir.tl.cAd"mj .4
bt.li~
cambien
fl'ai4je
p:u
du
en ('.llfer (ou. filenee
Jlon .tour genre} 1I
y
en
:1
trOp, gr:mtJ nombre: mau pui! jc pounant
p"~eurc
Jc polder de.s
f~mme,
illuA.rc,quí fe fone
tig~
?-Ié.cs~ ~'hon
I
,neqr de Icur fexe' jc
Me' puis p3(fcr (0115
I1lenc; lil
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IJ
tt:lnfI'Ort~
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pr~te.[.on
p:u VoreiUc ¡ó\u:lt m6Iodíeu.'(; ac'*nu de
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Si lel trb(or&
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Y'eur
doe ce.
tlcr"ieh.
I'étnieoc égalemenc
pour
le progrc/de. feien_
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!le
v,:rrioru.
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pbint en
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res:
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2' ...
"n, trouvenc pt!u de
M~cenes...
mai,& mOlol
i'.
one de (ccoun, l\lu.
ICLln
ciforu fom
glQrieux.
Ce fut
l
un Lucquois ,
G,..!p"i,,,·,
~ui
le
premier rHorma
la'
muli(l"e,
8c'
Y introduilÍc un mcllleur gduc " Le.
be:mx: Aru .¡n(j que le. (ciellcc, onc flenri en
;halie
depuí. le
fié.
ele renommé de Leon X NOUA avon.
Mjcb,I, 6,..n."..
.r~ ,
loe Pete
~"tt,.,li
Jcfuice,
M.rr;n,llj,
S,~.u..;,
te
tant
eél~br~ J6~".I.,
~.",.",¡n;,
f.,u."•.
...4l¡,,,t¡,
s."r.,z,;••
8,,.;••
qui ache,.a. ¡'Egli(c
de S. •'ierre de Rome.
&:
fUf
le.
d~lice.
de la Fr3nce. La Peintu_
te a ren.:J.u céléhre.
Gi.,¡J."., c.,l. G¡Jn.,.,·. G",·d.
'R..,.nr¡.
GH"'f"~
fl.f,
C ...I.
/tI4TIl". '
S'¡¡",.,u . (,n,.
¡
nou. aJon' )
L)*cqlU:.
1:J'I,tbilo
1 T E
773
it!rat;t'fl
remontrance'S .
f/oy~z
e
o
M M A N D E. M E N T •
J
5510",
REMOSTllANC>:S.
(A)
ITERATO,
r.
m .
(J:¡riJpmd.)
O\l
arr~t
d'illrQ'"
Centence
d'ttlraeo,
di on
jugemt"1H
qui fe
donne
pODr
autoriCer :. uCer de la .contra;nt. par eorps, apros
les
qu. –
tre mois, pour dépens excédcns la Co mme de
200
liv.
On l'appeHe
¡elrato ,
ou [entence
&
arréc
d'itl rato, pu–
ce que le jtlgemenr porte qu'il Cera fail itélatif eomrnou–
aemem
a
13
p"ocie de payer le comenu atl premier
JURe–
mem daos quinzaine; fau ce de quoj, elle Cera
contrainte
par empriConoel1)em de fa p,erfooDe. Ce tame Ce <rOllve
ea ce feos dans I'éjit de Charles V II
L
de
1493,
art.
104,
dans celui
de
Charles IX. de I'au
1
f67,
&
de Henri
111.
en
lf8,.
On 3ppelle INtres
d'i'/rato
des lemes de
~hau~cllerie
qui portent un nom'eau mandemem .
(11)
• ITH.'\ C IENS, f. m. pI.
(Hifl. Ealt(.)
110m
de
ccux qui .
:lU
quardcme (jecle, s'uniren,t
a
[(hace , fvl.–
que de S o(febe en ECpagne, pour pDurCuivre l. mOrl de
Prilcíllien
&
des PriCcill ianitles. Maxime Collicita S. Mar–
tin d,e
communiq,uer
avec les évéques
itba~ir1'J ,
&
iI
ne pUl I'obteuir .
DaIJs
la fuire le faim fe relacha , pour
Cauver l. vie
a
quelques perConlles,
&
iI
s'en repenti\.
ITHAQUE
ISLE,
f. f.
(Glo.V' a"•. ) ltb.aca,
&,
pour le dire plus noblement avee V irgile,
L~a'Ja
reg"",
Petite isle de Grece, fameuIe pour avoir
fté
la patrie
d'Ulylfe: elle éloit voiline de Dutichium . Ptolomée dIe
qu'iI y a"oit une vil le de
m~me
110m,
&
Homere la
pla~oic
au pié do mont
N
é;os, qui ell peut-erre le
N/–
ritos
de Virgrle. N os voyagenrs ne conviennent poinr
du
110 m
moderne
d1lta'{lu ,
&
de Du!ichium; mais' M.
Spon, qui a vioté les I,eux,
&
qui pa",!t le plus ero–
yable ,
pr~tencf
que
'lhiaRi·
en Dulichilllll,
&
que
Itha9ue
elt
U/,l 'Ul re écucil éloigué de Cep' ou lÍuit milles de-la.
q'J'OU appelle enCOre
Iafhacs
_
M. de Lisie s'en confor–
mé an lcotimem ' de Spon. Mais dat15 ce' etldroit o ú ré–
gna jadis la charle Pénélope, oú fa beauté altira tant de
princes,
íI
o'y a de nos jOl1f', pour tOllS habitans, que
rrois ou qUMre m iférables pécheurs .
(D.
J.)
IT.HOMATE,
( 'Ljttérat. )
furoom de Jupi,er, Cou.
lequel il é,oit honoré
pa~
le< Me(Jen;ens,
a
cauCe d'ull
temple qu' ils lui'
avoieltí
b:1ti au monl lthome. Cei
penples qui
C.
vaOloiem que le maltre des dieul avoit
élé élevé Cur certe mClIltagne de leur pays, lui conCa–
crerent un culte particulier,
&
une féte annuelle, qo'on
appelloit
la .fite ithoml•. Voyez
ITHOME
&
ITHOMÉE .
ITHOME,
(Gé~~r.
a'l" )
montagne .vee une for–
t<re(fe qui Cervo:, do citadolle
~
la- ville de Meffene,
comme l'Aerfleorinthe
a
la viII. de Corimhe . Jupiter
y avoit un
culle
partieulier. qui lu'i 6t dooner le nom
de
'1l1pittr ltho,"fI,he.
(D.
J),
-
ITHOj\1E'E. FÉTE.
(Litt r"t. gre9')
f~te
annuelle
que les Melféniens ,conCacrerem
ii
Jupiter, nutre le tem–
ple <ju'ils rui avoienc bari
Cur
le mOl!! "home. La fa–
~on
dont ils honoroieu, le mallre des dieux , le jour de
fa
f~te,
avoit
é,é
lres-ingénleulcmem imagioée . Tout ce
jour fe pa(foit
a
porter dévoremcllt de I'eau,
'du
bos de
la montagne ou éroit biti le ,cmple!. On y avO" COII–
{huit un vafle réCervoir pOUI comenir eene cau, defl i–
né. au Cervice de Jupiter, c'efl-a-dire,
a
l'uCage des mi–
nillres de Con temple', qui en auroienr mallqué Cans eet–
te re(fouree, que leur infpira la tléeeffité ,..mere de I'in–
vention .
(D.
'J.)
• ITHO-
=:~["'~i~~~~I:e'pe~f;af~~~d~ur:a~elr~so'm:u~fq~{:n lF~o~~rl~~ :~I' ~Ig:
pour aJmirer de, proli¡;:e. en ce
c~nrc:,
iI
ruflh de voir les ou_
nage, en,¡ MornYqut! qlll (e fo",
~ Kome~
&:
le. T:J.bleau:lt en pier.
re dure de
1.1
G311eri(t de FloreRcc .
] e p:'lffe
f041
lilence mille olnicles de conf¿queoc(', que je
poli
t–
rOIl
r.apporrer avce ;tucant de
vérlu! .
J'eo
ai
dit
aLJez.
pour faire
voir que l'Italic rcndue indépcntlante des "utres Nadons pat la ti ..
chelle de, (es proprCJ ptoduiu. n:nuteh ou (alHces;
dclivré~
de
h.lbon.
&
de guerte. inteftinen
jouiffan~
u'uni paia: duuble ••
non.f~ulemen\
maintcnu
l.:a
gloire done
elle
joulRoit
d:tn, de. 6é..
I
eles
plUJ
reculés , .mail
,'.:a
Iportée
a
un d6grt!
plul haue
.!lo!:
pln.
lo"
¡¡de . Je
crois
avoir
prouvé .
par
les
r.li(on. mémC
Ii'on
dOD ..
ne de
(~
déca.dence-. cambien
r~
r(!licité
cq
plu.
s:
&:
plu.
- ftable 9ue ¿elle Uet Ciéclcs paffé,. Elle!
e~
en cAet
nt
pln.
grande que nou. poff'edon,
ce:
r.,rl
Co/Q1I"
qu~
noul vénéron. nOI1
par oifivcté, mai. par un t'rai rentimem d. Religion
¡
Be
ce Co–
lolle ef't d':autant plu. ft.1bl'!. 9u'jJ n'a poine lel
pi~.
d·ugile. mai.
dfot p,Ut
comme l'eft
(:1
t~te;
route, le. in(ulrel. tou' le. auent:u.
~e
l'impiét6 n'one encore pu I'ébt.lnler.
Be:
l.:a vraie (oi lui
a
(.:ait
de, fondeman,
Ci
fplide" que
fel
ennerui. ne pourront le renver_
(er .
Se
que tou. leun efforCJ tourneront lOUjOUU
a
lcur confu(jon.
u.adi. 'lue
(el.
fidélel putifoln..
&
I'ft.lie en p3.tticuHer partid..
perone
.au. ansnalc,
k
~
M
Iloin
ele
fo.
Trlomrhe.
(Q)