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77°

1 T A

loule I'aunée, Conl (ermes , dures , épaiUes, ovales,

&

I.rmin~es

en pointe, longues ordinairemont de trois )'Qu–

ces, unies

&

brillames par-deffus,

&

d'UI) vere;! clajr pa,

le

dos, qui eC! garoi daos tollle C<.IO

~eel)due d't¡n~

in–

finieé de nervures emrelalfées tes uoes dans les )lImes

d'uoe maniere fon agréaple , Les Beurs ne

Ce

l)1onerem

'point . L es fruies done le pécjicule éC!

~ourt,

gros

6r.

Ii–

gneuI, Cone de la grolfeur

&

de la figure d'u!)e noi.,

nlais quelquefois de la figure d'une poire. I,.eur ¡:hair eq

blanche, fongneuCe garnio d'un grand nOmbre de peliees

femenees blanches

&

tranCparemes, quj CQne eoyjronnées

d'une eres-perne Reur blanche

ii

quaer.e péeales ,

L'~rbre

cro!e dans les endroies piorreuI

&

le long des murs . '

I TA L

1

C",

( G/og.' an,, )

aneienne vjlle d'Upa–

lIoe daos la Be¡ique, aUJourd'hui l' ,,'odaloulie', A?pien

nous en appre/ld I'origine, 10rfqu'iI die que Scipion lailT.

I<s iovalides de Con armée daos une vill,e 'l'Ii en

re~ul

le Dom

d' I,.lica.

Elle a le eitre de munielpe dans les "–

m édallles frappées COIlS I'empire 'd'i}uguClo; mais elle

eC! bien autref)1enr

f~meuCe

par les graJ)as homO}es done

elle a

ée~

la paerie , Je comple d'abord trois

em~

er.el

)rs

romains, Trajan Cous le regne duque!' ce fue uo bonhcur

d'~lre

né, Adrien Con coulin

&'

Con CuccelTeur qui n'é–

toit poil)1 chréricn, mais qui 'Ioin de les

perC~clllcr,

Or–

donna de ch1<ier 'Ieors caloO)uhiJeurs;

~

T J>éodqCe le

viell~, apr~s

l. ¡n ort duquel I'empire $'aff'1ilfa tr>ul-a–

conp ; le quatriemc homllle iIIuflre ', natif

d'[talisa

felon

quelques

eriliq~e~,

ou' piOtt¡t

d~

Corlinium, eC! CallS dOll–

le moins <¡liebre par Jes hanneurs de Con conClllat qui

tombq I'an

,68

de l'ere vulgaire , que par ron pocf)1e,

ou

Ii

1'011 aime mleu , Coo hilloiré vcdjljée de la ' fe-

conde gnef'e punique.

"

L es notl¡:¡:s d'¡::Cpagne donnent

a

la vilJe

d'ltafi,a

le

premipr r3IJg

apr~!

le liege de SpJlis , Séville . Aujourdl

hui

e~

"leCl qu' ul} bourg

ruin,~ ;

liiué

a

erois ou qllatre

m illes de Séville

1

&

qu'on nomme

Sevilla,la-Vtja;

mal,

M .

B~lIdr~nd rem~rque

que la c:impagne de ces envl.

ronf eC!

~nc,?re app~lI~e

101

<a"'pol d,

Tq/c'fl

(D .

'J )

ITi} LIE,

(G /og. ant. )

a

ce gra))d 'pays

d~

l'Euro–

pe, lirué

~D!re

lé Alpes

&

' la

m~

Méditerranée, ou

11

s'é!en~

en

f9rm¡: de preCqu'¡le; rJin.

dO!i~oií

eo lon–

gueur ¡n llle

&

vingt de ces mllJes rorpains qui étnient

en uCage de (on tems,

&

Cep' eens <¡uarante-cinq milles

Slans

C.

plus grande largeur.

·' ,

T~ndis

que

q~,elques-u!l!

dérjve!}t le !Jom d'

Italit

d'Q."

certam h alus, perCol)nage fabuleu! ,

le

doéle BOQhart

~ri

va chercher l/origine dans la "ingue phl!oicienn.; chacun

a

Ca folie ou foOjours il reyiellt . ,. ,

Servius :

ªas¡S

les

eqmm~nt~ires

Cur V irgile, nous i0

7

dique

le~

djvers noms

donn~s

jadis

ii

~ette

contrée : elle

a

éeé

a.pp~

J¡ée

Sa!,!rnie,

L ati"m,

Au.(~"it,

Thirrh/lIie,

OenotYl', H tJp/Yle ,-f!.c.

On peut vo" dans

le frtmity

liv. Jo Antir.

de Uenys d'):falyearnalfe, ce qUI a pro–

duit la

cFé~nce

du peuple , qUI !!Iablilfoit le regne de

Saturne en

IIlflie.

On dérive le nom de

L atium,

que

port~

la cpntrée qui fervit d'ame

a

ce prioce , du verbe

l.eF~

,

fe eacher , Les noms d' AuConie, de Thyrrhénie,

&

d'(li¡otrie, /le

(J~niqeot origipai"itn~nt

que des C1n–

t<¡n's

parrict¡lier~

du'pays ; le' florri 'd!HeCpérie lui fut im–

po~é

par

I~!

Grees ,

a

FauC. de fa liruarion occidentale

a

,Ieur égard

1

&

c'~~

ainq 'qu!ils appelloient I'étoile du

fo,, :

le!

L3uns donnerent le nom d'HeCpérie :\ l'Efpa–

grie~

pour

j~

méme raifoll.

"

'l'4ais

le~

Cirecs tiren't tam de defcentes

&

d'érabIiC–

femc~s

en

leali"

que la partie m.!ridionille eo prie le

n0'1l de

Grande-Gr<ce.

lei "Pllne s'eC! lailfé aller

a

je

ne Cais "qudle vanieé 'nationale en eroyant prouver par

¡!e nom [eur, l' vanta)(e de

I' balie,

Cur Ja

Cire¿e~ 'puiC­

que, dit-il, une porrion de

1!ltali.

avoit paru alfez coo–

!id~rlble,

' POllr étr.

app~lIée

1" Gral/d.

G~t(e ,

au 'pré–

Judlee de la Grece, propre. Mais oqtre !lue la raifon du

naeuralille. de

R~me

n'eC! guer':

p~i1oCoph¡que,

e'eC! lui–

m Cme qUl re trompe; car la Grece italique ou la gran–

de;Gre~e ;

ét9it réellement plus 'élendue que la Grece

proPfemem dile.

Voya;

GltECE

GRA!jDE .

-

Cetre belle

pre.fq

u'¡le n'a pas todjours eu les mémes

bo~nes ,

&

vrailfclr¡blablemenf

el l~

qo

'renf~rmoit

d'abord

qu

u~

camol! peu conr.dérable,

litu~

dan. le centre d'l

pays . Outre que la

~rande-Gree~

en faifoit' une parlie ,

on

app~lIoie

Galllf

(ifalpi""

ioilt

"ce qui eC! enrre le5

Alpes, 111\"le,

&

I' léli , OU

IVElil

'des anc'iens; mais

apr~s

que le!, Romains cmem

Cu~j ugué

cette Gaule

l

i1s

reeulercnt

~c~

frontieres

I1l tal!e

jU('9u'au~

Alpes. ..

• 11

s

C~CUI! ~ue ~e

pays devoit ehanger

Cou~en¡

de di:

"Ilioos,

&.

c.en

2UOl ce flulon vit arriver . Je ne

m~

propofe pOlnt de rapporter

c¿~

divilions ; c'eC!

a!Ih

pour

mol de Jetrer un eoup d'ooil Cur les plus ,aociennes na-

~tit1S

qUI

peupl~~Dt

I'(tali. .

-

1 T A

11 Y en avoit de deuK Cortes : les uoes re diCoient

i.–

Jigtl!<J,

c'cfl-i:dirc les .naturds du pays, eeUI dont on

i~oore

le p,emser éea»lllfemenr ; les aUlres éeolen< des

.ét¡al)gers, qui .!tirés par la

botJ[~

du terroir, de I'air .

&

des eau·x, vinreot s'érablir daos ce cancon de l. ter–

ie. Les Ombricos ,

l("1bri,

pafroi~m

pour. ,les plus an–

ciens de touS les lnd'geJ)es; les Slcules étoleot aum du

n9mble de ces ancieooes nations . Les

(lnu[rie~s

qui Ce

'Walifi oiene

4borig~nes,

les" chalTerent,

d~

Lauum ,

&

enCuite les AI)COI)es ,

Aufollll,

OU

les Sablns, le, lIyant

acculés au-bas de l'

It4lie ,

¡es foreerene de p. lfer daus

¡'Jle,

~

laquelle Us

do~s:seren!

.leur

~()m,

qui en bien

r~connoilfable

en celUl 4e Slc)le qu

elle

porte encore.

I,.es J;:uganéesis éroie!)t eneore

~e

vieul. habitans de l'[–

lalit;

Wais leur pays fut

eov~hl

en partle par . les

y

tne–

tes, en partie par

le,

e:arnes.

Le~ aQtr~'

éeolem .a)'pel–

lés Opiclens,

Opi,ci.

OCql,les ,

0[".'

SabIOS,

$abl1l"

I'<e.

&

ce furent leors deCeendjlOs

qus

occuperc,nt p,eíque

¡om le rr¡idi

de

l'

[tal;t.

.

.

Les étrangers étoíent ou

a

fiatlques, ou Arcadlfns,

ou Celtes; les ElruCques é,tQ;ent

v~~us

d'Afie,.

~

p!us

pmiculieremem de la Lydie .

D~.

Grece

&

d

1).

rcad¡e ,

[orrireuI les Péla(s:es, les (lnotrlens,

I.es

Japyg~s,

ou

PencétieQ', ou

1\

puliens

~

les Rhetes érolcnt.U!! détach!,–

mem des EtruCques, qul chalfés de

~eur

ter:t!Olre, Ce re–

~irerent

dans les Alpes ' les (lnotnem qus

Ce

non¡me–

rcm enCuite

AborigeneJ:

.eurent

pou~

deCcendans les La–

tins dont les Rutules faiCnient partle; ¡es

V olfg~cs

ror–

toie~t

peut-étre Ísuffi des

(lnotrie~s.'

mI

P9ur mleuK

¡Is–

re, on ne Calt dloi¡ i1s étoiem Cortls. L es Y,énete,

f e–

noient des Gªulp,

4t

non de la Troade

~ ~e

la

pa–

phlaaonio ' Cellarlus

&

autres Cavans, ont faJl

ejes

Ja–

bies

°tres-~tilés,

pour' mqmrer

~'un

coup .d'reil , les

p~u­

pies qu'on yieryt de 11ol)1l1)er, leur Orlgsoe, leurs rap-

pom,

&

leurs deC..odan!.

"

.

(1 Y

a plufieurs div;lions de I

Italu

,

néc~rra,,~s

)'om

I'imelli~enae

de l'\¡i{}olre ;

tell~

.eC! eelle

d' ~u¡¡ulJe ~n

onze prQvioee! que Plioe a CUIYle,

&

que le pe,e

.~rJet

a

d~tail1te "

Straboo qui fit preCque ,¡out le T.egne de

T'–

bere , ne fait 'que huit parJS de

I'ltalu;

ravo"

I~

y

~né­

tie, la

1'0re~ne,

la

~iguTle,

&ome pu le Lanum,, l.e

Pic6num, la 'Carr¡panie, la Poullle,

{L

!a

Luea.",e;

,1

femble qo'il en retranche une grande partle de la . Gaule

ciCalpine ; les Samoites font apparemment

~om?rJS

fous

les Pieemins

I '

.

L'empereur Trajan partagea

I'ltalie

~n dl~-Cepf

pro–

vinees,

&

CQnC!amio Cuiv.m

a-peu-pr~s

Je

1)1~I~C

11)0-

dele, la divira en

~rojs

dioeeCcs,

&

Ja COUffil¡ a (je uI

vieaires, doo¡" 1'1In avoit' la

qualit~ d~

v'icair e

f

le~fi~

1

&

I'autre

d~

vipire de

~orp~

(

,

. ,

Apres la ehdte de I'emp"e d

Oe~ldent.' ~elu,

0-

riept trop 'foil¡te pour réfiC!er

~

des

~nq~mlS

qUI

t'~~cl!bloiene de tqu¡es parts , perrjlt ce q'!'iJ av?'t eJ)eore c0!l.–

fervé de l'

Italie,

ou

iI

fe

forma q,!anr,I,é de

r~p~bh·

ques

&

de fouycrainetés particulieres, qUI

~nr

éprouvé

cem

r~volution,

depuis

e~s

tem!

re~ul~, !,!C~u'~ ~o;

JOuLrs ' d' l"

d'"

bl" une

~an

re Albert!, re Igleux

oml",~am,

a p." ,

I~

..

ample

&

riche defcrip.tiqn de toute l'

Italit ;

mati elle pe–

che par la bonne critique.

11

[le faut

pa~

I)Q,! ph¡s preJ)•

.dre

Is

la rigucqr fes

e~plieatlo~s,

f!i

l~s

rupp'Qr!s qtle l.

pere Briet met entre les anciens

4

les nouveal!I noms

que POrtcnt les

proyil)~~~

d'

[eq/it

d~os

jes hiltonen!.

9'1

re

tromperoit fort, O I'on croyoit que le

P'fm/lm,

par

exe'Jlple étoit' renfermé daos les

m~mes

I¡orllcs que la

Iljarche

d'

Ancone d'ahjqurd'hui

1

ou

Ii

1'01)

penCoit

qu~

la grartde-Greee 'oc

r~pondoit

qu'a la haute Calabre

¡

II

faut néeelláiremen¡ joi.odr,

ii

la leélure de ces

Cort~

dlol1~rages

d'érudi!lql!

~~ographiq,ue

de bonne carte, de

l'ancleone

&

de

I~

notlvelle

Itarte;

eelles par exempl!

de M. de l'IOe.

(D,

J .)

,

1

T A

[-lE,

r.

f.

(G/ogr. mod.)

Je Cuis bien

difpeqf~

de

donner

I'éoun¡erationqe~

étlles de eerte

~raqq~ prelqij~

¡Oc;

parc~

que les eofans méme en ronl

mOrllll~'

.

L es aneiens comparoient l'

[tali<

~

u,!e feuille. qe jler–

re, pltls

l~ng\le

qtle

I~rge;

les mocjerllej

eO!ral\l~s p~r

le mauvais excrr¡ple de

I~LJrs

pré#celfeurs, 0111 pl,us

C)–

¡¡iculemeo! encore

eo,!!par~

ce

p~rs ,

les

\!!"

~ u.n~ J"llb~

d'homme,

4

le\ aurrcs

ii

une

botr~ : rp3l~

ell

le prelant

pour tln moment :\ ces Cortes de !lnl"ltudes défeélu eu,–

Ces, on

remaiqu~ra qu~

la plupart pes cartes

gdo~raphl­

ques co\ipent trop le Jarret de cene botre , ou b,en ne

la

foO!, ni

.fre~ ~roile',

ni alfel Imie .

, MM, SanCon one prís la peine de publier une table

e~aéle

'de toure 'I'italie; Ielle qu'elle 'éroit avaO! I'arran–

gement de la Cuccemon q'ECp9gne;

&

eerte t.ble efl af–

rez

précieufe; en ce qu1elle peut [ervir

a

en¡endre les

HiC!oricns du deenier lieele : mais

comqs~ le~

guerres

&

- ,

.

les