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1 S O

,ti.

Cera au poli,¡one comme le rayon du cerele en

a

·\.'apothe me du poligone. Or \'.pothome du poligono elt

llécc(fairement plus petit que le rayon du cerele : car s'il

émi, é¡¡al ou plus ¡¡rand, alors en

pla~ant

le centre de

l'oaogooe Cur, celm du cerele, l'oól:ogone

Ce

trou,veroit

renfermer emierement le cerele,

&

le contour de I oao–

It0ne [eroit plas gr3nd que celui du cerele, "e 'jui en

contre la Cuppofition .

Voyez

CERCLE,

& c.

De deuI triangles

ifopl ,.im;"eJ

qui ont .

m~m~

b.f.,

'" dom I' un a deu. cÓiés égauI ,

&

I'autre deux cÓtés

ioégaul; le plus grand efl eelui dont

les

e6tés Cont

t gaux.

Entr~

les figures

i(oplrim;ern

qui

001

un

m~me'

t!Qm–

breode eOtés, eolle-Ji efl la plus grat"le qui ell équila-

térale

&

éqlliaugle.

.

D o-l a réCul te la Colutioll de ce

probl~me

¡.ire

'{IU

/n

haieJ 'fui

renfccmem un arpeO(

de:

terre, ou telle

3urre

"qu:ultité déterminéed'arpcns, fervem

a

t:l1ferln ~r

1111

no m–

bre d'arpeos de terre beaucoup plu.<

~rand

. Chambers . (

E)

Car

I-i

une

pon ion

de terre,

PIlr'

exemplc, a la fiKure

d'" n parallélogramme, don< un des cOtó Coi, de 20

lOiCes

&

I'autre de

40,

l'aire de ce parallélogramme rera

de 800 toiCes quarrées; mais

Ii

on change ce parallélo–

grarnme' en un

quarré

de

merne

circonférence , dont

J'un des cOtés Coit

~o ,

ce qU3fré a9ra

<)O"

toifes quar-

rtes de ruperficie.

.

. La théoríe des figures

ifop/ri",¿tru

curvilignes efl

,beauc~up

plus dlffioil.

&

plus profonde que eelle des

ti.

gure.s

ifoplrimttrn

r~é):ilignes.

. M . Ja.ques Bernoull i a été le premier qui I'ai,

trait~e

avec 'exaditude , il propoC. le problcme

i

ron frere J ean

Bernoulli, qui le réColut' a(fC1. pron:ptem. m; Con

m~m oire en Imprimé parn)i ceuK de

I'Á(ad/mie deJ Sci",–

ca de

1706, mais il manquoit ql1elque ehore

ii

la f ,lu.

'tion, CUITIme ce

grand'

)!.él)metre

en etl convenu

depuis

'la

mOr[

de fon frere, dans un oouveau mémoirc impri–

m é parmi ceUl de

l'Ac" Nmie de

1718,

&

dan>

le~uel

·Ie probleme qui con fi le

Irouver les plus grandes des

li gure,

i{op/,.""t,reJ

efl réfolu avec be.ucoup de fim–

plicité

&

de ciarté .

M, Euler a aufTi pl1bl ié Cur cette matiere pluneurs

m orceaux Ires-profonds dans le,

M I",oireJ d.

l'

Acad/–

mi. de PlterJbourr ,

&

on a ill]p'rimé

3.

LauCanne en

1744

\111

ouvrage f."t él.nJl1 du

m~me

auteur Cur ce

fujl!( .

Il

a

pOUI

litre:

M t,thoduJ in'l'tn;endi

¡¡'uaJ

&11"–

.'IUZ!,

max;nu

mimmh.Je

pr'lprieMte

{l'lIIduttn.

Sive

[0111 -

tio prohlemutiJ

iCbpcrimecrici

in

lat,(fimo [ellfu

acupti.

On peuc Iíre dan; ks

tomes l.

&

11.

dtl ,<1IvreJ

de M.

J ean Bernoulli, les dirférens éerits pl1bliés par lui

&

par

fOil

frere Cur ce problellle. M. Jean Bernoullí dans fon

premier étrit n'avoit confidéré que deux petits cOlés

conl'écutirs d. la courbe; au lieu-que la vraie méthode

de

réCoudre ce probleme en

~éntral

demaode qu'on con–

lidere! unís pctits (Olés

1

comme on pell t s'eu

alfurcr

en

examinan< les deux ColulÍons.

Vuyez M.AXIM1JM.

On troll ve al1m dans les

Mb" .

de B,,/in

"¡e

17P,

un mémnire de M . Cumer qui mérhe d'étre lu,

&

dans lequel il fe propofc de demontrer en général lOe

,<ju'oo

~e

démotltre dans les

él~men,

de G énmétrie que

pour les 1."les 6gures régulieres , ravoir que le cerele

efl la plus

~rande

de toutes les figures

ifoflrimhres

re–

él ilignes

ré~ul ieres

ou non . ( ())

ISOI''iE'I' HE, adj.

(Litt<rat. Grlcq,)

mot compo–

Cé de

¡,,,

égal,

&

de

~¡~'"

caleul, Cu!frage.

1I taut done Cavoir, pour Ce former une idée e1aire du

Cens (le ce terme, que ga<jjeCtif

¡"+'.'"

s'emendo;t de

plufieurs maoiere' , 'aln" qu'on le remarque dans

I'Hi–

flui" de

r

Acad. du Bel/,,-Lttltrn .

. Comme le '11ot

~I.",

lignifi e tout-a-la fo;s

fuffrage

&

colcul;

par r:.lppnr{

a

ces dcux \d¡ftorentes

choCes,

le

mOr

¡,,+I... ,

étoit Curcept ble de d,!féremes acceptionl.

Si on lé conlidere cumme formé de

~I~

..

(uf!ra!!.e,

ou

il Ce diCoit d'un mag;¡ltac', d'un

ju~e,

&

alurs il

fi~oi­

fioit qui a le

m~me

droit de fuffrage , qui jOl\it d'une

C!)(ale aut(,ritó; ou il re diCoit d'"no a(femblée, ellune

ilélibération,

&

en ce cas on s

l

en Cervoit pour exprimer

eelle oll les

fitftra~es

font

parta~és,

oll le nomp're des

Cuffrages efl t gal de part

&

d'autre. Mais Ii' on le re–

garde comme venam de

+¡~"

caleul, alors

il

fe diCoit

de ccnains mots qu'on

3ppelloir

¡";~"'t&

¡"'.4--,.. ,

c'ell-a–

pire, mllts dont les lenres calculées produi!;'m le méme

I!ombre. T9l1t

l~

myllere en ce dernier Cens Ce réduit

• ceel.

Les Gree. n'avo;em poim d'autres chiffres que les let–

tres de leur alphabeth, de Corte que' leur A lIgnifioit un

daHs Icur arirhm<!'rique,

B deuI ,

r rrois,

&

ainCi du re–

/le; cela Cuppol"é, ils appellolem deux mots

ifopJepheJ,

Ibrfque les lemes de ch.oun de ces deux mOti, conr¡-

1 S

p .

dérées comme chiffres,

&

calculées par

la

regle de I',d.

dition, produiroienr une

m~me

fomme.

Mais les aneiens grecs n'avoient pas fenlement de.

mots

ifopJ<pha,

ils avok-m des vers emiees qu'ils ap pel –

loiem du meme nom,

&

pour les memes miCons.

c..~~loieO(

des

verS

conClruirs de

maniere que

les

JeUres nu ..

mérales du premier diniqije, produiCoient le meme nom–

bre que celles du recond.

Un certaij, Léonide fe diningua dans ce genre biCarre

de poefies; ii faiCoit des éplgrammes, dout les deut

premiers vers é toient

ip(opJtphn

a\lx deux feeonds; quand

I'épigrammc él!,it de deux vers ,

il

opp"roit

v~rs

a

ver!.

. M. Huet a remarqué

I'ifopflphi(m.

dan, I'éplgramme

du xi;. chapo d" V I. liv. de

l'

Antolo!!,ie ,

qui commcnce

par ces mots, E·u

O/H' ;,.. ;

cetce épigr3mme

en

compo–

Cte

de dellx vers, doot ehaeun forme le nom;'r. de

411

t .

On prétend aum qu'on trouve dans H mere

quelquc~

vers

i(upJtpheJ;

mais fi cela ell, ce fom de purs effeu

du haCard ; un fi grand Poete n'3

Cur~ment

jamais per–

du Con tems a un amufemem qui n'étoit pas moins fri–

vole que celui de nos falCeurs d'aoagrammes

&

d'.cro–

flich., du fieele pa(fé.

(D

J.,

ISO RA ,

f.

f.

( B ot.)

genre de plante

a

aeur OU mo–

nopétale ou polypéulo, mais irréguliere, ouverte

&

bien

Mcoupée . 11 s'éleve du fond de la aeur un piflil dont

la tbe devient dans la fuite un fruil arroodi, compoCé

de plllfieurs gaines eu forme de culllieres

&

remplies do

remenees qui

0 01

preCque la fi gure d'un rein. Plumier.

(SOSCE LE, adj .

(G/om.)

le triangle

ifo[ct!e

ell ce·

lui qui a deux cOtés égaux .

VOY''''

TRL~ NG LE .

Daos tout triangle

;¡.[ctle F, D , E, (PI. GI.m.

fit.

69. )

les angles

y

&

u

opporés aux cOlés égaux Cont

égauI;

&

une ligne tirée du fomme,

F

CUf la baCe , de

maniere qu'elle la coupe en deuy parries

~gales,

efl per–

pendiculaire Ii" cetle meme baCe . C hambe".

(E)

ISPAHAN ,

(Glog.) ou

HI WAH ,\N, en perrau

Sephaon,

&

par les Arabes

Elfahml ,

capital< de la Per.

fe, la plus &rande,

lo

plus belle ville de I'orient,

&.

cel–

le

"U

les Selences, fi je puls oCer id de ce rerme, étoient

le plus cultivées du tem, de C hardin, qni a employé uo

volume entier

a

décrir< cette fu perbe v lIe.

11 nous

lo

peim aum peuplét que L ondres ou Parí,

le {(>nt aéluelkmem, dans un air fee

&

pur; un terroir

fe"ile, oll les vivres Ce vendenr pour rícn ,

&

oll abor–

deut pour le commerce une foule incroy. ble de négo–

IÍans de toute la terre,

&

de tomes les leéles, .B.nians,

Bramin's Chrétiells, Juifs, jVlahométans, G entils, Gue–

brcs

&~.

L es Banians vont du cap de Comorin juCqu'i

la

t~er

CaCpienne trafiquer aVec vingt oations Cans S'etre

jamais melés

aucnne .

' Les mémo!res reprc!Centent

Ifpahan

araoc au moins ,

lieues de tour ,

&

polféd~m

dans I'encellne de Ces mu–

n illes 162 moCquées, t802 camvanCérais , 273 baios, 48

colléges, des ponts Cllperbes,

l OO

palais plus beaux le,

uns que les 3utres, quamité de mes oroécs de

can3UX,

dout les cÓtés Com couverts de plat.mes, pour y don–

ner de I'ombre, des

ba~ards

magnifiques plaoés dans

tous les qua"iers

&

dans les

f~nxbourgs,

un nombre

prodigieuI de falles immenCes qu'on appolle

maifonJ

..

caff/,

ou les uns prenoient de cette liqueur devenue

:i

la mode parmi nous Cur la ñn du xvij. lieele; 1<s autre,

jouoiem, IíCoiem ou écoUloieOl des faircms de colltes ,

raudis qu''¡ un bout de la falle, un eceléfiaflique

pr~~llOit

pour quelque argem,' 4 qu'a un autre bom, ces

eCpeces d'hommes qui fe COOl fait un

3rt

de l'amuCemeot

des autres, déployoiem touS leurs talens; tout Con M –

tail mon!rc un peuple Cociable daos une viIIo treS-opu–

lente.

Mais quand on parcourt la defcription que Charain

fait du Maydan ou marché_ royal, c.lle du palais d.

I'empereur qui a plus d'une lioue de circuit, la maglli–

ficencc de Ca cour, de Ces Cerrails, de Ces écuries, du

nombre de fes

cheV3ur

1

couverrs

de riches brocards, de

leur~

haÍ'nOls brillans de pierreries, de ces quatre mili.

vaCe¡ d'or q\li Cervoien< pour Ca ubio, on orol, lire un

roman, un conte de fées, au du moios uue relation du

tems de Xerxes.

Telle étoit (Outefois la magAificence de Sha-Ab.. 11 ,

dans le temS de notre voyageur; telle ttoit alors

lfpa–

han.

:Oans notre fiecle la PerCe emiere a été déColée

&

bou le

v~rrée

pendam trente années de Cuite par touS ¡os

voilins; la

c~lebro,

la riche

&

ruperbe ville

d'l(p"l}(/n

a

c!té pillée, Caccagée, ruinée de fond en comble; fon

commerce a été ouéami; enfin fes habitaos 0111 preCque

IOUS

péri par la famine ou par le fer dans les deux étran–

gas révo!ctions Ii"venuts depuis 1721,

&

qui

0 01

letré

le royaumo de I'état le plns aorilfant dans le plus grall¡l

abyfme de malheurs.

Voyez

PERS¡¡;.

.

Iffinbnn