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..

I N

Y

Je!lllrqu«

1t'S

~otc!

2ccdfoires qui pe'J\'<'I1t fe OO\'e,

dlOS

lo

contlrud'''n ufuelle ? QlUHd ils eOLCodenl

le

r.

OS

du telle ,

&

qu'ils ("lit prtveou fur

1 ..

ctfe" pinoref–

qucs de la difpOlitioo ou les mots s' trouvCQ.[, qu'oo

le lcur f. ffe relire r2M

d~r2o

cmcllt ;

leur Or ille en fen

fr.ppl!e b:cn plus sgréablcmem

&

plu u 'Iemeot p>rce

que I'sme

pr~{cr2

1

I'organe f" feolibilitl!,

&

l'

fprlt ,

fa

lumiere. L e

p ú

iocoovt nieot

r~(ultl!

de la c "l1ru-

8 ioo,

s

'il

y

en a un, fera amplemeot compeot"é p3r

ce

dernier exercice;

&

Inus I

s

iLltéro!t feroot concilil!,.

J'efpcre que eeUI duO[ ¡,. i ofl! id coorredi,e le\ .f–

rertioos , me p1rdoooeroOl une

Fbe,rt

d"JU il

m '001

donné I'exemple. Ce o'el1 poim uoe

l~oo

que ¡'a, pré–

(cndo lenr

dODncr;

'1/101

ji

f"(~r~",,

te

eru itllJ ,

,Jtr~

"rrt¡'c" d,r, r .

C ie.

111. dc

ji.. .

Je D'i¡¡onre

~'quelle

el

I'~tendoe

de leurs lumieres ; roai Je rlls AUm quelle

el1 I'.rdenr de Icur tele pour

I 'utili,~

publique. Voili

ce qui m'a

.ncoora~é

e

pofer eo dl!t3il les t;¡rc& JU'

/lilic3tifs d'uoe mélhode qu'ils cond.mneot,

&

d'uo

principe qu'ils def.pprouvcnt: m3is Je ne prl!lens polnt

proooncer

d~finilivemeOl;

Je o'a; ,'oulu que

~lIre

les

pieces fur le bureau : le publie prononeeu .

' 1

9'1'

f,–

fJlinJlJr prDbabilia,

IUC

IIllra

id ql4Dd 1Jc,.ijimilt

oe("Hr ,.c–

rít pr'gndi p.({,mllis,

&

y'f"t."

jj"c p,rril1tu íá ,

&

r,rc/ji

Ji",

irao,,,diá p",.,i fltmsu

.

Cic.

Tllfr.

11.

ij.

f .

(B . E. R. M.)

INVESTIR,

(ArJ mi/iJ.) ¡nwfliy

une place, c'ell

en oGcuper tOUles le¡ aVCllues; c'ell le prl!liminaire d'un

lieg•.

Il1t"jlir

u,,,

p/af"

c'eO l'enlOurer de troupes de touS

c6[és, cornme daos le blocus; de maniere que la ville

ne puiffe retevoir lucun fecours, foit d'hommes

0\1

de

pr,wilions: c'ell propremCll[ une pr¿paratÍolJ pour I'.aié–

ger daos les formes.

L'iJlv'.f1i({<mn"

doi[

~rre

fai, de nuit .vee de la Cl–

u lerie añn d'empUher qu'iI ne forre ou n'emre plus

riell dllns la place qu'on

itI'V,{lil.

11

faut .um le plus

prllmplemelll qu'iI Ce peut, faire arri"er l'i"J'snterie,

&

!fleme les troupes hors la portée du eaooo pendant le

Jour, pour qu'elles fnien[ mnins expofl!es.u fell

de

la

pl.ce;

mais les 3pprocher b.aucoup plus peodant la nuit .

00

ne d" i, fe montrer d'lb "d d<valll 1, phce, que

par des dé[achemens, qui poulf'lIl de tOUS cÓI6s luCqlj'

aux pones de la ville, enlevent rou! ce qu; fe trouve

dehurs, l]omnÍes

&

bel1iaux. Ces dél3chemens doivelll

~rre

iourenus p3r quelques efc.drons qu'on fail .vancer

aUllm qu'il

ell

néccll.ire .

ti

ell meme 3V1ntlgeuI d'cC–

furer quelques volé« de C3nOlj pour 3voir

loco

!fen r -

marquer la porté•.

Pendalll que celle petite elpédiljon re rait , on doi!

fe f.ilir de lomes les . vellues f3vor3bles 3UI feeours qui

pourroieof fe Jeuer <ja!)s la phce . O n forme pendan! la

¡lUil une efpece d'elleeinte autour de

13

place, en fun e

qu'il oc relle aueun efpaee par

ou

I'ennemi puitre pt·

D~trer .

En cel élal on [.'urne le do

a

13

p" CC,

&

on

diCpofe de pelÍres ¡¡arde devalJl

&

derriere pour

n'~tre

pOI'" íitrpris . Enfin, on fait

I~te

i

I'ennemí de quel–

q ue cÓ,1! qu'il puiffe fe préCenrer, tena", [O"Jou"

13

Inoiné de la eavalerie

ii

chev.I, pendant que I'autre mel

pied

~

lerre, pour f3 ire un peu repofer \es

homm~

4

les chcv3ux. Le m3IÍo on fe re",e peu·a·peu avec le

j our , rUilall1 (¡'lIvem halte jufqu" ce que le lever du

foleil

<I"noc

liJ:u de Ce reti' er al! quarrier .

Qn poCe des gardes ordinaires, qui foOl tele • Id pla–

ce ,

&

d'21llrf s plQs fortes fur les cf¡tés par ou le$ re–

cou" pourro,e\lt .rriver . Apres qQoi les efe.drons qui

ne foO! pas de gardc, Ce retirem

~u

camp pou r Ce

ro–

pofer, f3n fe deshabiller, ni defeller les

ch~"1u",

qu'

aUIaO! de ¡ems qu'iI eO "nécetraire poQr les panfe,.

Des le j our mc:tnc que la place ell

i"v.{li<,

I'.rmée

fe

mef

en mouvement pour .rtiver dCV301 avec Partil–

Ierie

&

les autres chofes

n~eeffaires

au liégc . Lorfque

I'armée el1 préle d'a",vcr, le lieulell30! gélléral qlli

a

f.¡it

l'i1fv<flíffim,"t,

va au-dev.m pou r rend,e comp[e

s u génér31 de ce qu'iI • fait, lequel, Cur le rapporr de

cet Qfficier, regle la derniere difpofilion pour le campe–

mene de I'armée aUlour de la

pl.ce.

Le général fuil le lendemain de ron arriv.!e le tour

de la place pour en fini, la circonvallaliqn,

&

diO,i–

buer les quarriers SUI troupes

&

2UX umciers généraux .

11 regle 3Um le quartier général , celui des vivres , le

parc d"rtillerie,

& r.

Ce qni él2m fair, les

ing~nieurs

Ir.eene la d rconv.113,iol1, a6n que les troupes pujffent

marque< leur e2mp

&

demeure; ce qui fe

f.ir

en I!la·

blitrlllt le front de blOdiere pat3l1l!lemcnt

a

la circQI1-

vallation

&

a la diO Jnce de

60 , 80,

100,

ou 110 !oifes

au plus.

V.ya

.

C l kCONYALLATlON.. A1:rAQu E DES

_PLACES du maréchll de V' UbaD.

1

v

¡ "V I: T

,( ¿

'd"';,., .)

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1'3él :on d' loorer uoe

pl.ce

de tN Up.

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IOr (.

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ti~ge

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E ' TIT

RE,

f

f.

(]lmfPr.

")

du IJlill

~-

ji""

fil¡oilie

trüJJlI'.,

mili: en

CI

¡linn .

Ce

I me te:

rtod

quelq~fois

OUf

le

droit

d',.

"'jllr,

quc1quei l'

pour 1'ac

·0 0

m me

J'I.l ' Ir

t

qudqt1cf\'~i~

cnnu

p'lUf

r'I00rumcnt

00

:a

e qui

f'1:ic

m~ntton

de

cene

,.te"},,–

tllr, .

11

fe preod .uOí paur l polfemon

m~tn<,

" m–

me o n le voil en plufieurs endroit de la I\)i des L om–

bard .

En matiae fl!od31e , le

~rmc

d'i. ,

;I" r,

fe preud

Quclque(ois pom

le

litre primilil' de e nccllion du

Del,

&

plus 10 m'eOl encore pour la r.!cep,ion en loi

&:

hom–

m3ge.

A

IIcienncment les

illv,{l,t,,~s

&:

miCe en poffem"G

De fe f.¡i¡'oicDI ¡>as limplemenr d. oouche , ni

m~mc

p:t.r

ü rit· on

y

:>jouloil ceruin fiRoe eIlérieurs OU (ron–

boles, puur exprím<r

la

!r2oslariuo qui fe ¡ ,ir il

de

la

proprit!rl! 00 poffem on d'une ptrronne • UUe autre.

C ... fymboles étoieDl fixl!s par les lois 011 p r I'"fa–

ge,

&

1'''0 empln " ir

:i

CCl <ffet les

m~me

ch

fes

che~

pr<l~lte

toutes les oatioos;

00

fe fervoil ordin.iremcllt

des chofes '1ui .vo k o[ le plus de rapport aveC celle dont

on \" Hlloit f.ire la tr3diti

11.

Ainli pOllr

I" N

'.f1.tll"

d'\IJ1 ch3l1lp,

0 0

donnnil un morce.u de terre 011

d~

¡(aznn ",illt en rond, largc envirnn de qu, tre

dni~tS;

ti

c'c!roil un pré on

y

ajomoi[ de I'hcrbe , u plutÓt o n

eoupoil un gnon;

Ii

c'l!toil une terre, on

y

fichoit \lile

branche d'arbrc hlUI" de qU.lre doiKt , le tom puur

(,ire cmeodre que ce o'é!oit pa. fculcmeot le i nd

le fol d

u

011

fe

d~p(1uilloi!,

m.i 'lue I'on

c~jo¡[

3Um

la

f~

erfide, e'cO·'-di" tout ce '1ui rtoit [ur le fond,

comme les b5!imens,

¡es

bois, les 3rbre" vignes, let

pl.ntes , moiffons,

&,.

L'i" v,{liruu

fe rairoil . um

p" f ,jltt'o",

foil

p,r

~,,rtf/11m

:5

1Iir/{"". ,

c'cO-o-dire ptlr l. traditioo d'ull peor

b~,oll

appellc!

¡<{lltr".

On employoil encOte pour fymbole de tradition

UII

caureau ou une épl!e

pu

,,,t/tl/llm,

vel

pu

/l./"di"",.

C 'é,oit pour

dl!li~ner

la puiffance que I'on 1r311Cmclloir

au nouvCllu p,oprittaire de changor,

d~lruire .

couper .

ren vcrfer,

&

(3ire

génetllerucnt dans fon fond 10UI

q

qu'iI

Ju~eroir

a

p'op" .

On re Cervoi! en6n quelquefois eneore d'nutres chofcs

en figne

d'iH'lujlitltrt

1

comme d'un anncau que I'o n

lnet...

toi, au doi¡¡r, d'ulle pie« de monlloie : d'une pierr.,

&:

de di"erfes aUlfes chofes .

Les funverains duonoicot

It;lI1JefJitN~t

d'uoe province

ptr

tJ~xj""nt"

etca-l.-dire en

rtmc:uam

une

b3Ilniere: .

On gardoit .vec foin ces lignes d'

i"",{lllltru ;

&:

fOllvcnr 00

les

ann~xuit

8

)'aéte

d"H1Itfl illlr#,

COmOle

<¡uand c'é[oil une picco de monnoie uu d. po¡iu mor–

ceau. de boi , un COUleau ,

&r.

&

2fin que ces COlles

de pieees fymboliques ne plltrelll pIS fervir

a

d'autre

qui 'en empareroiem, on

1 ..

rendni[ inuliles en les co u–

P"OI

ou c.ff.O! par le milieu .

Vu

n /,

G/oJl;,i"

de du

ing~

1

au mol iltl"ftilllra

1

OU I'ún

IfOUVt"

pr~s

de

80

mani. res différenles de d,'nner

l'i1fw{liIHr<.

( A)

INVESTl TURE

DE

FIEF, eO la cOlltemon primi–

tive du ticf ou

.éI.

d'iniéodalion; C't'! aum

13

réec–

Plion du nDUv,",u "2ffa I CI1 foi

&

ho m'lIsge, par la

moyen de laquelle le vaffal ell fai li . invallí de fon rief .

L'i".,'¡¡ílllr<

du v2ff,1

emp~che

le feigncur d' ulCr du

ret",il féodal , elle fetl allm

a

faire eOllrir

1"II\1~e

du

'errail Iignager .

V .rez.

le

""i,1

a'<I

ji,[s

de 13'lIceoq ,

/iv.

11.

chapo xv,j.& allx

nUIJ

FOI !!l H O\I lAC E .

(11)

l "v E TlTUa[

DES

BhNtFICE

I

en

un aéle par

Ir–

quel on dl!e1are

&:

on confirme le d,oil rUultant

de

l.

collarion d'un bért4fice, ,iire

pae

le Coll.léur en faveur

d'un nouveau ¡irulaire.

.

Queiques 'uteurs confondent l'inOitmion

&

la mire

en poffetljon rl!elle d'un béntfice avec

l'iIlV<{l"IIN ,

quoique ordinairement ce foient des chofes dilférenres .

L'inOitutioD donoe l. propriéll!

&

le vl!rilable

droi~

2U

b~o~lice,

ce que ¡'uo appelle

1"1 iJl re;

par

I'",,'c–

jlil""

on déelare

&

on co nfirme le droit d. C01l3"01l ,

&

par la miCe en poffel!ioll o n donnc l'admioiOr3110n

&

Jouitr. nee des fru,u.

L'IHwjlíl""

el1 quelquefois priCe poor

(OII",¡.",

<¡O,

lid

celui qui

iJlv.fl

,' ,

a

en

m~me ICm~

le ponv"I< de ColO·

fé,er ; elle peur aul!i

~rre

prife pour la mife en poffeC–

lioo

r~elle,

lorfque celui qui met eo p"ff.mon récl:. ,

2

aum le droit

de

cooférer; m2Í5 eo géoén l

t'mwjll-

tl/r~