JOB
do", h
br~ndcur
de I'expreffion, dan, la hardidTe
&
la
(ublim;,é- des
p~nCées,
dans la vivaciré des mouvemen"
d"" I'énergie des peimures,
&
d.nsla varié,é des ea–
..acres, parties qui s'y Irouvent roules réunies dans le
plus hau, degré .
Quanr
a
la eanonicilé du Jivre de
Job,
.lIe en recon–
nue génér3lement dans les égliCes gre,ques
&
larines,
elle y • loujours pa(fé eomme un arriele de foi,
&
ce
fcnriment di vem, de la eynagogue
a
l'ég!iCc chrétien–
ne. L es Aplltres 1'001 cité . Théodore de Mopeudle le
criliquoit, mais
Cur
une
verGon grrcque,
qui
f:1irant
qnel–
ques allulinns
¡¡
la
fable ou
~
I'h!floire poétique, lI'étOil
p"
e»élcmenr conforme au texte hébreu. Quelque<-ulls
accuCem Luther
&
I.s "nabatilles de rejeltcr le livrc de
Job,
mais Scullet
&
Sp.nheim IlIehent d'en junifier Lu–
the<. On peut conCulter fur ce livre le commem.ire efe
P ineda, cclui de Dom Calmet,
&
I'hinoire de
Job
par
M.
Spanheitn, Calmet,
Dillio"n. d. la Bibl., tomo
/{.
¡"er.
J.
,ff'
mut
Jo~,
pago
386.
JOB
ET,
f.
m.
(/i'o"J.
'"
<arall. d'lmpr.)
eCl un
petit mure..o de
fi
I de fer plié en équerre qui Ce met
au móole
a
fondre les caraaeres
d'f
mprimerie, entre
le bois de
I~
piece de de(fus
&
la platine. Ce
)ob.e
fait
cntre lui
&
le bo;s du moule un petit vuide Quarró
d.nslequel p.fIe la maerice. Cda di pour empecher cetre
mOldee de s'éloigncr trOP de fa place 10rCque I'ouvricr
OUvre fon mouk .
V.ye:¿
MOULE, MATRICE.
Voy,z
aum nos PI. de f,'nd.
&
Icor expl.
]OCELIN,
(Glogr.)
petite ville de
Fr~nce
en Bre–
IIgne, dans I'évtché de Clim Malo; elle dépUle
'Ul
él.ls,
&
ell
a
8 lieoes N . E. de Vannes,
J8
S. O.
de Rennes, 29. N. O. de S. Malo.
L01Ig.
J4.
f6.111I.
48.
2 .
(/J.
J.)
JO D,
r.
m.
(Gramm.)
c'en la dixieme krtre de
I'alphabet hebraique.
Voyr::. I'arlid<
H ÉnREu. Le
iod
prcnd l. place du
hl
dons les verbes qui ont un
hl
pour
,derniere radieale; trois
¡odl
poCés en triangle, ou deu,
jodr
avec un
kamitl
deffill1s, défignent en chaldéen le
nom de D ieu. Commullément on prononce
Joá,
como
nle
(j
I'j
étoit confonne; mais cettt: prononciatioo n'efi
pos la véritable. Le
joá
des Hébrenx a la valeur de
1'jota
grec.
JOD, f. m .
(eom/n.reo .)
e'en en Angleterre le quart
du qllinlal autremem 27 livres d'avoir du poids.
VOY'"
HUNDRED
011
LIVRE.
Jbd
ell au
Ili
une des meCures de dillances
&
lon–
g~eurs,
dom 011 Ce Cert dans le royaume de Siam . Vingti
cinq
jodr
fom le roé-neug ou lieue tiamoiCe, d'environ
deux mille roiCes
fran~oiCes.
Chaque
Joá
comient qua–
Ire Cen, le Cen vin¡¡t VOU1, le voua deu. ken, qu! eCl
l'aune ti.moiCe de trois piés de- roi moln. un demi-pou–
ce.
I/o)'e:¿
SEN, VOUA, KEN,
&<.
Dillio"". dr <om-
Intrcc.
.
]ODELLE,
(Hifl. "at. )
V0l,'z
POULE n'EAU.
]ODUTTE,
f.
1'.
(Myeb . )
,dole des S.lons; ce fu'
d'abnrd une narue que Lothaire, due de Saxe, avoit fai,
placer aux environs de la
for~t
de Welps, apres la vi–
aoire qu'iI remporra en 111
f
Cur Henri V. · Certe lla·
tue éloi, un hornllle tenam de
la
main droite une maC–
fue,
&
do! la
g~uche
un bouelier rouge,
&
ams fur un
cheval blane.
J O E K U L, (
Hift. "al.)
nom que I'on donne
el!
fslande aux hames mQnragnes perpétuellemem couvert<s
de
~I.ces
&
de neigos dom le pays en rempli; le mont
Heda efl dans ce cas , ainli que les .utres volcans qui
s'y trouvellt,
&
lorfqn'il leur arrive des érllption,s, les
neiges
&
les
gla~ons
en Ce fondam, cnuCem
3UX
envio
rons des débordemens épouventables.
Voye:¿
Horrebon,
Difcrip,ion d'I,lan"• .
JOERKAU
ou
BORECK.
(Glogra¡h. )
ville de
Boheme dans le cer"le de Sat7.
>
renommee par
C.
biere.
JOG
U
E,
C.
m.
(7hlolog.)
e(Pece de
rel1~ieux
payens
dans les Indes orientales qui nC' fe marienr jamais, ne
po{!"edenr rien en propre, mais vi vent d'aumlloes
&
pra–
tiquem de p,randes
au(lérit~s.
lis ront roumis
a
un géoéral qui les envoie
pr~eher
d'un. lien :\ I'autre. Co Cont proprement une eCpece de
pelerins que l' on croit ttre une branehe des aociens
GymnoCophiCles.
VOY'"
GVMNOSOPHYSTES .
lis tréquement Cur-Iout les lieux eooC.crés par la dé–
.,OIioo du peuple,
&
prélendenr pouvoir pa(fer plnfieurs
jour! Cans manger
&
Cans baire. Apres avoir gardé la
cominence pendant un
ccrra,ill
tems, i1s s'efliment impec–
cables,
&
croyen! que toUt leur ell permis, ce qlli fait
qu'ils re
plon~<nt
dans les débauehes les plus infames.
JOHANSBU RG,
(Glo~.)
ville de Pologne dons
l.
Suda\'ie, cantan de la l'ru{!"e ducale, avee une ciradelle
[ur la pyreh.
LOIJg.
40. 34.
'"Iit r"'.
n.
1
f .
(D.
'J.)
J
O 1
JOI E,
r.
f.
(PhiJo(.
m.r ...
!•• )
~motion
de l'ame cau–
fée par le plail" ou p.r la po(feUir>n de quelqlle bien .
L a
;oi.,
dll L ocke , e'l un plaifir que I'.me go{\te,
10rCqu'elle confid..e la po(fcllion
:j'"o
bien
pr~Cent
ou 1
vel1ir cOlnme
aaur~e;
&
11011~
rommes
en poifelfinn d'un
bien, 10rCqu'il ell de telle rorte en notre puiOanee que
nous pou vons en jou:r qnand nous voulons. Un hom–
me ble(fé re(fem de
13
;oi
lorCqu'iI lui atrive le Cecours
qu'j¡ deGre,
~vant
méme qu'i1
en
éprouv.e I'effet . Le
pere qui ehérit vivemenl la proCpé"té de
Ces
entilO', el1
en polTemon de ce bien nlla; l" nn-Iems que Ces enfans
( profpcrenr ; car il lui cuml d'y pen(er pour renemir de
la
,ou.
Elle differe de
13
gaieté ,
.'oy...
GAIETÉ. 0n pl"t,
00
amure, on divertit
les autres
p:u
la
gaicté; on
p~\lnc
de
IQi~,
on verfe des 13rmes de:
joie ,
& rko
f,'Ca
fi
dúus:
que de pleurer ainli .
11
peur mi!1ne
~rriver
qlle
cwe
pamon (o:t li grondc,
ti ineCpérée, qll'ell. aille J"Cou'a dé"uire la. Illachine ;
la
;oi.
a
~toujfé
quclql1es
pcrl~>I1nes.
L'hiUorc ¡;Iecque
parle d'un Poliernte, de Chilon, de Sophocle de D ia–
gor.<, de Philippides,
&
de I'uo des D cnis de S icilc ,
qni
mnl\furcnt
efe
¡lIie.
L'hiCloire romaine a(fure la méme choCe du conCul
Manills ]uvemius Thnlna,
&
de dellx fell1mes de Ro–
me qui
nc purent
fO\ltcnir
le
r:1vifTcmelH
que ¡cur
cauCa
la préfence de
1cur
tils
aprcs
la
dérolHe
arrivéc
au
J3C
de TraCymene ; me<
~.rnns
COnl
Aulu~clle,
liv.
ll!.
chapo
X ll.
V
.I~re
M ..ime,
I, v .
IX.
<hopo
xíj.
Tite–
Live,
¡¡"!J.
XXII . •
hop.
vi,.
Pline,
tiv.
VII,
<bap.liíj.
&
Ciceron dans (es
7,,[<,,1,,110.
L'hiClolre de France nomme la dame de
Ch~reau·
bri3nt que I'exces de
¡oie
fi[
expirer lOut d'un coup,
en \'oyant fon mari de·
retOllr
dll voyage de
3int
L ouis.
J'~i
lu d'alltres exemples
Cembl~bles
daos les écrirs des
M'édccins, comme dans les Mémoires des eurielU de
la naturc ,
Dlcur.
2.
an11.
Q~
obforv.
J.~,
dans Kornman,
d.
mirllc. mo"".r. p"rt IV. cap.
OV).
&
daos le Jour-
nal de Leipfick,
atml.
1686.
p..
284'. .
M ai, fans
m'arr~rer
a
des falt ti hngullers,
&
peu,–
etre douten, en partie,
iI
y a dans les Aaes des Apó–
(res
un tr:tir plus fimple qJJi pcim :tu
llat~trel
I.c
vr:lI
ca~
raaere d'nne
;.i.
Cubile
&
Icnpétu.cuCe.
S~Ult
P,e". ay..
~t
été
tiré
mirnculeufement de
pnC<'II, Vl\lt
che2 M ane
mere de Je.n, ou les 6dtles éloienr a(femblés en prie–
r.; quand
iI
eut frappé
i\
la porte,. une 61le
.nomm.éeRhode
~yant
reconnu Ca voix, au lleu de IUl
OuvlI~ ,
eourut 'vers les fideles avee des eris d'.lléllre(fe, I'0ur
leur dire Que r.inr Pierre étoit
¡¡
la porte.
.
Si
la
aakté di
Ull
henu
don de
la
nature, 13
¡oi~
a
quelque ';:hoCe de eélene; non pas eelte
joi.
anillciellc
&
forcée, qui n'en que du
f.rdfur le viCage; non pas
celia
joi,
molle
&
folllrre dont les fens Ceuls fom affe–
él!!s,
&
qul dure fi peu; mais ceue
jO/.
de roiCon,
p~re
~
égale
~
qui ravit ¡'ame fans la trouhler;
oe.tt~Jote
dnoC"e qui a 'fa racÍne dans lt! cceur, en6n cette
JOle
d~leélable qui a Ca Cource dans la vcrm,
&
qui en la com–
p:\gne fidelle des merurs ¡nnacentes;
nl")l1S
!le la
connoi ~Cons plus aujourd'hui, nous y avons Cubllllué uo "ernes
qui s'écale, un faux brillam de pl.iftr;
&
beaucoup de
corruplion .
(D .
'}.)
JalE GAIET É,
(S)·"o".)
ces deux 010ts marquent
ég~leme'nt
une
fitu~[iocl
ap,ré.ble de l'ame, cauíée par
le plaifir ou p.r la
po(ftm~11
d'un bien qu'
<l.leéprouve;
mais la
joie
en plus dans le creu!,
&
la
t",eel
dans les
manieres; la
joie
confifle dans un fcmimcm de l'ame
plus fort, daos une Calisf.aion plus pleine; la
gai.tldé–
pend
dav.nt.ge.du caraé1:ere, de I'humeur, du
temp~rament; I'une Cans p.rolele roujours .u deno," , fait une
vive impreffion au dedons; l'autre
~clate
dans les yeux
&
fur le viCage; on agit par
.gaict<,
on
~Cl.affeaé pa~
lo
joi..
Les degrés de la
ga><rl
ne COn!
01
bIen vlfs, m
bien érendus; mais ceux de la
;oi.
penve",
~"e
portés
au plus haut période; ce COOl alors des tranCports, del
fa vi(femens , une véritable ivre(fe. Une hume\1r e"Joué.
Jelle de
la gllictl
dans les entretiens;. un évenemem heu–
reux répand dé la joi. juCques au fond du e<llur; on plalt
aux autres par 1 ...
gllíctl,
on peut tomber malade
&
mou–
rir de
;oi•.
(D.
7.)
JOlEUX AV'ENEMENT,
(.JuriJprrld.)
OU droit
de
;.ieux
av.nm'me
d la cOUTonne,
(e
dit de eer'ains
d"iils dO'l! le- roi jouit :\ fon
aV
<H.me"t.
Ces droits Com
de deux Cortes; les
un~
uriles. les autres honori6qucs.
Les. droi" otiles
Cont
des fommes de denic;rs que le
roi leye [\Ir eenains eo{ps
&
aQtres perCormes.
Cet uCage ell fort aDcien puiCqu'oo
voi~
qu'en 1383
les habilans de Cambray Qtfri¡ent
a
Charles VI. 6000 l.
lors de fon
joi..,,,,
II.v.".m."e
dans ceue ville.,et¡ 148<4
1..