•
•
72.0
JOL
erigin. au D(ele de Lou"
1<
Gros, c'en -.-dire
lU
XII
{iec1e,
jt
erais qo'lls ont raifon , l'nppellcnt
J .h.t.ili.s
'!tila
_
Elle .n fur l. lorne,
iI
6
l~es
de S _ D izier,
~8_
_ E_
de Rdms,
10
0 _
de &tr-le-D uc,
ro
S_
E.
d.
P"'¡s .
Len".
11.
~r.
laJ.
~.
20.
Charles de Lorr.íne, cudin.l, n'qui. :;
Joi,.
;/1,
le
17
Février
1
fl9; 011
ne p.u,
s'<mp~cher
de \'ouloír le
.connohre, quand on coof'idere que
Ct"ttc
connoj'fance
ro'
eeJle de trois regnes eonréeudfs, les plu in..
!rdlons
de nOlre hinoire; .inr. j'.rpcre qu'on m'exeurero, (i je
m'élends un peu :; peindre un homme qui • joué Cous
a s Irois regnes un
ro
grand r6le,
&
do
nI l. naiIT'DC<"
bé
(j
fonelle
3
l'ét.. .
Doué por l. n.ture de gnnd.. qualité" il ne ehereho
qu'a rarisfuire ron . rdeur inC.dable d'aeque!rir de< hiens
&
des honneUf';
iI
s'infinll' p.r de bo(f. eomplairan–
ces dans
1>
fuvcur de la ducherre de V.lrnrinois, mal–
Ire(fe de Henri
11,
&
qui menoi.
tOU'
:l
Ü
volomé;
fon erédi. devim Cans boru", Cou
,ran~oí,
11,
car lui
&
le duc de GuiCe,
Con
frer<, ¡¡ouv.rnoíem l. roy.ume
" lcur fanraíli.; en •
rr8,
ils entammeren. des eonfé–
rences recretes :; Péronne .....e Granvelle, évc'lue d'Ar–
us, pour la ruíne des
Coli~ois
&
de leur
p.rt•.
La
croint~
qu'elH
le pape d'un concile nation:tl en
France, l'obli!le3 d'a(fembler en
1
r62
un coucit. ge!né–
r.ll¡¡
Treme; le c"din.l de L nrr.ine s'y rendir avec
un Iraio d'une maguiliceuce ineroyable; le, légats, les
év~ques
de l'a(felllblée, les 3mb.fladeurs d", mininres
c!u31l~erS ,
allcrent 3u·devBm de:
luí pour le reeevoir; Ca
puifl,lIlee, (i,n eortege, Con génie, cauCerem de I'om–
bro~e
&
de la ploulje au pol\t;fe de R ome; il ..mo(fa
les
forees,
&
raili de eraiote, ¡¡ pria Philippe de le Cou–
lenir dans le eoocile.
Le rang
&
le pouvoir du cardioal de Lorraine t.oiem
ponés li loin, que le
eonnétabl~
Anllc de Montll1<'–
rency luí écrivoit
Munr~jg"rHr,
&
fignoit,
'V(J&rt Ir(l–
hlimbl.
&
trts-obli[[ant [. rf)itmr;
&
le eordiual lerivoit
lJ1(Jt1fi~lIr
le
C o,otlla"'r,
&
3U
bas,
'VlJtre hiell hon ami "
A
la
1\1
rt
de Con frere le duc de G uiCe qu'il appril
ét.m
iI
Trente, il ne rongea qu'. ,'aeeommod.r avee
le
pape , ne Ih mint plus les IIbertés de l'égliCe gallicaDe,
&
. muva c'nvenablc, pou r les intérét' de (a maiCon, de
s'hum3nit~r
avc!c
(a
f.dmel~ "
1\
ron '<Iour de
Tr<I1.e,
on lui aeeorda des gardes,
qui non-feulemellt eUrem ordre de I'aeeompa.:ner jur–
ques dans le Lou vre, mais cncore de ne te pas qoíuer
i
l'au.<I,
&
de méler .iuli l
'od.urde la méche p..m i
l'odeur de l'.neens
&
des Dorfums Caerés; privilege .(fcz
femblable
a
eelui qu'ob¡int depuis le cardinal de R i–
chelieu.
En
1$12,
il re rend it • Rome pour entrerenir le pa–
pe
'd!:s
grands projets qu'¡¡ avoit eoneerrts avee la roine
lltere, dont le princip'l étoit le maflaere de l.
S.
Bar–
Ihélemi; il li t
eomp.etmille éeus d'or
a
uo gemilhom–
m e du Que d' Aumale, qui lui en apporta la nouvelle,
&
re rendit en proeeffirJn
a
l'égltrc de
S.
Louis, o u il
céléora
la
melfe
iI
ce CUI" avee \lue pompe Cuperbe.
11
revint en France en
' $14 ,
allilla
a
une des procellions
de péuitens, établie par f1enri
111, Y
pri. du froid , de
la 6evre,
&
mouru. le
2~
Déccmbre,
~gé
de Hans .
Plungé dans la galaotene pendant 10m le eOIHS de
C.
"\Iie, il It'duip,it les fcmme, par ra
fi~ure,
par Con erpri.,
&
p'US eneore par res prérens. " J'.i oui cnmer, dlt
" BraOlOme,
que
qU:llld
iI
arrívoit
a
la
COur
'-luelque
" 611e .:>u da me qui fOt belle,
11
la venoit acconer,
&
" lui diroit qu'il l. voul lit dre(fer; aum
y
eo avoil-il
peu qui lIe t"u(fellt nbligée, de ceder :\ Ces l"ge(Jes,
" &
peu ou lIulles rom-elles Corties de ec!te cour ¡em–
" mes ou 611es de bien ....
11
n'eut pas roo
é~ol
eo dépenres
fu
fleu res , qui 3e–
compa~noient
mute, Ces .éli ' ns,
&
,'étendoiem
m~me
fur I<s pauvre<
&
le nl"l\ ians. Son val« de ehambre,
qui maoioie (i n argent des meou plaifirs , pOrloit une
graode gibecrere qu'H remplilfo" I us les ma.ios de troi
ou 'lllatre ceOl teus,
~
les djltribuoit
aUI
pauvres qu'il
(1)
o"
:1e doh P" ,'ltoMer de ce qu'on
HOU't'C qdt lquc:.
lerit,
dif.
blD2.loirel conul!
la
rc:pucuion du C.:Irdin.J1 de
lou.ine.
&:
con.
~:r!~c:P:~ ~r!~~t ~(o':~~: J;!~ita"ot:po1ie~a~~~:;en~d:~~hl~u:;
de )"impie
C31.la.
lor(qu"c:Ue inoadoÍt
j'Eurore
de
pla6C'un
en.
droiu ,
&.
lor(qo"cn f r2,,ncc . elle
men4~it
l'Eglifc de
Je(u.-Cbrift.
c'une
ddolation enLiere "
Ce diJtne Cardinal refu", le. libelle. de l'Amir.1I,
iI
ripondit
.J.D'I:
(abrilit6
(oph,ftiqQ~
de
Thiodore
8
.l
ec
It
{at enfin
aufe
qU".1R
COOr.1
en Frute
la
tite
orgu~iUea(e
de
J'bidre formidable
de cene bért:6e:-
JOL
rtncontroit;
&.
C~
qQ'il
en
tiro" ,
le doonoit Canl
r en
tritr"
...
L a 6erté
lVec
laquelle il .rai,.
Is
doehe(fe de ..oie,
en la
bair.ntpar
rce, pan! Io n orgueil
&
Con
amour–
propre. " En ce
3\
ee moi, lui di.-il, qu'll /'sut uC .. de
" ceete mine
&
f~~on,
le MiCe bieo
lo
reioe m! mai–
" trelTe, qui en l. plus grande reine du monde,
oou"
" Je ne vous b.iCerois pIS, 'lui n'!!les 'lu'une peeite du–
" cheffe cronéc
H' "
La violeote de
Con
ClIraélere
s'eler~3
comre les pro–
.eflan, de Franee, ••ndis quJiI penDonnO\[ por politlque
les pro.enans d' :\ lIem31lne; l'inrulte
:t"
'it
re~u,
en
Cor–
mnl de la maiCon d'un.
courrir.ne, 1obligea
>1
r,ire .1-
ler
IOut~
la cour;1
3im~Germain,
malK'
~
I'ilnciennc
call1ume;
&
la
ridicule prédi inn d'UD .flrologue, qu'il
reroi. tue! d'un arme
:l
fen,
l'eng~~ea
.l
fu".
dUendre
' Ollt
port
d'arm", Coos le regne de ' ...o,oi,
11.
JOu–
tcrai-,e ici qu'on a 1T0uvé dans les ",chives de
J.i"
d-
1"
ulle indolgenee en expea••ive pour ce eardin.l {(
douze perronoes de Ca Cui.e, laquelle
indal~euee
rem t–
toi.
a
chacun d'eUI par .v.nce crois péchcs
a
l. ois,
(D .
J.)
(1)
10
L,
r.
m.
( Co",,,,.)
nom d'une erpece de pe.i"
vai(feauI légers, dom les Ru (fes
&
les Danois
C.
rer–
Vrnt pour
naviger :
10
LCOS,
t
G,,«.
•
,,<.)
e'élo;t une ville de The(fa–
Iie, dans le caOlon de
M.~ntlie, ~
un quart de licue de
D~métri1dc,
rur le golphe
Pél.rl\"ique; c'ell trabon qui
le dit,
&
qui ajoute enroite qu'elle
~.oi.
démolic depuis
long eems; Plin.,
liv. V il rb.p. It,;/.
nous . pprend
qoe ce fllt •
1 .ltor,
qu' Aca/le invema les jea. fullebrcs;
le pays de
J
ol.oréeoi. eflimé par les maglciens pour la
VertU de Ces planles ; voiI3 pourquoi, reloo les poeles,
Médée , 'v rendit en venant
<tu
Pom .
(D.
J.)
10
L E' E
S,
r. f. pI.
(Lit/Ir.)
c'ell
le
nom des
f~'es ou des jeuI que le< Alhéniens eonraererem
i
lolos,
li ls d'lphidus, neven d'Hercule
&
eompaguon de res
'rav,u•. La ville d'A.h.nes éleva des monumens
i
ce
héres, lui dreCra un aUlel ,
&
in/litua les
¡.IIt1
cn ron
honoenr .
(D.
J.)
J O Ll , adj.
(Gram.)
notre lanllue
3
plufieurs troicés
eOimt!s Cur le
b.9U,
tandis que l'idole
i\
laquelle nOI
voifins nous aeeu(ene de C.crilier
r.usce(f.,
o'a
poill!
encore "ouvé de pROt!gyrines parmi nous. La plus
/o/ie
n.tion du monde n'a prerque rien di. encOre rur le
io¡; .
C e filence re(fembleroit-il
lO
raim re(peél qui défen–
doil ' UI premiers R omaills d'oCer rrpre!remer les dieul
de la patrie, ni par des natues, ni par des peinrures ,
daos
13
crainle de donner de ces dieu l des idées trop
foibles
&
trOP humaines?
CM
oh ne r.uroit penrer que
DOUS rougiffioDs de nos avanta,¡es; le plaifir d'etre le
peuple le plus aimoble, doi. nous ennColer un pell du
rid"cule qu'nn troove
1llll:
Coios que n
l1S
prennns de le
paro'''e . Eh, qu'importe
BUX
Fun,oi, I'opinioll faulre
qu'un pem re faire de leurs charmes ?
H~urellK
fi par
une lél(éreté rrop peu Iimite!e, ils n. détruiCui.m P'I
ecue eCpece
d'.~rém""s
qlli leur rom
li
propres , en
ereyam les multipli.r !
L
'affeélation ell
i
e6té des gra–
ce"
&
la plus légere
cxag~ralion
faie franehir ks bor–
nes qui les réparenr.
Le philorophes les plus aufleres om approuvé le culte
de ces divinités; leurs
ima~es
eochnmererfes étoient Cor–
tie, des mains du plus rage de toUS les Grecs.
11
en
vrai que le cire.u de
Sorrate
les avoit enveloppées d'un
voile que peut·érre nou, avons lailfé lomber comme
6-
rem l., /l.lghtricnl.
SP'JI¡¡PP<,
dirclple
&
ruceeíT• • r de
P lato" ,
embelli.
aulli du portrai.
des
grace, la
m~me
éeole oti fon ma'–
Ire avoi, éclairé le
pa~an;Cme
par les lumieres de l. plus
haule " iCon . Eh, qui ne Cait le eonCeil que donnoi. rou–
vem
PIaron
m~me
¡¡
ZI".crau,
dom il Couffroit aveo
peine la tri,le
&
pédame révéri.é?
le
ne erois poorram pas 9ue le projel de
PI"l'"
fOt
de rendre fon dlrciple' aolli
,o/i
que nous; quoi qu'il en
foil, c'en la naeure elle-meme qui nous
I
donn6 l'idée
des
Lit.
c..t..
inift~
c!'101ent dt..utlnt plal
poifT.an. "
!c
phu (ormiJ.a–
blu qo'¡¡
'1
avoit parmi eOl:
d~
per(onne.
dC' haoc
rang '
íb {o–
dui(oienc,
!c
ih (oule.-oient le pcaplC' .
!c.
ih •.
oloicnc
IOfttu
les
loil" :
mOlí.
2;7:
.nt.iI,trOlivl'!
cbn. le
CardinAl Je Louine.
vne
dl6ue in.
{armonuble.
re
rnranc:herenc
{OUt
IbenJut de 12; ealomnle . c.n
p.u(ctD.lnt
ooatre lai de. líbelle.
lIIiff.u·,ucoirn :
ji
pc:ut
fe
hite
que
c¡uclqo"Qn de
oc-'
IibeLlet
.lit
t:c~
oonfigni
dan.
Jet
:uchi..ec Je
] otn..ille. oü
di
coregiflrle
la
a lomnic
lOOchanc lel
imJulg..:ncc. !
toat.,i..fait
oppo(ú
.UI
(
enñmc.tu•qa.'cn oal
lOO'
le CJ;tboliquCJ "
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