Table of Contents Table of Contents
Previous Page  737 / 806 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 737 / 806 Next Page
Page Background

..

Le pere. le Bolfu conudere dOII ehofes dans

l'i>l11""–

H.,,;

la premiere en ce que le po;;le cemande;

&

13 fe: ·

conde, quelle en 13 divinilé

i\

'lui il ' adrelfe. Quam

i

l. premiere, H omere: • fi bien Joilll l. propo filioo .vce

P¡IIVD( aJtOn

d3ns I'l liadc:: , qo'iI

¡,,-v0TIÜ

Ca mufe pour

tOOI ce qu'il propofe fans réferve; \ irgile au eonllaire

ne prie r. mufe que de loi fournir uoe partie de flln rn–

jel ,

&

mc!me

iI

délermine précil<!meOl eelle qo'il defi –

re ; apres avoir alfe-z. elOaemeO! propofé tOUle la mJrie–

re , il s'adrelfe

a

fa mufe ,

&

il la pr;e de lui en appren–

dre I s eaoles .

I/oyt::.

P/<OPOSI Tl ON .

Quam

a

la divinité qu'¡¡

i" .'or'l<,

le méme aOleur ob–

(erve qne ce doil lOujours élfe eelle qui prélide au fu–

Jet 'lu'iI traite , ou eelle 'lui prélide a la poefie en gé–

néral . O vide , dans fes mélamorphoCes,

f.it

la premie–

re Corte

d'jIJv.cat;tm ;

Lucrc::ce en

3gi[

de méme (tans

foo pocme ; eclles d' Ho me,·.

&

de V irgile foO! de la

pr<miere

erpe~c ;

ils

n'i"'lJorHt1tt

que les mufes,

&

di·

tlingueO! par liI les divinilés qui préfideul

~

la poé lie ,

d':!:,ee eelles qui prélidem aux aétions des poemes,

&

'1UI en foO! les perCoonages.

Au refie,

iI

ne faur pa s'imaginer que ces divinirés

¡""oquln

foiem eonfidérées p>r les poeles

m~mes ,

co m–

me des perfonnes divines, dom ils auer¡dcOl un vérÍla–

ble fecours. Snus ce no m de mufes, lis fou hailem le

génie de la poc(je ,

&

loutes les eondil;Qos

&

les cir–

confianees néedfaires pour exéeuler leur entreprife . C e

foOl des allégorie

&

des manieres de s'exprimer poéli–

q uel1)eQI, comme quand

0 0

f.il

~es

dieu. du fommeil

du e.IIlle ,. de la rellommée, de la lerreur ,

&

des fem–

blables deferiptions des

~hofes

n. turelles

Ol)

mcorale ;

. um

I~s

mufes

rOIll·ell~s

de 10US les ages, de IOUS

1 ..

pay'

&

de loutes les religlons; il

Y

eo a de payenn<s,

de ehréticnnes, de gree<jues,

d~

l' lines , de

fran~oiCcs ,

&c.

I/.ye~

M

USE ' .

I NVO LONTI\IRE , adj.

(G,,,,,,.)

ce

~

quoi la vo–

lomé n'a poiOl eu de par!; ce qui n'. poilll élé Ol! n'dl

pas voulu, coqrenri. II paro;1

¡;

celui qui examinera les

~él:ions

hum.ines de pres, que lOme la difl<!rence des

'IIDlantaira

&

des

i1J'lJI)/o"tair~1

confine

a

avoir éré, ou

o'ova jr

p~s

élé Téftéehies. Je marche,

&

fou, mes piés

ji

re

rencontre

des inreaes que j'écr3re

;n'DoJo7ftair~ment.

Je marehe,

&

je vois un ferpem endormi ; je lui .ppuie

m on talon fue la léte ,

&

je I'éerafe

'lJOI011ta;'tI1W1t.

Ma

rédex ioq en la feule chofe qui dillingue ces deux mou–

'Vemens ,

&

Ola

réRcxion confidérée relatlvement

a

tous

les inliaos de ma durée ,

&

a

ce que je fuis dans le

momelll otl j'a!;is , ell abfolumeOl indépendante de moi.

j'éerafe le ferpem de réftexion ; de ré ft exi" n Cleopatre

le prend

&

s'en pique le f<in . C 'e/l I'amo"r de In vie

qui

tn 'entraine ;

e'eU la h3ine de Ja "ie qui entraine

Cléopatre . Ce 10m deu x poids qui a/Silfenl en fens co n'

traires ¡"ur les brás de la balance, qm oCcillenl

&

fe

ti–

:Ienl IIéeelfairement . Sd on

le

cOlé ou le p" int ou ils

.s'arr~tCnl,

I'homme efi bk nfaifant ou malfaifanl , heu–

reufemem o u malheureulemelll né, Cllermin.ble ou di–

Ilne de réeompe,,[e

1,,10"

I~s

lois.

JO

J

O

A

C H

1

M I T

e·s,

r.

m . pI.

( T hlologit .

)

~ifoiples

de Jo.ehitO , abué de F lore en C.labre, qui pa/fa pOllr

Un

provhele pendan! ra vie ,

&

lailfa .pres fa mOr! beau–

t oup

~e

liyr", de prophélic,

&

plufieurs aotre, ouvra–

ges qUI fQ rem coudamués avee le,,, aUleur en 1l1S" par

le e" ociJe de Latraq ,

&

par celui d'

A

rle;

eo 1260.

. L es

J OtIchimiteJ

éloieul

enr~lés

de eerlains nombres

'..naires . lis dl l<líen! que le Pere avoil optré

d~puis

le

commencemeOl du mor¡de Jll rqll'3 l' avénelT\em du F il"

{¡ue I'opéralion du ¡--,is avoit duré jufqu'. leur lems

pendaO! 1160 ans , qu'apres cela le

S.

E fpril devoil

o~é­

rer aum

a

fon lour.

II~

divifuiem ce 'lui regardoil les

hommes , les tems, la du8rine \ la maniere de vivre en

IrOIS ordres ou éla", felon le. troi; perfonoes de la f.ime

T rioilé: a;nl; ch.cune ¡le ces trois chofes eo mprenoil

lrois

éIaI~

quí

devo;e~1

Ce

fu~céder,

ou s'élOiem déja

[ueeédé les UIlS

Stl X

autres ,

e~

qui faifoil qu'í1s nom–

Inoicnt

ce~

diyifions

ttrnairn .

L t:

prcmier ternaire

~wi[

celui des hommes, il com–

·I>renoil trois élalS oq ordres d'hommes

¡

le

premier étoit

celui des geos mariés , qui avoil duré , difoiem-ils, Idu

!ems du P.ere é<e¡ne1 , e'e/l-A-dire, fous I'ancien Tena–

fneO! . L e Ceeond eelui des cléres. qui a re)lné par le

F ils du tcms de la gtaet . Le troifieme eelm des moi–

tIes qui devoil teR" e¡ ¡lu lemo de la plus ¡¡rande graee

1>ar le Saint-Efprit . Le Cecond lemaire élOlI eélui de la

doél:rin~ ,

qu'ils di'rifok ni

311m

en Itois ; Pancieo Tella-

J

O A

ment qo'il! sUribooicm 'lU

Pere , le

nauvesu qu

9

ib

lit ",:

Iribuo:em all Fils

b&

I' évanroile élernel qu'il . !tribu ,ienl

2U

)!im·

Erprir .

JIU

le

tcroairc:

des

(c:m~ ,

il

don lllliC:IH

au Pere toUI cel"i 'lu; s'él ;1 éellulé depoi le eomm<n–

eemenr do monde jufqu'a jefus-Chriil, tems auquel ,

diloieOl·i1s . reglloil rcfpril de

1\\

l..i

moCi i

ue . l is don–

noieO! ao

FiI

les 1160 ans depuis Jelus-Chrill JuCqu"

eur , pendanl lefquels . voit re né l"eCpril de gracc . E n-

6n le lroiliemc qui devoit

fUI\rre .

&

qu'il nomrnoient

le lems de la plus grande r,r2.e.

&

de

11

vé61é Meou–

,rc:rtto,

~to:t

pour le

Sl1int· r:rprit.

U n

:\lltre. t('rn~ire

con·

fill oil daos la man·ere de vivre . D . ns

le

premiel roms

(ous le Pere , les hommes 001 véeu fdon

la

ch. ir; dans

le fecond , fou le cehne du Fils , i1s om véell m ire la

chair

&

I'efpril ; daos le troilieme qui deVOl! durer JU(–

qll', l. fin du monde , ils vivronr fel n l'eJ"prir. Les

'7oachimiuJ

pr~[endoiem

que dans le troHicme tcms les

i:.cremens IOUles les rlgures

&

10ll$ les

li~nes

d. v" iont

ce(fer ,

&

'que la

v~rilé

parolt.roit iI M eouverl.

Dia,ou.·

d~

7 r l fJOJlX.

. M algré I'aolorilé des eonciles qui

~OI

eooda!1'0é les

vlfions de 1'3bbé Joaehim,

&

fur· loul Ion tvanglle é er–

nel ,

iI

s'efi ICouvé un 3bbé de fon ordre, nommé Gré–

goire Laude , doaem en Théologie, 'lui ayam emr. –

pros d'éerire f. vie,

&

d·éclaireir fes prophélles, • « Ol é

de

le jufiifier du erime d'hérélie dans un

oUI',"~e

im–

primé ;\ Paris en 1660 en un Y01.

;,,-folio .

D om fier–

vaife , ancien

.bb~

de

I~

Trappe, a aum d.ollné dcpni,

pell nu Pllblie ulle hilloire de I'abbé 1o.ehlm , dalls la–

quelle

iI

emreprcnd de j nfiiñcr etl abbé .

JO AC HI MS-THAL ,

( G/o}!., , )

e'ell+dire la val–

lée de f. int Joaehlm , ville

&

vallé< de 3 he mc dans

le cerele d' Elobogen,

joi~nant

les fcomieres du.

Voigtlan~

on

y

découvrit au commcnc('meut du ).\'). hcclc de n ..

ches mines d'aruenl ,

&

Pan If l9 on y trapp. MJa des

éeus d'argem d;J'''ids d' une Ollee, avce I'image de f. iOl

J oaehim : eomme celle m"nnoie Ce répandil dans loute

J'

A

Ilemagne , 00 I'appella

7 .",bim·thalu,

en latin

J.a–

,himici

l11/mm; ,

&

par 3bréviadon

tha/~r ;

rous les écus

fraopés enfuile felon les lois mnnécaires de l' Empire , ont

élé no mmés

,.I,h¡-eha/er,

éeus de l'Empire , que le.

Fran~ois

appellenl par corruplion

,i[dale .

Je vois eo pareourant le

P.

N iceron, qu'il mel an

rang des hommes il lufires

d.ns

l. république des le",es ,

M

ichel N éander , médee;n, n6

a

]oa<him' -thal

e~

Ifl9,

&

mOr! en 1)8 1 : cependam IDUS fes ouvr3ges 1001 de–

puis long-Icmps dans la poumere de I'oubli , d'otl

jc

no

erois uns qu'oo , 'avi/e de les tirer.

( D .

J.)

J U A IL LERI E.

I/.y.~ J OUAI~ LER I E .

j OA I LLI E R.

l/oyeZo

J OUAILLIER .

• JO ANNIT Eo;,

r.

m . pI.

<

Hifl.

u ele!)

nom done

on apoclla dans le v. licele

CCUI

qui demeurcrenr

:n ta–

chés

a

faiO! J ean ChryCo Oome ,

qui eominuerellt de

eornmur¡ier . vee lui , qlloiqu'iI cal éré e,ile! par les .,–

I:ñees

d.

I'impératrice Eudo <le,

&

dépoCé-dans \In cun–

eillabqle par T hé phil.

d'

Aleundrie , cnfuile dans

1111

reeDnd

t~ntl

;\ COllfiaulinople . Ce

tilre

de

Joaw"iu¡

fUI

inveO!é pour

M (j~lIer

cellx

a

qui on le donnoil

&

qu'on

le propon,il de d"lrervir

i

la cour . Lu méehancclé des

hommes a IOUJours élé la

m~me,

&

elle n'a pas

m~me

vario! dalls fes moyens,

J 0 3 ,

( TU olog.)

nom d'un des Iivres e.noniques

de

rancien T'eOamcllI , ainfi .ppell é de

}o~ ,

prinee célebre

" OC

Ca palÍenq,

&

par fon .uaehemem ;\ la piélé

& :\

la

verlU, qui

d~,"euroil

dans la lerre d'Hu< ou d. ns l'Ami–

te, daos l'ldutnée oriclHale

3UX

cn virans

de B

O'l.ra

,

qu'on croi[

c(lmmun~ment

t!ue

l'amcur de

t:C

livre qui

comienc fon

hi(loire .

O n

a

formé lIDe iñ6nité de eonjcdu res diverfes fur le

lívre d.

Job;

les uns oor eru que

Job

I'.voil t eril lui–

l1I~me

en fyri.que ou en

ar.be

,

&

qu'enfuile M oYfe ou

qoelq~l'aucre

¡fraeli[e I'avoit mi§ cn hebreu ; d'3urres I'out

nt"ibué

a

E lieu, ¡' un des am;s de

J ob ,

ou

a

fes aUlre.

amis , ou

~

M oYfe, ou

~

Salo mon, ou a ¡faYe , ou "

quelqu'~erivain

eU.lOre plus réeem .

11 d I

eerlain que le

livre

~n

lui-méme oe fon rnit aucune prcuvc

décilive

pour e:n reconnojrre

I'omeur .

Ce qui paroit inconrclla–

ble, e'en que eelui qui

l'a

eompofé élOir j u;i de reli–

gion

&

pofiérie'lC au lems de

Job ,

qu'on eroil avoir élé

eOlllemporain de M orf• . II

Y

r.il

de trOP fré quelllC< al –

lufions

aUI

e~premoos

de I',écriture pour pellfe< qu'e1le

nc

lui ait pas ¿Ié ramiliere .

L a langue originale du Iivre de

Job

en rhébr.ique,

mais

m~lée

de plufieurs expremons arabes

&

eh. IM cn–

nes;

&

de plurieurs 10Urs qui n. foOl pas eonnu' dano

I'hébreu, ce qui rend eer ouvrage obfeur

&

difli cile

i

emendre .

11

efi éeril en vers libres qu.O! • la mefure

&

a

la cadente , ver"' door la principale beaulé con fi ne

d. ns